Ecrivons mes frères ! Ecrivons !
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Chapeau-de-Paille
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Ecrivons mes frères ! Ecrivons !
Bien le bonjour a tous!
Je viens d'avoir une idée de petit jeu amusant qui peu vite devenir sérieux, je ne garantie pas son fonctionnement à cent pour cent, c'est juste pour essayer.
Le but est simple, raconter une histoire totalement aléatoire, je commence par une phrase, puis chacun colle une phrase de sa propre conception, les un après les autres.
Pour que ce jeu marche, je pense qu'un délai de 5 minutes entre chaque phrase s'imposent.
Aussi je suis pour un nombre limité de joueur pour l'instant.
Qu'en dites vous? et qui veut jouer, pour l'instant?
Je viens d'avoir une idée de petit jeu amusant qui peu vite devenir sérieux, je ne garantie pas son fonctionnement à cent pour cent, c'est juste pour essayer.
Le but est simple, raconter une histoire totalement aléatoire, je commence par une phrase, puis chacun colle une phrase de sa propre conception, les un après les autres.
Pour que ce jeu marche, je pense qu'un délai de 5 minutes entre chaque phrase s'imposent.
Aussi je suis pour un nombre limité de joueur pour l'instant.
Qu'en dites vous? et qui veut jouer, pour l'instant?
Chapeau-de-Paille- Nombre de messages : 53
Age : 32
Date d'inscription : 10/08/2009
Re: Ecrivons mes frères ! Ecrivons !
Envoie ta phrase, c'est une bonne idée : chacun postera en passant...
boc21fr- Nombre de messages : 4770
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Re: Ecrivons mes frères ! Ecrivons !
Voir ici :
https://vosecrits.1fr1.net/conversations-atelier-f4/a-vous-de-jouer-t672.htm
et ici :
http://www.vosecrits.com/forum-vos-ecrits-f1/poeme-sans-fin-t1367.htm
et encore ici :
https://vosecrits.1fr1.net/conversations-atelier-f4/exo-phrase-sans-fin-et-sans-faim-a-qui-veut-la-poursuivre-t1858.htm
.
https://vosecrits.1fr1.net/conversations-atelier-f4/a-vous-de-jouer-t672.htm
et ici :
http://www.vosecrits.com/forum-vos-ecrits-f1/poeme-sans-fin-t1367.htm
et encore ici :
https://vosecrits.1fr1.net/conversations-atelier-f4/exo-phrase-sans-fin-et-sans-faim-a-qui-veut-la-poursuivre-t1858.htm
.
Re: Ecrivons mes frères ! Ecrivons !
Attends, j'installe un lit et un frigo devant l'ordi, histoire d'y vivre encore plus :-)Chapeau-de-Paille a écrit:Pour que ce jeu marche, je pense qu'un délai de 5 minutes entre chaque phrase s'imposent.
5 minutes... tssstt ! :-)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Ecrivons mes frères ! Ecrivons !
Ah bah oui Mentor, c'est plus évident quand on est pas là d'puis deux jours, gros malin! (peaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaace)
Bon la phrase :
Je suis là, ici, tout en haut de cette grande falaise au pied de laquelle une étrange mousse blanche pousse d'un coup puis disparait.
Bon la phrase :
Je suis là, ici, tout en haut de cette grande falaise au pied de laquelle une étrange mousse blanche pousse d'un coup puis disparait.
Chapeau-de-Paille- Nombre de messages : 53
Age : 32
Date d'inscription : 10/08/2009
Re: Ecrivons mes frères ! Ecrivons !
En fait, ton truc pourrait faire l'objet d'un exercice en direct, un soir, histoire que tu aies plus de monde devant l'écran, mais faudra alors fixer un ordre pour écrire, sinon ça sera vite n'importe quoi. Donc comme ça, ça va en fait :-)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Ecrivons mes frères ! Ecrivons !
Haaa Guinness, quand tu nous tiens !Chapeau-de-Paille a écrit:Je suis là, ici, tout en haut de cette grande falaise au pied de laquelle une étrange mousse blanche pousse d'un coup puis disparait.
pardon... :-)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Ecrivons mes frères ! Ecrivons !
Je me baisse pour ramasser un deuxième champignon aux vertus hallucinogènes
boc21fr- Nombre de messages : 4770
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Date d'inscription : 03/01/2008
Re: Ecrivons mes frères ! Ecrivons !
zut Sahkti tu n'es pas tenable...
Posté au même moment
;o)
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;o)
boc21fr- Nombre de messages : 4770
Age : 53
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Date d'inscription : 03/01/2008
Re: Ecrivons mes frères ! Ecrivons !
Plus sérieusement...Chapeau-de-Paille a écrit:Je suis là, ici, tout en haut de cette grande falaise au pied de laquelle une étrange mousse blanche pousse d'un coup puis disparait.
Je suis là, ici, tout en haut de cette grande falaise au pied de laquelle une étrange mousse blanche pousse d'un coup puis disparait.
Repartant vers la mer, elle laisse sur son passage de minuscules crabes jaune vif. On dirait qu'ils sont morts et pourtant, à y regarder de plus près, ils bougent.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Ecrivons mes frères ! Ecrivons !
et ça ne fait que commencer :-)boc21fr a écrit:zut Sahkti tu n'es pas tenable...
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Ecrivons mes frères ! Ecrivons !
ha8 :-)boc21fr a écrit:Je me baisse pour ramasser un deuxième champignon aux vertus hallucinogènes
c'est ta phrase de suite ? On oublie la mienne alors, moins amusante :-)))
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Ecrivons mes frères ! Ecrivons !
ha ! pffff, claviers suisse et belge pas pareils !Sahkti a écrit:ha8
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
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Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Ecrivons mes frères ! Ecrivons !
On laisse simplement l'initiative du choix au prochain contributeur ?
boc21fr- Nombre de messages : 4770
Age : 53
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Date d'inscription : 03/01/2008
Re: Ecrivons mes frères ! Ecrivons !
oui !boc21fr a écrit:On laisse simplement l'initiative du choix au prochain contributeur ?
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Ecrivons mes frères ! Ecrivons !
du "haut de cette grande falaise" on voit "de minuscules crabes"...Sahkti a écrit:Je suis là, ici, tout en haut de cette grande falaise au pied de laquelle une étrange mousse blanche pousse d'un coup puis disparait.
Repartant vers la mer, elle laisse sur son passage de minuscules crabes jaune vif. On dirait qu'ils sont morts et pourtant, à y regarder de plus près, ils bougent.
oeil de lynx, hein !
:-)))
Re: Ecrivons mes frères ! Ecrivons !
on a le droit puisque la mousse pousse d'un coup... tout est permis ! :-)mentor a écrit:du "haut de cette grande falaise" on voit "de minuscules crabes"...Sahkti a écrit:Je suis là, ici, tout en haut de cette grande falaise au pied de laquelle une étrange mousse blanche pousse d'un coup puis disparait.
Repartant vers la mer, elle laisse sur son passage de minuscules crabes jaune vif. On dirait qu'ils sont morts et pourtant, à y regarder de plus près, ils bougent.
oeil de lynx, hein !
:-)))
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Ecrivons mes frères ! Ecrivons !
Petite histoire à poursuivre :
Je suis là, ici, tout en haut de cette grande falaise au pied de laquelle une étrange mousse blanche pousse d'un coup puis disparait.
Je me baisse pour ramasser un deuxième champignon aux vertus hallucinogènes.
La mousse réapparait, comme soufflée par un trou non visible au pied des rochers. Elle fait même d'énormes bulles, qui montent, poussées par l'air chaud, vers le promontoire où je finis de mâchouiller.
Je suis là, ici, tout en haut de cette grande falaise au pied de laquelle une étrange mousse blanche pousse d'un coup puis disparait.
Je me baisse pour ramasser un deuxième champignon aux vertus hallucinogènes.
La mousse réapparait, comme soufflée par un trou non visible au pied des rochers. Elle fait même d'énormes bulles, qui montent, poussées par l'air chaud, vers le promontoire où je finis de mâchouiller.
Re: Ecrivons mes frères ! Ecrivons !
Je suis là, ici, tout en haut de cette grande falaise au pied de laquelle une étrange mousse blanche pousse d'un coup puis disparait.
Je me baisse pour ramasser un deuxième champignon aux vertus hallucinogènes.
La mousse réapparait, comme soufflée par un trou non visible au pied des rochers. Elle fait même d'énormes bulles, qui montent, poussées par l'air chaud, vers le promontoire où je finis de mâchouiller.
Je tente de chasser ces bulles en les éclatant avec les doigts. C'est alors que l'une d'elles emprisonne mon reflet et s'en va au gré du vent. Pris dans le vertige des champignons, j'imagine que mon âme est prisonnière de cette bulle, je dois l'empêcher de fuir avec une partie de moi-même. Il me faut agir, vite !
Je me baisse pour ramasser un deuxième champignon aux vertus hallucinogènes.
La mousse réapparait, comme soufflée par un trou non visible au pied des rochers. Elle fait même d'énormes bulles, qui montent, poussées par l'air chaud, vers le promontoire où je finis de mâchouiller.
Je tente de chasser ces bulles en les éclatant avec les doigts. C'est alors que l'une d'elles emprisonne mon reflet et s'en va au gré du vent. Pris dans le vertige des champignons, j'imagine que mon âme est prisonnière de cette bulle, je dois l'empêcher de fuir avec une partie de moi-même. Il me faut agir, vite !
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Ecrivons mes frères ! Ecrivons !
Je suis là, ici, tout en haut de cette grande falaise au pied de laquelle une étrange mousse blanche pousse d'un coup puis disparait.
Je me baisse pour ramasser un deuxième champignon aux vertus hallucinogènes.
La mousse réapparait, comme soufflée par un trou non visible au pied des rochers. Elle fait même d'énormes bulles, qui montent, poussées par l'air chaud, vers le promontoire où je finis de mâchouiller.
Je tente de chasser ces bulles en les éclatant avec les doigts. C'est alors que l'une d'elles emprisonne mon reflet et s'en va au gré du vent. Pris dans le vertige des champignons, j'imagine que mon âme est prisonnière de cette bulle, je dois l'empêcher de fuir avec une partie de moi-même. Il me faut agir, vite !
Trop tard...Elle s'est déjà enfuie, elle a sûrement sombré dans cet océan grisâtre, celui qu'on voit en haut, l'inverse parfait du bleu qu'on voit en bas. Cet océan là, il est calme, seuls ses habitants semblent bouger, ils vont peut-être travailler... En tout cas, ils suivent tous le même chemin. Je les suis du regard, quand soudain, un de ces petits bonshommes de vapeur attire mon attention, il a sous le bras un cageot, et dans ce cageot j'y retrouve mon âme ! ma bulle ! Il me l'a volée ! que dois-je faire ? Cette fois, une seule idée me passe par la tête.
Je me baisse pour ramasser un deuxième champignon aux vertus hallucinogènes.
La mousse réapparait, comme soufflée par un trou non visible au pied des rochers. Elle fait même d'énormes bulles, qui montent, poussées par l'air chaud, vers le promontoire où je finis de mâchouiller.
Je tente de chasser ces bulles en les éclatant avec les doigts. C'est alors que l'une d'elles emprisonne mon reflet et s'en va au gré du vent. Pris dans le vertige des champignons, j'imagine que mon âme est prisonnière de cette bulle, je dois l'empêcher de fuir avec une partie de moi-même. Il me faut agir, vite !
Trop tard...Elle s'est déjà enfuie, elle a sûrement sombré dans cet océan grisâtre, celui qu'on voit en haut, l'inverse parfait du bleu qu'on voit en bas. Cet océan là, il est calme, seuls ses habitants semblent bouger, ils vont peut-être travailler... En tout cas, ils suivent tous le même chemin. Je les suis du regard, quand soudain, un de ces petits bonshommes de vapeur attire mon attention, il a sous le bras un cageot, et dans ce cageot j'y retrouve mon âme ! ma bulle ! Il me l'a volée ! que dois-je faire ? Cette fois, une seule idée me passe par la tête.
Chapeau-de-Paille- Nombre de messages : 53
Age : 32
Date d'inscription : 10/08/2009
Re: Ecrivons mes frères ! Ecrivons !
Je suis là, ici, tout en haut de cette grande falaise au pied de laquelle une étrange mousse blanche pousse d'un coup puis disparait.
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Je tente de chasser ces bulles en les éclatant avec les doigts. C'est alors que l'une d'elles emprisonne mon reflet et s'en va au gré du vent. Pris dans le vertige des champignons, j'imagine que mon âme est prisonnière de cette bulle, je dois l'empêcher de fuir avec une partie de moi-même. Il me faut agir, vite !
Trop tard...Elle s'est déjà enfuie, elle a sûrement sombré dans cet océan grisâtre, celui qu'on voit en haut, l'inverse parfait du bleu qu'on voit en bas. Cet océan là, il est calme, seuls ses habitants semblent bouger, ils vont peut-être travailler... En tout cas, ils suivent tous le même chemin. Je les suis du regard, quand soudain, un de ces petits bonshommes de vapeur attire mon attention, il a sous le bras un cageot, et dans ce cageot j'y retrouve mon âme ! ma bulle ! Il me l'a volée ! que dois-je faire ? Cette fois, une seule idée me passe par la tête.
J’hurle : rendez-moi mon âme, vils contempteurs de l'onde traitresse !
Je me baisse pour ramasser un deuxième champignon aux vertus hallucinogènes.
La mousse réapparait, comme soufflée par un trou non visible au pied des rochers. Elle fait même d'énormes bulles, qui montent, poussées par l'air chaud, vers le promontoire où je finis de mâchouiller.
Je tente de chasser ces bulles en les éclatant avec les doigts. C'est alors que l'une d'elles emprisonne mon reflet et s'en va au gré du vent. Pris dans le vertige des champignons, j'imagine que mon âme est prisonnière de cette bulle, je dois l'empêcher de fuir avec une partie de moi-même. Il me faut agir, vite !
Trop tard...Elle s'est déjà enfuie, elle a sûrement sombré dans cet océan grisâtre, celui qu'on voit en haut, l'inverse parfait du bleu qu'on voit en bas. Cet océan là, il est calme, seuls ses habitants semblent bouger, ils vont peut-être travailler... En tout cas, ils suivent tous le même chemin. Je les suis du regard, quand soudain, un de ces petits bonshommes de vapeur attire mon attention, il a sous le bras un cageot, et dans ce cageot j'y retrouve mon âme ! ma bulle ! Il me l'a volée ! que dois-je faire ? Cette fois, une seule idée me passe par la tête.
J’hurle : rendez-moi mon âme, vils contempteurs de l'onde traitresse !
boc21fr- Nombre de messages : 4770
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Localisation : Grugeons, ville de culture...de vin rouge et de moutarde
Date d'inscription : 03/01/2008
Re: Ecrivons mes frères ! Ecrivons !
Je suis là, ici, tout en haut de cette grande falaise au pied de laquelle une étrange mousse blanche pousse d'un coup puis disparait.
Je me baisse pour ramasser un deuxième champignon aux vertus hallucinogènes.
La mousse réapparait, comme soufflée par un trou non visible au pied des rochers. Elle fait même d'énormes bulles, qui montent, poussées par l'air chaud, vers le promontoire où je finis de mâchouiller.
Je tente de chasser ces bulles en les éclatant avec les doigts. C'est alors que l'une d'elles emprisonne mon reflet et s'en va au gré du vent. Pris dans le vertige des champignons, j'imagine que mon âme est prisonnière de cette bulle, je dois l'empêcher de fuir avec une partie de moi-même. Il me faut agir, vite !
Trop tard... Elle s'est déjà enfuie, elle a sûrement sombré dans cet océan grisâtre, celui qu'on voit en haut, l'inverse parfait du bleu qu'on voit en bas. Cet océan là, il est calme, seuls ses habitants semblent bouger, ils vont peut-être travailler... En tout cas, ils suivent tous le même chemin. Je les suis du regard, quand soudain, un de ces petits bonshommes de vapeur attire mon attention, il a sous le bras un cageot, et dans ce cageot j'y retrouve mon âme ! ma bulle ! Il me l'a volée ! que dois-je faire ? Cette fois, une seule idée me passe par la tête.
J’hurle : rendez-moi mon âme, vils contempteurs de l'onde traitresse !
Les vibrations de mon hurlement percutent un courant d'air qui traversait sans regarder. Il part un peu sonné jusqu'à ma bulle et l'emporte en galipettes.
Je me baisse pour ramasser un deuxième champignon aux vertus hallucinogènes.
La mousse réapparait, comme soufflée par un trou non visible au pied des rochers. Elle fait même d'énormes bulles, qui montent, poussées par l'air chaud, vers le promontoire où je finis de mâchouiller.
Je tente de chasser ces bulles en les éclatant avec les doigts. C'est alors que l'une d'elles emprisonne mon reflet et s'en va au gré du vent. Pris dans le vertige des champignons, j'imagine que mon âme est prisonnière de cette bulle, je dois l'empêcher de fuir avec une partie de moi-même. Il me faut agir, vite !
Trop tard... Elle s'est déjà enfuie, elle a sûrement sombré dans cet océan grisâtre, celui qu'on voit en haut, l'inverse parfait du bleu qu'on voit en bas. Cet océan là, il est calme, seuls ses habitants semblent bouger, ils vont peut-être travailler... En tout cas, ils suivent tous le même chemin. Je les suis du regard, quand soudain, un de ces petits bonshommes de vapeur attire mon attention, il a sous le bras un cageot, et dans ce cageot j'y retrouve mon âme ! ma bulle ! Il me l'a volée ! que dois-je faire ? Cette fois, une seule idée me passe par la tête.
J’hurle : rendez-moi mon âme, vils contempteurs de l'onde traitresse !
Les vibrations de mon hurlement percutent un courant d'air qui traversait sans regarder. Il part un peu sonné jusqu'à ma bulle et l'emporte en galipettes.
Re: Ecrivons mes frères ! Ecrivons !
Saperlipopette, ce texte me plait. J'y participerai.
Invité- Invité
Re: Ecrivons mes frères ! Ecrivons !
Mais ne te gène pas l'ami! A toi la suite!pandaworks a écrit:Saperlipopette, ce texte me plait. J'y participerai.
Chapeau-de-Paille- Nombre de messages : 53
Age : 32
Date d'inscription : 10/08/2009
Re: Ecrivons mes frères ! Ecrivons !
là, à mon avis il dort profondChapeau-de-Paille a écrit:Mais ne te gène pas l'ami! A toi la suite!pandaworks a écrit:Saperlipopette, ce texte me plait. J'y participerai.
:-)))
Re: Ecrivons mes frères ! Ecrivons !
Tant pis pour Panda...il l'aura cherché
Je suis là, ici, tout en haut de cette grande falaise au pied de laquelle une étrange mousse blanche pousse d'un coup puis disparait.
Je me baisse pour ramasser un deuxième champignon aux vertus hallucinogènes.
La mousse réapparait, comme soufflée par un trou non visible au pied des rochers. Elle fait même d'énormes bulles, qui montent, poussées par l'air chaud, vers le promontoire où je finis de mâchouiller.
Je tente de chasser ces bulles en les éclatant avec les doigts. C'est alors que l'une d'elles emprisonne mon reflet et s'en va au gré du vent. Pris dans le vertige des champignons, j'imagine que mon âme est prisonnière de cette bulle, je dois l'empêcher de fuir avec une partie de moi-même. Il me faut agir, vite !
Trop tard... Elle s'est déjà enfuie, elle a sûrement sombré dans cet océan grisâtre, celui qu'on voit en haut, l'inverse parfait du bleu qu'on voit en bas. Cet océan là, il est calme, seuls ses habitants semblent bouger, ils vont peut-être travailler... En tout cas, ils suivent tous le même chemin. Je les suis du regard, quand soudain, un de ces petits bonshommes de vapeur attire mon attention, il a sous le bras un cageot, et dans ce cageot j'y retrouve mon âme ! ma bulle ! Il me l'a volée ! que dois-je faire ? Cette fois, une seule idée me passe par la tête.
J’hurle : rendez-moi mon âme, vils contempteurs de l'onde traitresse !
Les vibrations de mon hurlement percutent un courant d'air qui traversait sans regarder. Il part un peu sonné jusqu'à ma bulle et l'emporte en galipettes.
Saperlipopette, ce texte me plait. J'y participerai.
Je quitte les dessins de la BD et plonge dans la bulle, au milieu des mots, et nage, nage jusqu'à mon âme perdue
Je suis là, ici, tout en haut de cette grande falaise au pied de laquelle une étrange mousse blanche pousse d'un coup puis disparait.
Je me baisse pour ramasser un deuxième champignon aux vertus hallucinogènes.
La mousse réapparait, comme soufflée par un trou non visible au pied des rochers. Elle fait même d'énormes bulles, qui montent, poussées par l'air chaud, vers le promontoire où je finis de mâchouiller.
Je tente de chasser ces bulles en les éclatant avec les doigts. C'est alors que l'une d'elles emprisonne mon reflet et s'en va au gré du vent. Pris dans le vertige des champignons, j'imagine que mon âme est prisonnière de cette bulle, je dois l'empêcher de fuir avec une partie de moi-même. Il me faut agir, vite !
Trop tard... Elle s'est déjà enfuie, elle a sûrement sombré dans cet océan grisâtre, celui qu'on voit en haut, l'inverse parfait du bleu qu'on voit en bas. Cet océan là, il est calme, seuls ses habitants semblent bouger, ils vont peut-être travailler... En tout cas, ils suivent tous le même chemin. Je les suis du regard, quand soudain, un de ces petits bonshommes de vapeur attire mon attention, il a sous le bras un cageot, et dans ce cageot j'y retrouve mon âme ! ma bulle ! Il me l'a volée ! que dois-je faire ? Cette fois, une seule idée me passe par la tête.
J’hurle : rendez-moi mon âme, vils contempteurs de l'onde traitresse !
Les vibrations de mon hurlement percutent un courant d'air qui traversait sans regarder. Il part un peu sonné jusqu'à ma bulle et l'emporte en galipettes.
Saperlipopette, ce texte me plait. J'y participerai.
Je quitte les dessins de la BD et plonge dans la bulle, au milieu des mots, et nage, nage jusqu'à mon âme perdue
boc21fr- Nombre de messages : 4770
Age : 53
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Date d'inscription : 03/01/2008
Re: Ecrivons mes frères ! Ecrivons !
Joliment rebondi Boc ! :-)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Ecrivons mes frères ! Ecrivons !
(et je sens que ça va partir en vrille ce truc :-)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Ecrivons mes frères ! Ecrivons !
Je suis là, ici, tout en haut de cette grande falaise au pied de laquelle une étrange mousse blanche pousse d'un coup puis disparait.
Je me baisse pour ramasser un deuxième champignon aux vertus hallucinogènes.
La mousse réapparait, comme soufflée par un trou non visible au pied des rochers. Elle fait même d'énormes bulles, qui montent, poussées par l'air chaud, vers le promontoire où je finis de mâchouiller.
Je tente de chasser ces bulles en les éclatant avec les doigts. C'est alors que l'une d'elles emprisonne mon reflet et s'en va au gré du vent. Pris dans le vertige des champignons, j'imagine que mon âme est prisonnière de cette bulle, je dois l'empêcher de fuir avec une partie de moi-même. Il me faut agir, vite !
Trop tard... Elle s'est déjà enfuie, elle a sûrement sombré dans cet océan grisâtre, celui qu'on voit en haut, l'inverse parfait du bleu qu'on voit en bas. Cet océan là, il est calme, seuls ses habitants semblent bouger, ils vont peut-être travailler... En tout cas, ils suivent tous le même chemin. Je les suis du regard, quand soudain, un de ces petits bonshommes de vapeur attire mon attention, il a sous le bras un cageot, et dans ce cageot j'y retrouve mon âme ! ma bulle ! Il me l'a volée ! que dois-je faire ? Cette fois, une seule idée me passe par la tête.
J’hurle : rendez-moi mon âme, vils contempteurs de l'onde traitresse !
Les vibrations de mon hurlement percutent un courant d'air qui traversait sans regarder. Il part un peu sonné jusqu'à ma bulle et l'emporte en galipettes.
Saperlipopette, ce texte me plait. J'y participerai.
Je quitte les dessins de la BD et plonge dans la bulle, au milieu des mots, et nage, nage jusqu'à mon âme perdue.
Cela vaut-il la peine de risquer la mort pour sauver une âme perdue, fût-elle la sienne ? La perspective me semble fort aléatoire, ai-je seulement une chance d’éviter la noyade dans cet océan noir d’encre ?
Je me baisse pour ramasser un deuxième champignon aux vertus hallucinogènes.
La mousse réapparait, comme soufflée par un trou non visible au pied des rochers. Elle fait même d'énormes bulles, qui montent, poussées par l'air chaud, vers le promontoire où je finis de mâchouiller.
Je tente de chasser ces bulles en les éclatant avec les doigts. C'est alors que l'une d'elles emprisonne mon reflet et s'en va au gré du vent. Pris dans le vertige des champignons, j'imagine que mon âme est prisonnière de cette bulle, je dois l'empêcher de fuir avec une partie de moi-même. Il me faut agir, vite !
Trop tard... Elle s'est déjà enfuie, elle a sûrement sombré dans cet océan grisâtre, celui qu'on voit en haut, l'inverse parfait du bleu qu'on voit en bas. Cet océan là, il est calme, seuls ses habitants semblent bouger, ils vont peut-être travailler... En tout cas, ils suivent tous le même chemin. Je les suis du regard, quand soudain, un de ces petits bonshommes de vapeur attire mon attention, il a sous le bras un cageot, et dans ce cageot j'y retrouve mon âme ! ma bulle ! Il me l'a volée ! que dois-je faire ? Cette fois, une seule idée me passe par la tête.
J’hurle : rendez-moi mon âme, vils contempteurs de l'onde traitresse !
Les vibrations de mon hurlement percutent un courant d'air qui traversait sans regarder. Il part un peu sonné jusqu'à ma bulle et l'emporte en galipettes.
Saperlipopette, ce texte me plait. J'y participerai.
Je quitte les dessins de la BD et plonge dans la bulle, au milieu des mots, et nage, nage jusqu'à mon âme perdue.
Cela vaut-il la peine de risquer la mort pour sauver une âme perdue, fût-elle la sienne ? La perspective me semble fort aléatoire, ai-je seulement une chance d’éviter la noyade dans cet océan noir d’encre ?
abstract- Nombre de messages : 1127
Age : 54
Date d'inscription : 10/02/2009
Re: Ecrivons mes frères ! Ecrivons !
Je suis là, ici, tout en haut de cette grande falaise au pied de laquelle une étrange mousse blanche pousse d'un coup puis disparait.
Je me baisse pour ramasser un deuxième champignon aux vertus hallucinogènes.
La mousse réapparait, comme soufflée par un trou non visible au pied des rochers. Elle fait même d'énormes bulles, qui montent, poussées par l'air chaud, vers le promontoire où je finis de mâchouiller.
Je tente de chasser ces bulles en les éclatant avec les doigts. C'est alors que l'une d'elles emprisonne mon reflet et s'en va au gré du vent. Pris dans le vertige des champignons, j'imagine que mon âme est prisonnière de cette bulle, je dois l'empêcher de fuir avec une partie de moi-même. Il me faut agir, vite !
Trop tard... Elle s'est déjà enfuie, elle a sûrement sombré dans cet océan grisâtre, celui qu'on voit en haut, l'inverse parfait du bleu qu'on voit en bas. Cet océan là, il est calme, seuls ses habitants semblent bouger, ils vont peut-être travailler... En tout cas, ils suivent tous le même chemin. Je les suis du regard, quand soudain, un de ces petits bonshommes de vapeur attire mon attention, il a sous le bras un cageot, et dans ce cageot j'y retrouve mon âme ! ma bulle ! Il me l'a volée ! que dois-je faire ? Cette fois, une seule idée me passe par la tête.
J’hurle : rendez-moi mon âme, vils contempteurs de l'onde traitresse !
Les vibrations de mon hurlement percutent un courant d'air qui traversait sans regarder. Il part un peu sonné jusqu'à ma bulle et l'emporte en galipettes.
Saperlipopette, ce texte me plait. J'y participerai.
Je quitte les dessins de la BD et plonge dans la bulle, au milieu des mots, et nage, nage jusqu'à mon âme perdue.
Cela vaut-il la peine de risquer la mort pour sauver une âme perdue, fût-elle la sienne ? La perspective me semble fort aléatoire, ai-je seulement une chance d’éviter la noyade dans cet océan noir d’encre ?
Onde qui bleuit à vue d'oeil, vire au méthylène, enfle, éclabousse la falaise, y laissant des tâches bleues gigantesques. Les bulles se dispersent, certaines éclatent, dans un bruit mou infini.
La mienne file au large.
Je me baisse pour ramasser un deuxième champignon aux vertus hallucinogènes.
La mousse réapparait, comme soufflée par un trou non visible au pied des rochers. Elle fait même d'énormes bulles, qui montent, poussées par l'air chaud, vers le promontoire où je finis de mâchouiller.
Je tente de chasser ces bulles en les éclatant avec les doigts. C'est alors que l'une d'elles emprisonne mon reflet et s'en va au gré du vent. Pris dans le vertige des champignons, j'imagine que mon âme est prisonnière de cette bulle, je dois l'empêcher de fuir avec une partie de moi-même. Il me faut agir, vite !
Trop tard... Elle s'est déjà enfuie, elle a sûrement sombré dans cet océan grisâtre, celui qu'on voit en haut, l'inverse parfait du bleu qu'on voit en bas. Cet océan là, il est calme, seuls ses habitants semblent bouger, ils vont peut-être travailler... En tout cas, ils suivent tous le même chemin. Je les suis du regard, quand soudain, un de ces petits bonshommes de vapeur attire mon attention, il a sous le bras un cageot, et dans ce cageot j'y retrouve mon âme ! ma bulle ! Il me l'a volée ! que dois-je faire ? Cette fois, une seule idée me passe par la tête.
J’hurle : rendez-moi mon âme, vils contempteurs de l'onde traitresse !
Les vibrations de mon hurlement percutent un courant d'air qui traversait sans regarder. Il part un peu sonné jusqu'à ma bulle et l'emporte en galipettes.
Saperlipopette, ce texte me plait. J'y participerai.
Je quitte les dessins de la BD et plonge dans la bulle, au milieu des mots, et nage, nage jusqu'à mon âme perdue.
Cela vaut-il la peine de risquer la mort pour sauver une âme perdue, fût-elle la sienne ? La perspective me semble fort aléatoire, ai-je seulement une chance d’éviter la noyade dans cet océan noir d’encre ?
Onde qui bleuit à vue d'oeil, vire au méthylène, enfle, éclabousse la falaise, y laissant des tâches bleues gigantesques. Les bulles se dispersent, certaines éclatent, dans un bruit mou infini.
La mienne file au large.
Re: Ecrivons mes frères ! Ecrivons !
(t'as raison en plus :p)Sahkti a écrit:(et je sens que ça va partir en vrille ce truc :-)
Je suis là, ici, tout en haut de cette grande falaise au pied de laquelle une étrange mousse blanche pousse d'un coup puis disparait.
Je me baisse pour ramasser un deuxième champignon aux vertus hallucinogènes.
La mousse réapparait, comme soufflée par un trou non visible au pied des rochers. Elle fait même d'énormes bulles, qui montent, poussées par l'air chaud, vers le promontoire où je finis de mâchouiller.
Je tente de chasser ces bulles en les éclatant avec les doigts. C'est alors que l'une d'elles emprisonne mon reflet et s'en va au gré du vent. Pris dans le vertige des champignons, j'imagine que mon âme est prisonnière de cette bulle, je dois l'empêcher de fuir avec une partie de moi-même. Il me faut agir, vite !
Trop tard... Elle s'est déjà enfuie, elle a sûrement sombré dans cet océan grisâtre, celui qu'on voit en haut, l'inverse parfait du bleu qu'on voit en bas. Cet océan là, il est calme, seuls ses habitants semblent bouger, ils vont peut-être travailler... En tout cas, ils suivent tous le même chemin. Je les suis du regard, quand soudain, un de ces petits bonshommes de vapeur attire mon attention, il a sous le bras un cageot, et dans ce cageot j'y retrouve mon âme ! ma bulle ! Il me l'a volée ! que dois-je faire ? Cette fois, une seule idée me passe par la tête.
J’hurle : rendez-moi mon âme, vils contempteurs de l'onde traitresse !
Les vibrations de mon hurlement percutent un courant d'air qui traversait sans regarder. Il part un peu sonné jusqu'à ma bulle et l'emporte en galipettes.
Saperlipopette, ce texte me plait. J'y participerai.
Je quitte les dessins de la BD et plonge dans la bulle, au milieu des mots, et nage, nage jusqu'à mon âme perdue.
Cela vaut-il la peine de risquer la mort pour sauver une âme perdue, fût-elle la sienne ? La perspective me semble fort aléatoire, ai-je seulement une chance d’éviter la noyade dans cet océan noir d’encre ?
Onde qui bleuit à vue d'oeil, vire au méthylène, enfle, éclabousse la falaise, y laissant des tâches bleues gigantesques. Les bulles se dispersent, certaines éclatent, dans un bruit mou infini.
La mienne file au large.
Non c'est décidé, je ne lacherai pas ma belle, ma bulle!
Je recule, je cours, je saute, et finalement je plonge!
Ça y est! J'y suis, dans cet océan, j'arrive a distinguer au loin ma belle bulle. Vite! Il faut que je la rattrape! Je nage, quand soudain me voila devenir bleu!
Chapeau-de-Paille- Nombre de messages : 53
Age : 32
Date d'inscription : 10/08/2009
Re: Ecrivons mes frères ! Ecrivons !
Je suis là, ici, tout en haut de cette grande falaise au pied de laquelle une étrange mousse blanche pousse d'un coup puis disparait.
Je me baisse pour ramasser un deuxième champignon aux vertus hallucinogènes.
La mousse réapparait, comme soufflée par un trou non visible au pied des rochers. Elle fait même d'énormes bulles, qui montent, poussées par l'air chaud, vers le promontoire où je finis de mâchouiller.
Je tente de chasser ces bulles en les éclatant avec les doigts. C'est alors que l'une d'elles emprisonne mon reflet et s'en va au gré du vent. Pris dans le vertige des champignons, j'imagine que mon âme est prisonnière de cette bulle, je dois l'empêcher de fuir avec une partie de moi-même. Il me faut agir, vite !
Trop tard... Elle s'est déjà enfuie, elle a sûrement sombré dans cet océan grisâtre, celui qu'on voit en haut, l'inverse parfait du bleu qu'on voit en bas. Cet océan là, il est calme, seuls ses habitants semblent bouger, ils vont peut-être travailler... En tout cas, ils suivent tous le même chemin. Je les suis du regard, quand soudain, un de ces petits bonshommes de vapeur attire mon attention, il a sous le bras un cageot, et dans ce cageot j'y retrouve mon âme ! ma bulle ! Il me l'a volée ! que dois-je faire ? Cette fois, une seule idée me passe par la tête.
J’hurle : rendez-moi mon âme, vils contempteurs de l'onde traitresse !
Les vibrations de mon hurlement percutent un courant d'air qui traversait sans regarder. Il part un peu sonné jusqu'à ma bulle et l'emporte en galipettes.
Saperlipopette, ce texte me plait. J'y participerai.
Je quitte les dessins de la BD et plonge dans la bulle, au milieu des mots, et nage, nage jusqu'à mon âme perdue.
Cela vaut-il la peine de risquer la mort pour sauver une âme perdue, fût-elle la sienne ? La perspective me semble fort aléatoire, ai-je seulement une chance d’éviter la noyade dans cet océan noir d’encre ?
Onde qui bleuit à vue d'oeil, vire au méthylène, enfle, éclabousse la falaise, y laissant des tâches bleues gigantesques. Les bulles se dispersent, certaines éclatent, dans un bruit mou infini.
La mienne file au large.
Non c'est décidé, je ne lacherai pas ma belle, ma bulle!
Je recule, je cours, je saute, et finalement je plonge!
Ça y est! J'y suis, dans cet océan, j'arrive a distinguer au loin ma belle bulle. Vite! Il faut que je la rattrape! Je nage, quand soudain me voila devenir bleu!
Bleu comme un schtroumpf ! Mince, me voilà devenu héros de ma propre bulle perdu dans la bande dessinée de ma vie. Drôles de cases dans lesquelles je me suis enfermé là !
Je me baisse pour ramasser un deuxième champignon aux vertus hallucinogènes.
La mousse réapparait, comme soufflée par un trou non visible au pied des rochers. Elle fait même d'énormes bulles, qui montent, poussées par l'air chaud, vers le promontoire où je finis de mâchouiller.
Je tente de chasser ces bulles en les éclatant avec les doigts. C'est alors que l'une d'elles emprisonne mon reflet et s'en va au gré du vent. Pris dans le vertige des champignons, j'imagine que mon âme est prisonnière de cette bulle, je dois l'empêcher de fuir avec une partie de moi-même. Il me faut agir, vite !
Trop tard... Elle s'est déjà enfuie, elle a sûrement sombré dans cet océan grisâtre, celui qu'on voit en haut, l'inverse parfait du bleu qu'on voit en bas. Cet océan là, il est calme, seuls ses habitants semblent bouger, ils vont peut-être travailler... En tout cas, ils suivent tous le même chemin. Je les suis du regard, quand soudain, un de ces petits bonshommes de vapeur attire mon attention, il a sous le bras un cageot, et dans ce cageot j'y retrouve mon âme ! ma bulle ! Il me l'a volée ! que dois-je faire ? Cette fois, une seule idée me passe par la tête.
J’hurle : rendez-moi mon âme, vils contempteurs de l'onde traitresse !
Les vibrations de mon hurlement percutent un courant d'air qui traversait sans regarder. Il part un peu sonné jusqu'à ma bulle et l'emporte en galipettes.
Saperlipopette, ce texte me plait. J'y participerai.
Je quitte les dessins de la BD et plonge dans la bulle, au milieu des mots, et nage, nage jusqu'à mon âme perdue.
Cela vaut-il la peine de risquer la mort pour sauver une âme perdue, fût-elle la sienne ? La perspective me semble fort aléatoire, ai-je seulement une chance d’éviter la noyade dans cet océan noir d’encre ?
Onde qui bleuit à vue d'oeil, vire au méthylène, enfle, éclabousse la falaise, y laissant des tâches bleues gigantesques. Les bulles se dispersent, certaines éclatent, dans un bruit mou infini.
La mienne file au large.
Non c'est décidé, je ne lacherai pas ma belle, ma bulle!
Je recule, je cours, je saute, et finalement je plonge!
Ça y est! J'y suis, dans cet océan, j'arrive a distinguer au loin ma belle bulle. Vite! Il faut que je la rattrape! Je nage, quand soudain me voila devenir bleu!
Bleu comme un schtroumpf ! Mince, me voilà devenu héros de ma propre bulle perdu dans la bande dessinée de ma vie. Drôles de cases dans lesquelles je me suis enfermé là !
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Ecrivons mes frères ! Ecrivons !
Je suis là, ici, tout en haut de cette grande falaise au pied de laquelle une étrange mousse blanche pousse d'un coup puis disparait.
Je me baisse pour ramasser un deuxième champignon aux vertus hallucinogènes.
La mousse réapparait, comme soufflée par un trou non visible au pied des rochers. Elle fait même d'énormes bulles, qui montent, poussées par l'air chaud, vers le promontoire où je finis de mâchouiller.
Je tente de chasser ces bulles en les éclatant avec les doigts. C'est alors que l'une d'elles emprisonne mon reflet et s'en va au gré du vent. Pris dans le vertige des champignons, j'imagine que mon âme est prisonnière de cette bulle, je dois l'empêcher de fuir avec une partie de moi-même. Il me faut agir, vite !
Trop tard... Elle s'est déjà enfuie, elle a sûrement sombré dans cet océan grisâtre, celui qu'on voit en haut, l'inverse parfait du bleu qu'on voit en bas. Cet océan là, il est calme, seuls ses habitants semblent bouger, ils vont peut-être travailler... En tout cas, ils suivent tous le même chemin. Je les suis du regard, quand soudain, un de ces petits bonshommes de vapeur attire mon attention, il a sous le bras un cageot, et dans ce cageot j'y retrouve mon âme ! ma bulle ! Il me l'a volée ! que dois-je faire ? Cette fois, une seule idée me passe par la tête.
J’hurle : rendez-moi mon âme, vils contempteurs de l'onde traitresse !
Les vibrations de mon hurlement percutent un courant d'air qui traversait sans regarder. Il part un peu sonné jusqu'à ma bulle et l'emporte en galipettes.
Saperlipopette, ce texte me plait. J'y participerai.
Je quitte les dessins de la BD et plonge dans la bulle, au milieu des mots, et nage, nage jusqu'à mon âme perdue.
Cela vaut-il la peine de risquer la mort pour sauver une âme perdue, fût-elle la sienne ? La perspective me semble fort aléatoire, ai-je seulement une chance d’éviter la noyade dans cet océan noir d’encre ?
Onde qui bleuit à vue d'oeil, vire au méthylène, enfle, éclabousse la falaise, y laissant des tâches bleues gigantesques. Les bulles se dispersent, certaines éclatent, dans un bruit mou infini.
La mienne file au large.
Non c'est décidé, je ne lacherai pas ma belle, ma bulle!
Je recule, je cours, je saute, et finalement je plonge!
Ça y est! J'y suis, dans cet océan, j'arrive a distinguer au loin ma belle bulle. Vite! Il faut que je la rattrape! Je nage, quand soudain me voila devenir bleu!
Bleu comme un schtroumpf ! Mince, me voilà devenu héros de ma propre bulle perdu dans la bande dessinée de ma vie. Drôles de cases dans lesquelles je me suis enfermé là !
J'essaie de pousser un petit cri par réflexe et m'aperçois vite que crier dans un phylactère n'est pas si facile que l'on pourrait croire. Mal arrondi, de guingois, et pire : déchiré. Mes lettres fuient par l'accroc.
Je me baisse pour ramasser un deuxième champignon aux vertus hallucinogènes.
La mousse réapparait, comme soufflée par un trou non visible au pied des rochers. Elle fait même d'énormes bulles, qui montent, poussées par l'air chaud, vers le promontoire où je finis de mâchouiller.
Je tente de chasser ces bulles en les éclatant avec les doigts. C'est alors que l'une d'elles emprisonne mon reflet et s'en va au gré du vent. Pris dans le vertige des champignons, j'imagine que mon âme est prisonnière de cette bulle, je dois l'empêcher de fuir avec une partie de moi-même. Il me faut agir, vite !
Trop tard... Elle s'est déjà enfuie, elle a sûrement sombré dans cet océan grisâtre, celui qu'on voit en haut, l'inverse parfait du bleu qu'on voit en bas. Cet océan là, il est calme, seuls ses habitants semblent bouger, ils vont peut-être travailler... En tout cas, ils suivent tous le même chemin. Je les suis du regard, quand soudain, un de ces petits bonshommes de vapeur attire mon attention, il a sous le bras un cageot, et dans ce cageot j'y retrouve mon âme ! ma bulle ! Il me l'a volée ! que dois-je faire ? Cette fois, une seule idée me passe par la tête.
J’hurle : rendez-moi mon âme, vils contempteurs de l'onde traitresse !
Les vibrations de mon hurlement percutent un courant d'air qui traversait sans regarder. Il part un peu sonné jusqu'à ma bulle et l'emporte en galipettes.
Saperlipopette, ce texte me plait. J'y participerai.
Je quitte les dessins de la BD et plonge dans la bulle, au milieu des mots, et nage, nage jusqu'à mon âme perdue.
Cela vaut-il la peine de risquer la mort pour sauver une âme perdue, fût-elle la sienne ? La perspective me semble fort aléatoire, ai-je seulement une chance d’éviter la noyade dans cet océan noir d’encre ?
Onde qui bleuit à vue d'oeil, vire au méthylène, enfle, éclabousse la falaise, y laissant des tâches bleues gigantesques. Les bulles se dispersent, certaines éclatent, dans un bruit mou infini.
La mienne file au large.
Non c'est décidé, je ne lacherai pas ma belle, ma bulle!
Je recule, je cours, je saute, et finalement je plonge!
Ça y est! J'y suis, dans cet océan, j'arrive a distinguer au loin ma belle bulle. Vite! Il faut que je la rattrape! Je nage, quand soudain me voila devenir bleu!
Bleu comme un schtroumpf ! Mince, me voilà devenu héros de ma propre bulle perdu dans la bande dessinée de ma vie. Drôles de cases dans lesquelles je me suis enfermé là !
J'essaie de pousser un petit cri par réflexe et m'aperçois vite que crier dans un phylactère n'est pas si facile que l'on pourrait croire. Mal arrondi, de guingois, et pire : déchiré. Mes lettres fuient par l'accroc.
Re: Ecrivons mes frères ! Ecrivons !
Je suis là, ici, tout en haut de cette grande falaise au pied de laquelle une étrange mousse blanche pousse d'un coup puis disparait.
Je me baisse pour ramasser un deuxième champignon aux vertus hallucinogènes.
La mousse réapparait, comme soufflée par un trou non visible au pied des rochers. Elle fait même d'énormes bulles, qui montent, poussées par l'air chaud, vers le promontoire où je finis de mâchouiller.
Je tente de chasser ces bulles en les éclatant avec les doigts. C'est alors que l'une d'elles emprisonne mon reflet et s'en va au gré du vent. Pris dans le vertige des champignons, j'imagine que mon âme est prisonnière de cette bulle, je dois l'empêcher de fuir avec une partie de moi-même. Il me faut agir, vite !
Trop tard... Elle s'est déjà enfuie, elle a sûrement sombré dans cet océan grisâtre, celui qu'on voit en haut, l'inverse parfait du bleu qu'on voit en bas. Cet océan là, il est calme, seuls ses habitants semblent bouger, ils vont peut-être travailler... En tout cas, ils suivent tous le même chemin. Je les suis du regard, quand soudain, un de ces petits bonshommes de vapeur attire mon attention, il a sous le bras un cageot, et dans ce cageot j'y retrouve mon âme ! ma bulle ! Il me l'a volée ! que dois-je faire ? Cette fois, une seule idée me passe par la tête.
J’hurle : rendez-moi mon âme, vils contempteurs de l'onde traitresse !
Les vibrations de mon hurlement percutent un courant d'air qui traversait sans regarder. Il part un peu sonné jusqu'à ma bulle et l'emporte en galipettes.
Saperlipopette, ce texte me plait. J'y participerai.
Je quitte les dessins de la BD et plonge dans la bulle, au milieu des mots, et nage, nage jusqu'à mon âme perdue.
Cela vaut-il la peine de risquer la mort pour sauver une âme perdue, fût-elle la sienne ? La perspective me semble fort aléatoire, ai-je seulement une chance d’éviter la noyade dans cet océan noir d’encre ?
Onde qui bleuit à vue d'oeil, vire au méthylène, enfle, éclabousse la falaise, y laissant des tâches bleues gigantesques. Les bulles se dispersent, certaines éclatent, dans un bruit mou infini.
La mienne file au large.
Non c'est décidé, je ne lacherai pas ma belle, ma bulle!
Je recule, je cours, je saute, et finalement je plonge!
Ça y est! J'y suis, dans cet océan, j'arrive a distinguer au loin ma belle bulle. Vite! Il faut que je la rattrape! Je nage, quand soudain me voila devenir bleu!
Bleu comme un schtroumpf ! Mince, me voilà devenu héros de ma propre bulle perdu dans la bande dessinée de ma vie. Drôles de cases dans lesquelles je me suis enfermé là !
J'essaie de pousser un petit cri par réflexe et m'aperçois vite que crier dans un phylactère n'est pas si facile que l'on pourrait croire. Mal arrondi, de guingois, et pire : déchiré. Mes lettres fuient par l'accroc.
Le phylactère et le cri, par leur étrange alchimie, m’ont rendu mon âme et réincarné en Schtroumpf géant : j’agrandis l’accroc et quitte la BD pour me retrouver, surfant sur l’océan et bonnet au vent, accroché à un L géant. Soudain j’entends : « Gare !…Gamelle ! »
Je me baisse pour ramasser un deuxième champignon aux vertus hallucinogènes.
La mousse réapparait, comme soufflée par un trou non visible au pied des rochers. Elle fait même d'énormes bulles, qui montent, poussées par l'air chaud, vers le promontoire où je finis de mâchouiller.
Je tente de chasser ces bulles en les éclatant avec les doigts. C'est alors que l'une d'elles emprisonne mon reflet et s'en va au gré du vent. Pris dans le vertige des champignons, j'imagine que mon âme est prisonnière de cette bulle, je dois l'empêcher de fuir avec une partie de moi-même. Il me faut agir, vite !
Trop tard... Elle s'est déjà enfuie, elle a sûrement sombré dans cet océan grisâtre, celui qu'on voit en haut, l'inverse parfait du bleu qu'on voit en bas. Cet océan là, il est calme, seuls ses habitants semblent bouger, ils vont peut-être travailler... En tout cas, ils suivent tous le même chemin. Je les suis du regard, quand soudain, un de ces petits bonshommes de vapeur attire mon attention, il a sous le bras un cageot, et dans ce cageot j'y retrouve mon âme ! ma bulle ! Il me l'a volée ! que dois-je faire ? Cette fois, une seule idée me passe par la tête.
J’hurle : rendez-moi mon âme, vils contempteurs de l'onde traitresse !
Les vibrations de mon hurlement percutent un courant d'air qui traversait sans regarder. Il part un peu sonné jusqu'à ma bulle et l'emporte en galipettes.
Saperlipopette, ce texte me plait. J'y participerai.
Je quitte les dessins de la BD et plonge dans la bulle, au milieu des mots, et nage, nage jusqu'à mon âme perdue.
Cela vaut-il la peine de risquer la mort pour sauver une âme perdue, fût-elle la sienne ? La perspective me semble fort aléatoire, ai-je seulement une chance d’éviter la noyade dans cet océan noir d’encre ?
Onde qui bleuit à vue d'oeil, vire au méthylène, enfle, éclabousse la falaise, y laissant des tâches bleues gigantesques. Les bulles se dispersent, certaines éclatent, dans un bruit mou infini.
La mienne file au large.
Non c'est décidé, je ne lacherai pas ma belle, ma bulle!
Je recule, je cours, je saute, et finalement je plonge!
Ça y est! J'y suis, dans cet océan, j'arrive a distinguer au loin ma belle bulle. Vite! Il faut que je la rattrape! Je nage, quand soudain me voila devenir bleu!
Bleu comme un schtroumpf ! Mince, me voilà devenu héros de ma propre bulle perdu dans la bande dessinée de ma vie. Drôles de cases dans lesquelles je me suis enfermé là !
J'essaie de pousser un petit cri par réflexe et m'aperçois vite que crier dans un phylactère n'est pas si facile que l'on pourrait croire. Mal arrondi, de guingois, et pire : déchiré. Mes lettres fuient par l'accroc.
Le phylactère et le cri, par leur étrange alchimie, m’ont rendu mon âme et réincarné en Schtroumpf géant : j’agrandis l’accroc et quitte la BD pour me retrouver, surfant sur l’océan et bonnet au vent, accroché à un L géant. Soudain j’entends : « Gare !…Gamelle ! »
boc21fr- Nombre de messages : 4770
Age : 53
Localisation : Grugeons, ville de culture...de vin rouge et de moutarde
Date d'inscription : 03/01/2008
Re: Ecrivons mes frères ! Ecrivons !
Je suis là, ici, tout en haut de cette grande falaise au pied de laquelle une étrange mousse blanche pousse d'un coup puis disparait.
Je me baisse pour ramasser un deuxième champignon aux vertus hallucinogènes.
La mousse réapparait, comme soufflée par un trou non visible au pied des rochers. Elle fait même d'énormes bulles, qui montent, poussées par l'air chaud, vers le promontoire où je finis de mâchouiller.
Je tente de chasser ces bulles en les éclatant avec les doigts. C'est alors que l'une d'elles emprisonne mon reflet et s'en va au gré du vent. Pris dans le vertige des champignons, j'imagine que mon âme est prisonnière de cette bulle, je dois l'empêcher de fuir avec une partie de moi-même. Il me faut agir, vite !
Trop tard... Elle s'est déjà enfuie, elle a sûrement sombré dans cet océan grisâtre, celui qu'on voit en haut, l'inverse parfait du bleu qu'on voit en bas. Cet océan là, il est calme, seuls ses habitants semblent bouger, ils vont peut-être travailler... En tout cas, ils suivent tous le même chemin. Je les suis du regard, quand soudain, un de ces petits bonshommes de vapeur attire mon attention, il a sous le bras un cageot, et dans ce cageot j'y retrouve mon âme ! ma bulle ! Il me l'a volée ! que dois-je faire ? Cette fois, une seule idée me passe par la tête.
J’hurle : rendez-moi mon âme, vils contempteurs de l'onde traitresse !
Les vibrations de mon hurlement percutent un courant d'air qui traversait sans regarder. Il part un peu sonné jusqu'à ma bulle et l'emporte en galipettes.
Saperlipopette, ce texte me plait. J'y participerai.
Je quitte les dessins de la BD et plonge dans la bulle, au milieu des mots, et nage, nage jusqu'à mon âme perdue.
Cela vaut-il la peine de risquer la mort pour sauver une âme perdue, fût-elle la sienne ? La perspective me semble fort aléatoire, ai-je seulement une chance d’éviter la noyade dans cet océan noir d’encre ?
Onde qui bleuit à vue d'oeil, vire au méthylène, enfle, éclabousse la falaise, y laissant des tâches bleues gigantesques. Les bulles se dispersent, certaines éclatent, dans un bruit mou infini.
La mienne file au large.
Non c'est décidé, je ne lacherai pas ma belle, ma bulle!
Je recule, je cours, je saute, et finalement je plonge!
Ça y est! J'y suis, dans cet océan, j'arrive a distinguer au loin ma belle bulle. Vite! Il faut que je la rattrape! Je nage, quand soudain me voila devenir bleu!
Bleu comme un schtroumpf ! Mince, me voilà devenu héros de ma propre bulle perdu dans la bande dessinée de ma vie. Drôles de cases dans lesquelles je me suis enfermé là !
J'essaie de pousser un petit cri par réflexe et m'aperçois vite que crier dans un phylactère n'est pas si facile que l'on pourrait croire. Mal arrondi, de guingois, et pire : déchiré. Mes lettres fuient par l'accroc.
Le phylactère et le cri, par leur étrange alchimie, m’ont rendu mon âme et réincarné en Schtroumpf géant : j’agrandis l’accroc et quitte la BD pour me retrouver, surfant sur l’océan et bonnet au vent, accroché à un L géant. Soudain j’entends : « Gare !…Gamelle ! »
Gamelle, gamelle... flûte, la mousse est revenue ! Glissade garantie, je m'étale au creux de la vague, juste après avoir aperçu un nuage de lettres se barrer vers l'ouest. Mon bonnet ne tarde pas à les suivre. Me voilà nu. Enfin presque...
Je me baisse pour ramasser un deuxième champignon aux vertus hallucinogènes.
La mousse réapparait, comme soufflée par un trou non visible au pied des rochers. Elle fait même d'énormes bulles, qui montent, poussées par l'air chaud, vers le promontoire où je finis de mâchouiller.
Je tente de chasser ces bulles en les éclatant avec les doigts. C'est alors que l'une d'elles emprisonne mon reflet et s'en va au gré du vent. Pris dans le vertige des champignons, j'imagine que mon âme est prisonnière de cette bulle, je dois l'empêcher de fuir avec une partie de moi-même. Il me faut agir, vite !
Trop tard... Elle s'est déjà enfuie, elle a sûrement sombré dans cet océan grisâtre, celui qu'on voit en haut, l'inverse parfait du bleu qu'on voit en bas. Cet océan là, il est calme, seuls ses habitants semblent bouger, ils vont peut-être travailler... En tout cas, ils suivent tous le même chemin. Je les suis du regard, quand soudain, un de ces petits bonshommes de vapeur attire mon attention, il a sous le bras un cageot, et dans ce cageot j'y retrouve mon âme ! ma bulle ! Il me l'a volée ! que dois-je faire ? Cette fois, une seule idée me passe par la tête.
J’hurle : rendez-moi mon âme, vils contempteurs de l'onde traitresse !
Les vibrations de mon hurlement percutent un courant d'air qui traversait sans regarder. Il part un peu sonné jusqu'à ma bulle et l'emporte en galipettes.
Saperlipopette, ce texte me plait. J'y participerai.
Je quitte les dessins de la BD et plonge dans la bulle, au milieu des mots, et nage, nage jusqu'à mon âme perdue.
Cela vaut-il la peine de risquer la mort pour sauver une âme perdue, fût-elle la sienne ? La perspective me semble fort aléatoire, ai-je seulement une chance d’éviter la noyade dans cet océan noir d’encre ?
Onde qui bleuit à vue d'oeil, vire au méthylène, enfle, éclabousse la falaise, y laissant des tâches bleues gigantesques. Les bulles se dispersent, certaines éclatent, dans un bruit mou infini.
La mienne file au large.
Non c'est décidé, je ne lacherai pas ma belle, ma bulle!
Je recule, je cours, je saute, et finalement je plonge!
Ça y est! J'y suis, dans cet océan, j'arrive a distinguer au loin ma belle bulle. Vite! Il faut que je la rattrape! Je nage, quand soudain me voila devenir bleu!
Bleu comme un schtroumpf ! Mince, me voilà devenu héros de ma propre bulle perdu dans la bande dessinée de ma vie. Drôles de cases dans lesquelles je me suis enfermé là !
J'essaie de pousser un petit cri par réflexe et m'aperçois vite que crier dans un phylactère n'est pas si facile que l'on pourrait croire. Mal arrondi, de guingois, et pire : déchiré. Mes lettres fuient par l'accroc.
Le phylactère et le cri, par leur étrange alchimie, m’ont rendu mon âme et réincarné en Schtroumpf géant : j’agrandis l’accroc et quitte la BD pour me retrouver, surfant sur l’océan et bonnet au vent, accroché à un L géant. Soudain j’entends : « Gare !…Gamelle ! »
Gamelle, gamelle... flûte, la mousse est revenue ! Glissade garantie, je m'étale au creux de la vague, juste après avoir aperçu un nuage de lettres se barrer vers l'ouest. Mon bonnet ne tarde pas à les suivre. Me voilà nu. Enfin presque...
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Ecrivons mes frères ! Ecrivons !
Je suis là, ici, tout en haut de cette grande falaise au pied de laquelle une étrange mousse blanche pousse d'un coup puis disparait.
Je me baisse pour ramasser un deuxième champignon aux vertus hallucinogènes.
La mousse réapparait, comme soufflée par un trou non visible au pied des rochers. Elle fait même d'énormes bulles, qui montent, poussées par l'air chaud, vers le promontoire où je finis de mâchouiller.
Je tente de chasser ces bulles en les éclatant avec les doigts. C'est alors que l'une d'elles emprisonne mon reflet et s'en va au gré du vent. Pris dans le vertige des champignons, j'imagine que mon âme est prisonnière de cette bulle, je dois l'empêcher de fuir avec une partie de moi-même. Il me faut agir, vite !
Trop tard... Elle s'est déjà enfuie, elle a sûrement sombré dans cet océan grisâtre, celui qu'on voit en haut, l'inverse parfait du bleu qu'on voit en bas. Cet océan là, il est calme, seuls ses habitants semblent bouger, ils vont peut-être travailler... En tout cas, ils suivent tous le même chemin. Je les suis du regard, quand soudain, un de ces petits bonshommes de vapeur attire mon attention, il a sous le bras un cageot, et dans ce cageot j'y retrouve mon âme ! ma bulle ! Il me l'a volée ! que dois-je faire ? Cette fois, une seule idée me passe par la tête.
J’hurle : rendez-moi mon âme, vils contempteurs de l'onde traitresse !
Les vibrations de mon hurlement percutent un courant d'air qui traversait sans regarder. Il part un peu sonné jusqu'à ma bulle et l'emporte en galipettes.
Saperlipopette, ce texte me plait. J'y participerai.
Je quitte les dessins de la BD et plonge dans la bulle, au milieu des mots, et nage, nage jusqu'à mon âme perdue.
Cela vaut-il la peine de risquer la mort pour sauver une âme perdue, fût-elle la sienne ? La perspective me semble fort aléatoire, ai-je seulement une chance d’éviter la noyade dans cet océan noir d’encre ?
Onde qui bleuit à vue d'oeil, vire au méthylène, enfle, éclabousse la falaise, y laissant des tâches bleues gigantesques. Les bulles se dispersent, certaines éclatent, dans un bruit mou infini.
La mienne file au large.
Non c'est décidé, je ne lacherai pas ma belle, ma bulle!
Je recule, je cours, je saute, et finalement je plonge!
Ça y est! J'y suis, dans cet océan, j'arrive a distinguer au loin ma belle bulle. Vite! Il faut que je la rattrape! Je nage, quand soudain me voila devenir bleu!
Bleu comme un schtroumpf ! Mince, me voilà devenu héros de ma propre bulle perdu dans la bande dessinée de ma vie. Drôles de cases dans lesquelles je me suis enfermé là !
J'essaie de pousser un petit cri par réflexe et m'aperçois vite que crier dans un phylactère n'est pas si facile que l'on pourrait croire. Mal arrondi, de guingois, et pire : déchiré. Mes lettres fuient par l'accroc.
Le phylactère et le cri, par leur étrange alchimie, m’ont rendu mon âme et réincarné en Schtroumpf géant : j’agrandis l’accroc et quitte la BD pour me retrouver, surfant sur l’océan et bonnet au vent, accroché à un L géant. Soudain j’entends : « Gare !…Gamelle ! »
Gamelle, gamelle... flûte, la mousse est revenue ! Glissade garantie, je m'étale au creux de la vague, juste après avoir aperçu un nuage de lettres se barrer vers l'ouest. Mon bonnet ne tarde pas à les suivre. Me voilà nu. Enfin presque... parce que mon collant blanc est teint en bleu désormais,, comme ma barbe, et mes cheveux.
Ma glissade sur la chantilly bleue s'accélère vers l'horizon, là où le chapelet de lettres m'attire. On dirait bien qu'elles s'assemblent ces lettres, des mots se forment, ondulant dans la houle. Je n'arrive pas encore à lire.
Je me baisse pour ramasser un deuxième champignon aux vertus hallucinogènes.
La mousse réapparait, comme soufflée par un trou non visible au pied des rochers. Elle fait même d'énormes bulles, qui montent, poussées par l'air chaud, vers le promontoire où je finis de mâchouiller.
Je tente de chasser ces bulles en les éclatant avec les doigts. C'est alors que l'une d'elles emprisonne mon reflet et s'en va au gré du vent. Pris dans le vertige des champignons, j'imagine que mon âme est prisonnière de cette bulle, je dois l'empêcher de fuir avec une partie de moi-même. Il me faut agir, vite !
Trop tard... Elle s'est déjà enfuie, elle a sûrement sombré dans cet océan grisâtre, celui qu'on voit en haut, l'inverse parfait du bleu qu'on voit en bas. Cet océan là, il est calme, seuls ses habitants semblent bouger, ils vont peut-être travailler... En tout cas, ils suivent tous le même chemin. Je les suis du regard, quand soudain, un de ces petits bonshommes de vapeur attire mon attention, il a sous le bras un cageot, et dans ce cageot j'y retrouve mon âme ! ma bulle ! Il me l'a volée ! que dois-je faire ? Cette fois, une seule idée me passe par la tête.
J’hurle : rendez-moi mon âme, vils contempteurs de l'onde traitresse !
Les vibrations de mon hurlement percutent un courant d'air qui traversait sans regarder. Il part un peu sonné jusqu'à ma bulle et l'emporte en galipettes.
Saperlipopette, ce texte me plait. J'y participerai.
Je quitte les dessins de la BD et plonge dans la bulle, au milieu des mots, et nage, nage jusqu'à mon âme perdue.
Cela vaut-il la peine de risquer la mort pour sauver une âme perdue, fût-elle la sienne ? La perspective me semble fort aléatoire, ai-je seulement une chance d’éviter la noyade dans cet océan noir d’encre ?
Onde qui bleuit à vue d'oeil, vire au méthylène, enfle, éclabousse la falaise, y laissant des tâches bleues gigantesques. Les bulles se dispersent, certaines éclatent, dans un bruit mou infini.
La mienne file au large.
Non c'est décidé, je ne lacherai pas ma belle, ma bulle!
Je recule, je cours, je saute, et finalement je plonge!
Ça y est! J'y suis, dans cet océan, j'arrive a distinguer au loin ma belle bulle. Vite! Il faut que je la rattrape! Je nage, quand soudain me voila devenir bleu!
Bleu comme un schtroumpf ! Mince, me voilà devenu héros de ma propre bulle perdu dans la bande dessinée de ma vie. Drôles de cases dans lesquelles je me suis enfermé là !
J'essaie de pousser un petit cri par réflexe et m'aperçois vite que crier dans un phylactère n'est pas si facile que l'on pourrait croire. Mal arrondi, de guingois, et pire : déchiré. Mes lettres fuient par l'accroc.
Le phylactère et le cri, par leur étrange alchimie, m’ont rendu mon âme et réincarné en Schtroumpf géant : j’agrandis l’accroc et quitte la BD pour me retrouver, surfant sur l’océan et bonnet au vent, accroché à un L géant. Soudain j’entends : « Gare !…Gamelle ! »
Gamelle, gamelle... flûte, la mousse est revenue ! Glissade garantie, je m'étale au creux de la vague, juste après avoir aperçu un nuage de lettres se barrer vers l'ouest. Mon bonnet ne tarde pas à les suivre. Me voilà nu. Enfin presque... parce que mon collant blanc est teint en bleu désormais,, comme ma barbe, et mes cheveux.
Ma glissade sur la chantilly bleue s'accélère vers l'horizon, là où le chapelet de lettres m'attire. On dirait bien qu'elles s'assemblent ces lettres, des mots se forment, ondulant dans la houle. Je n'arrive pas encore à lire.
Re: Ecrivons mes frères ! Ecrivons !
Nouveau messageSujet: Re: Ecrivons mes frères ! Ecrivons ! Aujourd'hui à 21:29 Répondre en citant
Je suis là, ici, tout en haut de cette grande falaise au pied de laquelle une étrange mousse blanche pousse d'un coup puis disparait.
Je me baisse pour ramasser un deuxième champignon aux vertus hallucinogènes.
La mousse réapparait, comme soufflée par un trou non visible au pied des rochers. Elle fait même d'énormes bulles, qui montent, poussées par l'air chaud, vers le promontoire où je finis de mâchouiller.
Je tente de chasser ces bulles en les éclatant avec les doigts. C'est alors que l'une d'elles emprisonne mon reflet et s'en va au gré du vent. Pris dans le vertige des champignons, j'imagine que mon âme est prisonnière de cette bulle, je dois l'empêcher de fuir avec une partie de moi-même. Il me faut agir, vite !
Trop tard... Elle s'est déjà enfuie, elle a sûrement sombré dans cet océan grisâtre, celui qu'on voit en haut, l'inverse parfait du bleu qu'on voit en bas. Cet océan là, il est calme, seuls ses habitants semblent bouger, ils vont peut-être travailler... En tout cas, ils suivent tous le même chemin. Je les suis du regard, quand soudain, un de ces petits bonshommes de vapeur attire mon attention, il a sous le bras un cageot, et dans ce cageot j'y retrouve mon âme ! ma bulle ! Il me l'a volée ! que dois-je faire ? Cette fois, une seule idée me passe par la tête.
J’hurle : rendez-moi mon âme, vils contempteurs de l'onde traitresse !
Les vibrations de mon hurlement percutent un courant d'air qui traversait sans regarder. Il part un peu sonné jusqu'à ma bulle et l'emporte en galipettes.
Saperlipopette, ce texte me plait. J'y participerai.
Je quitte les dessins de la BD et plonge dans la bulle, au milieu des mots, et nage, nage jusqu'à mon âme perdue.
Cela vaut-il la peine de risquer la mort pour sauver une âme perdue, fût-elle la sienne ? La perspective me semble fort aléatoire, ai-je seulement une chance d’éviter la noyade dans cet océan noir d’encre ?
Onde qui bleuit à vue d'oeil, vire au méthylène, enfle, éclabousse la falaise, y laissant des tâches bleues gigantesques. Les bulles se dispersent, certaines éclatent, dans un bruit mou infini.
La mienne file au large.
Non c'est décidé, je ne lacherai pas ma belle, ma bulle!
Je recule, je cours, je saute, et finalement je plonge!
Ça y est! J'y suis, dans cet océan, j'arrive a distinguer au loin ma belle bulle. Vite! Il faut que je la rattrape! Je nage, quand soudain me voila devenir bleu!
Bleu comme un schtroumpf ! Mince, me voilà devenu héros de ma propre bulle perdu dans la bande dessinée de ma vie. Drôles de cases dans lesquelles je me suis enfermé là !
J'essaie de pousser un petit cri par réflexe et m'aperçois vite que crier dans un phylactère n'est pas si facile que l'on pourrait croire. Mal arrondi, de guingois, et pire : déchiré. Mes lettres fuient par l'accroc.
Le phylactère et le cri, par leur étrange alchimie, m’ont rendu mon âme et réincarné en Schtroumpf géant : j’agrandis l’accroc et quitte la BD pour me retrouver, surfant sur l’océan et bonnet au vent, accroché à un L géant. Soudain j’entends : « Gare !…Gamelle ! »
Gamelle, gamelle... flûte, la mousse est revenue ! Glissade garantie, je m'étale au creux de la vague, juste après avoir aperçu un nuage de lettres se barrer vers l'ouest. Mon bonnet ne tarde pas à les suivre. Me voilà nu. Enfin presque... parce que mon collant blanc est teint en bleu désormais,, comme ma barbe, et mes cheveux.
Ma glissade sur la chantilly bleue s'accélère vers l'horizon, là où le chapelet de lettres m'attire. On dirait bien qu'elles s'assemblent ces lettres, des mots se forment, ondulant dans la houle. Je n'arrive pas encore à lire.
J'attend, patiemment, au gré du vent l'assemblement de ces mots d'enfant quand soudain, finalement je peux les lire, ondulant : "amant", "surprenant", "manquant", "vaillamment", "avivement", "intendant", "secrètement".
Je suis là, ici, tout en haut de cette grande falaise au pied de laquelle une étrange mousse blanche pousse d'un coup puis disparait.
Je me baisse pour ramasser un deuxième champignon aux vertus hallucinogènes.
La mousse réapparait, comme soufflée par un trou non visible au pied des rochers. Elle fait même d'énormes bulles, qui montent, poussées par l'air chaud, vers le promontoire où je finis de mâchouiller.
Je tente de chasser ces bulles en les éclatant avec les doigts. C'est alors que l'une d'elles emprisonne mon reflet et s'en va au gré du vent. Pris dans le vertige des champignons, j'imagine que mon âme est prisonnière de cette bulle, je dois l'empêcher de fuir avec une partie de moi-même. Il me faut agir, vite !
Trop tard... Elle s'est déjà enfuie, elle a sûrement sombré dans cet océan grisâtre, celui qu'on voit en haut, l'inverse parfait du bleu qu'on voit en bas. Cet océan là, il est calme, seuls ses habitants semblent bouger, ils vont peut-être travailler... En tout cas, ils suivent tous le même chemin. Je les suis du regard, quand soudain, un de ces petits bonshommes de vapeur attire mon attention, il a sous le bras un cageot, et dans ce cageot j'y retrouve mon âme ! ma bulle ! Il me l'a volée ! que dois-je faire ? Cette fois, une seule idée me passe par la tête.
J’hurle : rendez-moi mon âme, vils contempteurs de l'onde traitresse !
Les vibrations de mon hurlement percutent un courant d'air qui traversait sans regarder. Il part un peu sonné jusqu'à ma bulle et l'emporte en galipettes.
Saperlipopette, ce texte me plait. J'y participerai.
Je quitte les dessins de la BD et plonge dans la bulle, au milieu des mots, et nage, nage jusqu'à mon âme perdue.
Cela vaut-il la peine de risquer la mort pour sauver une âme perdue, fût-elle la sienne ? La perspective me semble fort aléatoire, ai-je seulement une chance d’éviter la noyade dans cet océan noir d’encre ?
Onde qui bleuit à vue d'oeil, vire au méthylène, enfle, éclabousse la falaise, y laissant des tâches bleues gigantesques. Les bulles se dispersent, certaines éclatent, dans un bruit mou infini.
La mienne file au large.
Non c'est décidé, je ne lacherai pas ma belle, ma bulle!
Je recule, je cours, je saute, et finalement je plonge!
Ça y est! J'y suis, dans cet océan, j'arrive a distinguer au loin ma belle bulle. Vite! Il faut que je la rattrape! Je nage, quand soudain me voila devenir bleu!
Bleu comme un schtroumpf ! Mince, me voilà devenu héros de ma propre bulle perdu dans la bande dessinée de ma vie. Drôles de cases dans lesquelles je me suis enfermé là !
J'essaie de pousser un petit cri par réflexe et m'aperçois vite que crier dans un phylactère n'est pas si facile que l'on pourrait croire. Mal arrondi, de guingois, et pire : déchiré. Mes lettres fuient par l'accroc.
Le phylactère et le cri, par leur étrange alchimie, m’ont rendu mon âme et réincarné en Schtroumpf géant : j’agrandis l’accroc et quitte la BD pour me retrouver, surfant sur l’océan et bonnet au vent, accroché à un L géant. Soudain j’entends : « Gare !…Gamelle ! »
Gamelle, gamelle... flûte, la mousse est revenue ! Glissade garantie, je m'étale au creux de la vague, juste après avoir aperçu un nuage de lettres se barrer vers l'ouest. Mon bonnet ne tarde pas à les suivre. Me voilà nu. Enfin presque... parce que mon collant blanc est teint en bleu désormais,, comme ma barbe, et mes cheveux.
Ma glissade sur la chantilly bleue s'accélère vers l'horizon, là où le chapelet de lettres m'attire. On dirait bien qu'elles s'assemblent ces lettres, des mots se forment, ondulant dans la houle. Je n'arrive pas encore à lire.
J'attend, patiemment, au gré du vent l'assemblement de ces mots d'enfant quand soudain, finalement je peux les lire, ondulant : "amant", "surprenant", "manquant", "vaillamment", "avivement", "intendant", "secrètement".
Chapeau-de-Paille- Nombre de messages : 53
Age : 32
Date d'inscription : 10/08/2009
Re: Ecrivons mes frères ! Ecrivons !
(c'est du grand n'importe quoi, chic !)
:-)
:-)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Ecrivons mes frères ! Ecrivons !
C'est une phrase à la suite, ou plusieurs ?
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
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