Dialogue intermédiaire

A commenter comme tout autre texte.
Pour info : http://www.vosecrits.com/t3497p680-reorganisation-du-forum-vos-avis-et-idees-d-amelioration#336174

un vieux texte des Vamp's que j'avais oublié d'écouter
quel beau dialogue, ça me rappelle une certaine maison de retraite

On aura attendu en vain la veuve Godot
Faut dire qu'à l'heure de publication de ce petit bijou de dialogue (vers les 13h) elle devait être en train de becketer.
Merci et bravo à la courageuse (ou au courageux) anonyme qui n'a pas attendu pour nous offrir cette savoureuse saynette "à la manière de", truffée de jeux de mots plus vrais que nature.

Je trouve ça difficile le dialogue quand tout le texte repose sur lui, ça peut vite être lassant, encore plus quand il s’agit, comme ici, de références et de ping-pong un peu sur le mode exercice de style.

J’avoue que je n’en aurai pas lu plus, mais c’est une affaire de goût. J’ai bien aimé certaines réflexions plus vraies que nature et ce qui ressort de la personnalité des deux demoiselles juste par leurs paroles. Il y a une part d’absurde plaisante et en même temps cela rappelle tellement de petites choses entendues ou vécues.

Il y a un truc qui m'a fait sourire : "vous le savez, j’ai la dent dure, même édentée."
Sinon, oui bien sûr, c'est bien fichu, on sent que même si ça reflète la réalité dans ce qu'elle a de plus ordinaire, rien n'est laissé au hasard dans ce texte.
Maintenant, et honnêtement, je n'en lirais pas des pages non plus.

Même si je perçois le contexte, il me manque un environnement. Disons qu'un long dialogue posé ainsi, je n'en trouve pas l'intérêt, il me semble qu'il devrait être intégré dans une histoire.

c'est drôle et je me suis également retrouvée avec les vamps. et puis, le "vous êtes quelqu’un d'entier" après la dent dure édentée, j'ai adoré. Après, je m'imagine bien cela de manière vivante, sur scène, ou dans le parc d'une maison de retraite. A lire, c'est moins donc forcement moins percutant. Mais cela tient certainement au fait que je ne sois pas fan des longs dialogues en littérature, je préfère leur intégration dans un récit.
Néanmoins, j'ai trouvé les tournures excellentes, il y a un vrai talent qui s'expose dans ce texte.

"Quelle heure est-il,
Madame Persil ?
Sept heures et quart,
Madame Placard
En êtes-vous sûre,
Madame Chaussure ?
Assurément,
Madame Piment."

Tout est parti de ça, une comptine enfantine, actualisée à la manière de ...

Merci de l'avoir lu(e).

Oh ! Aseptans ! Quand j’étais petite j'avais un livre avec la comptine en entier, je la connaissais par cœur ! :-))

Le début me paraît un brin laborieux, le texte hésite, le dialogue reste plat et puis progressivement, une touche de surréalisme vient colorer l'ensemble, des petites joyeusetés comme la femme jetée dans le marécage suivie de la fricassée d'anguilles servie(s) à manger. Au final, j'ai aimé le rythme des deux derniers tiers, c'est peut-être un brin trop long (sans doute dû aux hésitations du début). Le fait que ça parte un peu dans tous les sens tout en suivant un fil précis me paraît bien mené.

(et j'avais d'abord pensé à Ba, spécialiste de ce genre de dialogues, mais il me manquait une pointe de quelque chose pour être sûre que ce soit elle, puis je lis le dernier message... aseptans a joliment pris la plume à son tour dans ce registre)