Racines

J'ai lu ce texte avec un intérêt croissant, Iris parce qu'il me touche de près.
Je me retrouve (presque) toute (l'accident de parcours qui a nom Histoire en moins) dans ce cri vidé de son amertume première et qui finalement se mue en une bien belle profession de foi.

touchée aussi

Quand on fait d'une faiblesse un force, cela s'appelle la résilience ou l'art de vivre...
Quand on fait d'une souffrance apaisée un baume au coeur pour les autres, cela s'appelle la fraternité.
Quand tu écris ce texte si doux et si fort, c'est un partage. Et c'est beau.

voilà un texte que j'aurais voulu savoir écrire. je m'y suis tellement retrouvée... ton talent a fait le reste. j'en ai la gorge serrée.

Un texte d'une magnifique simplicité et qui témoigne d'un travail fait sur soi pour lequel je lève mon chapeau. Respect, Madame !

je crois que Polixène à parfaitement synthétisé le sentiment qu'inspire cette lecture.
du boulot, en effet...un sorte de visite guidée sobre et sans prétention de tout un parcours intérieur qui finit apaisé, on ne peut que partager avec le sourire cet accomplissement optimiste!

Je fais mienne cette proposition :

Car je ne suis plus de nulle part. Puisque je suis de partout, tant que l'amour me relie à tout.

Avouer, témoigner. Un beau texte.

J'ai plusieurs fois lu ton texte, Iris. Le voilà remonté et je le lis encore.

Que dire... Attaches, racines, liens, liberté... de dire, d'aller, de sentir, explorer, revenir, rejeter, retenir... Tant de pensées jaillissent de ton texte à la lecture.

Etre de nulle part mais attachés à l'essentiel, l'authentique, ce qui en soi se révèle sur une autre terre parfois que celle (ou ceux) qui nous ont fait pousser. Ces liens que nous avons choisis ou qui se sont imposés à nous par la force d'y croire.

Je crois que personne jamais ne vient en nous jusqu'à la racine, seuls nous sommes à pouvoir ramifier, creuser, défricher, élaguer, ramasser le bois mort pour le brûler. Et s'ouvrir à ce que je lis là, que j'aime particulièrement :


Et vogueront au-delà de l'horizon, tous les souvenirs qui m'ont faite, sur ce merveilleux trait d'union entre autrefois et aujourd'hui : la mer, qu'il suffit de traverser pour goûter encore un peu aux saveurs anciennes. Juste pour les goûter. Non pas pour les posséder.
Car je ne suis plus de nulle part. Puisque je suis de partout, tant que l'amour me relie à tout.

Touchée je suis par ce superbe texte, Iris.

Bonsoir,

Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal ...

Amicalement,
midnightrambler