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Goulot d'ombre et de verre

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Message  Marine Sam 16 Juin 2012 - 8:38

Hors de moi dans une grotte aux lustres de granit
J'entends la voix ; comme une rime intérieure
Elle dériche le plafond de sa voix minérale
Et je glisse au mal-être dans la pénombre sale

Un feu rougeoie ; c'est une pensée ; le métronome
De mes sensations boit et bas je m'endors
Il faudrait m'arrêter pour que ne pleure pas
Ma voix qui rebondit comme convulse un mort

Manoir fondamental où se brillent mes mains
Sur cette eau de grès gris comme pièces d'argent
Font des bagues amères que je suce tendrement

Le lac souterrain surgit ; sourcil bleuté
Dans ce visage noir où se fléchit le mien

Et le courage au coeur je m'abîme en moi-même
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Message  Invité Sam 16 Juin 2012 - 9:07

Un texte étrange
La mise en page en forme de sonnet (mais sans rythme ni rime) souligne cette impression
De belles images desservies par quelques fautes de français (mais qui se corrigent d'autant plus facilement que vous n'êtes pas tenue par la prosodie)
Le premier tercet est particulièrement mal écrit. Mais il suffit de peu de chose pour en faire un bijou.


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Message  Tollelege Sam 16 Juin 2012 - 21:06

Il faut que je me ressaisisse. Un instant j'ai cru à une remake Tolkien... mais après tout le fantastique est un univers à revisiter.
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Message  RAWKUS76 Sam 16 Juin 2012 - 21:17

J'aime la poésie abstraite, le sens de ton texte est obscure,la fluidité est présente j'ai bien aimé
amicalement freddy
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Message  Marine Sam 16 Juin 2012 - 22:48

Tollelege a écrit:Il faut que je me ressaisisse. Un instant j'ai cru à une remake Tolkien... mais après tout le fantastique est un univers à revisiter.
C'est positif ou négatif ?

Tizef
J'aimerais bien votre aide si vous êtes d'accord pour retoucher le poème (puis-je vous contacter par mail ?)
Je ne parviens pas à savoir de quelle façon le tercet est mal écrit et commente le réécrire ;
La rupture de "font des bagues amères" est voulue par contre ; je voulais une impression de malaise pour ce tercet
Mais si c'est seulement une impression de mal écrit c'est raté, sans doute.

Merci à vous trois.

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Message  Invité Dim 17 Juin 2012 - 5:42

Marine, j'ai barré quatre mots et ponctué un poil. Ainsi ce texte me semble lumineux. J'espère ne pas trahir ta pensée.

Hors de moi dans une grotte aux lustres de granit
J'entends la voix. Comme une rime intérieure
Elle dériche le plafond de sa voix minérale
Et je glisse au mal-être dans la pénombre sale.

Un feu rougeoie. C'est une pensée. Le métronome
De mes sensations boit et je m'endors.
Il faudrait m'arrêter pour que ne pleure pas
Ma voix qui rebondit comme convulse un mort.

Manoir fondamental où brillent mes mains
Sur cette eau de grès gris comme pièces d'argent,
Bagues amères que je suce tendrement.

Le lac souterrain surgit ; sourcil bleuté
Dans ce visage noir où se fléchit le mien

Et le courage au coeur je m'abîme en moi-même.

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Message  Pascal-Claude Perrault Dim 17 Juin 2012 - 13:50

Rien pigé ! C’est un voyage astral ?

Elle dériche => quelle est la signification de ce mot ?

La répétition de voix dans le premier quatrain n’apporte rien d’autre qu’une répétition inutile.

le métronome de mes sensations boit et bas je m'endors => bizarre construction

Manoir fondamental où se brillent mes mains => se brillent ? Qu’est-ce que c’est que ceça ? Le verbe briller ne s'emploie pas pronominalement. De surcroît, briller est un verbe intransitif.

Sur cette eau de grès gris comme pièces d'argent => ça fait un peu grigri comme allitération

Et le courage au coeur => l’e dans l’o ça existe

Tu m’excuseras, mais je ne suis convaincu ni par la syntaxe ni par le propos.
Les corrections apportées par Tizef donnent un truc déjà plus buvable.

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Message  Tollelege Dim 17 Juin 2012 - 14:11

revisiter le fantastique c'est intériotiser le réel pour l'expliquer autrement.
Je ne peux, hélas, concevoir ce qui conduit ton introspection.
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Message  Marine Dim 17 Juin 2012 - 14:33

Pascal-Claude Perrault a écrit:Rien pigé ! C’est un voyage astral ?

Elle dériche => quelle est la signification de ce mot ?

La répétition de voix dans le premier quatrain n’apporte rien d’autre qu’une répétition inutile.

le métronome de mes sensations boit et bas je m'endors => bizarre construction

Manoir fondamental où se brillent mes mains => se brillent ? Qu’est-ce que c’est que ceça ? Le verbe briller ne s'emploie pas pronominalement. De surcroît, briller est un verbe intransitif.

Sur cette eau de grès gris comme pièces d'argent => ça fait un peu grigri comme allitération

Et le courage au coeur => l’e dans l’o ça existe

Tu m’excuseras, mais je ne suis convaincu ni par la syntaxe ni par le propos.
Les corrections apportées par Tizef donnent un truc déjà plus buvable.


1- Oui, c'est une faute de frappe. Je voulais dire bien sûr "déchire".
Je suis d'accord pour la répétition.

2- J'oserai défendre cette construction.
Le bizarre, le malaise, un peu de nouveau peut-être, c'est ce que je cherchais dans le poème.
Apparemment, ça ne prends pas.

3- "Le verbe briller ne s'emploie pas pronominalement. De surcroît, briller est un verbe intransitif."
Houlà, houlà, serais-tu un classique pour n'oser pas sortir du cadre du langage ?
J'avais envie de l'employer pronominalement. Les mains brillaient ainsi d'elles-mêmes, de leur propre volonté.
Par là, peut-être, cherchais-je aussi un parallélisme avec un autre verbe, "se refléter."

4- Bon bon, oui, c'est vrai, j'eusse pu penser au raccourci clavier pour vous faire mouiller l'oeuf.
Et je t'excuse ; non, plus sérieusement, tu exprimes un avis, il n'y a pas de soucis.
Mais je me demande si ton rejet complet du texte -à ce que j'en juge par le commentaire- ne tiendrait pas aussi d'une rigueur classique qui te ferait refuser les ruptures syntaxiques. J'avoue, cependant, que la qualité du texte soit médiocre, et qu'une relecture plus approfondie de ma part eût permis d'éviter les scories relevées.

Sur le thème, je crois que je me trouve dans une grotte, et que cette spéléologie en permet une autre, intérieure celle-ci.
Je crois que j'ai voulu relier sans y parvenir un décor réel à un décor spirituel, par exemple la voix qu'on entend dans la grotte à celle qui rumine dans la tête, etc. C'est raté, sans doute. Un excès d'ambition.
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Message  Polixène Dim 17 Juin 2012 - 20:47

Ouh là, pas de flagellation! je ne vois pas "d'excès d'ambition", tu as déjà le mérite d'écrire... et de poster!
Les images se créent, le poème fonctionne pour moi , mais comme malgré lui; il manque de fluidité, il manque une évidence, une cohésion , je n'arrive pas ,à définir. C'est un peu comme si tu avais des images à montrer mais pas d'émotion à partager: ça donne un effet un peu toc.
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Message  Polixène Dim 17 Juin 2012 - 20:49

Ou plutôt comme si on voyait quelques images d'un film sans connaitre l'histoire et sans la bande-son: on reste en-dehors.
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Message  Marvejols Dim 17 Juin 2012 - 23:46

J'ai lu hier, tard, ce texte de Marine qui m'a beaucoup, beaucoup, plu. Je m'étais dit que j'y reviendrai plus tard, quand il serait bas et à tirer d'une possible noyade et que j'aurais eu le temps de mûrir un comment me taire. Mais ce que je lis m'incite à intervenir. Et heureusement qu'il est interdit de commenter les commentaires car notre cher PCP en prendrait pour son grade (non mais c'est quoi cette pisse-froidie correctivo-castratrice?).

Dès la première strophe -dont les débuts plutôt archéologiques ne sont pas pour me déplaire- une atmosphère est installée. Elle oscille entre la grotte et la chambre, entre le dur et froid et la moiteur maladive, entre le silence sépulcral et les voix intérieures de la folie à la Jeanne:

Hors de moi dans une grotte aux lustres de granit
J'entends la voix ; comme une rime intérieure
Elle dériche le plafond de sa voix minérale
Et je glisse au mal-être dans la pénombre sale


On est après Joyce et Proust, dans le monologue intérieur et l'exploration inerte du moi. J'ai souri au dériche ayant bien compris (PCP faut pas être grand clerc malade pour piger ça) qu'il s'agissait d'un lapsus tasterii pour déchire. Sauf que justement c'est trop fort, parce qu'à partir de là le texte déchire. Il glisse dans un léger fantastique, comme si un alcool envahissant le portait ailleurs, dans un au-delà du réel juste antérieur. Et ce glissement progressif s'opère justement (sans compter l'utilisation inusuelle de la ponctuation telle ces suites de points-virgule) par de petits déchirements du langage que j'admire:

- bas je m'endors : c'est inhabituelle, cela sollicite fortement sans qu'on s'y perde. Je trouve ça excellent. " Bas je m'endors" on pense à celui qui s'endort au plus bas d'une déchéance, à même le sol comme un sdf. On pense à qui a bu et s'affaisse. On pense même au son du coeur qui bat lorsqu'on s'endort, surtout après le métronome. Et puis le glissement réside surtout dans le "boit et bas", curieuse juxtaposition, syntaxe reverse en effet (on attendrait "je m'endors bas") qui propose une sorte de "boitait bas" qui suggère la déambulation hasardeuse et curviligne de l'abusé d'alcool.

- autre glissement: le mort qui convulse, alors que ce serait le mourant. Mais là on nous demande de le voir mort avant qu'il ne le soit, un mort en devenir, des convulsions qui mènent à la mort, et sur ce chemin il faudrait m'arrêter. Au passage la strophe est musique, elle sent le blues: métronome, boit et bas comme un beat, la voix qui pleure c'est le lamento, le blues, la trompette triste dans la nuit où un petit feu rougeoie, espoir perpétuel mais timide.
Relisons cette seconde strophe, elle est grandiose et innovante:

Un feu rougeoie ; c'est une pensée ; le métronome
De mes sensations boit et bas je m'endors
Il faudrait m'arrêter pour que ne pleure pas
Ma voix qui rebondit comme convulse un mort


On quitte l'intérieur de la cavité où se joue entre lumière perdue et rythme battant, une partie à la vie à la mort et l'on revient au havre, au cocon, au manoir. Là parenthèses un peu anglaise: manoir / eau + gris / argent/ bagues

Manoir fondamental où se brillent mes mains
Sur cette eau de grès gris comme pièces d'argent
Font des bagues amères que je suce tendrement


On peut méditer, avec Gilbert Durand et ses "Structures anthropologiques de l'imaginaire" sur le fondamental apposé au manoir (maner c'est rester, demeurer) et sur la thématique de l'eau et de l'éclat d'argent (la couleur de la pureté dans la palette médiévale et moderne qu'on trouve chez Pastoureau): on est là dans un tercet de quiétude aquatique fondamentale, archétypal, dans un à-plat, un replat, un calme plat de lumière et pureté où l'être se ramène à un enfant qui suce la bague de sa mère.
On est au passage sensible aux allitérations (râpeuses) en R (-oir / brill / ur / grès gris / arg / mères / drement) ou doucement sifflantes en S (se brillent / Sur cette / pièces / aguezamères / je suce ).
Nouvelle déchirure : "se brillent mes mains". Télescopage de brillent et Se mirent voire se grillent. Qu'il me plaît ce "se brillent" qui crée du nouveau sans forcer et sans perdre le sens, bien au contraire. Où brillent mes mains serait non seulement plat mais ne donnerait pas de rôle aux mains. Avec Se brillent , les mains sont actives, elles sont quelqu'uns. Elles remplacent presque la personne qui s'est dédoublée en raison de l'alcool (goulot d'ombre et de verre). On retrouve ici la thématique de l'enclos (goulot/grotte/granit/manoir) et celle de la lumière dans le noir (grotte/pénombre par opposition à rougeoie/argent/brille etc.).
On sent qu'après ce calme (cherché, espéré sans doute plus que vécu) va se produire une précipitation.

Le lac souterrain surgit ; sourcil bleuté
Dans ce visage noir où se fléchit le mien


Je ne reprends pas là la thématique de la quiétude aquatique primordiale, enveloppante et utérine de surcroît clairement associé ici à l'image protectrice de la mère. Ni celle de l'opposition entre des couleurs-clarté (ici le bleu d'un oeil qui paraît faire comme un arc de ciel au-dessus du lac). Je souligne la troisième déchirure scriptural: ce "se fléchit". Ah! diront certains, mode que cela! Abus de "pronominalisation" ou d'emploi "réflexif". J'admire pour ma part, outre le parallèle avec le "se brillent", le suggestion par le SE d'un "RÉFLÉCHIT" qui distille à nouveau le thème de la lumière après un "noir" tout en jouant (se jouant !) d'une flexion comme celle d'un genou qui ploie et crie merci. Ce fléchit est un "se réfléchit" tout en étant un "je fléchis" devant toi / lui / la situation / le danger / la force des choses.
Et lorsqu'on plie on sombre:

Et le courage au coeur je m'abîme en moi-même

ce dernier vers est très beau: sombrer en soi-même, c'est sans doute perdre, céder, mais aussi s'accepter peut-être, se trouver. Se réfugier dans son soi, dans son monde. Beaucoup de possibilités après un admirable courage au coeur, sachant que courage n'est autre (voir l'italien cor-aggio) que le coeur (en tant que siège des émotions et de la force d'âme). C'est donc du coeur au carré que pour finir on rentre en soi. Je comprends qu'on s'y réfugie pour se ressourcer.


Au total, et même si je me trompe sur l'alcool qui est une interprétation sans conséquence (peu importe, il y a bel et bien une dérive, un trip dans un monde parallèle à soi), j'ai découvert une écriture subrepticement innovante qui loge dans le texte quelques déchirures où le sens va prendre forme ou dévier. Une atmosphère réussie, un lecteur embarqué pour peu qu'il ne se crispe pas sur quelques points-virgule et s'il sait entendre les assonances au lieu d'attendre comme un con des rimes inutiles, voire nuisibles, qui ne viendront pas. Ce qui vient est bien mieux et finit grand. Je vous salue Marine.

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Message  Marvejols Dim 17 Juin 2012 - 23:53

Marine,
je viens de lire votre réponse à PCP que, volontairement, je n'avais pas voulu lire pour garder mon expression spontanée et mon analyse intacte. Please, ne parlez ni de raté ni d'excès d'ambition. Ce goulot est un des meilleurs textes que j'aie lu ici depuis longtemps : expressif, inventif et même alexandrin. Et vous avez bien eu raison de ne pas chercher la rime à tout prix, d'ailleurs en des temps archéoanciens l'assonance valait la rime. Chapeau.

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Message  Tollelege Lun 18 Juin 2012 - 7:12

j'imagine qu'aprés ça, il n'y a plus rien à dire. J'admire assez la plaidoirie de Marvejols dont la culture me passe un peu au-dessus des oreilles et auquel j'accorde spontanément la confiance de l'apprenti devant le maïtre artisan.
Reste que ce qu'il appelle des déchirures de langage ne facilitent pas la compréhension du texte et demeurent pour moi des "étrangetés" dont je me passerais bien car sinon où s'arrêterait le fantastique s'il se nichait aussi au coeur des mots?
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Message  Marvejols Lun 18 Juin 2012 - 21:54

Pas de culture. J'ai lu 2 livres et je laboure. Ce texte est très bien, je maintiens et soutiens. Je le repropose à la lecture car l'abîme de la page 2 le guette.

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Message  Manon Lunalice Lun 18 Juin 2012 - 22:11

En ce moment l'abîme de la page 2 est terrible, merci, j'étais en train de le chercher.
J'ai donc relu ce texte, je l'avoue, après avoir été sollicitée par Marvejols, et j'ai bien fait.

Selon moi le charme de ce poème, c'est qu'il fonctionne comme une pendule déréglée. Un métronome déréglé. J'aime ces assonances. La forme semble de loin classique, en réalité ce poème est très moderne.
C'est l'ambiance pour moi des deux premiers quatrains, surtout.
J'aime énormément les deux tiercets de ce poème. Ces bagues amères sucées tendrement, ce sourcil bleuté.
Et le dernier vers résonne si simplement. Beaucoup d'échos, parce qu'il en faut du courage pour s'abîmer en soi-même...
J'ai pensé à Rimbaud, un tout petit peu, tout au long du poème.
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Message  Marvejols Mar 19 Juin 2012 - 23:12

Relu ce soir avec un plaisir constant. Noté qu'il manque 1 pied au vers "Le lac souterrain surgit ; sourcil bleuté ". Change pas grand chose mais c'est vrai un petit manque de fluidité à cet endroit.

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Message  Marine Sam 18 Aoû 2012 - 16:22

Je poste une version audio de ce poème :
GOULOT.mp3 - 1.9 Mb
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Message  Manon Lunalice Dim 19 Aoû 2012 - 1:03

J'aime bien ta version audio, ma belle Marine à la voix d'homme (haha bon j'arrête).
Mais la fin va trop vite, c'est pas une fin ça... Mais j'aime car ta voix (c'la tienne ?) rend les assonances et allitérations mariniennes plus claires, plus belles.
Après si je crois que je préfère quand même les lire, parce qu'ils ont quelque chose de visuel. Beaucoup de mots, d'effets, des poissons, de pierres précieuses. Tu m'as comprise ?
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