10 odes
+6
So-Back
hi wen
Frédéric Prunier
Art. Ri
Yoni Wolf
Cerval
10 participants
Page 1 sur 1
10 odes
CE QUE C’EST QUE LE TALENT
1. poème pour elle
tu es devant moi
comme un livre ouvert
au hasard de mon sexe
cette poésie de plaisir
cette poésie de soleil
est devant moi comme
un sexe ouvert
ton sexe
au hasard de mon livre de vivre
oui je te désire
comme si j'avais mille ans
tu es l'étoile couronnant mon sexe
lorsqu'il pleure de t'avoir imaginée
l'étreignant comme lorsqu'on dit
adieu
mais je ne te quitterai plus
oui je te désire et te le dis
fougeusement
à rome comme à reijavik
à andorre comme à saint-mandé
défais tes habits
et prends mon sexe
seUle obole de pureté
2.
Les printemps naissent sous tes doigts
tu DÉGRAFFES les saisons
je t'aime comme le premier jour
d'une épaule
le soleil ment contre ton visage
tu es plus belle que toutes les réalités
le jour est long à tes jambes
et finit là qu'on ne ne dit pas
parce que la nuit
tes justifications commencent dans mon sexe
et tu défais les pensées
comme tes plus belles robes
ô soupirs de la jeunesse en cavale
sur les routes que tes seins dévalent
mon sexe glisse à son tour
et nous faisons l'amour
3.
Été de ta cuisse
je cherche le soleil
qui descend par ton sexe
et l'ivresse de la première saison
mardis gras de l'amour
tous les jours sont en fête
quand ils ont tes seins
tu souffles l'haleine des blés
durs sous la main
tu réjouis les sexes
tu néantises l'abime
tout est prêt de ton coeur
tu passes les ponts
qui séparent le désir du réel
ô seine des flaneurs
vent plus loin que le nord
les gestes te font imparfaitement
l'humeur te dégrise
les idées t'inventent
et mon sexe te prend
4.
tu es toute nue
dans ma tête
et je caresse tes cheveux
comme le poil brillant
et soyeux
de deux loutres lunaires
et puis je te défais
comme un ruban
ornant mon sexe
mon sexe apparait sous le tissu de mon slip
comme point une aube ou le rouge à tes lèvres
dans la même émotion
mon sexe ce cadeau emballé
qui te dit bonjour
et serre ta main
avec toute la sincérité du monde
mon sexe t'aimera encore demain
mais moi je t'aimerai toujours
5. mon sexe
chut
retiens toute émotion
comme tu veux retenir
la lumière en ton coeur
ou mon sexe en ton coeur
ou mon sexe en ton sexe
tout se complète
ô quel bonheur
chut
laisse-toi envahir
par les puissances ténébreuses
de mon sexe
qui se dresse comme un mot
dans le langage
un mot phallique
"JE"
un mot d'amour
Ô
lorsqu'on le prédique
et que sa référence, indexicalisée, me désigne
mon sexe se lève de la foule de ses semblables
et va décrocher l'étoile qui dort
au sommet de tes paupières
tu couronnes de tes yeux mon sexe
mon sexe ton sexe mon amour ma mort
6.
sel dans les yeux
petite plaie du désir
désert dans la bouche
aveu des rimes
tu es la complication du monde
les chemins te recherchent
le ventre te vomit
l'amour a tes yeux
et l'été un soleil qui t'imite
et l'abime un noir
qui se perd en toi
le temps est long sans que la vie te ressemble
le sexe se ressemble
et ton visage aussi
éternisé par l'amour
et déifié par le désir
de te voir toute nue comme une première fois
avant le monde
tu étais ainsi que je t'imagine
vierge des silences
sexe par ta présence
7.
je
voilà tout est dit
mais alors mon sexe demande la part du gâteau phatique
il s'adresse à toi comme cent petites filles
c'est dimanche. parfum de fête
les petites filles marchent dans les allées
tiennent mon sexe dans la main
comme un soleil salé
ou un ballon d'hélium
ailleurs on joue à la pêche au sexe
et on mange des pommes de sexe
(au fait je t'aime)
les frippes vendent ta nudité
on s'habille de beauté
pour les soirs ou il faut être élégant
comme des garçons qui n'ont jamais connu l'amour
nous sommes neufs
la première aube nous a donné sa voix
nous parlons des rayons
et nous ennuyons comme le soleil à midi
et mon sexe dit :
dieu que tu es jolie
8.
tu m'énerves à critiquer
dit dieu à mon sexe
regarde-moi faire, répondit
-il
avant d'éclore en un million d'îles
tropiques du sexe à ton nombril d'équateur
je prends le globe par la taille
et dans mes bras l'été
suit ma saison
je couche avec l'éternité
ô mon amoureuse de toujours
je te dédie ces vers d'été
et de sexe pour yom kippour
9.
CHANT DE TORRIDITÉ
JE TE DESIRE OH OUI
bonjour mademoiselle
vous passez la porte
et vous êtes le point d'archimède
d'où me sexe-levier soulève le monde
mes gestes m'emportent
je passe les gués de vous
je suis dans des terres qu'on ne doit pas nommer
vous nommez le monde
je crois que je me perds sur vos traits
et votre sexe ô léché flasque
engloutit l'être
marécage de foutre
tout petit devant vous
le foutre ou mon sexe
devant vous tout petit
le foutre a des complexes
que n'a pas mon zizi
10.
BRRRRRAAAAAAAAAAAAAAA
1. poème pour elle
tu es devant moi
comme un livre ouvert
au hasard de mon sexe
cette poésie de plaisir
cette poésie de soleil
est devant moi comme
un sexe ouvert
ton sexe
au hasard de mon livre de vivre
oui je te désire
comme si j'avais mille ans
tu es l'étoile couronnant mon sexe
lorsqu'il pleure de t'avoir imaginée
l'étreignant comme lorsqu'on dit
adieu
mais je ne te quitterai plus
oui je te désire et te le dis
fougeusement
à rome comme à reijavik
à andorre comme à saint-mandé
défais tes habits
et prends mon sexe
seUle obole de pureté
2.
Les printemps naissent sous tes doigts
tu DÉGRAFFES les saisons
je t'aime comme le premier jour
d'une épaule
le soleil ment contre ton visage
tu es plus belle que toutes les réalités
le jour est long à tes jambes
et finit là qu'on ne ne dit pas
parce que la nuit
tes justifications commencent dans mon sexe
et tu défais les pensées
comme tes plus belles robes
ô soupirs de la jeunesse en cavale
sur les routes que tes seins dévalent
mon sexe glisse à son tour
et nous faisons l'amour
3.
Été de ta cuisse
je cherche le soleil
qui descend par ton sexe
et l'ivresse de la première saison
mardis gras de l'amour
tous les jours sont en fête
quand ils ont tes seins
tu souffles l'haleine des blés
durs sous la main
tu réjouis les sexes
tu néantises l'abime
tout est prêt de ton coeur
tu passes les ponts
qui séparent le désir du réel
ô seine des flaneurs
vent plus loin que le nord
les gestes te font imparfaitement
l'humeur te dégrise
les idées t'inventent
et mon sexe te prend
4.
tu es toute nue
dans ma tête
et je caresse tes cheveux
comme le poil brillant
et soyeux
de deux loutres lunaires
et puis je te défais
comme un ruban
ornant mon sexe
mon sexe apparait sous le tissu de mon slip
comme point une aube ou le rouge à tes lèvres
dans la même émotion
mon sexe ce cadeau emballé
qui te dit bonjour
et serre ta main
avec toute la sincérité du monde
mon sexe t'aimera encore demain
mais moi je t'aimerai toujours
5. mon sexe
chut
retiens toute émotion
comme tu veux retenir
la lumière en ton coeur
ou mon sexe en ton coeur
ou mon sexe en ton sexe
tout se complète
ô quel bonheur
chut
laisse-toi envahir
par les puissances ténébreuses
de mon sexe
qui se dresse comme un mot
dans le langage
un mot phallique
"JE"
un mot d'amour
Ô
lorsqu'on le prédique
et que sa référence, indexicalisée, me désigne
mon sexe se lève de la foule de ses semblables
et va décrocher l'étoile qui dort
au sommet de tes paupières
tu couronnes de tes yeux mon sexe
mon sexe ton sexe mon amour ma mort
6.
sel dans les yeux
petite plaie du désir
désert dans la bouche
aveu des rimes
tu es la complication du monde
les chemins te recherchent
le ventre te vomit
l'amour a tes yeux
et l'été un soleil qui t'imite
et l'abime un noir
qui se perd en toi
le temps est long sans que la vie te ressemble
le sexe se ressemble
et ton visage aussi
éternisé par l'amour
et déifié par le désir
de te voir toute nue comme une première fois
avant le monde
tu étais ainsi que je t'imagine
vierge des silences
sexe par ta présence
7.
je
voilà tout est dit
mais alors mon sexe demande la part du gâteau phatique
il s'adresse à toi comme cent petites filles
c'est dimanche. parfum de fête
les petites filles marchent dans les allées
tiennent mon sexe dans la main
comme un soleil salé
ou un ballon d'hélium
ailleurs on joue à la pêche au sexe
et on mange des pommes de sexe
(au fait je t'aime)
les frippes vendent ta nudité
on s'habille de beauté
pour les soirs ou il faut être élégant
comme des garçons qui n'ont jamais connu l'amour
nous sommes neufs
la première aube nous a donné sa voix
nous parlons des rayons
et nous ennuyons comme le soleil à midi
et mon sexe dit :
dieu que tu es jolie
8.
tu m'énerves à critiquer
dit dieu à mon sexe
regarde-moi faire, répondit
-il
avant d'éclore en un million d'îles
tropiques du sexe à ton nombril d'équateur
je prends le globe par la taille
et dans mes bras l'été
suit ma saison
je couche avec l'éternité
ô mon amoureuse de toujours
je te dédie ces vers d'été
et de sexe pour yom kippour
9.
CHANT DE TORRIDITÉ
JE TE DESIRE OH OUI
bonjour mademoiselle
vous passez la porte
et vous êtes le point d'archimède
d'où me sexe-levier soulève le monde
mes gestes m'emportent
je passe les gués de vous
je suis dans des terres qu'on ne doit pas nommer
vous nommez le monde
je crois que je me perds sur vos traits
et votre sexe ô léché flasque
engloutit l'être
marécage de foutre
tout petit devant vous
le foutre ou mon sexe
devant vous tout petit
le foutre a des complexes
que n'a pas mon zizi
10.
BRRRRRAAAAAAAAAAAAAAA
Cerval- Nombre de messages : 286
Age : 32
Date d'inscription : 09/09/2012
Re: 10 odes
Ceci est une attaque massive envers la poésie. Tant de mots et tant de sexe que je n'ai pas dépassé la 4eme ode. Strictement RIEN ne fait sens, la machine à métaphore tourne, inlassablement, sans but.
Re: 10 odes
youporn est devenu le privilège d'aristocrates des bas-quartiers
Art. Ri- Nombre de messages : 314
Age : 26
Date d'inscription : 28/10/2010
Re: 10 odes
Yoni Wolf a écrit:Ceci est une attaque massive envers la poésie. Tant de mots et tant de sexe que je n'ai pas dépassé la 4eme ode. Strictement RIEN ne fait sens, la machine à métaphore tourne, inlassablement, sans but.
Commentaire effacé, car déplacé.
Cerval- Nombre de messages : 286
Age : 32
Date d'inscription : 09/09/2012
Re: 10 odes
Yoni Wolf a écrit:Ceci est une attaque massive envers la poésie.
piteux que ce ne soit pas ironique quand on connait tes poèmes
Cerval- Nombre de messages : 286
Age : 32
Date d'inscription : 09/09/2012
Re: 10 odes
votre poupon grandit
et j'en suis heureux
il ne vous reste plus qu'une ou deux étapes à franchir
et vous aurez dépassé le cacabeurk qui transpire de votre texte, à ma lecture...
donc, au niveau de l'écriture
perso, je trouve qu'il manque encore deux ou trois réglages pour que le texte soit lisible (appréciable) dans toute sa crudité
... par contre, ce qui est intolérable, c'est votre réponse au commentaire de Yoni Wolf.
De proposer un texte à la lecture
comprend la complète acceptation des commentaires
élogieux ou au contraire
c'est aussi pour cela, je pense, qu'il vous faudrait dépasser le stade du cacabeurk
et j'en suis heureux
il ne vous reste plus qu'une ou deux étapes à franchir
et vous aurez dépassé le cacabeurk qui transpire de votre texte, à ma lecture...
donc, au niveau de l'écriture
perso, je trouve qu'il manque encore deux ou trois réglages pour que le texte soit lisible (appréciable) dans toute sa crudité
... par contre, ce qui est intolérable, c'est votre réponse au commentaire de Yoni Wolf.
De proposer un texte à la lecture
comprend la complète acceptation des commentaires
élogieux ou au contraire
c'est aussi pour cela, je pense, qu'il vous faudrait dépasser le stade du cacabeurk
Re: 10 odes
"mon sexe"
pourquoi "mon" sexe? c'est curieux.
pourquoi "mon" sexe? c'est curieux.
hi wen- Nombre de messages : 899
Age : 27
Date d'inscription : 07/01/2011
Re: 10 odes
est ce que c'est du sexe a la belle étoile, comme c'est romantique
So-Back- Nombre de messages : 3652
Age : 100
Date d'inscription : 04/04/2014
Re: 10 odes
Détournement de la consigne "un texte par semaine" ? Vous n'êtes pas le premier à agir de cette façon.
La semaine prochaine, si je publiais un recueil entier... mes textes ne portent pas de titre en général, donc je vais les nommer : suite 1, suite 2, 3, 4... et on n'y verra que du feu ! MDR
La semaine prochaine, si je publiais un recueil entier... mes textes ne portent pas de titre en général, donc je vais les nommer : suite 1, suite 2, 3, 4... et on n'y verra que du feu ! MDR
alizarine- Nombre de messages : 104
Age : 80
Date d'inscription : 07/04/2014
Re: 10 odes
"C'est parce que ta mère avale". Ça transpire l'élégance, et l'intelligence. C'est beau.
Re: 10 odes
alizarine a écrit:Détournement de la consigne "un texte par semaine" ? Vous n'êtes pas le premier à agir de cette façon.
La semaine prochaine, si je publiais un recueil entier... mes textes ne portent pas de titre en général, donc je vais les nommer : suite 1, suite 2, 3, 4... et on n'y verra que du feu ! MDR
Je ne vois pas le problème, quand des textes forment un tout...
Plutôt que de donner à lire un à un des textes qui seront commentés, il est plus courageux, peut-être, d'en fournir tout un tas que personne (ou quasi) ne commentera.
C'est ce qui m'est arrivé.
Où est le problème ?
Sinon, le texte qui ouvre ce fil ne me semble pas mériter de commentaires et la vulgarité bête de la réponse de l'auteur à Yoni relève du coup de pied au cul.
joe-joe- Nombre de messages : 441
Age : 42
Date d'inscription : 01/05/2013
Re: 10 odes
joe-joe a écrit:
Sinon, le texte qui ouvre ce fil ne me semble pas mériter de commentaires et la vulgarité bête de la réponse de l'auteur à Yoni relève du coup de pied au cul.
Le problème ? C'est que je trouve ces textes sans intérêt, bâclés, expulsés sans aucune finesse et qu'un seul (de la même veine) épuré, bien construit aurait suffit. Cette logorrhée est écœurante.
La vulgarité de la réponse à Yoni mérite un bannissement, c'est inadmissible sur ce forum. C'est une tache.
alizarine- Nombre de messages : 104
Age : 80
Date d'inscription : 07/04/2014
Re: 10 odes
Je ne suis pas du tout d'accord avec tout ce qui se dit ici.
L'apparente obscénité du texte dit, parce qu'il est adressé ("à elle") et donc lié à un sentiment amoureux, l'affiliation du corps et du cœur, de l'esprit. La véritable obscénité est toujours liée pour moi à un désir indifférencié, clivé du sentiment amoureux. Je me suis amusée à remplacer dans le poème "sexe" par " cœur", et il parle tout à fait, ainsi, de la même chose. Personnellement d'ailleurs, je préfère que soit utilisé ce mot qui dit une réalité physique, plutôt que toutes sortes de métaphores fleuries que je trouve généralement assez comiques.
Par ailleurs, Yoni, je ne sais pas ce qui est plus désobligeant sur un forum de poésie entre dire à quelqu'un : "ton texte est une attaque massive contre la poésie" ou "ta mère avale". C'est certainement plus poli, ça, oui.
Mais tout ceci n'est qu'une question de forme, et je voudrais en venir au fond. Il me semble que ce poème se rattache à un courant poétique riche et ancien, puisqu'il célèbre la puissance d'Eros, sa dimension solaire, aimantée, l'axe animé qu'il donne à nos vies lorsque nous sommes amoureux, et ses liens avec l'adoration.
Il renvoie aussi à une célébration du sexe masculin en érection, qui a traversé toutes les civilisations.
La véritable provocation du poème tient dans le "mon sexe", cet adjectif possessif jubilatoire, qui pourrait prendre une allure narcissique, mais l'insistance dans le poème, au contraire, donne l'impression d'une presque incrédulité, d'un étonnement, comme si l'auteur se sentait traversé par ce puissant courant dont il constate et contemple les effets dans son propre corps....dans son propre cœur, son propre esprit, et dans la réponse qu'il perçoit dans le sexe de celle qui le rencontre.
Pour en terminer, deux choses qui me sont venues à l'esprit : le "De natura rerum", et puis cette phrase de Philippe Darc : "le sexe masculin est le seul objet qu'une pensée soulève".
L'apparente obscénité du texte dit, parce qu'il est adressé ("à elle") et donc lié à un sentiment amoureux, l'affiliation du corps et du cœur, de l'esprit. La véritable obscénité est toujours liée pour moi à un désir indifférencié, clivé du sentiment amoureux. Je me suis amusée à remplacer dans le poème "sexe" par " cœur", et il parle tout à fait, ainsi, de la même chose. Personnellement d'ailleurs, je préfère que soit utilisé ce mot qui dit une réalité physique, plutôt que toutes sortes de métaphores fleuries que je trouve généralement assez comiques.
Par ailleurs, Yoni, je ne sais pas ce qui est plus désobligeant sur un forum de poésie entre dire à quelqu'un : "ton texte est une attaque massive contre la poésie" ou "ta mère avale". C'est certainement plus poli, ça, oui.
Mais tout ceci n'est qu'une question de forme, et je voudrais en venir au fond. Il me semble que ce poème se rattache à un courant poétique riche et ancien, puisqu'il célèbre la puissance d'Eros, sa dimension solaire, aimantée, l'axe animé qu'il donne à nos vies lorsque nous sommes amoureux, et ses liens avec l'adoration.
Il renvoie aussi à une célébration du sexe masculin en érection, qui a traversé toutes les civilisations.
La véritable provocation du poème tient dans le "mon sexe", cet adjectif possessif jubilatoire, qui pourrait prendre une allure narcissique, mais l'insistance dans le poème, au contraire, donne l'impression d'une presque incrédulité, d'un étonnement, comme si l'auteur se sentait traversé par ce puissant courant dont il constate et contemple les effets dans son propre corps....dans son propre cœur, son propre esprit, et dans la réponse qu'il perçoit dans le sexe de celle qui le rencontre.
Pour en terminer, deux choses qui me sont venues à l'esprit : le "De natura rerum", et puis cette phrase de Philippe Darc : "le sexe masculin est le seul objet qu'une pensée soulève".
Re: 10 odes
Je ne critique pas le côté obsène du texte. Je critique le manque d'épaisseur, je critique les métaphores qui ne mènent à rien, je critique les "loutres lunaires", je critique justement le côté provocateur ("CE QUE C'EST QUE LE TALENT") qui masque... que dalle. La provocation est une bonne chose, je suis bien placé pour le savoir. Mais ce qui m'aga
Re: 10 odes
Tout pareil que Yoni !
Le côté sexe ne me gêne pas quand c'est bien écrit, sans abus (j'ai lu Miller, Genêt, Réage, Bataille, Sade et bien d'autres). Ici, je n'ai lu que... provocation.
Le côté sexe ne me gêne pas quand c'est bien écrit, sans abus (j'ai lu Miller, Genêt, Réage, Bataille, Sade et bien d'autres). Ici, je n'ai lu que... provocation.
alizarine- Nombre de messages : 104
Age : 80
Date d'inscription : 07/04/2014
Re: 10 odes
... ce qui m'agace, pardon, c'est que tu, Cerval (je m'adresse directement à toi), tu sais écrire, tu sais faire de la poésie, tu connais la musique tout ça, et tu as même sans doute des facilité dans ce domaine. Le problème, c'est que, pour ma part, le résultat est très superficiel, uniquement basé sur une ironie style: oui ce poème est vulgaire, mais c'est là le sens de... Je voulais démontrer.... gnagna... quoi? Me fait un peu penser à l'art contemporain, qui puise toute sa substance dans le contraste cynique entre classique et modernité, sérieux et kitsh (le fameux homard en plastique pendu au plafond du Louvre). C'est ça qui m'énerve. Et le pire, c'est que cette phrase "ce que c'est que le talent" est aujourd'hui pertinente. Je me fous sincèrement que tu m'insultes, ça ne m'intéresse pas. Alors dis-nous, s'il te plaît, Cerval, dis-nous quelle est l'idée directrice, le concept derrière ces odes. Je suis sérieux.
Re: 10 odes
eh bien nous n'avons pas lu les mêmes choses.
Si on se met d'accord pour mettre de côté la provocation (en particulier la provocation "narcissique" volontairement appuyée), soit pour s'en offusquer soit pour s'en exciter - ce qui est la même chose - j'y trouve beaucoup de sens, personnellement.
Je n'ai pas le temps de le développer, peut-être plus tard.
Si on se met d'accord pour mettre de côté la provocation (en particulier la provocation "narcissique" volontairement appuyée), soit pour s'en offusquer soit pour s'en exciter - ce qui est la même chose - j'y trouve beaucoup de sens, personnellement.
Je n'ai pas le temps de le développer, peut-être plus tard.
Re: 10 odes
Frédéric Prunier a écrit:votre poupon grandit
grossit*
Art. Ri- Nombre de messages : 314
Age : 26
Date d'inscription : 28/10/2010
Re: 10 odes
Je voudrais ajouter quelque chose : tes poèmes, Cerval, me donnent le sentiment de rester flottants dans un entre-deux. Comme un parti que tu n'as pas encore pris, un investissement de soi dont tu te défends...et pourquoi pas, d'ailleurs ? Un talent n'a rien d'une obligation.
Mais un jour il faut décider, je crois : est-ce que je vais mettre vraiment des billes dans ce jeu-là ?
Mais un jour il faut décider, je crois : est-ce que je vais mettre vraiment des billes dans ce jeu-là ?
Re: 10 odes
Texte verrouillé en attendant que les esprits se calment.
Modération- Nombre de messages : 1362
Age : 18
Date d'inscription : 08/11/2008
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|