- sans titre -

Par les coups de la détresse sans arrêt répétés
S’achevait une autre journée dans le désespoir
Commencèrent les tourments de l’âme dans le noir
Les nuits froides à demander aux ombres de m’aider
Mes rêves ouvrent la plaie béante de ma solitude

L’aurore se lève sur mon corps dégarni de toute présence
Le réveil comme une damnation me rappelle mon existence
Un long soupir en plainte échappée, maudite soit ma conscience
Mon être fébrilement se hisse, en proie à la mort comme exhalaison
Une roue prête à activer la machine de ma désolation

J’entre dans un autre monde pire encore, le travail
Une échappatoire à ma pensée, je deviens un outil sur les rails
Je construis une pièce de théâtre à grands coups de déchirure
Explose ma rage à la fin de l’ouvrage, l’esprit libéré par l’écriture
Je construis les meubles de mes peines et y déverse ma haine
Le décor de mes états d’âme se déchaîne
Je suis le personnage principal de ma tragédie grecque

Vois!

Les soubresauts atroces de mon corps en peine me détruisent
Sur scène, mon cœur cri Souffrance aux personnes grises
Les noirs et les blancs s’unissent en communion
Mon cœur multicolore d’indéfinissables émotions,
Me transporte tranquillement en isolation
Condamné par une fatalité sans nom, je me jette à la malédiction
Je m’arrache le cœur et le lance vers un ciel d’espoir
Et je cours et je hurle et je pleure et je me meurs dans le noir
Ça y est enfin, belle Souffrance, je suis libéré de toutes tes afflictions

Regarde! Mais regarde donc!

Le firmament illumine leur cœur
Mais leurs âmes se ferment au bonheur
L’espoir tombe du ciel devenu glacé
Leurs esprits aliénés n’ont pu se libérer

Détourne le regard à présent, car tout retombe à la poussière
Qui es-tu poussière? Il est trop tard...
Je suis le personnage principal de ma tragédie grecque

Ce n'est pas joyeux, tout ça.
Bienvenue à toi, Bunje !

Bonjour et bienvenue Bunje.

Pourrais-tu, stp, donner un titre à ton texte? Merci! Je l'indexerai ensuite au catalogue.

Je n'ai pas encore trouvé de titre, quand ça me viendra je t'enverrai un mp.

Au début, quand j'ai lu ce texte, je ne voyais que ce qui n'allait pas, que ce qui ne me plaisait pas.
Je suis arrivé au dernier paragraphe, ou à la dernière strophe pour être plus précis, et quelque chose à fait "tilt".

J'ai relu.

Les choses sont devenues différentes, sans que je ne puisse te dire en quoi exactement et avec certitude.

Ce que je peux ajouter, en revanche, c'est que même si beaucoup de choses isolées ne me plaisent pas dans ce texte, l'ensemble me plaît vraiment en me délivrant un plaisir autre que celui que j'ai d'habitude à la lecture de textes pourtant très bons.

Dernière chose : ce texte me fait penser à du Till Lindeman et ça, c'est quelque chose de très rare.

Bravo à toi.

Merci pour ton commentaire Herzy Leid,

J'ai écrit ce texte il y a un an pour y revenir dernièrement et y écrire la fin à partir de « vois! »

L'état d'esprit n'était plus le même, peut-être que ça amené une différence de rythme, ce qui ta laissé perplexe au début, en fin je ne sais pas. J'aimerais que tu exprimes un peu mieux ta pensée, si tu le veux bien, parce que ton commentaire m'intéresse et m'intrigue. Qu'as-tu trouvé de différent?