Ici, on parle de : MUSIQUE !

Ce soir, je peux rien mettre après.

Bonsoir musique et j'espère en avoir d'autres à écouter d'ici minuit.

oh! désolée je n'étais pas là!

vassiliu :-) il y a celle ci, c'est dommage, la fin de la chanson je trouve que la chute, les derniers mots sont de trop, mais tout le reste j'aime bien:
(il faut glisser le curseur à 0.38)

un ptit tour par là...

moi aussi je sais mettre quelque chose de doux ;-)

un petit rockabilly pour me trémousser sur mon fauteuil à roulettes, youhou je glisse !

Rebecca :-)

Et dans les cœurs qui devine ?

ALORS LÀ !!
Yali par ici, c'est clair que ça sent vraiment les vacances!!

Y en a pas deux comme lui.
Avec l'accent.

avant de filer...

Il y a tous ceux qui ont connu cette période éthérée, celle où tout était possible et rien, rien important. Les fleurs, les robes, les cheveux, les rires, l'herbe sous les pieds et l'amour partout, avec n'importe qui, n'importe quand pour dire "non, je ne suis pas d'accord". Et puis il y a tous ceux qui, étouffés dans leur camisole de béton, de lendemains asphyxiés, de plastique menaçant, de normalité uniforme, d'obligations, de stock-options, de pourquoi et de où, tous ceux comme moi qui voudraient connaître le temps, l'air et les filles de là-bas.
Alors pour ceux-là, les faux, il y a la bande - la communauté ? - d'Edward Sharpe et de ses Magnetic Zeros : un nom à coucher dehors, tous ensemble, sous les étoiles, l'air de rien l'espoir de tout.



Parfois, parfois seulement, l'histoire est ironique. Voire sarcastique. Il y a des gens qui croient avoir trouvé quelque chose, qui touchent du doigt ce truc impalpable, presque là et pourtant déjà parti. C'était le cas de Bad Astronaut, groupe de punk grandi, un pied dans le monde des adultes - celui qui fait mal, qui laisse des bleus sur les genoux et le crâne lourd - initié par deux potes, deux frères avec des idéaux plein les yeux et encore un peu de naïveté quelque part au creux de la poche. C'était, parce que l'un des deux gus (celui qui cogne sur ses fûts pour retenir la vie) a jeté l'éponge, pan, mes idéaux sont partis au ciel. Ils y seront mieux qu'ici.





Le nom du groupe, à lui seul, veut tout dire. Les racines. C'est pas des p'tits jeunes, on me rétorquera. Et on n'aura pas tort. Les vieux pots sont souvent ceux dans lesquels sont faites les meilleures soupes. The Roots l'a bien compris et nous sert un onzième album à leur image, intègre, malin, acoustique, profond. Demandez-leur, ils vous le répondront eux-mêmes, "with a little bit of dignity".

Sharpe j'aime bien (et c'est avis ne concerne bien sûr que moi ... on ne sait jamais de nos jours, un avis innocent ... )

Le mauvais astronaute ça rappelle trop des trucs , sans doute mieux faits.

Le dernier me rappelle vraiment le "rap" des débuts, celui qu'on entendait en 83 en se demandant d'où ça sortait, en se disant que ce devait être l'évolution naturelle du Rythm'n blues, et en se disant que ça allait évoluer encore.
Après il y a eu les médiocres "groupes" qui ont foutu le truc en l'air en niquant leur mère sans pour autant la faire jouir.

Bon déjà trop parlé :

J'en mets qu'un ce soir :

Cette question est difficile, voire impossible, tant sa réponse relève du fantasme.
- Quelle est ta chanson préférée ?
Les yeux ronds, l'air égaré du bulot trop longtemps sorti de l'eau, j'avais tendance à rétorquer :
- Préféré de quoi ? de quand ? Ça dépend, le matin ? le soir ? en sortant du boulot ? en y allant ? avec une fille ? du rock ? du rap ? de la bossa nova ? J'en sais rien, tu m'emmerdes avec tes questions à la con !

Et puis patatras, le Boss vient remettre de l'ordre là-dedans. Springsteen est le genre de monument qui, à travers les âges, sait rester debout, imposant, toujours et chaque fois époustouflant. Son dernier album, Wrecking Ball, en est la preuve par a+b. Ce mec est un génie, point. Il transpire la musique, il la chante comme d 'autres pondent des chefs d’œuvre - comme Harrison écrit Dalva. Et il le fait si bien depuis si longtemps qu'on aurait tendance à trouver ça normal. Oui, les chansons du Boss sont presque toutes dans le haut de mon panier d'estime. Oui, son interprétation est exceptionnelle. Oui, il me fait du bien.
Et au-delà de tous ses morceaux, presque au-delà de tout le reste finalement, bien au-delà des querelles spécialistes et trop maniérées, dérive "Blood Brothers" (sortie en 1996 soit près de trente ans après ses débuts). Chaude et nostalgique, douce, triste, jouée à merveille (merci le E-Street Band), profonde, directe, en plein dans le bide.
Que le premier à me dire "non, non vraiment, mes poils n'ont pas bougé, même pas sur l'envolée de l'harmonica" soit assuré d'une chose : je le considère dès à présent, et à tout jamais, comme un extra-terrestre.

Oui Monsieur Springsteen, vous pouvez rire. Vous touchez le ciel.

lui, je l'ai vu en concert.
je peux vous dire que c'était puissant.
magistral.
le genre de concert qu'on n'oublie pas.
et grande qualité musicale.
je me souviens de sa veste noire, explosée au coude et archie recousue,
d'avoir été touchée par ce point commun: porter des vêtement sur-usés comme une seconde peau, des vêtements fétiche.
(un peu aussi comme Gainsbourg qui portait souvent par période les mêmes vêtements toujours.)
ce doit être une forme de protection pour les gens sensibles.
bref.
ce gars là envoie du lourd.
présence énorme sur scène.
beaucoup d'émotion.

pour la chanson que je veux mettre ici, faire glisser le curseur à 27.01

pour celle ci, faire glisser le curseur à 18.55:

beaux textes, quand même, et bon piano aussi.

bon, il y a des morceaux bien plus rock qui dépotent XXL, mais là c'est calme...

curseur à 30.00 pour ceux qui aiment quand ça dépote:

en version minimaliste, toute en retenue contrairement aux concerts...

je l'ai déjà mis mais...encore envie de la mettre:

Superbe chanson sur une grande peintre (peinteuse, peintresse ... femme merveilleuse).

j'adore ces autoportraits, plaisir de revoir le visage étrange et mystérieux de Frida Kahlo, merci beaucoup aseptans!!!
ce mélange de dureté et de force vivace de la nature est toujours une fulgurance bienvenue...

ah là là,
ces tableaux sont magnifiques...

Je parfais mon espagnol (qui en a bien besoin) via l'anglais et apprends que la lloroana est a "ghost ( a woman said to roam the streets wailing)", (une femme fantôme pleureuse, en quelque sorte).

Traduction reverso :-)))

Quand il(elle) chauffe le soleil ici sur la plage, je regrette ton corps de vibrer près de moi;
tu il(elle) est de palpiter, c'est ton visage, c'est ton poil(cheveux), ce sont tes baisers, je sursaute, oh, oh, oh!
quand il(elle) chauffe le soleil ici sur la plage, je regrette ton corps de vibrer près de moi, tu il(elle) est de palpiter, ton souvenir, ma folie, mon délire, je sursaute, oh oh oh!
quand il(elle) chauffe le soleil.
... ici sur la plage...
... près de moi...
tu il(elle) est de palpiter ... (il(elle) se répète)

Moi aussi je découvre cette femme :

clin d'oeil à embellie,
à ma Maman,
à mes origines.

Yo Igloo et vivent tous les "Claude" :-))) ; il a refait à sa manière "Marquise" de Pierre Corneille que Tristan Bernard a si bien terminé.



"Marquise" chanté par Brassens :

Petit récital :

ça vaut bien le HDP :

Yo'septans :-)
c'est reposant, Brassens...!
cool

compapa déconnade...

il y en a qui en prison scandent "I scream, you scream, we all scream for ice cream"
en france, ils font plutôt comme ça:

Oui.