Exercice en direct (écriture semi-aléatoire): 2 octobre 2008

coline Dé a écrit:T'as qu'à lire du Musso ou Levy ou... bref, y'en a plein qui ne te donneraient sûrement pas de crise de jalousie ! Pis tu dormirais plus vite !
Bise, Eva

:-)

Evanescent a écrit:Apparemment tout le monde a eu du mal avec le "c'était un temps déraisonnable".

C'est tellement inscrit , qu'on ne peut que mettre les morts à table après ce vers, qu'on rame à trouver quelque chose d'autre .

socque a écrit:.
Gens

Car le beau de la souillure donne soif de néant.
.
Titre sous contrainte : Gens :-))
.

Rien que pour cette phrase, j'enlèverais à deux mains mon chapeau, Socque. Mais il y en a plein d'autres, et je suis très admirative d'une invention toujours originale, d'un regard qui décrasse de tout cliché les scènes décrites...

socque :
Il y a du style. Je me demande si la véritable épreuve pour toi, ne serait pas de t’imposer d’écrire un texte du genre joyeux :-)

Mentor :
une histoire qui pourrait être vraie. Bien enlevée.

Pili :
Pas la première fois que je te dis que j’adore ton «  Je suis belle, je »

Island :
Je suis fan des pirouettes et il est à mon sens plus difficile de parler du manque d’inspiration que d’en avoir, alors j’adhère.

Evanescent :
il y a dans ton texte de belles images. Un récit très bucolique, mais je préfère le bruit des verres qui se choquent que celui de la brise caressant les feuilles aussi juvéniles soient-elles. Le fond ne me touche pas, mais la forme est maîtrisée.

Coline dé
Mais c’est triste tout ça, mais si bien amené… J’aime l’image des peaux opposées.

Oeildenuit : difficile de te donner un avis ou un sentiment, j’ai rien compris.

Gobu : j’aime quand Gobu fait du Gobu !

Christelle : je me demande quelquefois si on ne devrait pas inverser les rôles. J’irais bosser toute la semaine et toi tu écrirais !

Yali : resquilleur !

Je crois que tu as lâché la rampe trop vite, Island !
Oeildenuit, qui avait failli renoncer, s'est accroché et il a vraiment bien fait !
Je peux presque sentir dans ton texte à quel moment tu t'es dit "non, zut, je vais pas y arriver, je fais juste une pirouette pour m'en sortir", dommage !

Je vous fais à tous un grand coup de chapeau, incapable d'en dire plus, si ce n'est que, bon sang, quel talent on a !( t'as vu, Lucy, je me suis mise dedans !!)

Merci Coline, en fait s'il y avait un peu de "je vais pas y arriver", il y avait aussi du "je suis crrreeeeevée", vraiment, à ne pas pouvoir aligner deux idées, d'où la tentative de pirouette. Yali, tu resquilles mais tu es aussi généreux... (j'ai pas dit flatteur ;-))


socque : c'est très bon, c'est caustique mais le côté fleur bleue en moi n'y trouve pas son compte
Mentor : que dire ? ça se tient, c'est bien écrit, c'est tout bon
Pili : si ça coince avec "c'était un temps déraisonnable ", tu te rattrapes bellement avec "Je m’en foutais, m’en fous encore. Je suis belle, je." (ça j'aimerais l'avoir écrit !) et avec la chanson
Eva : je t'ai déjà dit combien j'aimais la poésie qui se dégage de ton texte
Coline : ça surprend parce que c'est triste, tu nous as pas habitués, triste et beau, charnel...
Oeildenuit : toi tu n'as pas manqué d'inspiration !
Gobu : "Tout est dans la majuscule : le Diable niche toujours dans les détails." me semble résumer l'esprit de ce texte qui se joue des mots
Krystelle : joli ! du métier, je dirais. Et ce prénom qui renvoie à un autre Momo...
Yali : quand l'admiration tue l'inspiration, désolée du choix d'incipit !

Socque : une écriture qui se laisse porter par les contraintes, et on se laisse porter avec... ça fonctionne bien je trouve

Mentor : Elle tient la route ton histoire, et elle se lit sans heurt. C’est habile et plaisant à lire. Bien joué donc.

Island : « Et voilà que ça tombe / Que Krys nous impose / la dernière contrainte / Et elle lâche une bombe » : Mea culpa, tout est ma faute ! Moi ça m’amuse quand l’écriture ne se prend pas au sérieux et quand les contraintes se jouent d’elles-mêmes. Bon, faudrait quand même pas nous refaire le coup à chaque fois, hein ? :-)

Pili : Oui j’aime, et pour le coup, je regrette les contraintes parce que c’est bien la seule chose qui dénote dans ce texte. Et il en jette, ce poème, vraiment ! Qu’importe que tu l’aies écrit avant ou pendant...

Evanescent : Je me suis laissée porter par les images même si je me suis parfois perdue en chemin en raison du côté chargé et biscornu de tes tournures de phrases (mais c’est la faute d’Island, on sait bien :-)) Bravo en tout cas, l’exercice n’était vraiment pas facile !


(je commenterai les autres textes un peu plus tard)

coline Dé a écrit:T'as qu'à lire du Musso ou Levy ou... bref, y'en a plein qui ne te donneraient sûrement pas de crise de jalousie ! Pis tu dormirais plus vite !
Bise, Eva

levy c'est un coup à plus jamais se réveiller ^^

Coline a écrit :

Je vous fais à tous un grand coup de chapeau, incapable d'en dire plus, si ce n'est que, bon sang, quel talent on a !( t'as vu, Lucy, je me suis mise dedans !!)

?o_O

Coline a écrit :
Citation:
Je vous fais à tous un grand coup de chapeau, incapable d'en dire plus, si ce n'est que, bon sang, quel talent on a !( t'as vu, Lucy, je me suis mise dedans !!)

?o_O

Enfin, je viens de comprendre !!!
Je comprends vite mais il faut m'expliquer longtemps...^^

Socque : La pensée est vive, la langue maîtrisée, le tout est saupoudré d’un ton original assez distant et je dirais un poil cynique. Et il n’est pas pour me déplaire, ce poil-là, car il réchauffe l’ensemble.
Et coup de chapeau pour la vitesse d’exécution.

Mentor : Un récit cohérent et bien exprimé. Et bonne idée cette reprise en fin de texte de la phrase d’amorce. Un texte rond donc et écrit dans un temps record, toi aussi.

Island : Bien aimé ta façon d’assumer et finalement, ça donne un texte qui se tient.
Je me suis réjouie de la note surréaliste de: « c'était un temps déraisonnable pour la saison »

Evanescent : J’aime bien. Tu as une pensée originale que tu parviens à bien transmettre par l’écriture. Appelons ça talent. Faudra pas oublier que c’est une plante dont il faut prendre soin.

Coline Dé :Un récit complet et bien exprimé mais un peu trop « romantique » à mon goût.

Œil de nuit : Oui, ça part un peu tous azimuts mais il y a plein de bonnes choses dans ton texte et l’on sent un réel plaisir d’écrire..

Gobu : Une écriture somptueuse qui sert un propos malicieux.

Yali : Je comprends que tu aies été déstabilisé par le sujet ;-)
Ceci dit, j’ai relu avec beaucoup de plaisir ton « Richard et les échafaudages ». Et j’ai pensé que le mot « échafauder » tout comme le mot « jongler » étaient particulièrement pertinents pour qualifier ta manière d'aborder l'écriture.

Christelle : Toujours ce ton bien à toi qui, à la fois, désarçonne et fait mouche. J’aime aussi beaucoup ta manière subtile d’amener l’anodin du quotidien dans tes textes, comme ici, le « vroum vroum » de la machine à lessiver.

Illusions : Une vision de l’avenir pas très optimiste, Illusions. Ceci dit, je trouve que tu mènes bien ton récit. Tu me sembles très douée pour ton âge.
« Leurs couleurs éclatantes nuançaient avec les portraits en photo sépia de mes ancêtres, accrochés aux murs du salon. » : à mon avis ton utilisation du verbe « nuancer » n'est pas adéquate ici. Sans doute voulais-tu dire « contrastait ».

(suite)

Coline : Une écriture à la fois poétique et exaltée qui répond assez bien à ce type d’exercice, je trouve. Pas facile d’éviter les excès du genre mais tu t’en sors bien. De belles images...

Oeildenuit : J’ai apprécié l’effort pour intégrer les contraintes dans tes phrases et dans ton texte, elles passent bien. Concernant le texte dans son ensemble, quelques longueurs et maladresses mais beaucoup d’idées aussi.

Gobu : J’aime cette reprise finale et la tonalité qu’elle donne au texte. Ce registre te va bien, aussi.

Stéphane : C’est de la borderie ce texte. Oui, c’est ça, tu brodes avec deux trois contraintes autour de quelques citations et d’un vieux texte. C’est pas du jeu ! Comme Pili, j’ai relu Richard et les échafaudages avec plaisir.

Illusions : Un texte noir, plein de potentialités. Faudrait prendre un peu de temps pour élaguer, retravailler un peu tout ça. Mais dans les délais de l’exercice, pas facile à faire, je sais bien.

Island, Stéphane : vous avez oublié le texte d'Illusions (il est caché en page 7...)

Illusions : Ton texte , que je viens de relire (je l'avais lu mais oublié de commenter, oups !), m'a fait penser à chaque lecture à 1984 de Orwell : cette espèce d'aliénation de la pensée...Le récit est un peu brouillon, quoique pafaitement compréhensible, tu avais sûrement trop de choses à dire dans le temps imparti, veinarde !

Je relirai et commenterai tout cette semaine, promis

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Socque : j’adore le « mon ventre gargouilla » qui ramène brutalement aux contingences humaines bien prosaïques dont ton texte nous avait éloignés. Tu excelles dans la glauquitude, j’aime pas trop mais c’est ton choix ;-)

Island : je trouve une sorte de contradiction ici : « J'ignorais que je ne serais pas la seule dans ce cas, et ça, […] ça me réconfortait ». Comment peut-elle être réconfortée alors qu’elle ignorait ? ;-)
Ah on sent bien carrément le direct-live de la fébrilité, de la recherche de quelque chose à écrire pour pas passer pour une bille. Meuh non ! C’est bien rendu et marrant comme tout ;-)

Pili : heureusement qu’il y a le poème, ressorti d’un tiroir ou bien créé pour l’occasion ? Moi j’avoue, j’ai repris la dernière strophe d’un ancien exo sur photo en changeant 2 mots, fainéant quoi. ;-). Sinon j’aime bien, c’est léger mais sensible.

Evanescent : très poétique, même si tes phrases sont souvent un peu longues et surchargées d’adjectifs. Par exemple la troisième. Mais l’en semble est harmonieux.

Coline Dé : un texte très fort, profond, surprenant. C’est fou ce que cette photo aléatoire a pu inspirer différemment chacun(e) d’entre nous. Bravo Coline, tu as une plume particulière. D’autant plus que je viens de lire ton texte « Peinture à l’eau » et que j’en suis encore « tout chose »… ;-)

Oeildenuit : « fut un temps », « jusqu’à tant que » et « il alla de partout » me semblent des expressions pas très correctes par écrit. Texte sombre également, avec ce début de fin du monde et ce type qui craque et va mourir seul, comme un éléphant, ou un oiseau. C’est prenant mais désespéré, désespérant même.

Gobu : un registre nouveau ? Bon, il y a bien quelques touches d’humour et ces jeux avec les mots dans lesquels tu excelles, mais je te préfère dans le genre saga du Grand Maître avec ton style et ton vocabulaire bien à toi. Alors comme ça, la Réunion, c’est tout ce qui te vient comme image quand tu vois ce mot ! :-)))

Krystelle : c’est bien tristounet tout ça, mais sensible et fort. Ca fout le bourdon. L’écriture est maîtrisée, pas de doute. Pas vu la contrainte du cirque réunionnais. Mais circonstance atténuante en qualité de MC ;-)

Yali : alors toi, évidemment, une perche pareille ça se saisit ! Tu convoques Brautigan et Djian et on peut plus t’arrêter. Grosse triche mais un bon moment de lecture. Filou va. ;-)

Illusions : je me répète : un coup de poing à l’estomac. Pas mieux.

Encore merci MC Krystelle, exo original !
.

Illusions : on planque ses textes en page 7. C'est de la dissidence ça ! J'ai également pensé à Orwell, j'ai espéré que "La belle est la bête" soit celui de Cocteau, pas celui de Walt Disney, j'ai également pensé à ce texte de Nougaro intitulé "Plume d'ange". Ça en fait des références !
J'aime bien le développement, moins le stéréotype final.

Je pensais au film, celui en noir et blanc...
je sais, tout se déroule vite, trop vite, et c'est un peu..Brouillon.
Je lirai tout et commenterai pendant la semaine, là mon ordi rame affreusement.
Merci des commentaires :-)