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VIOLENCE : Conte de fée...

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VIOLENCE : Conte de fée... Empty VIOLENCE : Conte de fée...

Message  ninananere Jeu 13 Sep 2007 - 21:04

Contraintes de Yali : ça se passe dans les années soixante, c'est une jeune fille qui parle en "Je", elle roule en DS



Conte de fée...


Tout a commencé un samedi, en début de soirée,… Tout à commencé… C’est vite dit… Mais bon, pour simplifier, je vais dire comme ça… Oui…
C’était un samedi, vers six heures du soir. C’était le début du printemps…Nous avions rendez-vous à la Foire du Trône, avec Jocelyne.
C’était une fille bien, Jocelyne, toujours prête à faire des blagues, à prendre du bon temps. Et aussi à rendre service. Elle savait qu’à la maison, c’était dur. Devant mes parents, elle donnait le change en montrant patte blanche, et après… Après on profitait de la vie… On rencontrait des garçons… elle était mon alibi…
C’est la seule d’ailleurs, qui aie mis les pieds chez moi… Je ne sais pas pourquoi… Jocelyne, j’ai accepté qu’elle voit mes parents… Il est des gens qui nous jugent pas… qui peut-être comprennent notre malaise, notre tristesse… qui ferment les yeux sur nos hontes…

Jocelyne, je l’ai connu à l’Institut. Ça faisait trois mois qu’elle y travaillait. On est devenu tout de suite copine. Y faut dire que le chef de bureau, Monsieur Desbois, c’était tout un poème. Ça donnait matière à Jocelyne. Il faut reconnaître, qu’elle l’imitait bien. Qu’est ce qu’on a pu rire !
On y est resté tout de même deux ans et demi, à L’Institut ! On était les pires dactylos ! Mais on rechignait pas à la besogne, alors… Même en tapant avec deux doigts sur la machine à écrire, Monsieur Desbois, nous a pas virées ! Il disait : « Même avec une Remington, vous tapez mal ! Mais qu’allons-nous faire de vous ici, Mesdemoiselles ! » Finalement, derrière ses airs de petit chef, Monsieur Desbois n’était pas vraiment mauvais. Et surtout qu’il avait raison. Je ne me voyais pas rester à l’Institut Pédagogique National, comme dactylo. D’ailleurs, la chanson des Chaussettes Noires, « Dactylo Rock », me sortait par les trous de nez. « Di bi di bi di bi di !… Elles chantent en tapant à tue-tête… Woah! Be bop a lula! ». T’as raison, oui… C’est sûr qu’on chantait à tue-tête au bureau, avec Jocelyne !…
On avait qu’une envie : dire adieu à Monsieur Desbois, ses Remington et ses fiches de pointages.
C’est pour ça qu’on a pris les cours du soir chez Pigier. Des cours de Compta. Pour sûr, on chômait pas. Les journées étaient longues. Mais on voulait mieux… Enfin moi, je voulais vraiment mieux… quitter la maison et mes parents… Et ça, c’était pas si simple…
Pour se changer les idées, avec Jocelyne, on avait l’habitude d’aller aux manèges le samedi soir. Dès qu’il y avait une fête foraine quelque part dans Paris, on y courait… Ça nettoyait la tête… et on flirtait… Ah, ça oui… on aimait les garçons…

Et avec lui, tout a commencé là, un samedi soir à la Foire du Trône. Comme je le disais, j’avais rendez-vous avec Jocelyne. Et pendant des heures, on allait aux autos tamponneuses. Qu’est –ce que j’ai adoré ça, les autos tamponneuses… J’y restais des heures…
C’est là, que je l’ai connu. Il était accoudé à la buvette en face. Et il nous regardait. Il nous a offert des jetons. Avec Jocelyne, au début on a refusé. Mais il a dit qu’il trouvait ça tellement merveilleux de nous voir rire…que c’était dommage d’arrêter… Il disait que ça faisait longtemps qu’il n’avait rien vu d’aussi beau. Tu parles qu’on a été flatté avec Jocelyne… Nous, ça faisait des siècles que personne nous avait parlé comme ça.
Au début, je croyais qu’il avait le béguin pour Jocelyne. Mais non ! Au fur et à mesure de la soirée, j’ai compris que je lui plaisais. Et lui, c’était un homme. Un vrai ! Comment expliquer ?… Il savait y faire avec les femmes. Il avait la classe. Au début, j’ai même cru qu’il était riche. En tout cas, il avait de l’éducation ! Ça me changeait de mes flirts.
Il avait un copain, Alain. Jocelyne sortait avec lui. Comme ça, on se retrouvait tous les quatre le week-end.
Parfois, il venait me chercher après mes cours du soir, chez Pigier. On prenait le bus qui nous ramenait sur Paris. C’était tellement agréable d’être à ses côtés. Il m’enlaçait par les épaules, je me sentais protégée. Je tombais amoureuse, tout simplement...
Et puis il m’a présenté son père. Il vivait avec lui dans un deux pièces près de Bastille. C’était petit et pas très propre. C’est normal, ça manquait de femme. Sa mère avait claqué la porte du jour en lendemain, sans donner d’explications. Ça faisait maintenant 6 ans. Il faisait des études de philosophie, pour être enseignant.
Très vite, je passais les week-ends chez lui. Je ne rentrais que le dimanche soir. Chez moi, ça ne plaisait pas trop. Mais comme je donnais toujours ma part de loyer à ma mère, personne ne disait trop rien.
D'ailleurs, il a bien fallu que je leur présente. Ça s’est passé un samedi matin, au café en face du métro… J’ai fait en sorte que ça se passe bien… Alors ça c’est bien passé… Comme si avec mes parents les choses simples et évidentes pouvaient se passer normalement… !

Ma vie a vraiment changé, un soir. Après mes cours du soir, je l’ai retrouvé adossé à une D.S. Il venait de l’acheter. J’ai cru qu’il était devenu fou. C’était beaucoup d’argent. Mais il avait gagné au tiercé quinze mille francs. Quinze mille francs ! QUINZE MILLE FRANCS !!!
Il ne m’avait jamais dit qu’il jouait au tiercé. Il m’a dit que le reste de l’argent servirait pour notre mariage. Pour notre MARIAGE !!!
C’était dingue. Je rêvais. Je vivais un vrai conte de fée !
Mon prince charmant était venu me chercher à la Foire du Trône !
Mon prince charmant était venu me sortir d’une vie grise !
Mon prince charmant m’emmenait dans sa DS dorée. Wouahou !
Il l’avait acheté d’occas’, mais elle était comme neuve. C’était une 21 à injection électronique. Elle sentait le cuire.
On en a fait des ballades. On allait aux fêtes foraines et aussi aux champs de courses. Jocelyne et Alain venaient avec nous. On faisait les folles toutes les deux. On est même allé jusqu’à Deauville, se baigner un dimanche. C’était l’été 67… Ah, l’année 67…
Notre formation chez Pigier allait bientôt finir. On allait pourvoir quitter l’Institut et Monsieur Desbois.
La vie était belle, tout simplement !

Après le mariage, j’ai quitté l’Institut. J’ai trouvé une place d’aide comptable chez des teinturiers. La vie me souriait. Il fallait qu’on attende un peu pour avoir notre petit meublé à nous. En attendant, on vivait avec son père, qui avait peur d’être seul.

Et puis un soir, ni l’un ni l’autre sont rentrés. Je les ai attendus toute la nuit.
Au petit matin, je me suis réveillée à la table de la cuisine.
Il fallait bien aller travailler. J’ai quitté l’appartement en laissant un mot sur la table.
Le soir, il n’avait pas bougé. Eux, n’étaient pas revenus…
Je devenais dingue. J’étais incapable de penser, de réfléchir… de manger, dormir… Je ne faisais que pleurer et m’arracher les cheveux.
Qu’est-ce qu’il leur était arrivé ?
J’ai fini par m’endormir.
Ils sont rentrés au milieu de la nuit. Complètement saouls. Et ils n’avaient pas le vin gai… Ils sentaient mauvais, ils étaient sales… Je n’osais rien dire. J’étais abasourdie… Mon mascara avait coulé à force de pleurer, ça les a fait rire ! Surtout mon beau-père. Il disait qu’avec mes yeux noirs, j’avais l’air d’une souillon...
Et plus il me regardait, plus il devenait méchant, vulgaire. Mon mari le laissait dire. J’ai voulu me lever pour me débarbouiller… J’ai reçu un coup dans le ventre… J’ai pas compris… Je me suis effondrée par terre…
Le lendemain matin, je me suis réveillée dans mon lit. Mon mari dormait à mes côtés… Tout allait bien… J’avais du faire un cauchemar…

Un mois plus tard, à peu près, j’ai découvert que j’étais enceinte de trois mois. Le soir, j’ai annoncé la nouvelle à mon mari. Il était aux anges. Son père a dit qu’il fallait arroser ça. Ils sont partis au bistrot en bas de la rue. C’était pas comme ça que j’avais imaginé la soirée. Je suis allée me coucher.
Au milieu de la nuit, mon mari m’a réveillé… Il était ivre… Il voulait danser avec moi… Il voulait que je fête notre futur bébé. Je lui ai dit non, que j’étais fatiguée, que je me levais tôt le lendemain…
Je ne sais pas… J’ai du dire quelque chose qu’il ne fallait pas… j’ai peut-être été un peu sèche… J’ai reçu une claque… Mon beau-père est arrivé à ce moment là, il a rit… Il m’a dit que les femmes obéissaient à leur mari… que je devais danser… toute la nuit s’il le fallait… J’ai pensé au bébé… J’ai voulu m’assoire, mais j’ai reçu un coup violent dans le ventre… J’ai pas compris… Un autre encore plus violent a suivi, avec d’autres sur les épaules…Je suis tombée… Je crois que j’ai vomi…
Le matin, je me suis réveillée avec des grosses douleurs aux épaules et dans le ventre… Il y avait du sang partout… Le bébé était parti…

Moi, je suis restée…
Je ne sais toujours pas pourquoi…

Je suis retombée enceinte quatre mois après l’accident. C’est au cinquième mois de grossesse que je leur ai dit. Et tous les deux ont trouvé ça génial. Ils m’ont dit que maintenant, il fallait faire bien attention… Qu’il était hors de question qu’on le perde, celui-là… Que cette fois-ci, je devais leur obéir... les écouter…être bien gentille… J’ai dit oui… Mon mari m’a fait danser une valse… Il m’embrassait… Il disait qu’il m’aimait… Il m’a mise au lit et fait l’amour…

Petite fille, j’arrêtais de respirer pour embrasser mes parents.
Je disais qu’ils étaient malentendants quand l’école les convoquait…
J’ai cru qu’en me mariant, tout ça allait disparaître… Que je ne verrais plus les cadavres de bouteilles, à côté de la poubelle… Que je n’aurais plus mon bras collé sur la toile cirée crasseuse de la table de la cuisine ! …
Ici, j’étais devenue un objet, une chose… J’en venais à regretter les remarques de mes parents : « Ah, t’es jolie avec ton rouge aux joues et sur les lèvres ! Non mais regarde ta fille !… Regarde la, avec sa jupe courte ! T’as l’air d’une traînée, d’une putain !… Ah, ça t’as du fric pour t’acheter des bas, hein, mais pour faire les courses ?….Mademoiselle s’achète de la savonnette pour se laver le cul, hein. Et le pain, t’as pensé au pain ?… Madâme travaille à l’Institut, à l’Education Nationale, comme elle dit ! Voilà qu’elle nous snobe. Mais je vais leur dire, moi, à l’Education Nationale, que t’es qu’une traînée… rien qu’une raclure, oui ! Tu marches qu’avec ton cul !… »

Je voulais entendre des mots doux, des mots d’amour, des mots sages.
Je voulais des rires, des sourires.
Je croyais qu’un mari donnait tout ça…

Un matin, je me suis levée pour aller travailler. J’ai écris la liste des courses. Une idée m’a traversé l’esprit. Sur la liste, j’ai rajouté cette phrase :
"La violence de la réponse n'est que la réponse de la violence"
J’ai pensé que mon mari comprendrait. Même s’il avait raté tous ses examens de philosophie…
J’ai laissé la liste des courses sur la table de la cuisine…
J’ai mis mon sac au bras…
J’ai fermé doucement la porte de l’appartement…
J’ai jeté les clés dans les égouts…
Le jour se levait tout juste…
.
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Message  ninananere Jeu 13 Sep 2007 - 21:05

Merci par avance d'avoir été jusqu'au bout...
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Message  bertrand-môgendre Jeu 13 Sep 2007 - 21:14

pas de problème ninananère, une fois entré dans l'histoire, tu m'as merveilleusement bien conduit. Quelle va être la vie du bébé ?
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Message  mentor Ven 14 Sep 2007 - 10:49

ben dis donc Nina ! Ca commence dans l’enchantement et ça finit désenchanté ! Tu parles d’un conte de fée ! On a dit violence et tu fais dans la violence, pour le moins. Toi tu aimes écrire et ça se sent bien, même si sur ce coup là j’ai pas aimé ton texte ;-) Parfait pour les contraintes, l’atmosphère des 60-70’s est bien rendue me semble-t-il.

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Message  Sahkti Ven 14 Sep 2007 - 10:59

Un peu trop long à mon goût, ça s'étire par moments.
Et puis comment dire, j'ai ressenti de ci de là des impressions de caricature, comme si tu forçais le trait pour à tout prix dépeindre une ambiance, une époque. Cela se remarque surtout au début, alors que tu emploies ce style habituel enfantin chez toi, qui ne colle pas toujours bien avec tous les textes. Parfois l'impression de lire la même chose d'un texte à l'autre.
Puis tu t'éloignes vers quelque chose de plus grave, tu t'enfonces dans quelque chose; le format de cet texte se prête moyennement à cette histoire, mais ce n'est qu'un avis perso.
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Message  Kilis Ven 14 Sep 2007 - 16:17

Tu as des talents de conteuse, Nina, c'est indéniable. Ton récit se lit agréablement parce que l'écriture est simple et efficace, elle coule.
Je préfère nettement la première partie de ton texte, l'amitié, le travail de dactylo, la foire du trône et la rencontre avec l'homme. Après le texte manque de légèreté,je trouve, Même quand ce qu'on raconte est dur, ça n'empêche pas d'émailler le récit avec des images, des détails, des réflexions un peu moins attendus.
Tu devrais peut-être raconter des histoire plus courtes mais en fignolant la manière: varier les tournures de phrases, la façon d'aborder le sujet, prendre une scène sous différents points de vue...
Tu as beaucoup de qualités, faut en profiter ;-)
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Message  Invité Ven 14 Sep 2007 - 16:56

J'ai bien aimé,même poussé à bout par la répétition des "jocelyne"
une technique d' écriture que tu utilise fréquement.
Trop long où pas, je pense qu'il n'y a pas de débat.
En somme rien n'est vraiment inutile dans ton texte.
on pourrait le réécrire de 200 tailles différente.

J'ai adoré aussi la symbolique DS et l'ambiance 60-70's,
un choix plus moderne aurait sans doute moins fonctionné
La trame du sujet; elle, malheureusement,est intemporelle.

c'était le sujet.

:-)

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Message  Krystelle Mar 18 Sep 2007 - 17:51

Comme Panda, je trouve les répétitions pas toujours très heureuses. Elles scandent le texte mais génèrent une certaine monotonie.
Tu abuses aussi largement des points de suspensions et d'exclamation ça alourdit le tout sans rien apporter et pour tout te dire, ça m'a presque arraché les yeux !
D'autre part, tu as une manière de rentrer dans les pensées/souvenirs de ton personnage qui me semble souvent manquer de naturel et d'élégance : il y a les onomatopées, les "oui" ou les "ça oui", et les petites phrases du genre "Qu’est ce qu’on a pu rire !", "Qu’est –ce que j’ai adoré ça, les autos tamponneuses"...
Tout celà coupe la fluidité du récit, rend la lecture hachée, d'autant que la construction même du texte présente quelques failles. Les épisodes Jocelyne/rencontre/déchéance s'enchaînent avec peine je trouve.
Juste un exemple :
"Ça nettoyait la tête… et on flirtait… Ah, ça oui… on aimait les garçons…
Et avec lui, tout a commencé là, un samedi soir à la Foire du Trône. Comme je le disais, j’avais rendez-vous avec Jocelyne.(...)
C’est là, que je l’ai connu. Il était...
"
La transition est abrupte et la reprise "c'est là que je l'ai connu" n'est pas nécessaire dans la mesure où le passage précédent annonce cette rencontre "Et avec lui, tout a commencé là"
Tous ces petits détails s'ajouxtant les uns aux autres, j'ai trouvé que l'ensemble manquait d'harmonie. Certes, l'histoire que nous racontes est riche, les atmosphères parfois bien évoquées, mais la plume me semble ici un peu trop fragile.

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Message  Gobu Mer 19 Sep 2007 - 13:46

Personnellement, je trouve que l'histoire n'est pas tant "située" 60's que cela, en dehors de la DS et de la machine à écrire Remington. Dactylo-rock est un succès plus ancien que 67 (63 si je ne m'abuse) et à cette époque comme maintenant, un tube chassait l'autre à 45 tours/minute. Il aurait peut-être fallu plus de détails vestimentaires, de références à l'actu de l'époque ou aux objets du quotidien.

En revanche, tu rends fort bien le caractère implacable de cette destinée, que tu arrives en finalement peu de ligne à faire s'étendre sur plusieurs années, avec cette sensibilité à fleur de peau qui caractérise ta production. J'avais déjà remarqué cette qualité dans ton exo sur Jouvet ; je trouve que tu maîtrises bien la linéarité de tes histoires, ainsi que la progression dramatique. Quant au style, c'est le tien et je pense que tu l'affine texte après texte. Après tout, c'est en postant que l'on devient posteron. Si je puis dire.

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