Essai de typologie de la poésie internautienne

Amis poètes et prosateurs
Vos délires en long en large et en auteurs
me font mourir de rire
Keuf keuf voilà que je m'étouffe

Muse, inspirez moi disait j'expire Shakespeare
qui manquait pas d'air pourtant

L’escarre-polète a découvert la muse sur le tard
las des mots croisés ou fléchés il a composé son premier mirliton
pour son aide-soignante préférée
le succès fut immédiat
pendant quinze jours il ne put répondre à la demande
chacune de ses admiratrices a désormais son épigramme
de la technicienne de surface à la directrice
dont il est devenu le chouchou

au grand dam d’un trio de moètes qui jugent sévèrement ses vers au ras des pâquerettes

Une moite moète un jour
Prit plume pour tremper l'amour
Mie de brioche, mie de raisin
A son poite poète chagrin
Qui en creva aussi sec sur le pare chemin
Vide...

Moralité : Aucune

La molète est à la moète
ce que le polète est au poète

pour apprécier les poèmes de la molète il faut en avoir la clef

Entre les froufrous de la rime
et les dessous de la déprime
l'escarre-polète balance
en s'accordant quelques licences

C'est le chouchou des infirmières
qui pansent son petit derrière
prenant grand soin de ce fripon
qui joue si bien du mirliton

Tizef :

pour apprécier les poèmes de la molète il faut en avoir la clef

C'est Coline qui l'a :
http://la-cle-a-mots-lettres.over-blog.com/

Que tout ceci est bel et bon!

N'oublions pas dans notre liste la Nunuchoète qui, nocturne autant que discrète, hulule ses vers, mais la nuit. Derrière ses verres, la pauvrette ne supporte aucune lumière sévère, et la fuit.
Cette prédisposition pathétique nuit à son art, c'en est navrant. La forêt virtuelle où elle croit se cacher? Un bosquet déplumé au milieu d'un rond-point! Entre les klaxons fous et la sirène hurlante, elle pousse ses doux "hououou" titubant de tendresse, croyant ouvrir son coeur , elle montre ses f(aibl)esses.

Le serpolète lui, sévit le jour.
Il cherche le midi à quatorze heures et le perroquet dès quinze.
Il en a une longue comme ça et des
comme des melons de Carpentras.
Alors, équipé de ses yeux lavandes
il les chante partout et tout le temps
- du moment qu'il bande
dans la garrigue les deltas ou les champs
il se pavane
toujours l'arrière petit-fils de quelqu'un
et situé dans l'arrière pays de quelque-part
il
tortille, mordille du vers, de l'alexandrin
un genre de Pagnol mais à ses côtés, un fidèle épagneul
Putaing-con si tu croises le serpolète sur le tard
Parle-lui du con des rascasses,
des cigales bleutées
de la mer des fougasses:
il les fera chanter
à grands coups d' 51.

De A à Z, ce fil est un vrai bonheur !

pandaworks a écrit:Le serpolète lui, sévit le jour.
Il cherche le midi à quatorze heures et le perroquet dès quinze.
Il en a une longue comme ça et des
comme des melons de Carpentras.
Alors, équipé de ses yeux lavandes
il les chante partout et tout le temps
- du moment qu'il bande
dans la garrigue les deltas ou les champs
il se pavane
toujours l'arrière petit-fils de quelqu'un
et situé dans l'arrière pays de quelque-part
il
tortille, mordille du vers, de l'alexandrin
un genre de Pagnol mais à ses côtés, un fidèle épagneul
Putaing-con si tu croises le serpolète sur le tard
Parle-lui du con des rascasses,
des cigales bleutées
de la mer des fougasses:
il les fera chanter
à grands coups d' 51.

bonheur puissance ... phew.... zillion, au moins !

Le tripoète se nourrit de pieds et paquets exclusivement
il arpente les chemins la main sur sa bedaine
il aime bien se soulager dans nos prairies fleuries
et si on le regarde
il sort son grand couteau
et nous en offre un bon morceau
(et on n'a plus qu'à demander la recette au tripier du coin)

L'anarpoète court derrière le drapeau noir des rimes
Rouges rang sans consignes
Anarmot, anarpesée des silences mime
Insigne
De nos ombres portées...

Tizef a écrit:La molète est à la moète
ce que le polète est au poète

pour apprécier les poèmes de la molète il faut en avoir la clef

moijaime bien travailler la clé à polète !

et zaussi sa serrure

Le plagiste

La grande technique du poète plagiste consiste à copier et coller correctement un texte sur word, puis de changer deux ou trois mots du poème original. Ainsi, sur son blog, on pourra lire des poésies magnifiques, comme "mignonne, allons voir si l'oeillet", "le rêveur du val", "luxe, calme et tranquillité" ou encore "Est-ce comme ça que les humains vivent". Si jamais un commentateur de son blog reconnaìt la poésie originelle, le plagiste utilise pour lui répondre une autre figure de style caractéristique de sa poésie : sélectionner et supprimer.

Frédéric Prunier a écrit:moijaime bien travailler la clé à polète !

D'où le refrain bien connue :

"Tripoète-moi Polète avec les doigts"

Con-nu sans e bien sûr ...

pas de niveau pour participer, mais je vous lis et c'est crousti-pouêtant!

Le panarpoètea dans la tête un métronome
Il passe son temps a scander en comptant sur ses doigts.
Le sens ? Pff. L'idée, bah !
Il prône la rigueur, au détriment de toute poétique. La poésie doit marcher au pas.
Le panarpoète sent ses vers et prend son pied à coup de chevilles.

Ce fil initié par vincent M. – fil au demeurant intelligent et créatif – mériterait bien, de la part des intervenants – parallèlement aux développements de leurs théories – pour chaque cas un exemple, une démonstration. Tâchons, mes frères et mes sœurs, de ne pas en rester au simple concept.

Parlons seulement du bèguapoète. Ce dernier a le sens de la poésie répétitive. C’est plus fort que lui. Effectivement, il possède le sens de la répétition, pathologique d’une part et (dans la foulée devrais-je dire) idéologique d’autre part, mais il possède surtout le sens de la conclusion impromptue :

Mimi gnognone,
A…a…a…a… AAAhh ! !
Allons v… v… veu… voir si lala sila si (do ré mi)
Silarose (pfff)
Ce ce ma… ma… matin est… té… est …té…… est té……… Gnnnn !

HAITÉCLOSE !

Et a… a… a… allez vous faire f… f… f… ARRGH !...

igloo a écrit:pas de niveau pour participer, mais je vous lis et c'est crousti-pouêtant!

je pense igloups qu'après ce que j'ai commis, tu peux tout te permettre sans nulle honte

sans parler d'un certain PCP légèrement grisé par son nouvel an

la différence entre le pouette et la mouette
n'est pas que sexuelle.

pour l'apprécier à sa juste valeur,
il faut les étudier en profondeur, mouette d'abord et pouette en suite,
car le pouette est plus compliqué, donc plus difficile à introduire

et même si le pouette n'est pas moite,
toutes les mouettes ne sont pas muettes
cette affirmation est peut-être facile mais l'on ne connaît pas forcément tout le monde

donc, j'en reviens à mon sujet
le plus juste est l'étude par entremise de ce qui en sort,
du pouette et de la mouette
l'écrit, le son, le ton... le nous fait entendre qu'il n'est pas
que d'infimes distinctions
la matière, le style, la forme condensée ou délayée, courte, concise, longue ou détaillé
concourt à pénétrer et à comparer, avant de se prononcer
car si par exemple, vous recevez une médaille de mouette
distinction infime s'il en est
Peut-être, mais elle ne ressemble en rien à celle d'un pouette !


alors pour vous convaincre que disparités et génèse commune
même si elle n'empêchera pas leur disparition, un jour, dans le futur
est toute de même grande d'un côté comme de l'autre,
matière ne suffit donc point
il faut pousser l'étude à ce qui en est fondement

et Il faut sans attendre commencer le travail
s'en entremettre au hasard
à tâtonnement spéculatif plus ou moins scientifique
mais agréable comme toute étude basée sur l'empirisme et l'expérience
à ce que disaient les anciens, qui n'ont pas écrit que des conneries,
qui pratiquent depuis la nuit des temps
et qui ont obtenus des résultats

satisfaisants pas toujours
mais à permis tout de même de faire évoluer les choses
ou tout du moins l'espèce.


Donc,
si l'observation scrupuleuse de la matière est insuffisante
entrez plus avant dans le sujet
sans réfléchir dès l'abord, tout en restant ouvert, l'esprit large, mais concentré et curieux

et ainsi
prêt à tous les sacrifices vous pénétrerez plus aisement
à l'essentiel
de si noble lecture:

En fin de conte,
il n'y a pas
si grand écart
entre ses deux êtres
tous les deux ont des plumes
et vous tachent parfois d'encre
en leur poème de fiente.

Le poetiche trône sur une étagère, ou est négligeamment posé sur l'oreiller quand on attend nuitamment une visite

On l'emporte parfois dans un repas mondain, on le pose dans un coin, l'air de rien

Parfois on le sollicite, alors ? alors ?

Alors rien, le poetiche sourit et est très joli

Un jour on en a marre on lui file un grand coup de pied bien placé

et là enfin
il pousse un cri

(oui, bon, igloo, tu viens ?)

petit complément d'objet à mon pouette et ma mouette,

j'aurai pu placer cette réflexion (oui c'est une réflexion) dans la case de l'exo: "à une lettre près",
car il est aussi vrai qu'ici, le P devient M... arf

bon, surce, bon appétit, il est midi...

N'oublions pas, -la faute en serait grave-, cet animal étrange et percutant, indispensable à tous points de vue, j'ai nommé :
le gypoète barbu . (Art-Now étant absent, je me tape le taf.)

Le cou pelé (à force de se prendre la tête, ou les jambes au cou), la serre avide et le regard perçant, son aspect serait peu engageant? Qu'importe! Les sommets qu'il fréquente se moquent des miroirs, et notre oiseau n'est pas une alouette!
Mais c'est le roi du poème chu. Il monte, s'élève et plane à des hauteurs éditoriales par lui seul avérées, poème ou texte au bec, choisit la cible, surveille le vent, et vise: du ciel il laisse choir l'objet, qui sur la pierre d'accueil se fracasse joyeusement. L'oiseau descend alors, calme bien qu'empressé, se goberger de la substance des mots, laissant brisures et coquilles en offrande au menu fretin.
Malgré les apparences lexicales et anatomiques, le gypoète barbu peut être mâle ou femelle.
Oh oh, il fait beau là-haut?

Spoiler:

petit complément à ma réflexion,

une médaille de mouette
n'est pas une médaille qui fait le pouêtte !

et j'ai trouver un petit artifice au final,

...
En fin de conte,
il n'y a pas si grand écart entre ses deux êtres,
seule une lettre, envoyez c'est posté!
Tous les deux ont des plumes et vous taches d'encre

moralité,
Quand le « P » devient « M...»
il vaut mieux s'écarter.

le poéthylique a beaucoup de vers de toutes sortes

le poetalenvers a deux trous rouges, mais au côté gauche

le poétatmajor a une métrique bien dégagée derrière les oreilles, et surtout l'hémistiche

le poêtre s'écrit : "où verge ! où courge ! dans quelle étagère !"

la poetalajanis
sort
sur
la
p
o
i
n
t
e
des
pieds

l'etéop est un poète introverti ?

ou inverti !

l'etéop serait donc la version transsexuelle du poète ?
ou plus simplement une plus belle définition de la féminisation du mot,

en remplacement de poétesse qui sonne à l'oreille comme une interrogation
qu'on se demande si la chose est possible..................???????............!!!!!!! (le féminin de poète)

(bonjour, y'a des filles dans la salle???)

en général par ici yen a plein
des filles
les garçons restent en bas, au bar, à faire des garçonnades

le poétourdi en oublie toujours un
(pied)

Janis a écrit:le poétourdi en oublie toujours un
(pied)

moije pense qu'il en fait exprès, il le prend et oublie de le rendre (son pied)

donc un alexandrin à onze pieds est un alexandrin qui a joui
un alexandrin à treize pieds est un alexandrin qui peine à jouir
et un alexandrin à douze pieds est un alexandrin jouissant

de la même façon un quatrain serait un sonnet qui souffre d'éjaculation précoce !

etc.etc...

et ceux qui compte sur leur doigts
souffrent d'impuissance !

gosh !

il se passe de ces choses !

je ne lirai jamais plus la section poésie de la même façon

Que dire de l'oeilaidpoète ? Il ne reste pas souvent sur ses rimes plates. Il préfère le rythme biné et les coupes irrégulières. Il aligne ses feuillets lancéolés et ses rimes chiffonnées et frise souvent l'insolence avec ses œillades rustiques. Son dada : sur un ton rocailleux taquiner la muse céleste.
Bon, je quitte la plate bande.

un forum d'écriture serait donc logiquement une sorte de poètetoys
que l'on peut utiliser à des fins toutes personnelles, seul ou à plusieurs (ils organisent même des jeux)
et d'autres préfèrent seulement et discrètement mater* le travail des poètes et des setèop !

(* il est bon de souligner que mater est une excellente façon de se refouler le métal sur les côtés)

bon, alors que je vous explique:

j’ai attrapé un empapaouète,
une cacamouète
et un grand Gypoète barbant.
mais je n’arrive pas à leur tirer les vers du nez…
pouvez m’aider…help !
ils polypouêtent dans leur cage tous ensemble, c’t’une telle cacopoésie que je ne m’entends plus penser!
j’en fais quoi, maintenant ?
je ne comprends rien à ce qu’ils déblittèrent !!