Double whisky
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Double whisky
Vient un temps où il n'y a plus d'image
juste les choses telles qu'elles sont dans la chaleur de l'été
et puis les étoiles
avec leur visage et leur regard de folles qui vient sur nos peaux crever nos paupières baissées et lasses
comme celles des aveugles.
Mais, il est l'heure pour moi de retourner contre les phrases
d'étendre mon corps près de leur chaires usées,
leur muscles fatigués de s'être tendus vers l'infini.
Leur corps ridé, crispé comme ces arbres qui s'en vont mourir dans le ciel
et n'y arrive jamais.
Alors ils restent vivants, ces arbres,
quelque part, au bout des branches, et finissent par s'endormir.
Voilà
Il est temps pour moi de tout réécrire,
Tout ce qui vient de se passer,
Tout ces instants qui n'ont d'histoire à voler que ce cri immense
qui jaillit comme une flamme
qui ressemblent aux chants des fous abandonnés dans leur mystère
ces fous qui trainent au bord des routes là où personne ne vient,
pour que personne n'entende,
pour que personne ne voit,
leur visage défiguré de lumière.
juste les choses telles qu'elles sont dans la chaleur de l'été
et puis les étoiles
avec leur visage et leur regard de folles qui vient sur nos peaux crever nos paupières baissées et lasses
comme celles des aveugles.
Mais, il est l'heure pour moi de retourner contre les phrases
d'étendre mon corps près de leur chaires usées,
leur muscles fatigués de s'être tendus vers l'infini.
Leur corps ridé, crispé comme ces arbres qui s'en vont mourir dans le ciel
et n'y arrive jamais.
Alors ils restent vivants, ces arbres,
quelque part, au bout des branches, et finissent par s'endormir.
Voilà
Il est temps pour moi de tout réécrire,
Tout ce qui vient de se passer,
Tout ces instants qui n'ont d'histoire à voler que ce cri immense
qui jaillit comme une flamme
qui ressemblent aux chants des fous abandonnés dans leur mystère
ces fous qui trainent au bord des routes là où personne ne vient,
pour que personne n'entende,
pour que personne ne voit,
leur visage défiguré de lumière.
Re: Double whisky
Un titre svp, cause catalogue VE
Une présentation ICI, aussi, peut-être ?
Modération- Nombre de messages : 1362
Age : 18
Date d'inscription : 08/11/2008
Re: Double whisky
tu me rappelles ce que j'écrivais à ton age
continues
continues à percer ce que tu ressens
par des images qui véritablement se dessinent
après
vient la mise en forme
pour que le lecteur suive ton histoire
et s'approprie cette image
et ça, c'est le plus difficile,
faire rentrer l'image d'une sensation, dans un cadre du plausible
je crois que c'est cela qui me manque, quand je lis ton/votre texte, une esthétique du plausible, comme un vague dessin, auquel je m'accrocherai pour me permettre d'entrer dans ton langage poètique
amitié
continues
continues à percer ce que tu ressens
par des images qui véritablement se dessinent
après
vient la mise en forme
pour que le lecteur suive ton histoire
et s'approprie cette image
et ça, c'est le plus difficile,
faire rentrer l'image d'une sensation, dans un cadre du plausible
je crois que c'est cela qui me manque, quand je lis ton/votre texte, une esthétique du plausible, comme un vague dessin, auquel je m'accrocherai pour me permettre d'entrer dans ton langage poètique
amitié
Re: Double whisky
Voilà un texte qui vibre... Et ces fous défigurés de lumière! Alors là! Sublime l'image. Sublime!
Maryse- Nombre de messages : 811
Age : 80
Localisation : Montélimar
Date d'inscription : 22/09/2010
Re: Double whisky
Merci beaucoup, vraiment. C'est vrai que ce texte est loin d'être fini. C'est une esquisse, il faudrait que j'approfondisse les images pour le rendre plus accessible aux autres. Je vais le finir en tout cas.
Re: Double whisky
Bonjour,
On vous a demandé un titre, comme on l'avait déjà fait pour votre premier texte en prose.
D'autre part il est demandé aux auteurs de bien vouloir répondre aux commentaires ICI dans la mesure du possible afin de ne pas faire remonter ou faire tenir le haut de page à leurs propres textes au détriment des autres.
Merci.
Modération- Nombre de messages : 1362
Age : 18
Date d'inscription : 08/11/2008
Re: Double whisky
Ah désolée, vous pouvez mettre le même titre que le texte en prose, "double whisky" (c'est le même texte que j'ai mis en vers)
Double whisky (2)
Vient un temps où il n'y a plus d'image.
Juste les choses ,telles qu'elles sont, dans la chaleur de l'été
et puis les étoiles
avec leur visage et leur regard de folles qui vient sur nos peaux crever nos paupières baissées et lasses,
comme celles des aveugles.
Mais il est l'heure pour moi de retourner contre les phrases
d'étendre mon corps près de leur chaires usées,
leur muscles fatigués de s'être tendus vers l'infini,
Leur corps ridé, crispé comme ces arbres qui s'en vont mourir dans le ciel
et n'y arrive jamais.
Voilà.
Il est temps pour moi de tout réécrire,
Tout ce qui vient de se passer.
Tout ces instants qui n'ont d'histoire à voler
que ce cri immense qui jaillit comme une flamme
et qui ressemble aux chants des fous abandonnés dans leur mystère,
ces fous qui trainent au bord des routes là où personne ne vient,
pour que personne n'entende,
pour que personne ne voit,
leur visage défiguré de lumière.
Tu étais beau ce soir là.
Tes yeux ne s'inclinaient plus,
Tu regardais.
Tu regardais tout sans comprendre
et puis tu ne cherchais plus à comprendre.
Chaque seconde passait sur toi comme des brulures.
Tes yeux flambaient,
Se dépeçaient.
Je t'aimais comme on aime la lune
A genoux
Les yeux levés comme ceux qui l'observent
et ne savent pas, et ne savent rien
du gris de ses graviers
tout doré de poèmes,
dont la peinture s'écaille
les yeux qu'on sait incapables d'y arriver
Là-bas,
Contre les roches poussiéreuses et tristes.
Je me disais: j'aurai pas le temps de les voir,
J'aurai pas le temps d'y mourir,
Contre toi.
Tu n'étais jamais là.
Tu étais celui qu'on guettait par la fenêtre, dans nos hivers angoissés
où on t'attendait, et on t'attendait toujours
au fond du vas et viens de nos paroles et de nos phrases où tu n'étais pas,
où on t'inventait.
On t'inventait mal, on t'inventait des visages et des voix. On ne savait pas dire ton nom et personne ne te donnait le même.
Quand je t'ai vu la première fois, j'ai su lequel était le vrai. Et puis j'ai oublié.
On a construit toute notre maison autour de ton absence, et elle l'habitait bien plus que nous l'habitions,
nous qui n'étions rien, qui restions là à attendre chaque jour, chaque repas que tu viennes à ta place, là où on t'avais mis le couvert
Et on crevait de faim, nous, à force de t'attendre, si tu savais,
Combien de temps on a attendu pour vivre.
Juste les choses ,telles qu'elles sont, dans la chaleur de l'été
et puis les étoiles
avec leur visage et leur regard de folles qui vient sur nos peaux crever nos paupières baissées et lasses,
comme celles des aveugles.
Mais il est l'heure pour moi de retourner contre les phrases
d'étendre mon corps près de leur chaires usées,
leur muscles fatigués de s'être tendus vers l'infini,
Leur corps ridé, crispé comme ces arbres qui s'en vont mourir dans le ciel
et n'y arrive jamais.
Voilà.
Il est temps pour moi de tout réécrire,
Tout ce qui vient de se passer.
Tout ces instants qui n'ont d'histoire à voler
que ce cri immense qui jaillit comme une flamme
et qui ressemble aux chants des fous abandonnés dans leur mystère,
ces fous qui trainent au bord des routes là où personne ne vient,
pour que personne n'entende,
pour que personne ne voit,
leur visage défiguré de lumière.
Tu étais beau ce soir là.
Tes yeux ne s'inclinaient plus,
Tu regardais.
Tu regardais tout sans comprendre
et puis tu ne cherchais plus à comprendre.
Chaque seconde passait sur toi comme des brulures.
Tes yeux flambaient,
Se dépeçaient.
Je t'aimais comme on aime la lune
A genoux
Les yeux levés comme ceux qui l'observent
et ne savent pas, et ne savent rien
du gris de ses graviers
tout doré de poèmes,
dont la peinture s'écaille
les yeux qu'on sait incapables d'y arriver
Là-bas,
Contre les roches poussiéreuses et tristes.
Je me disais: j'aurai pas le temps de les voir,
J'aurai pas le temps d'y mourir,
Contre toi.
Tu n'étais jamais là.
Tu étais celui qu'on guettait par la fenêtre, dans nos hivers angoissés
où on t'attendait, et on t'attendait toujours
au fond du vas et viens de nos paroles et de nos phrases où tu n'étais pas,
où on t'inventait.
On t'inventait mal, on t'inventait des visages et des voix. On ne savait pas dire ton nom et personne ne te donnait le même.
Quand je t'ai vu la première fois, j'ai su lequel était le vrai. Et puis j'ai oublié.
On a construit toute notre maison autour de ton absence, et elle l'habitait bien plus que nous l'habitions,
nous qui n'étions rien, qui restions là à attendre chaque jour, chaque repas que tu viennes à ta place, là où on t'avais mis le couvert
Et on crevait de faim, nous, à force de t'attendre, si tu savais,
Combien de temps on a attendu pour vivre.
Re: Double whisky
Double Whisky (2) apparaissant comme une version remaniée de l'original, les deux fils ont été fusionnés en un seul pour des raisons de cohérence.
Par ailleurs, le titre a été rajouté selon vos souhaits.
Modération- Nombre de messages : 1362
Age : 18
Date d'inscription : 08/11/2008
Re: Double whisky
la deuxième version ?
- pourquoi pas...
à la lecture, ça me traîne un peu la psycho de l'auteur qui dit: ...je pensais que je ne pensais plus à cause de trop penser que tu me faisais penser... sinon, ça se tient... mais cela perd un petit peu maintenant en poétique ce que cela gagne en cohérence...
arch.. che suis dûr avec toi ....))))
(passe à autre chose, celui-là d'après moi, c'est un très bon poème de travail)
amitié
- pourquoi pas...
à la lecture, ça me traîne un peu la psycho de l'auteur qui dit: ...je pensais que je ne pensais plus à cause de trop penser que tu me faisais penser... sinon, ça se tient... mais cela perd un petit peu maintenant en poétique ce que cela gagne en cohérence...
arch.. che suis dûr avec toi ....))))
(passe à autre chose, celui-là d'après moi, c'est un très bon poème de travail)
amitié
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