Voilà ce qu'est de vivre

Voilà ce qu’est de vivre









La cendre des vantaux des insignes chapelles
Virevolte souvent dans le chœur dévasté
Au sol pavé d’ardoises descendues des charpentes
Pareilles à celui là qu’on y avait cloué

La couleur des vitraux a pris la transparence
De nos âmes brisées sur le flanc des tempêtes

C’est l’ire seule du temps qui se rie de nos chaînes
De nos consciences veules griffues comme ces lierres
Qui dévorent doucement nos murailles de peines

Voilà ce qu’est de vivre si l’on n’y prend pas garde
Trembler comme des oyats sous des ciels d’ouragans

Pas très souriant tout ça mais puissant, bien beau à lire, surtout les "murailles de peine".

toujurs cette force dans tes textes
cette vague de mots
qui ronge nos falaises.......de certitudes
de lire comme cette goulée d'air avant de replonger

salut loic

Petite question perso: qui se rie, ça vient de rire ou d'un autre verbe ?

Sombre, grave, lourd de charge émotionnelle aussi; tes mots restituent avec justesse cette sensation d'étouffement. J'ai aimé le rythme et le choix des mots pour décrire tout cela.

rie de rire (ce ne serai pas rit?) désolé dans ce cas c'est une vrai faute de grammaire

"l'ire qui se rit" du verbe rire, au mode indicatif
"il faut qu'il rie" , du même verbe, au mode subjonctif.

La cendre des vantaux des insignes chapelles

2 fois "des" n'est pas très joli ni poètique.

Le reste reste puissant.

Easter(Island) a écrit:"l'ire qui se rit" du verbe rire, au mode indicatif
"il faut qu'il rie" , du même verbe, au mode subjonctif.

Ha voilà, merci !