Abîme

Tout ce noir
Cet obscur
Et fut la lumière
Mais c'est encore pire
Le monstre imaginaire
N'est plus qu'absurdité
La souffrance qu'il génère
Un vide, l'immensité.

Pourquoi ce chemin ?
Est-ce le mal d'Augustin
Etre piégée par son destin
Est-ce l'ironie de la vie
Qui nous tue quand elle sourit
Est-ce en fait le choix de l'obscur
Que l'on cache sous l'ouverture
Cette arrogance qui nous leurre
Quand on croit rendre le monde meilleur

Et je m'abîme
Je n'ai pas mal
Je suis juste moins
Plus belle encore
Proche de la fin
Et je m'abîme
J'irai plus loin
Des bouts de moi
Tombés à terre
Plénitude éphémère
Et je m'abîme
Avant l'aigreur
Et l'amertume
Avant le vide
J'arrêterai
Mais je m'abîme

Texte exploratoire, écrasant, obscurité.
La beauté est pourtant là, dans le dernier vers, jouer encore avec le sens, jouer avec le rythme.


Je suis allée voir dans les réserves du site, étonnée de ne oas avoir de souvenirs de cette écriture, de ces nombreux posts...c'était avant que j'arrive je crois.