Infinie nature

J’aime à contempler l’infinie nature
Suivre le chemin des vieux éléphants
Regarder jouer la biche et les faons
M’allonger dans l’herbe où la vie pâture

Le ciel azuré que l’oiseau rature
Se charge à la nuit de roux triomphants
Puis l’aurore accède aux jardins d’enfants
Pleine de rosée qu’un rose sature

Expulsant Vénus hors des horizons
Le Soleil s’amuse à saute-bisons
Avant d’éclairer les folies de l’Erdre

Du désert de glace à l’ilot parfait
Du plus loin possible où je peux me perdre
J’aime à oublier le mal qu’on m’a fait.


28 août 2010

Beaucoup de classe ! J'admire ta maîtrise du décasyllabe, vers difficile s'il en est... Ici il coule idéalement.

Il s'agit ici de décasyllabes en 5/5, mais j'ai pu en faire par le passé en 4/6, et j'avoue que ces derniers me sont plus agréables. Merci gentille socque de ton compliment.

D'accord avec Socque, mais il faudrait éviter des expressions aussi pompières que
J’aime à contempler l’infinie nature

Quelque fois un vers quelconque permet de démarrer, mais ensuite, au fur et à mesure que le poème prend forme, il faut le faire disparaître.
J'en parle ici du moins selon mon expérience (pompom)

Tu as raison Annie. C'est aussi pour ça que je viens ici, c'est pour avoir l'avis d'yeux extérieurs : car moi-même, tout seul devant mon écran, je ne peux pas me rendre compte de ce qui est pompier de ce qui ne l'est pas.

Oui le premier vers est peut-être un peu pompier mais le reste du texte est plaisant, bien rythmé, musical.

Pas mal d'allure dans ce texte, avec une pointe de mélancolie qui n'est pas pour me déplaire. Lu à haute voix, c'est très agréable à l'oreille. Pas d'effets inutiles, ni de lourdeurs, c'est fluide.