Promenade oraculaire
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joe-joe
Annie
6 participants
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Promenade oraculaire
Tel oracle
cherche à obscurcir déceler
la singularité méconnue du cercle d'encre
où
malgré les pluies
tu goûtais le lieu gris.
Fruits des pins gris
le silence obstiné à recomposer le nom tu
l'absence diffuse
la chronique du mois où se brouillait la nue.
L'astrologue revenue
répand le sable gris des cendres.
Cours !
Où se trouve la plage à défricher
harcèle la
inlassable amer têtu.
À défaut - que veux-tu ?
la dissidence ?
La nue muette l'ignorera
la voie confuse du gris
s'adresse toujours à
quelque carrefour
où
se lisent le même
ou
l'autre.
Disperses-tu les cartes peintes à l'aquarelle
l'avenue
ne figurera que gris
tourterelle
d'ici là sans envol écarte la
Ni la trajectoire où t'affole le vin gris
ni l'identique vertu d'autre drogue ténue
ne verront revenir
à l'amont
à la vie nue
où tu as - gris, titubé.
cherche à obscurcir déceler
la singularité méconnue du cercle d'encre
où
malgré les pluies
tu goûtais le lieu gris.
Fruits des pins gris
le silence obstiné à recomposer le nom tu
l'absence diffuse
la chronique du mois où se brouillait la nue.
L'astrologue revenue
répand le sable gris des cendres.
Cours !
Où se trouve la plage à défricher
harcèle la
inlassable amer têtu.
À défaut - que veux-tu ?
la dissidence ?
La nue muette l'ignorera
la voie confuse du gris
s'adresse toujours à
quelque carrefour
où
se lisent le même
ou
l'autre.
Disperses-tu les cartes peintes à l'aquarelle
l'avenue
ne figurera que gris
tourterelle
d'ici là sans envol écarte la
Ni la trajectoire où t'affole le vin gris
ni l'identique vertu d'autre drogue ténue
ne verront revenir
à l'amont
à la vie nue
où tu as - gris, titubé.
Annie- Nombre de messages : 1452
Age : 73
Date d'inscription : 07/07/2010
Re: Promenade oraculaire
ça ne m'a pas grisé, ni enivré.
Et, pour être franc, je n'ai pas compris grand chose.
Et, pour être franc, je n'ai pas compris grand chose.
joe-joe- Nombre de messages : 441
Age : 42
Date d'inscription : 01/05/2013
Re: Promenade oraculaire
L'utilisation de quatre temps essentiels de l'indicatif dessine les contours d'une histoire personnelle ("tu" x 3) en questionnement sur l'avenir ("oraculaire", "oracle", "astrologue"). L'imparfait prend en charge une suite d'habitudes marquées par une certaine ambivalence ("malgré les pluies" / "goûtais"). Le rapport à ce passé-là s'est, à un moment donné, complexifié ("brouillait"), jusqu'à provoquer la perte des repères (passé composé : "as... titubé"). Le présent s'interroge donc sur les enjeux ("que veux-tu ?"), sur la possibilité de continuer la route en restant en accord avec soi-même ("la dissidence ?"). Le "gris", qui jalonne le texte, marque ce regard distancié, comme si toute l'histoire devait forcément se relire à une aune différente. Le champ lexical de l'écriture ("obscurcir", "cercle d'encre", "recomposer le nom tu", "chronique", "défricher") désigne le moyen de prospection choisi pour attaquer ce questionnement. Le ton est volontaire, injonctif ("Cours !", "harcèle la", "écarte la"). L'image de la plage, avec son sable et ses pins, se présente comme celle de la naissance, du début, de la mémoire première des choses. C'est le lieu, forcément complexe ("voie confuse"), où il s'agira de creuser durement, sans désemparer ("inlassable amer têtu"). Embellir le passé ("cartes peintes à l'aquarelle") ou avoir recours aux paradis artificiels ("t'affole le vin gris", "vertu d'autre drogue ténue") n'aidera certes pas à faire remonter des événements enfouis vers la surface libératrice ("l'avenue", "envol", "l'amont"). Les deux négations ("ne figurera", "ne verront revenir") et le verbe à connotation négative ("l'ignorera"), au futur, le signalent suffisamment.
Merci pour le voyage !
Merci pour le voyage !
jfmoods- Nombre de messages : 692
Age : 58
Localisation : jfmoods@yahoo.fr
Date d'inscription : 16/07/2013
Re: Promenade oraculaire
moi aussi je suis troublée : au milieu d'un ensemble complexe de pensées, de pistes, d'images, assez énigmatiques (comme l'est un oracle) le retour du gris amène la répétition d'une sensation pure, celle du cercle d'encre mouillé, délavé, sur une feuille blanche.
Re: Promenade oraculaire
Vous venez de battre le record du monde du "poème" le plus ennuyeux. Bravo. Je comprends vos affinités avec seyne.
< Encore une fois, prière de vous dispenser de ce genre d'attaques personnelles et de critiques à l'emporte-pièce.
La Modération. >
La Modération. >
Legone- Nombre de messages : 1121
Age : 50
Date d'inscription : 02/07/2012
Re: Promenade oraculaire
Dans ce chemin escarpé qu'est ta poésie, la lampe-tempête ne sert qu'à brouiller les pistes. Seul l'aveugle voit et le gris contient toutes les couleurs, plus leur ombre.
Que voient les yeux au dedans du masque?
Que voient les yeux au dedans du masque?
Polixène- Nombre de messages : 3287
Age : 61
Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
Re: Promenade oraculaire
Merci aux lecteurs, même à Legone qui a manifesté que je me sens proche de seyne.
Polixène : tu me rappelles que j'ai écrit il y a peu "le soleil est aveugle". Je n'y pensais plus en écrivant ce poème ci, mais .
"D'où venons-nous, où allons nous ?"
nous avançons dans le brouillard, une seule certitude, on ne revient jamais au point de départ.
Polixène : tu me rappelles que j'ai écrit il y a peu "le soleil est aveugle". Je n'y pensais plus en écrivant ce poème ci, mais .
"D'où venons-nous, où allons nous ?"
nous avançons dans le brouillard, une seule certitude, on ne revient jamais au point de départ.
Annie- Nombre de messages : 1452
Age : 73
Date d'inscription : 07/07/2010
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