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Message  Woody Jeu 29 Mai 2008 - 17:32

Sahkti : J’aime bien, ils sont marrants, tes pieds-nickelés en herbe.

Antoine : ressemblant au dos nu
Hmmmmmm…
d’une femme extrêmement maigre
Beuhhhhhhh… (Smiley qui se bidonne. En même temps, quel érotisme pourrait-on attendre d’un escalier ?)
Blague à part, c’est une façon très poétique d’exprimer le réel le plus dur et le plus sordide, à travers cette vieille catin qui affiche son mépris, et exprime violemment sa haine. Le style est beau, même si j’ai relevé quelques fautes, notamment « les douces pétales » (les pétales sont du genre masculin, les p'tits coquins).

Halicante : un nom de mollusque, voilà une excellente raison de faire un procès carabiné à ses parents. Ton histoire est très amusante, et le personnage de Rigadelle me plaît bien, dans le genre anti-héroïne (anti-héroïne, ça veut pas dire qu’elle fait partie de la brigade des stups, ho, hé, hein, bon !).

Penny : quelques fautes, oui, mais bravo, pour une « débutante » (comme tu te définis toi-même), tu as déjà un style très affirmé. Juste une chose, personnellement, j’éviterais l’expression « notre ami », qui sonne assez enfantin, je trouve.

Presqu’île : Un hommage à Boris Vian et à Audiard, voilà qui est bien agréable, vive les belles références.

Apoutsiak : Un texte vif et alerte. Je parie que c’est la première fois qu’on dit à Elton John qu’il a des mains de farfadets. Pauvre Marek, c’est difficile d’improviser quand on a une Zoé un peu nunuche qui vous écoute bouche bée.

Gobu : Picasso, Prévert, Brassai, Sàndor et le Chien, le Club des Cinq acquiert ses lettres de noblesse. ;-) J’aime ton style rapide, où l’hommage respectueux se dissimule derrière l’ironie.

Bertrand : « Celui que la crainte de mourir est d’être décapité », cette formule me semble bizarre. Sinon, le texte est beau, et j’ai bien aimé cette réflexion, « Les hommes ne s’enflent que de vent », quand Maurice demande s’il est bien le père de l’enfant. Il me semble que tu as oublié l’animal et l’acteur, mais bon, on va pas y regarder de si près.

Lucy : La vengeance est proche, attention à l’effet Larsen… Récit très vivant au présent, avec des indications de mise en scène cinéma, qui le rendent très visuel.

Merci à Sahkti pour l'exercice, et merci à tous de vos commentaires.
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Message  Always Jeu 29 Mai 2008 - 17:42

Bonjour,
J'ai souhaiter quand même participer, je sais je suis très très en retard :

PHOTO A :

Le soleil venait tout juste de partir que la lune et une légère brume s’installèrent silencieusement dans le ciel noir. Les arbres prirent soudainement une allure terrifiante en l’espace de quelques minutes. Tout le paysage devint alors glacial. Les lampadaires s’allumèrent, soudain un enfant surgit de nulle part et repartit aussi vite qu’il était venu. Des ombres inquiétantes se formaient tout autour de la jeune femme. Aurore faisait de son mieux pour cacher son angoisse et ses larmes. C’était la première fois qu’elle éprouvait ce sentiment : l’angoisse, la peur de ne pas réussir à atteindre son but afin de mener une vie paisible. Chaque marche qu’elle descendait ne faisait qu’amplifier les battements de son coeur apeuré. Lentement, la jeune femme s’approcha de la maison qui la terrorisait tant. Ou plutôt ce qu’il y avait à l’intérieur La maison grisâtre et sombre paraissait lugubre et semblait ancienne par rapport aux autres maisons voisines. La sonnette délabrée trônait au milieu de la porte qui était dans le même état que cette dernière. Avec prudence Aurore appuya dessus. Le bruit strident de la sonnette retentit. Elle qui voulait entrer discrètement. Un homme sortit et accueillit Aurore comme elle en avait l’habitude :

« Qu’est ce que tu me veux encore ? »

- Tu le sais très bien. Lui répondit elle sans broncher.
- Je suppose que tu connais ma réponse. Dit il en souriant, de façon désavantageuse.

Sans était trop, depuis quand les maris avaient ils le droit de prendre ce qu’une femme avait de plus précieux au monde ?! L’étudiante sortit son pistolet et appuya sur la gâchette. Elle connaissait les conséquences de son acte mais c’était la seule solution possible. Parmis tant d'autre aux qu'elles elle ne pouvaient pas se plier.

-Ou est-elle ? demanda elle à son ex mari.

Sans s’inquiéter il appela sa fille. Il s’avait qu’elle n’était pas capable de le tuer. Cette fille ne pouvait pas faire de mal à une mouche...

-Chérie, Maman est enfin venu te chercher ! Hurla t-il.

La petite fille rayonnait de bonheur à l’idée de retrouver sa maman, elle sortit de sa chambre en sautillant avec une de ses poupées préférées. Celle que sa grand-mère lui avait offerte pour son anniversaire l’an dernier. La petite poupée toute vêtu de rose avait un joli petit sac également rose où sa propriétaire avait inscrit : Maman tu est la plus belle. La chambre de la petite princesse était toute rose elle aussi, les meubles eux étaient blanc remplis de stickers et autres sortes d'autocollant. Quand la jeune maman aperçut sa fille gambader elle s’empressa de ranger son arme en s’assurant qu’elle ne dépassait pas de son sac à main. L’étudiante courut et prit son petit ange dans ses bras. Elles s’en allèrent main dans la main afin de rattraper le temps perdu. Une centaine de mètres plus loin toutes les deux s’arrêtèrent, pour se reposer. Car la petite Lily était endormie, épuisée par sa dure journée. Au bout de dix minutes Aurore s'empressa de réveiller Lily qui était déja partit au pays des rêves.

« Nous nous sommes déjà trop attarder ici il est temps de repartir. » murmura t-elle à sa fille.

Qui à contrecoeur fît quelques pas.

- En effet, vous pourriez essayer d’accélérez la cadence…

En se retournant, Aurore aperçut un policier avec son chien, accompagner d’une dizaine de voitures de police situées à quelques mètres d'ici. Les sirènes se déclenchèrent avec leur bruit répétitif. Tout devint flou Aurore sentit qu’on lui passait des menottes, le dernier son qu’elle entendît avant de s’écrouler au sol fut sa fille pleurant dans les bras de son père. Encercler par les voitures un corps inerte restaient sur les pavées : Aurore.

Je ne suis pas très convaicu par le texte qui est trop court mais c'est ce que j'ai fait en une heure. Désolée pour le retard. Et pour les fautes d'orthographes...
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Message  Woody Jeu 29 Mai 2008 - 19:52

Quelle triste histoire, tu as réussi à chambouler le grand sensible que je suis, Always... Tu sais manier le drame et l'émotion, mais attention aux fautes d'orthographe :

Sans était trop, depuis quand les maris avaient ils le droit de prendre ce qu’une femme avait de plus précieux au monde ?!

Correction : C'en était trop. Et pour éviter d'écrire deux fois "avait" dans la même phrase, tu pourrais, par exemple, remplacer par "depuis quand les maris se permettaient-ils de prendre..." :-)
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Message  apoutsiak Jeu 29 Mai 2008 - 20:12

.

Tu as une histoire, un fil conducteur, une chute, donc c'est un bon début.

Tu devrais te relire un minimum, même dans le cadre d'un exercice, tu éliminerais ainsi beaucoup de fautes. Je ne les corrige pas, elles sont trop nombreuses et je préfère te parler de l'écriture.


Aurore faisait de son mieux pour cacher son angoisse et ses larmes. C’était la première fois qu’elle éprouvait ce sentiment : l’angoisse, la peur...

...de son coeur apeuré.

apeuré est inutile, tu as déjà suffisamment dit qu'elle éprouvait de la peur.


Lentement, la jeune femme s’approcha de la maison qui la terrorisait tant. Ou plutôt ce qu’il y avait à l’intérieur La maison grisâtre et sombre paraissait lugubre et semblait ancienne par rapport aux autres maisons voisines.

La sonnette délabrée trônait au milieu de la porte

un objet qui trône est soit mis à l'honneur, soit mis en évidence. Avec le délabrement et la monochromie ambiante (grise, noire), c'est tout le contraire.

Le bruit strident de la sonnette retentit.

pas besoin de répéter sonnette : son bruit strident retentit.

depuis quand les maris avaient ils le droit de prendre ce qu’une femme avait de plus précieux au monde ?
Je ne connais pas cet ex-mari (ni même cette femme, finalement), alors pourquoi ne pas penser : depuis quand les femmes avaient-elles le droit de prendre ce qu’un mari avait de plus précieux au monde ?

Un petit problème de scénario : L’étudiante sortit son pistolet et appuya sur la gâchette.

Tu n'as pas l'impression de savoir que quand on tire sur la gâchette, le coup part, et la balle avec. Parce qu'on croit que l'ex-mari est, sinon mort, blessé... et tu fais après comme si rien ne s'était passé.

Une centaine de mètres plus loin toutes les deux s’arrêtèrent, pour se reposer. Car la petite Lily était endormie, épuisée par sa dure journée.

La coordination car est incorrecte, ici et évite de commencer une phrase par celle-ci, c'est assez inélégant. Elles ne peuvent s'arrêter si la petite fille est déjà endormie. Tu peux écrire :

Une centaine de mètres plus loin toutes les deux s’arrêtèrent, pour se reposer, car la petite Lily était épuisée par sa dure journée.

Au bout de dix minutes Aurore s'empressa de réveiller Lily qui était déja partit au pays des rêves.

Si tu appliques la correction précédente, tu peux garder le pays des rêves, sinon, il ne le faudrait pas, tu as déjà dit qu'elle était endormie.
Et ne répète pas Lily, dis plutôt : ...s'empressa de la réveiller.

Tout devint flou Aurore sentit qu’on lui passait des menottes, le dernier son qu’elle entendît avant de s’écrouler au sol... Encercler par les voitures un corps inerte restaient sur les pavées : Aurore.

On sait qu'elle est à terre quand elle s'écroule au sol et on la devine inerte, car elle s'écroule alors qu'il n'y a aucune action contre elle qui expliquerait sa chute : donc, la dernière phrase est superflue en l'état.

.
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Message  Penny Jeu 29 Mai 2008 - 20:29

Voilà, je me suis remise à la lecture - brève- de tous ces jolis textes!

Sahki : Tu nous laisse sur notre faim, je n'attends qu'une suite à présent! "Nike aéromachin" c'est dans le dico? :-)

Antoine : Je dois dire qu'il m'a fallu deux lectures pour comprendre le sens ; sinon j'adore tes tournures de phrases, cette poésie...

Woody : Tout simplement super! Fluide et drôle!

Halicante : Je me suis mise à chantonner "je te biiiiip, je te biiiiiip". Mwaha, parfait la manière de détourner!

Presqu'île : Sujet vraiment bon, original et très bien écrit!

Apoutsiak: A partir d'aujourd'hui, j'aime le prénom Zoé ; Et ton texte, je l'ai adoré!

Gobu: On va faire dans l'original -non, je ne suis pas inspirée dans mes commantaires, désolée- en avouant aimer ton style (ainsi que Prévert et Picasso)!

Lucy : C'est super bien écrit! Et très joli/émouvant!

Always : Même remarque qu'Apou (d'ailleurs je trouve super d'éplucher ainsi un texte pour en ressortir les trucs à améliorer ^^) sur le fait qu'il est vachement important de ce relire (heum, heum, valable aussi pour moi --'). J'aime bien l'histoire, mais il y a deux trois petits trucs à retravailler

Si j'ai zappé un texte.... désolée!
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Message  Gobu Jeu 29 Mai 2008 - 22:10

Corrigé Exo 280508

SAHKTI :

Faut qu’une porte soit ouverte ou fermée. Pour entrer, mieux vaut qu’elle soit ouverte, cependant. Ton Louis aux baskets à semelles silencieuses l’apprendra à ses dépens. Même marcher dans la crotte ne lui portera pas chance. Déception : il aurait bien fumé une p’tite clope pour se consoler. Il aura bien raison de dire deux mots à son pote à l’école. On n’a pas idée d’être distrait à ce point ! Tonique et sans prétention, cette petite aventure de mômes qui se préparent en douce des lendemains nicotinés, sur un registre moins saignant que d’habitude chez toi, mais toujours aussi plaisant à lire.

ANTOINE SURIN :

Ya presque du Modiano dans cette sanglante histoire de pute que la fin de la guerre a laissée sur le flanc. Peut-être a-t-elle couché avec les boches, peut-être l’a-t-on tondue, on ne le saura pas. En tous cas elle possède des grenades allemandes. Une étonnante maturité dans la construction de l’histoire, une vraie recherche dans les formules et les métaphores, bref un récit fort et prenant. L’escalier pleure, et le sang cascade sur les marches de l’envers du décor de la Libération. Un petit bémol : pas mal de coquilles redoutables : « fleures » pour fleurs, « douces pétales » pour « doux pétales », etc…

WOODY :

Très amusant ! Comme quoi une phobie peut en cacher une autre. Peut-être avons-nous tous besoin de cultiver nos peurs pour nous sentir exister. Un homme que l’on aurait guéri de toutes ses phobies serait peut-être heureux, mais d’un bonheur de légume. Encéphalogramme plat, victoire mon cher collègue. Amusant, donc, et plus instructif qu’il n’y paraît.

HALICANTE :

En dépit de son nom, cette Rigadelle n’a rien d’un mollusque. Elle a du caractère à revendre, même si elle chante comme une casserole et massacre allègrement les paroles. Tu as bien raison : les congrès de vétérinaires nous pourrissent la vie. Quand ce ne sont pas des symposiums de dentistes ou des séminaires de chiropracteurs. Ca squatte toute les piaules d’hôtel, ça truste toutes les places de parking, et ça festoie jusqu’à point d’heure au frais de la princesse. Résultat, faut coucher chez l’habitant, pas toujours aussi hospitalier qu’on voudrait. Heureusement qu’il y encore de doux agneaux pour se blottir contre. Beaucoup d’humour et de fantaisie dans cette errance nocturne qui finit mieux qu’elle ne commence. Bravo.

PENNY :

Encore un qui a peur de la nuit, ton Philibert. La sienne est peuplée de frustrations et de remords, habitée par un fantôme qu’il de finira jamais d’enterrer au fond de son âme. Qu’importe alors s’il se met à boire. On ne boit pas pour oublier, on boit pour se soûler. Et qu’importe aussi s’il tente de conjurer le mépris de ses camarades en singeant leur débauche et en s’étourdissant de frous-frous. On n’ensevelit pas ses peurs sous le rimmel, on les farde. Et quand ferme le cabaret, il n’y plus que la nuit et son chat gris pour lui tenir compagnie. Poignant et désenchanté.

PRESQU’ILE :

Curieuse histoire. Au début je ne voyais pas vraiment où tu voulais nous emmener. Cette porte de bois devant laquelle Marcel fait le guet en ruminant des rancœurs dissimule sans doute d’inavouables secrets, mais lesquels ? Et qu’en est-il de cet oncle fantasque et dominateur qui le rejette de sa conspiration ? Il y a du louche là-dessus, et ce n’est pas le bestiaire tout droit sorti de Prévert qui nous fera penser le contraire. Et puis tout s’éclaire, à la lumière du vieux Boris. C’était l’atelier de la Java des bombes atomiques. Bon sang mais c’est bien sûr, bien vu inspecteur. Et le texte prend alors une coloration narquoise et gentiment dingue. Bien vu P.I. !

APOUTSIAK :

Voir Tombouctou…et ne pas mourir. Je me souviens d’une pancarte de cette sorte à Mah’mid, au sud de Ouarzazate. Elle indiquait, si je me souviens bien, presque 2000 km. De désert. Une broutille. Tes attachants personnages évoluent dans une réalité tragique – et si actuelle – qu’ils transfigurent par le rêve. C’est ça aussi la littérature. Peut-être même seulement ça. Chapeau.

BERTRAND-MOGENDRE :

Une fin d’été ressemblant au silence. Tu places, comme d’habitude, la barre très haut, Bertrand. Contrairement à ce que tu dis en exergue, les tourments violents peuvent être longs. Surtout quand l’écrit les prolonge. Une vibration désespérée anime ton histoire, renforcée par l’extrême recherche des formulations, le choix impitoyable des mots et le suaire de fatalité qui semble planer sur toute chose. Le soleil ne brille la nuit que pour ceux dont les yeux savent percer les ténèbres. Tu as ces yeux-là. Ceux qui conservent la fulgurante trace des mouvements aimés…

LUCY :

Quelle histoire ! On dirait que ce Dan a tout fait pour se faire assassiner. J’ai beaucoup aimé la manière que tu as de situer cette tragique aventure dans un contexte social fort, parmi des gens qui font des efforts désespérés pour s’en sortir. Ca me rappelle le fameux fantastique social de Prévert et Carné, justement. Et ton récit tourne comme une véritable machine infernale. Juste un petit détail qui me chiffonne : un type qui a commis un crime aussi affreux ne sort pas au bout de cinq ans (on ne peut pas être libéré avant au minimum les deux tiers d’une peine d’assises). Ou alors c’est qu’il s’est évadé. La Justice n’est pas aussi laxiste que le prétendent ceux qui voudraient la voir encore plus rigoureuse.

ALWAYS :

Une histoire bien d’aujourd’hui. Tu sais camper une atmosphère, et le début de ton texte ne laisse rien présager de bon : on nage en plein drame. On ne sait pas ce que ce mari va faire de la petite Lily, mais le pistolet de Lily en dit long sur ses sentiments à ce sujet. On ignore aussi qui est dans son tort ou pas, mais ce flou ajoute une intéressante ambiguïté au récit. Je ne reviendrai pas sur les remarques fort judicieuses de Woody et Apou. Tu as de l’imagination et pas mal de style, le reste viendra avec l’expérience. Bienvenue parmi nous. Petite remarque : on appuie sur la détente d’un pistolet, pas sur la gâchette.
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Message  apoutsiak Jeu 29 Mai 2008 - 22:47

.

ah ! on reconnaît les puristes. Gâchette, détente. Mais, cher Gobu, les écrivains ont une grande part de responsabilité dans cet amalgame. Par exemple : "Il s'arrêta, le doigt sur la gâchette" (Giono). Mais non, Jeannot, la gâchette est un élément interne de l'arme !
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Message  Lucy Ven 30 Mai 2008 - 3:33

Always :
Pauvre Aurore ! Elle mène une quête désespérée. On se doute que ça ne peut que mal se terminer et pourtant, on aimerait tellement que ça marche. Joli personnage de mère. Tu fais bien entrer le lecteur dans ton histoire.

Gobu a écrit :
Juste un petit détail qui me chiffonne : un type qui a commis un crime aussi affreux ne sort pas au bout de cinq ans (on ne peut pas être libéré avant au minimum les deux tiers d’une peine d’assises). Ou alors c’est qu’il s’est évadé. La Justice n’est pas aussi laxiste que le prétendent ceux qui voudraient la voir encore plus rigoureuse.
Oui, et pour le coup, ce n'est pas qu'un détail mais une belle bourde et merci de le souligner ! Ve est un lieu d'échanges vraiment formidable. Rien ne passe et, c'est tant mieux.

Et, merci Sahkti pour cet exercice.
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Message  Always Ven 30 Mai 2008 - 13:41

Merci pour vos critiques qui vont beaucoup m'aidée à retravailler le texte ... Mon plus gros défaut reste je le pense concernant les fautes d'orthographes, fautes d'étourderie et manque de vocabulaire. Encore merci. Bonne Journée à tous.
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Message  antoine surin Ven 30 Mai 2008 - 15:05

Always

le vocabulaire ça vient tout seul, l'orthographe ça vient parfois jamais (je parle pour moi)
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