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Message  Invité Jeu 30 Mai 2013 - 16:06

< Texte supprimé à la demande de l'auteur.
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Message  Invité Jeu 30 Mai 2013 - 16:42

Ouahhh ! quel texte ! J'en redemande. Le trait est précis, la langue superbe, la poésie lumineuse et la douleur présente (3 premiers paragraphes), rien que du bon. C'est mieux que du Lulu :-)))

Deux phrases parmi d'autres :
"Elle avait une maison de pays près du canal de la vieille Autise où j’aimais écouter l’aria bruissée des lourds peupliers fixant leurs racines jusque dans l’eau profonde échiquetée d’or et d’argent."
et
"On était en plein mois d’août, le temps semblait accroché sur un fil ténu, tremblotant d’un voile translucide au dessus des blés mûrs."

Alors : To continue… YES

Détails :
m’abandonner toute entière : tout entière.
au dessus : au-dessus
ses boucles d’oreilles en or renvoyait : renvoyaient
Cet été là avait : été-là (la particule adverbiale là prend un trait d’union puisqu’elle suit directement été, qu’elle modifie).

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Message  Invité Jeu 30 Mai 2013 - 19:05

C'est absolument magnifique !
Il y a "de la mâche" dans cette langue, elle regorge de sensualité et quel bonheur de " sentir" l'été au moins dans ton texte !!!

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Message  Polixène Jeu 30 Mai 2013 - 20:05

Grand plaisir de lecture avec ce texte lumineux! J'applaudis des trois mains et te dis oui pour la suite!
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Message  Invité Ven 31 Mai 2013 - 6:26

C'est un texte qui m'a beaucoup émue. J'y ai vu beaucoup de souffrance. Des carences d'affection qui se perpétuent jusque dans l'âge adulte. Cette mère, qui dispense généreusement attention, sollicitude, sourires à ses élèves, et qui repousse sa propre enfant m'a déchirée. Pour sa défense, je dirais qu'une instit de maternelle subit du bruit, de l'agitation et du remue-ménage toute la journée, qu'elle se donne à fond, mais qu'une fois rentrée chez elle, elle n'aspire qu'à une chose : le silence et la tranquillité.
La suite du texte, avec les vacances dans la maison familiale, en compagnie des cousines, ces passages m'ont évoqué le film l'Effrontée, et à partir de là, l'héroïne de l'histoire avait les traits ce Charlotte Gainsbourg enfant. L'histoire n'est pas la même, mais c'est le climat, l'ambiance que j'ai retrouvés.
J'ai lu le texte hier, et je fais ce commentaire sans l'avoir relu ce matin. C'est donc la photographie de ce que j'en ai retenu, de l'impression qu'il m'a laissée. Alors pardon si j'oublie d'autres aspects.
En attendant, pour la suite, je dis : oui, oui, oui !

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Message  Janis Ven 31 Mai 2013 - 6:37

C'est le premier texte que je commente depuis fort longtemps.

Je le rapproche de Il y a des plaies, qui m'avait beaucoup frappée et que je viens de relire : même économie, c'est-à-dire que tu évites le pathos, tu constates, et c'est d'autant plus fort et poignant.

Et puis la force de vie : on ne va pas en laisser une miette, on va épuiser toutes les joies possible, avec les cousines par exemple.

J'aime beaucoup les histoires d'enfance. Oui continue !
Je me demande quand même : et le père ? Mais je patiente, on le rencontrera peut-être au détour d'un chapitre

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Message  troupi2 Ven 31 Mai 2013 - 6:48

Absolument bien observé et bien écrit. Les commentaires précédents disent déjà beaucoup et je suis d'accord avec, je ne rajoute pas plus mais je suis impatient de lire la suite!!!!!

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Message  Invité Ven 31 Mai 2013 - 11:00

Egalement complètement subjuguée par la prose, admiratrice de la manière ; un échantillonnage représentatif de ce qui me réjouit :

Ses petits élèves l’adoraient, elle était belle et blonde comme une actrice américaine, son rire cristallin perforait les murs de sa classe en même temps que mon cœur lorsqu’elle semblait heureuse. Tous les matins, dans l’échancrure blanchie de la porte, je la regardais appliquer son rouge à lèvres qu’elle réajustait toujours après le déjeuner. Ce rituel d’une extrême sensualité la rendait inaccessible

Elle avait une maison de pays près du canal de la vieille Autise où j’aimais écouter l’aria bruissée des lourds peupliers fixant leurs racines jusque dans l’eau profonde échiquetée d’or et d’argent.

Dès que le train prenait un peu de vitesse, nous sortions la tête à la fenêtre pour hurler dans le vent brûlant de l’été. Nous implorions le ciel d’être clément, de couvrir les arbres fruitiers d’offrandes suaves et gorgées de sucre.

Le petit vent brûlant jouait à faire remonter sa robe blanche et rose à la lisière de ses cuisses et ses boucles d’oreilles en or renvoyait le soleil jusqu’au faîte des arbres.


Et donc très fort l'envie de connaître la suite ; en fait c'est un ordre :-)

petite coquille :
Bien maladroitement, j’asseyais d’attirer son attention

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Message  Invité Sam 1 Juin 2013 - 7:06

Easter(Island) a écrit:Et donc très fort l'envie de connaître la suite ; en fait c'est un ordre :-)

Et pour reprendre ce qu’un jour Vertigo a écrit : « Bref, au boulot ! » :-))

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Message  Invité Sam 1 Juin 2013 - 7:56

littéralement tombée sous le charme de ce style, qui rend accro d'emblée.
je suis épatée, vertigo.
c'est beau, très beau et doux, et puis ça prend au ventre parce que c'est tellement vibrant qu'on sort remué de cette lecture.
bref: carton plein!
même ta coquille "Bien maladroitement, j’asseyais d’attirer son attention", en plus d'être mignonne, est si révélatrice d'un manque d'amour sur lequel on doit effectivement s'asseoir...mais rien de lourd ici pourtant, ça étincelle...

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Message  Invité Sam 1 Juin 2013 - 8:47

mais rien de lourd ici pourtant, ça étincelle...
non: c'est incandescent.

"Bien maladroitement, j’asseyais d’attirer son attention et je terminais souvent au fond de sa classe, tournée vers le mur à détailler les aspérités de la peinture vert d’eau, les doigts entortillés dans ma blouse d’écolière."
parmi d'autres l'image est forte, on y est.

ce qu'il y a de bien c'est que tu ouvres plein de pistes, avec chacune leur "couleur": c'est déjà très riche, mais si digeste qu'on en veut encore.

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Message  Lucy Dim 2 Juin 2013 - 1:07

Une plume plus qu'élégante ! Je prendrai plaisir à lire la suite de cette histoire.

Les tiques... une actualité qui me parle. Bien, je sors en attendant la suite de l'histoire.
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Message  Anne Veillac Dim 2 Juin 2013 - 7:40

Je vais poster une note dissonante. J'ai hésité. Et puis je me suis dit que VE servait à ça, à donner toutes nos impressions de lecteur, qu'elles soient bonnes ou non. Après, l'auteur fera le tri entre toutes les remarques. J'espère, Vertigo, que tu ne m'en voudras pas. J'ai juste l'impression de faire une petite tache parmi ces commentaires très positifs...

En fait, j'ai beaucoup aimé jusqu'à "cocon de soie". J'étais complètement dans le texte, avec cette petite fille, vraiment émue, portée par cette belle langue. Et puis, à partir du moment où la petite fille s'occupe des petites bêtes, cela n'a plus fonctionné pour moi. Je suis sortie du texte. J'ai trouvé la langue trop sophistiquée pour parler de bestioles ou de campagne. J'avais envie de mots simples pour parler de choses simples. A partir de là, mon émotion est retombée.
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Message  Jano Dim 2 Juin 2013 - 11:52

D'un point de vue personnel, j'ai préféré la première partie qui relate les carences affectives de l'héroïne. C'est finement exposé, surtout la boulimie comme remède à l'absence d'amour maternel, pour remplir un vide.
La seconde partie - fort bien écrite par ailleurs - me paraît plus banale. Les souvenirs d'enfance à la campagne pendant les vacances d'été sont un thème tout de même archi rebattu. On pense évidemment à Marcel Pagnol qui a exploité ce registre à la perfection. À vous d'apporter quelque chose de particulier pour sortir du lot.
Je rapprocherais ce texte de celui de Septembre (« Conseil de famille »), dans ce souci de comprendre ses meurtrissures à l'aune de l'histoire familiale.
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Message  CROISIC Dim 2 Juin 2013 - 12:55

j'aime votre histoire et vos mots pour la dire.
please... la suite.
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Message  Louis Mar 4 Juin 2013 - 14:21

Le texte explicite ce qui d’abord est écrit dans le dos de la narratrice.
Deux écritures se suivent, deux sortes de signes s’écrivent.
Deux écritures de derrière, derrière soi en premier lieu, pour mettre à distance un passé, mais un passé qui ne veut pas passer, toujours présent.
Deux écritures : un verso, un recto.

La première est faite de griffes, et les marques des griffes forment aussi des graphes. Inscriptions sur le corps parchemin, scarifications rituelles qu’un mari « chaman » vient apaiser, « tatouages » sur la peau, ils disent, et reproduisent, « les pertes d’amour », les manques, les déceptions, les désirs inassouvis. Ecriture blessure, « trophées de guerre », marques d’une lutte, d’un combat inachevé, combat d’amour. Les blessures affectives ne cicatrisent pas, les plaies restent ouvertes, sans cesse ré-ouvertes.
Cette écriture gravée dans la chair se fait signe de l’identité de la narratrice, trame de sa vie, son histoire inscrite en lignes rouges.
Ces marques, si elles laissent ouvertes les blessures de la vie, tentent pourtant de les apaiser en se substituant aux manques, tentatives sans cesse réitérées de satisfaire une demande d’affection, qui jamais n’est pleinement satisfaite.

La deuxième écriture exprime dans les mots le manque d’amour d’une mère, la sensation d’être rejetée, la sensation de ne pas avoir été acceptée dans la vie, de ne pas avoir été conviée à y rentrer pleinement, « Dès ma venue, mère m’a laissée au seuil ».
Et comment faire face quand on ferme la porte au nez de la vie naissante ? Quand on ferme la porte à l’enfant née ? Reste à présenter le dos.
L’amour fusionnel avec la mère s’avère donc impossible. Impossible de s’ « abandonner toute entière sur son sein »
Ce n’est pas une incapacité d’aimer de la part de cette mère. Institutrice, elle aimait ses élèves qui en retour « l’adoraient ». Et « adorer » ne s’entend-il pas comme aimer à dos ?
Sensation alors forcément d’être soi indigne d’amour, de n’être pas comme les autres, de posséder une tare de naissance, quelque chose d’indéterminé qui ne rend pas aimable.
Le « rituel » du rouge à lèvres auquel se livre la mère tient à distance. Un baiser laisserait une « trace », une trace d’amour qui bouleverserait « l’ordre des choses ». Les marques rouges dans le dos de la narratrice sont autant de baisers manquants. Marques dans la peau qui abolissent toute distance, d’un amour a-dos-ré. Baisers inscrits dans la chair.
A vouloir « attirer son attention », « je terminais souvent au fond de sa classe, tournée vers le mur ». L’enfant ainsi présente le dos à la mère, et se trouve face à un mur, dur, insensible. « Tournée vers le mur à détailler les aspérités de la peinture vert d’eau », vers dos. Les aspérités sont reproduites dans le dos de la narratrice.
Le dos en face, la face au dos. Là se joue le jeu du recto verso.
Le mur est un dos, le dos est au mur. Faire face par un dos à aimer, avec ses « aspérités », mais moins dur d’être aimé.

On ne mange pas seulement des aliments comestibles, on se nourrit de signes et les aliments sont aussi des signes d’amour.
Les sourires, signes de bienvenue, signes d’amour, sont des « gourmandises ».
La narratrice a un grand appétit d’amour, une gourmandise de signes, signes d’ingestion, d’intégration, d’accueil dans l’intériorité, elle devient boulimique, « je me suis mise à manger beaucoup. Je dévorais tout et n’importe quoi ».
Un passage de ce qui se mange, de face, au dos qui « démange » au verso.
Passage des murs aux mûres dont on se « gave » et aux « prunelles acides » comme des prunelles des yeux qui contemplent un mur trop dur, un dos aigre-doux.
Retournement : de face vers le dos, et inversement ; du recto au verso et de l’envers au droit au cœur.

La narratrice éprouve une attirance pour l’invisible, « L’infiniment petit, la sphère de l’invisible m’enchantait ».
Elle se sent en parenté avec ce monde-là. N’est-elle pas elle aussi « invisible » pour sa mère, transparente, et si « petite », invisible parce que si petite ?
Le monde « invisible » est le monde d’en bas, monde au ras de terre « Accroupie sur le sol, je regardais souvent le monde des insectes »
Ce qui la fascine, c’est l’extraction par laquelle on rend visible ce qui est invisible. Extraction des tiques à l’« abdomen exagérément ballonné par le sang ». Plus tard extraire de ses démangeaisons, des tics dans le dos, dos ensanglanté, un plaisir, un soulagement.
Extraction constituée encore par la position du personnage d’Alice, dans un arrachement hors des marais, au-dessus du monde imperceptible, dans une posture élevée, céleste, indiquant le mouvement, des profondeurs invisibles de la terre au ciel resplendissant : « C’était une divinité des marais, sûre de ses attractions célestes. Elle nous regardait souvent de haut, perchée sur un vieux tas de bois »
Alice apparaît comme une déesse, un idéal, un modèle pour la narratrice.
Elle montre la voie du visible, de l’existence en pleine lumière : « Le petit vent brûlant jouait à faire remonter sa robe blanche et rose à la lisière de ses cuisses et ses boucles d’oreilles en or renvoyait le soleil jusqu’au faîte des arbres. » Elle accroche la lumière et son corps se révèle, ses cuisses, sa féminité, tout à l’opposé des êtres « hexapodes » minuscules et inapparents. « Quand Alice nous regardait comme ça (…) on se sentait comme des cloportes ».
Alice montre le chemin, hors du monde des petits « cloportes », elle montre la voie du « grandir » et du « mûrir », « Cet été là avait mûri pour toujours nos corps et nos cœurs »

Beau texte, Vertigo, bien écrit en un style classique, et dans lequel la psychologie des personnages est très bien vue. Il mérite une suite.



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Message  Frédéric Prunier Jeu 6 Juin 2013 - 15:49

bon alors,
elle vient la suite ?
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Message  Polixène Ven 7 Juin 2013 - 21:05

Mon premier passage sous ton texte n'a pas dit combien ces mots travaillent, combien cette souffrance mise à distance, (comme posée sur une étagère pour mieux l'observer),continue à calciner l'intérieur.
Très très fort!
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Message  Invité Sam 8 Juin 2013 - 14:22

< Texte supprimé à la demande de l'auteur.
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Message  Invité Sam 8 Juin 2013 - 16:26

Eh bien ! Voilà qui est prometteur ! Mais laisse sur sa faim...
Grosse frustration de la lectrice : que se passe-t-il ? Que va-t-il se passer ?!!!

Ci-dessous des petites choses à revoir :

-"La première fois que je le vit," (vis)

-" le jambon, le pâté côtoyaient les peignes à houpper les presque chauves"

-"- « Heu, moi c’est Carole, je suis en vacances chez ma grand-mère. J’habite ici. ». Je pointais (ou "pointai" ?) de mon doigt violet la bâtisse fatiguée adossée au vide.

-"« On se voit plus tard, vers quatre heures quand il fera moins chaud ? »"

-"« Mais ne t’occupes ("ne t'occupe") donc pas,"

Et puis, avis personnel sur ceci :

-"Les visites se faisaient rares, autant dire que lorsque Philippe fit son apparition dans le petit bourg, il nous évoqua la fraîcheur d’un sorbet citron, d’un gros glaçon logé dans le cou des filles."

pour donner toute son ampleur à cet événement, j'aurais isolé la phrase par un point : Les visites se faisaient rares. Autant dire que lorsque Philippe fit son apparition dans le petit bourg,

enfin, ce passage, relevé juste pour le plaisir de lecture :
" Je n’avais jamais vu ses réels habitants et elle semblait pourtant respirer, vivante comme un gros cœur, toute frémissante sous sa chevelure rousse. Quelquefois, à l’étage, les fenêtres parlaient,"

tout comme "la rondeur des murailles abandonnées."

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Message  Lucy Sam 8 Juin 2013 - 22:39

Ouh ! là, là ! C'est une friandise, que tu nous donnes, Vertigo. Cela valait bien la peine d'attendre. Continue sur cette belle lancée !
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Message  Invité Dim 9 Juin 2013 - 14:08

J'ai juste modifié la typo (celle des dialogues essentiellement).
Spoiler:
vers quatre heure : heures.

Ici : « Je n’avais jamais vu ses réels habitants… » : pourquoi « réels » qui me semble inutile ?

La suite ! (ceci est une injonction). :-))

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Message  Rebecca Dim 9 Juin 2013 - 16:55

Beaucoup de charme dans cette écriture. Une vraie densité aussi.
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Message  bertrand-môgendre Mar 11 Juin 2013 - 18:36

La lecture se passe de commentaires. Pourtant les deux premiers paragraphes retiennent mon attention.
J'y reviens. Quelle est donc cette force qui pousse une personne à écrire des mots si percutant ? Ce n'est pas une force, c'est une rage,
un haut le cœur irrépressible. Je reprends la lecture de ces paragraphes et je me dis que le roman d'une vie peut se jouer en quelques phrases.
Alors pourquoi ne pas fouiller plus avant ce passage marquant ?
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Message  Invité Mer 12 Juin 2013 - 11:27

< Texte supprimé à la demande de l'auteur.
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Message  Invité Mer 12 Juin 2013 - 14:43

Toujours autant d’intérêt à suivre cette histoire à l’écriture et à l’intrigue prenante. Les caractères sont très bien rendus. J’attends la suite avec impatience.

Juste 2 ou 3 bricoles :

- tiret de dialogue : — (dialogue) et non - (Tiret cadratin : appuyer sur la touche "Alt" et taper 0151 sur le pavé numérique, relâcher la touche "Alt", sinon copier/coller).
- On passe trop brutalement à la maison au bord de la mer. Peut-être qu’une séparation marquant le passage à un chapitre différent ? ou autre.
- Police de caractères trop petite (bien que l’on puisse zoomer avec la molette de la souris).
- A un moment : À…
- Quand je la vis au bout du chemin je fus à la fois mordue… : virgule après chemin puisqu’il s’agit d’un complément en début de phrase.
- Comment explique-tu ça ? : expliques-tu…
Lulu l'emmerdeur. : -))

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Message  Invité Mer 12 Juin 2013 - 16:24

Si je continue à beaucoup aimer et suivre avec intérêt, je vais chipoter, faire la difficile sur un ou deux points : 
 "Je le trouvais très beau, drôle, inventif même si la grosse maison achevait de le dissoudre."
je ne comprends pas cette histoire de "dissoudre" et je ne vois pas d'où vient cette restriction du "même si" par rapport à ce qui précède.


"Vint la fin de l’été, trainant dans son sillage le retour de mes parents et la venue de ma mère. Nous étions tous à goûter dans la cour, la main de Philippe effleurait sans cesse le bras d’Alice jusqu’à l’épuiser. Quand je la vis au bout du chemin je fus à la fois mordue par la joie et l’inquiétude. Elle s’avançait, vêtue d’un tailleur jaune, ses hauts talons faisaient crier les petits cailloux. Mon père se tenait à ses côtés, toujours élégant, toujours absent."


là - et c'est vraiment du détail mais ça m'a arrêtée, le temps de la relecture -, je ferais un saut de ligne parce que le "Quand je la vis" enchaîne directement après "Alice" ; et même si la mère a été annoncée avant, même si tout s'explique après, je trouve que ce petit détail rompt la fluidité (d'un autre côté, je me dis que ce n'est peut-être pas anodin, Alice et la mère si proches dans la phrase, (rivales) presque mêlées... comme dans la tête de la narratrice ? )


Pour finir, ici aussi j'aurais ménagé une sorte de transition typo (***) parce que j'avoue m'y être reprise à deux fois avant de bien saisir :


"Une maison au bord de la mer.
Une petite statue qui pleure de la rouille, sans doute à cause du sel.
La gorge de vierge des hirondelles à travers la fenêtre."


Mais une fois encore encore, je me dis que la (con)fusion n'est peut-être pas dénuée de sens.

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Message  Invité Ven 21 Juin 2013 - 13:51

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