Souffrance infinie
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Souffrance infinie
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Souffrance infinie
Pour quelques moments de calme
Qui ne restent pas.
Son ombre, une fête foraine, ressemble aux nuits contre elle. Ici, nos fantômes imitent nos instants éternellement, par oisiveté. Un rêve qu’un échec laque quand uniques, elles se montrent ou même, elles nous tombent sans devoir être créées avec les mains, elles quittent une île. Nous errons rarement en solitaire toujours ensemble, nos tropiques pourtant assez seuls.
Au peuple de lune,
Elle ne sera jamais pleine
Ni jamais couchée.
Avec un papier et une pierre, les élèves devaient écrire : l’usage nouveau est être libre. Les enfants n’étaient stylos et restèrent assis. J’ai mis alors ici six pierres levées et isolées. Naissent esclaves nos instants jurés, avant mais aussi ici, seuls, comme ouvrir un club hérisson en épingle.
Sans aucun regards,
Les premiers mots déferlaient
Après quelques pas.
Sept années nous séparent avec une crampe, une nausée. Revenus en grand angle, repus des libertés, elles se prenaient, rêveuses, en mains. Ils étaient restés sur mon orage, tous seuls, des éclairs fendaient en rageant les aubes ici, et ne tonnaient aucun prénoms. Rouage en silex qu’une étincelle libère, qu’un éclat strie, pour arriver samedi.
Parler de voyage
En rejoignant une histoire
Avec un copain.
Pour aller retrouver les étoiles rouges d’Europe, voir ou y attendre Grenoble ou Saint Étienne, nous restons en joues. Odeurs, instincts, gravités naviguent à nouveau, tout un nouvel état, haute île sur ton ombre. Il reste encore à voir ou croire utile nos conditions, on peut attendre ici Novembre.
Deux doigts lui enlèvent
Un brin de tabac pris sur
Le bout de la langue.
Découvrir enfin un xylophone d’où – instant grandiose – traduire sans lèvres une idée en nuée libre et vivante. Elle navigue, tutoie une naïve, belle rencontre ici. Nul désir est triste aux brèches, aux crampes, pour rester infime, sans surprise. Un rêve lourd est béant, offrant un troisième dédale et sans avoir lu, avec nos gorges, un espoir.
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Souffrance infinie
Pour quelques moments de calme
Qui ne restent pas.
Son ombre, une fête foraine, ressemble aux nuits contre elle. Ici, nos fantômes imitent nos instants éternellement, par oisiveté. Un rêve qu’un échec laque quand uniques, elles se montrent ou même, elles nous tombent sans devoir être créées avec les mains, elles quittent une île. Nous errons rarement en solitaire toujours ensemble, nos tropiques pourtant assez seuls.
Au peuple de lune,
Elle ne sera jamais pleine
Ni jamais couchée.
Avec un papier et une pierre, les élèves devaient écrire : l’usage nouveau est être libre. Les enfants n’étaient stylos et restèrent assis. J’ai mis alors ici six pierres levées et isolées. Naissent esclaves nos instants jurés, avant mais aussi ici, seuls, comme ouvrir un club hérisson en épingle.
Sans aucun regards,
Les premiers mots déferlaient
Après quelques pas.
Sept années nous séparent avec une crampe, une nausée. Revenus en grand angle, repus des libertés, elles se prenaient, rêveuses, en mains. Ils étaient restés sur mon orage, tous seuls, des éclairs fendaient en rageant les aubes ici, et ne tonnaient aucun prénoms. Rouage en silex qu’une étincelle libère, qu’un éclat strie, pour arriver samedi.
Parler de voyage
En rejoignant une histoire
Avec un copain.
Pour aller retrouver les étoiles rouges d’Europe, voir ou y attendre Grenoble ou Saint Étienne, nous restons en joues. Odeurs, instincts, gravités naviguent à nouveau, tout un nouvel état, haute île sur ton ombre. Il reste encore à voir ou croire utile nos conditions, on peut attendre ici Novembre.
Deux doigts lui enlèvent
Un brin de tabac pris sur
Le bout de la langue.
Découvrir enfin un xylophone d’où – instant grandiose – traduire sans lèvres une idée en nuée libre et vivante. Elle navigue, tutoie une naïve, belle rencontre ici. Nul désir est triste aux brèches, aux crampes, pour rester infime, sans surprise. Un rêve lourd est béant, offrant un troisième dédale et sans avoir lu, avec nos gorges, un espoir.
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Re: Souffrance infinie
C'est déroutant , ça piste l'étoile, ça croque la lune et le camembert, ça botte de sept lieues sur le calendrier, ça recoud du rêve en forme de barbe aux gros bonshommes de foire, mais sur l'île qui est sur le lac...
J'aime bien qu'on me prenne par la main et qu'on me perde dans une grande forêt sombre! Si! J'aime bien, parce que sans ça, je n'y serais jamais allée!
Mon bémol: Nul désir est triste aux brèches ça casse la rêverie pour moi , même si je me doute que c'est volontaire
J'aime bien qu'on me prenne par la main et qu'on me perde dans une grande forêt sombre! Si! J'aime bien, parce que sans ça, je n'y serais jamais allée!
Mon bémol: Nul désir est triste aux brèches ça casse la rêverie pour moi , même si je me doute que c'est volontaire
Polixène- Nombre de messages : 3287
Age : 61
Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
simplement émouvant
quand vous écrivez comme cela :
"Son ombre, une fête foraine, ressemble aux nuits contre elle."
et le titre..
"Son ombre, une fête foraine, ressemble aux nuits contre elle."
et le titre..
Invité- Invité
Re: Souffrance infinie
Oui, c'est une écriture sous contrainte, le texte suivant le haïku est son acronyme. J'ai dû faire une correction à souffrance infinie qui laisse une brèche pour la lettre ajoutée. Ça ressemble à un haïbun, qui fait suivre une prose à un Haïku. L'idée est de libérer l'écriture par les contraintes, dépasser les règles invisibles ou inconscientes par des règles visibles. Chercher le naturel par l'artificiel.
Merci pour la lecture Polixène et bravo pour la déduction Qu'importe.
Merci pour la lecture Polixène et bravo pour la déduction Qu'importe.
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