Sus aux pauvres !

SUS AUX SERFS en Gilets Jaunes !
Rétablissons l’impôt seigneurial !

• LES CORVÉES : parce que les pauvres doivent rendre un service physique au seigneur (nettoyer la fosse septique de l'Élysée par exemple.. )

• LA TAILLE : pour être protégé par le seigneur, il faut le rétribuer. Par exemple lorsque le seigneur déploie des hordes de CRS, la matraque est un outil certes essentiel mais onéreux.

• LE CENS : c'est une taxe fixe que le pauvre doit payer tous les mois, même s’il ne comprend pas pourquoi.

• LE CHAMPART : c'est le loyer des terres louées au seigneur, ou la taxe d’habitation si vous voulez.

• LES DROITS DE BANALITÉ : c'est la taxe des moulins, des fours crématoires et des pressoirs que le seigneur a construit pour vous, bande de pauvres ambulatoires !

• L’AFFORAGE : quand quelqu'un met un tonneau en perce, il doit payer la quantité du tonneau au seigneur, ce qui est parfaitement d’actualité en 2018 !

• LE TONLIEU : taxe qui permet de s'affranchir de sa seigneurie au profit d'une autre. Par exemple, lors des élections présidentielles, le pauvre élit un nouveau président, il est par conséquent redevable et doit payer une amende.

• LE TERRAGE : C'est une sorte de dîme en nature, prélevée directement à la sortie du supermarché, et/ou sur le compte en banque du pauvre le cas échéant, avec ou sans son consentement.

• LES NOVALES : C'est une taxe sur les terres nouvellement défrichées et mises en valeur. Par exemple si le pauvre crée un potager, il devra payer une redevance et, qui plus est, devra donner tout le produit de son labeur au seigneur.

• L’INDIRE : le seigneur a le droit de doubler les taxes quand il veut. Ce droit est applicable lorsque le pauvre est constipé ou atteint de diarrhée, et dans tout autre cas.

• LA MAINMORTE : si un pauvre meurt, la majeure partie de son héritage revient à Macron qui sera en droit d’appliquer une taxe à la famille héritière, et si cette dernière ne peut pas payer, elle se verra en demeure de régler une amende avec majoration de 70%

• LE FORMARIAGE : si deux pauvres de deux seigneuries différentes veulent s'épouser, ils doivent s'en acquitter auprès de leur seigneur Macron et saigneuse Merkel.

• LA FORFUYANCE : somme à payer quand le pauvre n’est pas d’accord avec la seigneurie.

• LA DÎME : Comme il faut bien rétribuer les prêtres pédophiles, l'Église prélève un impôt directement sur le compte en banque du pauvre. Ce dernier a un droit de recours auprès du seigneur dans le cadre d’une plainte légitime et payante.

• LA GABELLE : pour inciter le pauvre à manger moins de sel afin de réduire une éventuelle hypertension pouvant être à l’origine d’un malaise cardiaque entraînant une invalidité préjudiciable au seigneur, ce dernier se réserve le droit de prélever un impôt sur le sel, et si jamais le pauvre tombe malade et meurt il est redevable d’une amende pour manque de savoir-vivre.

POUR LEUR FOUTRE AU CUL A CES PAUVRES !

HA HA ! !

(ouais ben je me commente moi-même, je fais ce que je veux)

De toute façon ici y a plus un modo pour te dire de calmer ta joie !

Bien vu, bien vu! (qui rime remarquablement avec: "ça fait bien longtemps qu'on l'a dans le c...")
pour rester dans ton ton, hein.

Un bel exercice de style, PCP !

Assurément vous vous êtes défoulé, ça sert aussi à ça l'écriture. Je ne partage pas toutes vos opinions mais c'est secondaire. Je reproche davantage un aspect peu littéraire à votre pamphlet mais, de toute évidence, ce n'est pas ce que vous cherchiez !

J'ai drôlement enrichi mon vocabulaire, merci PCP ! Est-ce un souvenir de mytho ou bien ces noms de taxe existent-ils réellement ?
Mais tu as oublié les taxes sur les portes et fenêtres,
celle sur les chiens,
sur les galettes,
sur l'essorage,
sur les pieds de lit,
sur les brouettes et les abris de jardin,
sur la mémoire,
sur l'appétit,
sur le vin, le tabac, l'eau, l'air, le sommeil, la mort, l'amour et les deux plus fûtées :
sur le travail
et
sur les taxes !

Oui coline, on pourrait en rajouter à l'infini.

Les noms des taxes existent réellement, je n'ai rien inventé, je n'ai fait que dévier et tourner en dérision, mais il suffit d'aller sur Internet, on peut vérifier que toutes ces taxes existaient vraiment, c'est dingue !

Je réponds à Jano : certes cher ami, je n'ai point voulu ici donner dans le littéraire parce que, et d'une, je ne suis ni un écrivain ni un poète, et de deux j'aime bien me marrer.

Et je propose qu'on transforme les taxis en collecteurs de taxes , corvéables à merci, parce que le fisc ça coûte un pognon de dingue à sa saigneurie