Indicible sentiment…
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Indicible sentiment…
Indicible sentiment…
Prenant doucement conscience d’une silencieuse réalité,
Dans les méandres de mon âme écorchée, quelque chose commence à se mouvoir…
Plongé dans l’infamie, il serait si simple de se laisser disparaître dans cette rassurante docilité.
Indicible sentiment…
Vague et confuse, elle s’avance, tiraillant implacablement cette existence futile,
Douloureuse couardise ambiante, c’est en ton sein immonde, que de quatre lettres, elle est née…
Plongé dans l’infamie, il serait si simple de se laisser disparaître dans cette rassurante docilité.
Indicible sentiment…
Quel agréable contact, ce papier rugueux sous mes doigts, pluie de vérité,
Ô splendeur quand sur le sol tu te déverses, à mes oreilles, ce bruissement, toujours résonne …
Plongé dans l’infamie, il serait si simple de se laisser disparaître dans cette rassurante docilité.
Indicible sentiment…
Sereinement, une à une, j’ai gravi les marches,
Un écho résonnant en mon cœur, celui de quatre lettres, qui à elles seules l’ont engendré …
Plongé dans l’infamie, il serait si simple de se laisser disparaître dans cette rassurante docilité.
Indicible sentiment…
Ma tête, sur le sol, est tombée,
Quand sur l’échafaud, pour défendre la liberté, à 21 ans, j’ai été exécutée.
Plongée dans l’infamie, à mes lèvres quatre lettres se sont échouées… Nein.
En mémoire de Sophie Scholl.
Prenant doucement conscience d’une silencieuse réalité,
Dans les méandres de mon âme écorchée, quelque chose commence à se mouvoir…
Plongé dans l’infamie, il serait si simple de se laisser disparaître dans cette rassurante docilité.
Indicible sentiment…
Vague et confuse, elle s’avance, tiraillant implacablement cette existence futile,
Douloureuse couardise ambiante, c’est en ton sein immonde, que de quatre lettres, elle est née…
Plongé dans l’infamie, il serait si simple de se laisser disparaître dans cette rassurante docilité.
Indicible sentiment…
Quel agréable contact, ce papier rugueux sous mes doigts, pluie de vérité,
Ô splendeur quand sur le sol tu te déverses, à mes oreilles, ce bruissement, toujours résonne …
Plongé dans l’infamie, il serait si simple de se laisser disparaître dans cette rassurante docilité.
Indicible sentiment…
Sereinement, une à une, j’ai gravi les marches,
Un écho résonnant en mon cœur, celui de quatre lettres, qui à elles seules l’ont engendré …
Plongé dans l’infamie, il serait si simple de se laisser disparaître dans cette rassurante docilité.
Indicible sentiment…
Ma tête, sur le sol, est tombée,
Quand sur l’échafaud, pour défendre la liberté, à 21 ans, j’ai été exécutée.
Plongée dans l’infamie, à mes lèvres quatre lettres se sont échouées… Nein.
En mémoire de Sophie Scholl.
Arawasu- Nombre de messages : 8
Age : 35
Localisation : Corse
Date d'inscription : 05/08/2009
Re: Indicible sentiment…
Et pourtant elle a bien dit non à la Barbarie cette petite...
Tu essayes de nous mettre dans sa peau, de nous suggérer ses derniers instants...de son refus en quatres lettres d'une monstruosité qui en porte le même nombre, que tu ne nommes pas et que je ne citerai pas non plus par respect pour ton texte et son héroïne.
Oui...c'est ce que tu as essayé de faire.
Tu sais quoi ?
tu as réussi.
Tu essayes de nous mettre dans sa peau, de nous suggérer ses derniers instants...de son refus en quatres lettres d'une monstruosité qui en porte le même nombre, que tu ne nommes pas et que je ne citerai pas non plus par respect pour ton texte et son héroïne.
Oui...c'est ce que tu as essayé de faire.
Tu sais quoi ?
tu as réussi.
boc21fr- Nombre de messages : 4770
Age : 53
Localisation : Grugeons, ville de culture...de vin rouge et de moutarde
Date d'inscription : 03/01/2008
Re: Indicible sentiment…
J'apprécie plusieurs éléments dans ton texte.
Tout d'abord, cette sobriété qui correspond bien à mes yeux à cette dignité dont a fait preuve Sophie Scholl.
Ensuite, ces répétitions, martelantes, illustrant bien son courage inlassable de lutter encore et encore mais aussi le poids lancinant d'un système qui écrase les gens sans vergogne, oppressant.
Le message me plaît également, le dernier vers le caractérise bien.
Enfin, la taille du texte, équilibrée, ni trop longue ni trop courte.
Bienvenue sur VE bis :-)
Tout d'abord, cette sobriété qui correspond bien à mes yeux à cette dignité dont a fait preuve Sophie Scholl.
Ensuite, ces répétitions, martelantes, illustrant bien son courage inlassable de lutter encore et encore mais aussi le poids lancinant d'un système qui écrase les gens sans vergogne, oppressant.
Le message me plaît également, le dernier vers le caractérise bien.
Enfin, la taille du texte, équilibrée, ni trop longue ni trop courte.
Bienvenue sur VE bis :-)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Indicible sentiment…
Quelle belle ballade !
Il y a une angoisse qui monte indiciblement, par ces "quatre lettres" que l'on cherche à deviner dès le départ.
Et le fait que chaque strophe commence et se termine par les mêmes mots ajoute à tout cela.
Je ne connaissais pas Sophie Scholl, je me suis renseignée.
Bravo d'avoir rendu vie à cette courageuse jeune femme.
J'aime particulièrement ça :
Il y a une angoisse qui monte indiciblement, par ces "quatre lettres" que l'on cherche à deviner dès le départ.
Et le fait que chaque strophe commence et se termine par les mêmes mots ajoute à tout cela.
Je ne connaissais pas Sophie Scholl, je me suis renseignée.
Bravo d'avoir rendu vie à cette courageuse jeune femme.
J'aime particulièrement ça :
Merci à vous.Indicible sentiment…
Sereinement, une à une, j’ai gravi les marches,
Un écho résonnant en mon cœur, celui de quatre lettres, qui à elles seules l’ont engendré …
Plongé dans l’infamie, il serait si simple de se laisser disparaître dans cette rassurante docilité.
Mure- Nombre de messages : 1478
Age : 47
Localisation : Dans vos pensées burlesques.
Date d'inscription : 12/06/2009
Re: Indicible sentiment…
C'est vrai que ce n'est pas chez nous que cela arriverait, de pourchasser des gens pour leur appartenance ethnique, de couper peu à peu les vivres à ceux qui se préoccupent de rééquilibrer les grandes injustices sociales, de séparer de plus en plus nettement les castes dominantes et la masse innombrables des escroqués, à qui après avoir volé leurs économies dans des tours de passe-passe garantis par l'Etat, on va expliquer qu'il faudra qu'ils travaillent jusqu'à 100 ans. Pas plus que mettre les malades mentaux à la rue, sans soins et sans suivi, en les baptisant tout de même, soyons justes, SDF, Superbement Dotés Finalement.
Elle est partie, Sophie?
Elle est partie, Sophie?
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 66
Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009
Re: Indicible sentiment…
Bonjour silene82,
Je dois avouer que je ne comprends pas bien ta réponse, sauf si elle fait suite au message que j’ai laissé dans le topic « Réponses aux commentaires "Poésie" ».
Elle ferait donc référence à : « Je pense qu’à naitre dans une société de droit (sans chercher à en justifier les différents degrés) ». J’ai pris soin de formuler cette précision, pour sous entendre que je ne pense pas, à titre personnel, que le pays dans lequel je vis corresponde strictement à la définition d’une société de droit. Je suis, tout comme toi, particulièrement critique à l’encontre de notre société, j’ai simplement estimé que ce débat (sans fin) n’avait pas sa place dans ma réponse.
J’ai même, dans le courant de l’année était, le témoin direct de chose dont j’avais déjà conscience, telle que la désinformation, les décisions autoritaires et l’hypocrisie politique. J’ai aussi pu constater que peu de gens se mobilisent, agissent et surtout, sont prêts à sacrifier leur argent, leur temps ou leur diplôme au nom d’une conviction.
Je crois cependant qu’il faut être (et il ne s’agit pas là d’une attaque directe sur ta personne) prétentieux pour s’imaginer qu’il est, ne serait-ce, qu’envisageable d’effectuer une comparaison. La raison en est très simple, et ta réponse en est une preuve criante, avoir une opinion contraire n’est pas, pour nous, synonyme systématique de mort.
Dis moi, si toi, et toute ta famille risquiez d’être fusillés aux moindres mots à l’encontre de ton gouvernement, te permettrais tu d’agir, ou resterais tu terré.
Est-ce que pour avoir distribué un tract, qui critique ton gouvernement, tu es arrêté, torturé, exécuter pour haute trahison ?
Alors dis moi, de quel droit peux tu minimiser l’action de cette femme, envoyée aux jeunesses hitlériennes, qui a résisté au formatage, et qui cria sa fierté d’agir pour la liberté devant le tribunal qui allait la condamner à la guillotine, pour l’exécuter quelques heures plus tard ?
Personne ne peut savoir où il aurait été à cette instant, il n’est que prétention de s’imaginer résistant, parce qu’il est facile de crier NON lorsqu’on vit dans un pays où cela reste un droit !
Je dois avouer que je ne comprends pas bien ta réponse, sauf si elle fait suite au message que j’ai laissé dans le topic « Réponses aux commentaires "Poésie" ».
Elle ferait donc référence à : « Je pense qu’à naitre dans une société de droit (sans chercher à en justifier les différents degrés) ». J’ai pris soin de formuler cette précision, pour sous entendre que je ne pense pas, à titre personnel, que le pays dans lequel je vis corresponde strictement à la définition d’une société de droit. Je suis, tout comme toi, particulièrement critique à l’encontre de notre société, j’ai simplement estimé que ce débat (sans fin) n’avait pas sa place dans ma réponse.
J’ai même, dans le courant de l’année était, le témoin direct de chose dont j’avais déjà conscience, telle que la désinformation, les décisions autoritaires et l’hypocrisie politique. J’ai aussi pu constater que peu de gens se mobilisent, agissent et surtout, sont prêts à sacrifier leur argent, leur temps ou leur diplôme au nom d’une conviction.
Je crois cependant qu’il faut être (et il ne s’agit pas là d’une attaque directe sur ta personne) prétentieux pour s’imaginer qu’il est, ne serait-ce, qu’envisageable d’effectuer une comparaison. La raison en est très simple, et ta réponse en est une preuve criante, avoir une opinion contraire n’est pas, pour nous, synonyme systématique de mort.
Dis moi, si toi, et toute ta famille risquiez d’être fusillés aux moindres mots à l’encontre de ton gouvernement, te permettrais tu d’agir, ou resterais tu terré.
Est-ce que pour avoir distribué un tract, qui critique ton gouvernement, tu es arrêté, torturé, exécuter pour haute trahison ?
Alors dis moi, de quel droit peux tu minimiser l’action de cette femme, envoyée aux jeunesses hitlériennes, qui a résisté au formatage, et qui cria sa fierté d’agir pour la liberté devant le tribunal qui allait la condamner à la guillotine, pour l’exécuter quelques heures plus tard ?
Personne ne peut savoir où il aurait été à cette instant, il n’est que prétention de s’imaginer résistant, parce qu’il est facile de crier NON lorsqu’on vit dans un pays où cela reste un droit !
Arawasu- Nombre de messages : 8
Age : 35
Localisation : Corse
Date d'inscription : 05/08/2009
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