EXO EPHEMERE à plusieurs mains : Crozon, crique et cadavres
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Que faire avec les vacanciers de l'histoire
EXO EPHEMERE à plusieurs mains : Crozon, crique et cadavres
Bon, puisque certains se la coulent douce à Crozon ... Je propose de réécrire leur séjour ! Que ceux qui restent par ici se venge bassement :-))
Quelqu'un pour prendre la suite ?
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La mer d’Iroise lui caressait les cheveux. Chaque vague semblait vouloir l’emporter, la tirer, doucement vers le large. Il espérait que la marée montante l’emmènerait. Peut être échouerait elle à la pointe de Saint Mathieu ou au pied du phare de la vieille annonçant la pointe du raz. Peut être ne serait elle jamais retrouvée, coulée, disparue dans le rail d’Ouessant. Si seulement il avait eu un peu plus de temps, il aurait trouvé un meilleur endroit pour se débarrasser du corps, si seulement …Août était toujours un mois trop chargé. Les vacanciers se succédaient sans interruption. Heureusement, Hellian l’avait prévenu à temps. Les premiers écrivains en goguette étaient arrivés en avance, il les lui amènerait au début d’après-midi. Ce cher Hellian, la gentillesse incarnée. S’il se doutait du devenir des locataires du gite …
Christelle, Rose et Yannick l’avaient donc amené à changer ses plans pour la petite de la semaine d’avant. Les autres arrivèrent ensuite, Hallie et Gev, un couple de Bretons, Coline, une maligne se dit Léon Quiniou et Arielle, une autre Bretonne. Ne manquait plus que Pascale, celle dont il avait projeté de s’occuper en premier. Le plan était prêt, parfait, infaillible. D’abord Pascale, puis les Bretons, puis les autres qu’il suffirait de faire descendre, à marée basse, à la petite crique … Celle où il avait abandonné la petite. Ce serait si facile de remonter l’échelle de corde sans eux.
.........
Quelqu'un pour prendre la suite ?
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La mer d’Iroise lui caressait les cheveux. Chaque vague semblait vouloir l’emporter, la tirer, doucement vers le large. Il espérait que la marée montante l’emmènerait. Peut être échouerait elle à la pointe de Saint Mathieu ou au pied du phare de la vieille annonçant la pointe du raz. Peut être ne serait elle jamais retrouvée, coulée, disparue dans le rail d’Ouessant. Si seulement il avait eu un peu plus de temps, il aurait trouvé un meilleur endroit pour se débarrasser du corps, si seulement …Août était toujours un mois trop chargé. Les vacanciers se succédaient sans interruption. Heureusement, Hellian l’avait prévenu à temps. Les premiers écrivains en goguette étaient arrivés en avance, il les lui amènerait au début d’après-midi. Ce cher Hellian, la gentillesse incarnée. S’il se doutait du devenir des locataires du gite …
Christelle, Rose et Yannick l’avaient donc amené à changer ses plans pour la petite de la semaine d’avant. Les autres arrivèrent ensuite, Hallie et Gev, un couple de Bretons, Coline, une maligne se dit Léon Quiniou et Arielle, une autre Bretonne. Ne manquait plus que Pascale, celle dont il avait projeté de s’occuper en premier. Le plan était prêt, parfait, infaillible. D’abord Pascale, puis les Bretons, puis les autres qu’il suffirait de faire descendre, à marée basse, à la petite crique … Celle où il avait abandonné la petite. Ce serait si facile de remonter l’échelle de corde sans eux.
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Charles- Nombre de messages : 6288
Age : 48
Localisation : Hte Savoie - tophiv@hotmail.com
Date d'inscription : 13/12/2005
Re: EXO EPHEMERE à plusieurs mains : Crozon, crique et cadavres
(note: le vrai prénom c'est Roland, mais Léon Quiniou ça sonne bien aussi)
Oui, tout était vraiment parfait. Au dîner, les "space crêpes" servies avec la bolée obligée de cidre du canton, et puis c'est la maison qui offre. Du sarrasin en apparence, mais en vérité, des trucs pas clairs dans la pâte obscure. Christelle et Rose, les premières à tomber, si tout se passe bien. Et puis dans la nuit, quand tout le monde aurait le regard flouté, tirer Pascale du pays du marchand de sable pour lui mettre le nez dans la mer. Salée.
Mais Léon Quiniou n'avait pas prévu l'incroyable résistance de Yannick à ses crêpes sauvagement assaisonnées. Les mangeurs de bambou ne sont que peu affectés par le beurre de Marrakech. Mais peu de personnes savent ça...
Oui, tout était vraiment parfait. Au dîner, les "space crêpes" servies avec la bolée obligée de cidre du canton, et puis c'est la maison qui offre. Du sarrasin en apparence, mais en vérité, des trucs pas clairs dans la pâte obscure. Christelle et Rose, les premières à tomber, si tout se passe bien. Et puis dans la nuit, quand tout le monde aurait le regard flouté, tirer Pascale du pays du marchand de sable pour lui mettre le nez dans la mer. Salée.
Mais Léon Quiniou n'avait pas prévu l'incroyable résistance de Yannick à ses crêpes sauvagement assaisonnées. Les mangeurs de bambou ne sont que peu affectés par le beurre de Marrakech. Mais peu de personnes savent ça...
Chako Noir- Nombre de messages : 5442
Age : 33
Localisation : Neverland
Date d'inscription : 08/04/2008
Re: EXO EPHEMERE à plusieurs mains : Crozon, crique et cadavres
:-)))))
Panda, le plus coriace ?
Panda, le plus coriace ?
Charles- Nombre de messages : 6288
Age : 48
Localisation : Hte Savoie - tophiv@hotmail.com
Date d'inscription : 13/12/2005
Re: EXO EPHEMERE à plusieurs mains : Crozon, crique et cadavres
Yannick avait dès le départ repéré le truc louche. A force de travailler avec des Japonais, il avait appris à se méfier et à reconnaître la roublardise dans le regard. Quiniou avait beau être filou, il avait encore du boulot question comédie.
Sans compter que Yannick, les crêpes, à force de manger des plats-qu'il-valait-mieux-ne-pas-savoir-ce-qu'il-y-avait-dedans, il trouvait ça fadasse même avec tout l'assortiment de Monsieur Quiniou. Très peu pour lui, son estomac avait pris ça pour amuse-gueule.
Monsieur Quiniou en resta baba...
Sans compter que Yannick, les crêpes, à force de manger des plats-qu'il-valait-mieux-ne-pas-savoir-ce-qu'il-y-avait-dedans, il trouvait ça fadasse même avec tout l'assortiment de Monsieur Quiniou. Très peu pour lui, son estomac avait pris ça pour amuse-gueule.
Monsieur Quiniou en resta baba...
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: EXO EPHEMERE à plusieurs mains : Crozon, crique et cadavres
D'ailleurs, à propos de baba, il en aurait bien mangé un avec beaucoup de rhum par dessus. Autour de la table, les autres roupillaient. Rose s'était écroulée à terre et ronflait à même le carrelage tandis que Pascale penchait dangereusement du côté de sa jambe platrée. Quiniou n'avait que du rhum et pas de baba. Ca fera l'affaire lui dit Yannick. Il servait son dernier hôte valide quand la porte s'ouvrit ...
- Salut tout le monde ! C'est par ici la réunion d'écrivains ?
Le sang de Quiniou ne fit qu'un tour ! Les invités surprises se présentèrent. Le premier, Bertrand, parlait si fort qu'il faillit réveiller un ou deux "spaces sleeper" ...
- Salut tout le monde ! C'est par ici la réunion d'écrivains ?
Le sang de Quiniou ne fit qu'un tour ! Les invités surprises se présentèrent. Le premier, Bertrand, parlait si fort qu'il faillit réveiller un ou deux "spaces sleeper" ...
Charles- Nombre de messages : 6288
Age : 48
Localisation : Hte Savoie - tophiv@hotmail.com
Date d'inscription : 13/12/2005
Re: EXO EPHEMERE à plusieurs mains : Crozon, crique et cadavres
- Ca s'est passé comme ça pour Silène ! hurle la voix de stentor.
Le barbu fait une entrée remarquée, du moins pour les deux personnages présents. Les autres gisant ça et là.
Le dénommé Yannick a les yeux en feu et réclame du rhum. Léon Quiniou recule, surpris par l'arrivée de ces nouveaux hôtes.
Un type, la cinquantaine avantageuse, style prof de fac, débite, le regard lointain :
- Ordoncques, une vision possible du monde est celle de Pangloss : les nez ont évidemment été faits pour que nous portions des lunettes, et l'occident pour piller la planète. Oh pardon ! je finissais ma démo commencée dans la voiture, il y a 600 km de ça. Passionnant d'ailleurs, hein Bébert ?
- Ouaip, rétorque B-Mô sans baisser la voix, t'as raison, tiens, apporte donc les valises, qu'on s'installe tranquillos.
Le barbu fait une entrée remarquée, du moins pour les deux personnages présents. Les autres gisant ça et là.
Le dénommé Yannick a les yeux en feu et réclame du rhum. Léon Quiniou recule, surpris par l'arrivée de ces nouveaux hôtes.
Un type, la cinquantaine avantageuse, style prof de fac, débite, le regard lointain :
- Ordoncques, une vision possible du monde est celle de Pangloss : les nez ont évidemment été faits pour que nous portions des lunettes, et l'occident pour piller la planète. Oh pardon ! je finissais ma démo commencée dans la voiture, il y a 600 km de ça. Passionnant d'ailleurs, hein Bébert ?
- Ouaip, rétorque B-Mô sans baisser la voix, t'as raison, tiens, apporte donc les valises, qu'on s'installe tranquillos.
Re: EXO EPHEMERE à plusieurs mains : Crozon, crique et cadavres
La suite, la suite !
(au fait, il y a un intrus parmi vous, il y sera vendredi, le Chako ! Ho !)
Bon, et quand est-ce que je meurs ?
;-))
(trop bonnes, les space-crêpes !!! :-)))
(au fait, il y a un intrus parmi vous, il y sera vendredi, le Chako ! Ho !)
Bon, et quand est-ce que je meurs ?
;-))
(trop bonnes, les space-crêpes !!! :-)))
Re: EXO EPHEMERE à plusieurs mains : Crozon, crique et cadavres
ça triche !
interdiction de lire avant votre retour !!!
interdiction de lire avant votre retour !!!
Re: EXO EPHEMERE à plusieurs mains : Crozon, crique et cadavres
Ah, oups, pardon ! Mais là je suis à la maison, pas à Crozon...
Re: EXO EPHEMERE à plusieurs mains : Crozon, crique et cadavres
bon alors, ça compte pas vraiment pour de la triche :-))Halicante a écrit:Ah, oups, pardon ! Mais là je suis à la maison, pas à Crozon...
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: EXO EPHEMERE à plusieurs mains : Crozon, crique et cadavres
Léon Quiniou n'en menait pas large. Non seulement, sa décoction n'avait pas agi sur Yannick mais de surcroît, voilà que se rappliquaient de drôles d'énergumènes qu'il allait devoir tenir à l'oeil. Sous ses airs de gentil, le barbu avait l'allure d'un fin observateur et en matière de plantes, il semblait s'y connaître. Gare aux mixtures trop facilement reconnaissables.
Pas grave, se dit alors Quiniou, il me reste toujours l'overdose de Chouchen ou la noyade dans une flaque d'eau bretonne par gros temps. Personne ne mettra jamais en doute le fait qu'il pleuve beaucoup en Bretagne, ça pourrait marcher...
Pas grave, se dit alors Quiniou, il me reste toujours l'overdose de Chouchen ou la noyade dans une flaque d'eau bretonne par gros temps. Personne ne mettra jamais en doute le fait qu'il pleuve beaucoup en Bretagne, ça pourrait marcher...
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: EXO EPHEMERE à plusieurs mains : Crozon, crique et cadavres
tu veux qu'il vienne sur VE pour nous lire et qu'après il nous noie tous ???Chako Noir a écrit:(note: le vrai prénom c'est Roland, mais Léon Quiniou ça sonne bien aussi)
chhhhhttttt !
Re: EXO EPHEMERE à plusieurs mains : Crozon, crique et cadavres
La mer d’Iroise lui caressait les cheveux. Chaque vague semblait vouloir l’emporter, la tirer, doucement vers le large. Il espérait que la marée montante l’emmènerait. Peut être échouerait elle à la pointe de Saint Mathieu ou au pied du phare de la vieille annonçant la pointe du raz. Peut être ne serait elle jamais retrouvée, coulée, disparue dans le rail d’Ouessant. Si seulement il avait eu un peu plus de temps, il aurait trouvé un meilleur endroit pour se débarrasser du corps, si seulement …Août était toujours un mois trop chargé. Les vacanciers se succédaient sans interruption. Heureusement, Hellian l’avait prévenu à temps. Les premiers écrivains en goguette étaient arrivés en avance, il les lui amènerait au début d’après-midi. Ce cher Hellian, la gentillesse incarnée. S’il se doutait du devenir des locataires du gite …
Christelle, Rose et Yannick l’avaient donc amené à changer ses plans pour la petite de la semaine d’avant. Les autres arrivèrent ensuite, Hallie et Gev, un couple de Bretons, Coline, une maligne se dit Léon Quiniou et Arielle, une autre Bretonne. Ne manquait plus que Pascale, celle dont il avait projeté de s’occuper en premier. Le plan était prêt, parfait, infaillible. D’abord Pascale, puis les Bretons, puis les autres qu’il suffirait de faire descendre, à marée basse, à la petite crique … Celle où il avait abandonné la petite. Ce serait si facile de remonter l’échelle de corde sans eux.
Oui, tout était vraiment parfait. Au dîner, les "space crêpes" servies avec la bolée obligée de cidre du canton, et puis c'est la maison qui offre. Du sarrasin en apparence, mais en vérité, des trucs pas clairs dans la pâte obscure. Christelle et Rose, les premières à tomber, si tout se passe bien. Et puis dans la nuit, quand tout le monde aurait le regard flouté, tirer Pascale du pays du marchand de sable pour lui mettre le nez dans la mer. Salée.
Mais Léon Quiniou n'avait pas prévu l'incroyable résistance de Yannick à ses crêpes sauvagement assaisonnées. Les mangeurs de bambou ne sont que peu affectés par le beurre de Marrakech. Mais peu de personnes savent ça...
Yannick avait dès le départ repéré le truc louche. A force de travailler avec des Japonais, il avait appris à se méfier et à reconnaître la roublardise dans le regard. Quiniou avait beau être filou, il avait encore du boulot question comédie.
Sans compter que Yannick, les crêpes, à force de manger des plats-qu'il-valait-mieux-ne-pas-savoir-ce-qu'il-y-avait-dedans, il trouvait ça fadasse même avec tout l'assortiment de Monsieur Quiniou. Très peu pour lui, son estomac avait pris ça pour amuse-gueule.
Monsieur Quiniou en resta baba...
D'ailleurs, à propos de baba, il en aurait bien mangé un avec beaucoup de rhum par dessus. Autour de la table, les autres roupillaient. Rose s'était écroulée à terre et ronflait à même le carrelage tandis que Pascale penchait dangereusement du côté de sa jambe platrée. Quiniou n'avait que du rhum et pas de baba. Ca fera l'affaire lui dit Yannick. Il servait son dernier hôte valide quand la porte s'ouvrit ...
- Salut tout le monde ! C'est par ici la réunion d'écrivains ?
Le sang de Quiniou ne fit qu'un tour ! Les invités surprises se présentèrent. Le premier, Bertrand, parlait si fort qu'il faillit réveiller un ou deux "spaces sleeper" ...
- Ca s'est passé comme ça pour Silène ! hurle la voix de stentor.
Le barbu fait une entrée remarquée, du moins pour les deux personnages présents. Les autres gisant ça et là.
Le dénommé Yannick a les yeux en feu et réclame du rhum. Léon Quiniou recule, surpris par l'arrivée de ces nouveaux hôtes.
Un type, la cinquantaine avantageuse, style prof de fac, débite, le regard lointain :
- Ordoncques, une vision possible du monde est celle de Pangloss : les nez ont évidemment été faits pour que nous portions des lunettes, et l'occident pour piller la planète. Oh pardon ! je finissais ma démo commencée dans la voiture, il y a 600 km de ça. Passionnant d'ailleurs, hein Bébert ?
- Ouaip, rétorque B-Mô sans baisser la voix, t'as raison, tiens, apporte donc les valises, qu'on s'installe tranquillos.
Léon Quiniou n'en menait pas large. Non seulement, sa décoction n'avait pas agi sur Yannick mais de surcroît, voilà que se rappliquaient de drôles d'énergumènes qu'il allait devoir tenir à l'oeil. Sous ses airs de gentil, le barbu avait l'allure d'un fin observateur et en matière de plantes, il semblait s'y connaître. Gare aux mixtures trop facilement reconnaissables.
Pas grave, se dit alors Quiniou, il me reste toujours l'overdose de Chouchen ou la noyade dans une flaque d'eau bretonne par gros temps. Personne ne mettra jamais en doute le fait qu'il pleuve beaucoup en Bretagne, ça pourrait marcher...
Le grand Panda poursuivait sa dégustation au milieu des 14 sortes de cognacs extraits du bar du père Quiniou. Ses yeux brillaient de mille feux, dardés sur une petite oie qui traversait la salle l'air de rien.
Silène soufflait en portant deux malles et sa femelle vers l'ascenseur.
- Suis sûr que Boc m'aiderait s'il était là, l'enfoiré, râlait-il.
- Hali ! geignait Gèv, allongé sous un banc, le regard vitreux et l'estomac à l'envers. Hali, tu sais que je t'aime.
La scène fut soudain perturbée par une fenêtre qui claqua avec force, ouverte par un coup de vent crozonais suivi aussitôt de trombes d'eau demi-sel qui effacèrent le paysage idyllique aperçu en arrivant.
- Vous inquiétez pas, minauda Quiniou, chez nous il fait beau plusieurs fois par jour ! Des fois même, il pleut qu'une fois...
Christelle, Rose et Yannick l’avaient donc amené à changer ses plans pour la petite de la semaine d’avant. Les autres arrivèrent ensuite, Hallie et Gev, un couple de Bretons, Coline, une maligne se dit Léon Quiniou et Arielle, une autre Bretonne. Ne manquait plus que Pascale, celle dont il avait projeté de s’occuper en premier. Le plan était prêt, parfait, infaillible. D’abord Pascale, puis les Bretons, puis les autres qu’il suffirait de faire descendre, à marée basse, à la petite crique … Celle où il avait abandonné la petite. Ce serait si facile de remonter l’échelle de corde sans eux.
Oui, tout était vraiment parfait. Au dîner, les "space crêpes" servies avec la bolée obligée de cidre du canton, et puis c'est la maison qui offre. Du sarrasin en apparence, mais en vérité, des trucs pas clairs dans la pâte obscure. Christelle et Rose, les premières à tomber, si tout se passe bien. Et puis dans la nuit, quand tout le monde aurait le regard flouté, tirer Pascale du pays du marchand de sable pour lui mettre le nez dans la mer. Salée.
Mais Léon Quiniou n'avait pas prévu l'incroyable résistance de Yannick à ses crêpes sauvagement assaisonnées. Les mangeurs de bambou ne sont que peu affectés par le beurre de Marrakech. Mais peu de personnes savent ça...
Yannick avait dès le départ repéré le truc louche. A force de travailler avec des Japonais, il avait appris à se méfier et à reconnaître la roublardise dans le regard. Quiniou avait beau être filou, il avait encore du boulot question comédie.
Sans compter que Yannick, les crêpes, à force de manger des plats-qu'il-valait-mieux-ne-pas-savoir-ce-qu'il-y-avait-dedans, il trouvait ça fadasse même avec tout l'assortiment de Monsieur Quiniou. Très peu pour lui, son estomac avait pris ça pour amuse-gueule.
Monsieur Quiniou en resta baba...
D'ailleurs, à propos de baba, il en aurait bien mangé un avec beaucoup de rhum par dessus. Autour de la table, les autres roupillaient. Rose s'était écroulée à terre et ronflait à même le carrelage tandis que Pascale penchait dangereusement du côté de sa jambe platrée. Quiniou n'avait que du rhum et pas de baba. Ca fera l'affaire lui dit Yannick. Il servait son dernier hôte valide quand la porte s'ouvrit ...
- Salut tout le monde ! C'est par ici la réunion d'écrivains ?
Le sang de Quiniou ne fit qu'un tour ! Les invités surprises se présentèrent. Le premier, Bertrand, parlait si fort qu'il faillit réveiller un ou deux "spaces sleeper" ...
- Ca s'est passé comme ça pour Silène ! hurle la voix de stentor.
Le barbu fait une entrée remarquée, du moins pour les deux personnages présents. Les autres gisant ça et là.
Le dénommé Yannick a les yeux en feu et réclame du rhum. Léon Quiniou recule, surpris par l'arrivée de ces nouveaux hôtes.
Un type, la cinquantaine avantageuse, style prof de fac, débite, le regard lointain :
- Ordoncques, une vision possible du monde est celle de Pangloss : les nez ont évidemment été faits pour que nous portions des lunettes, et l'occident pour piller la planète. Oh pardon ! je finissais ma démo commencée dans la voiture, il y a 600 km de ça. Passionnant d'ailleurs, hein Bébert ?
- Ouaip, rétorque B-Mô sans baisser la voix, t'as raison, tiens, apporte donc les valises, qu'on s'installe tranquillos.
Léon Quiniou n'en menait pas large. Non seulement, sa décoction n'avait pas agi sur Yannick mais de surcroît, voilà que se rappliquaient de drôles d'énergumènes qu'il allait devoir tenir à l'oeil. Sous ses airs de gentil, le barbu avait l'allure d'un fin observateur et en matière de plantes, il semblait s'y connaître. Gare aux mixtures trop facilement reconnaissables.
Pas grave, se dit alors Quiniou, il me reste toujours l'overdose de Chouchen ou la noyade dans une flaque d'eau bretonne par gros temps. Personne ne mettra jamais en doute le fait qu'il pleuve beaucoup en Bretagne, ça pourrait marcher...
Le grand Panda poursuivait sa dégustation au milieu des 14 sortes de cognacs extraits du bar du père Quiniou. Ses yeux brillaient de mille feux, dardés sur une petite oie qui traversait la salle l'air de rien.
Silène soufflait en portant deux malles et sa femelle vers l'ascenseur.
- Suis sûr que Boc m'aiderait s'il était là, l'enfoiré, râlait-il.
- Hali ! geignait Gèv, allongé sous un banc, le regard vitreux et l'estomac à l'envers. Hali, tu sais que je t'aime.
La scène fut soudain perturbée par une fenêtre qui claqua avec force, ouverte par un coup de vent crozonais suivi aussitôt de trombes d'eau demi-sel qui effacèrent le paysage idyllique aperçu en arrivant.
- Vous inquiétez pas, minauda Quiniou, chez nous il fait beau plusieurs fois par jour ! Des fois même, il pleut qu'une fois...
Re: EXO EPHEMERE à plusieurs mains : Crozon, crique et cadavres
Les absents ont toujours tort ne dit-on pas ? ;-)))
Peter Pan : a voté ;-))
Pauvre pandaworks, quelle réputation, si ça continue, en une seule soirée, il va nous vider le stock d'alcool que Monsieur Quiniou a mis des années et des années à engranger (pouvait pas savoir que le grand panda est un spécimen unique au monde et qu'après avoir mangé (bu) de la soupe au sang de canard ou autres animaux, l'alcool n'a plus aucun effet sur lui ;-))
Peter Pan : a voté ;-))
Pauvre pandaworks, quelle réputation, si ça continue, en une seule soirée, il va nous vider le stock d'alcool que Monsieur Quiniou a mis des années et des années à engranger (pouvait pas savoir que le grand panda est un spécimen unique au monde et qu'après avoir mangé (bu) de la soupe au sang de canard ou autres animaux, l'alcool n'a plus aucun effet sur lui ;-))
Peter Pan- Nombre de messages : 3709
Age : 48
Localisation : Pays des rêves et de l'imaginaire
Date d'inscription : 16/04/2009
Re: EXO EPHEMERE à plusieurs mains : Crozon, crique et cadavres
La mer d’Iroise lui caressait les cheveux. Chaque vague semblait vouloir l’emporter, la tirer, doucement vers le large. Il espérait que la marée montante l’emmènerait. Peut être échouerait elle à la pointe de Saint Mathieu ou au pied du phare de la vieille annonçant la pointe du raz. Peut être ne serait elle jamais retrouvée, coulée, disparue dans le rail d’Ouessant. Si seulement il avait eu un peu plus de temps, il aurait trouvé un meilleur endroit pour se débarrasser du corps, si seulement …Août était toujours un mois trop chargé. Les vacanciers se succédaient sans interruption. Heureusement, Hellian l’avait prévenu à temps. Les premiers écrivains en goguette étaient arrivés en avance, il les lui amènerait au début d’après-midi. Ce cher Hellian, la gentillesse incarnée. S’il se doutait du devenir des locataires du gite …
Christelle, Rose et Yannick l’avaient donc amené à changer ses plans pour la petite de la semaine d’avant. Les autres arrivèrent ensuite, Hallie et Gev, un couple de Bretons, Coline, une maligne se dit Léon Quiniou et Arielle, une autre Bretonne. Ne manquait plus que Pascale, celle dont il avait projeté de s’occuper en premier. Le plan était prêt, parfait, infaillible. D’abord Pascale, puis les Bretons, puis les autres qu’il suffirait de faire descendre, à marée basse, à la petite crique … Celle où il avait abandonné la petite. Ce serait si facile de remonter l’échelle de corde sans eux.
Oui, tout était vraiment parfait. Au dîner, les "space crêpes" servies avec la bolée obligée de cidre du canton, et puis c'est la maison qui offre. Du sarrasin en apparence, mais en vérité, des trucs pas clairs dans la pâte obscure. Christelle et Rose, les premières à tomber, si tout se passe bien. Et puis dans la nuit, quand tout le monde aurait le regard flouté, tirer Pascale du pays du marchand de sable pour lui mettre le nez dans la mer. Salée.
Mais Léon Quiniou n'avait pas prévu l'incroyable résistance de Yannick à ses crêpes sauvagement assaisonnées. Les mangeurs de bambou ne sont que peu affectés par le beurre de Marrakech. Mais peu de personnes savent ça...
Yannick avait dès le départ repéré le truc louche. A force de travailler avec des Japonais, il avait appris à se méfier et à reconnaître la roublardise dans le regard. Quiniou avait beau être filou, il avait encore du boulot question comédie.
Sans compter que Yannick, les crêpes, à force de manger des plats-qu'il-valait-mieux-ne-pas-savoir-ce-qu'il-y-avait-dedans, il trouvait ça fadasse même avec tout l'assortiment de Monsieur Quiniou. Très peu pour lui, son estomac avait pris ça pour amuse-gueule.
Monsieur Quiniou en resta baba...
D'ailleurs, à propos de baba, il en aurait bien mangé un avec beaucoup de rhum par dessus. Autour de la table, les autres roupillaient. Rose s'était écroulée à terre et ronflait à même le carrelage tandis que Pascale penchait dangereusement du côté de sa jambe platrée. Quiniou n'avait que du rhum et pas de baba. Ca fera l'affaire lui dit Yannick. Il servait son dernier hôte valide quand la porte s'ouvrit ...
- Salut tout le monde ! C'est par ici la réunion d'écrivains ?
Le sang de Quiniou ne fit qu'un tour ! Les invités surprises se présentèrent. Le premier, Bertrand, parlait si fort qu'il faillit réveiller un ou deux "spaces sleeper" ...
- Ca s'est passé comme ça pour Silène ! hurle la voix de stentor.
Le barbu fait une entrée remarquée, du moins pour les deux personnages présents. Les autres gisant ça et là.
Le dénommé Yannick a les yeux en feu et réclame du rhum. Léon Quiniou recule, surpris par l'arrivée de ces nouveaux hôtes.
Un type, la cinquantaine avantageuse, style prof de fac, débite, le regard lointain :
- Ordoncques, une vision possible du monde est celle de Pangloss : les nez ont évidemment été faits pour que nous portions des lunettes, et l'occident pour piller la planète. Oh pardon ! je finissais ma démo commencée dans la voiture, il y a 600 km de ça. Passionnant d'ailleurs, hein Bébert ?
- Ouaip, rétorque B-Mô sans baisser la voix, t'as raison, tiens, apporte donc les valises, qu'on s'installe tranquillos.
Léon Quiniou n'en menait pas large. Non seulement, sa décoction n'avait pas agi sur Yannick mais de surcroît, voilà que se rappliquaient de drôles d'énergumènes qu'il allait devoir tenir à l'oeil. Sous ses airs de gentil, le barbu avait l'allure d'un fin observateur et en matière de plantes, il semblait s'y connaître. Gare aux mixtures trop facilement reconnaissables.
Pas grave, se dit alors Quiniou, il me reste toujours l'overdose de Chouchen ou la noyade dans une flaque d'eau bretonne par gros temps. Personne ne mettra jamais en doute le fait qu'il pleuve beaucoup en Bretagne, ça pourrait marcher...
Le grand Panda poursuivait sa dégustation au milieu des 14 sortes de cognacs extraits du bar du père Quiniou. Ses yeux brillaient de mille feux, dardés sur une petite oie qui traversait la salle l'air de rien.
Silène soufflait en portant deux malles et sa femelle vers l'ascenseur.
- Suis sûr que Boc m'aiderait s'il était là, l'enfoiré, râlait-il.
- Hali ! geignait Gèv, allongé sous un banc, le regard vitreux et l'estomac à l'envers. Hali, tu sais que je t'aime.
La scène fut soudain perturbée par une fenêtre qui claqua avec force, ouverte par un coup de vent crozonais suivi aussitôt de trombes d'eau demi-sel qui effacèrent le paysage idyllique aperçu en arrivant.
- Vous inquiétez pas, minauda Quiniou, chez nous il fait beau plusieurs fois par jour ! Des fois même, il pleut qu'une fois...
Yannick se mit à rire et commença à expliquer à Léon Quiniou que les pluies diluviennes, en Asie, il connaissait ça, alors un crachin breton...
Le pauvre Quiniou eut beau tenter de lui démontrer la force des éléments, rien à faire, Yannick se marrait.
"Un dur à cuire celui-là, le premier à éliminer si je veux avoir la paix pour les autres", se dit-il in petto.
C'est alors qu'il eut l'idée des champignons !
Christelle, Rose et Yannick l’avaient donc amené à changer ses plans pour la petite de la semaine d’avant. Les autres arrivèrent ensuite, Hallie et Gev, un couple de Bretons, Coline, une maligne se dit Léon Quiniou et Arielle, une autre Bretonne. Ne manquait plus que Pascale, celle dont il avait projeté de s’occuper en premier. Le plan était prêt, parfait, infaillible. D’abord Pascale, puis les Bretons, puis les autres qu’il suffirait de faire descendre, à marée basse, à la petite crique … Celle où il avait abandonné la petite. Ce serait si facile de remonter l’échelle de corde sans eux.
Oui, tout était vraiment parfait. Au dîner, les "space crêpes" servies avec la bolée obligée de cidre du canton, et puis c'est la maison qui offre. Du sarrasin en apparence, mais en vérité, des trucs pas clairs dans la pâte obscure. Christelle et Rose, les premières à tomber, si tout se passe bien. Et puis dans la nuit, quand tout le monde aurait le regard flouté, tirer Pascale du pays du marchand de sable pour lui mettre le nez dans la mer. Salée.
Mais Léon Quiniou n'avait pas prévu l'incroyable résistance de Yannick à ses crêpes sauvagement assaisonnées. Les mangeurs de bambou ne sont que peu affectés par le beurre de Marrakech. Mais peu de personnes savent ça...
Yannick avait dès le départ repéré le truc louche. A force de travailler avec des Japonais, il avait appris à se méfier et à reconnaître la roublardise dans le regard. Quiniou avait beau être filou, il avait encore du boulot question comédie.
Sans compter que Yannick, les crêpes, à force de manger des plats-qu'il-valait-mieux-ne-pas-savoir-ce-qu'il-y-avait-dedans, il trouvait ça fadasse même avec tout l'assortiment de Monsieur Quiniou. Très peu pour lui, son estomac avait pris ça pour amuse-gueule.
Monsieur Quiniou en resta baba...
D'ailleurs, à propos de baba, il en aurait bien mangé un avec beaucoup de rhum par dessus. Autour de la table, les autres roupillaient. Rose s'était écroulée à terre et ronflait à même le carrelage tandis que Pascale penchait dangereusement du côté de sa jambe platrée. Quiniou n'avait que du rhum et pas de baba. Ca fera l'affaire lui dit Yannick. Il servait son dernier hôte valide quand la porte s'ouvrit ...
- Salut tout le monde ! C'est par ici la réunion d'écrivains ?
Le sang de Quiniou ne fit qu'un tour ! Les invités surprises se présentèrent. Le premier, Bertrand, parlait si fort qu'il faillit réveiller un ou deux "spaces sleeper" ...
- Ca s'est passé comme ça pour Silène ! hurle la voix de stentor.
Le barbu fait une entrée remarquée, du moins pour les deux personnages présents. Les autres gisant ça et là.
Le dénommé Yannick a les yeux en feu et réclame du rhum. Léon Quiniou recule, surpris par l'arrivée de ces nouveaux hôtes.
Un type, la cinquantaine avantageuse, style prof de fac, débite, le regard lointain :
- Ordoncques, une vision possible du monde est celle de Pangloss : les nez ont évidemment été faits pour que nous portions des lunettes, et l'occident pour piller la planète. Oh pardon ! je finissais ma démo commencée dans la voiture, il y a 600 km de ça. Passionnant d'ailleurs, hein Bébert ?
- Ouaip, rétorque B-Mô sans baisser la voix, t'as raison, tiens, apporte donc les valises, qu'on s'installe tranquillos.
Léon Quiniou n'en menait pas large. Non seulement, sa décoction n'avait pas agi sur Yannick mais de surcroît, voilà que se rappliquaient de drôles d'énergumènes qu'il allait devoir tenir à l'oeil. Sous ses airs de gentil, le barbu avait l'allure d'un fin observateur et en matière de plantes, il semblait s'y connaître. Gare aux mixtures trop facilement reconnaissables.
Pas grave, se dit alors Quiniou, il me reste toujours l'overdose de Chouchen ou la noyade dans une flaque d'eau bretonne par gros temps. Personne ne mettra jamais en doute le fait qu'il pleuve beaucoup en Bretagne, ça pourrait marcher...
Le grand Panda poursuivait sa dégustation au milieu des 14 sortes de cognacs extraits du bar du père Quiniou. Ses yeux brillaient de mille feux, dardés sur une petite oie qui traversait la salle l'air de rien.
Silène soufflait en portant deux malles et sa femelle vers l'ascenseur.
- Suis sûr que Boc m'aiderait s'il était là, l'enfoiré, râlait-il.
- Hali ! geignait Gèv, allongé sous un banc, le regard vitreux et l'estomac à l'envers. Hali, tu sais que je t'aime.
La scène fut soudain perturbée par une fenêtre qui claqua avec force, ouverte par un coup de vent crozonais suivi aussitôt de trombes d'eau demi-sel qui effacèrent le paysage idyllique aperçu en arrivant.
- Vous inquiétez pas, minauda Quiniou, chez nous il fait beau plusieurs fois par jour ! Des fois même, il pleut qu'une fois...
Yannick se mit à rire et commença à expliquer à Léon Quiniou que les pluies diluviennes, en Asie, il connaissait ça, alors un crachin breton...
Le pauvre Quiniou eut beau tenter de lui démontrer la force des éléments, rien à faire, Yannick se marrait.
"Un dur à cuire celui-là, le premier à éliminer si je veux avoir la paix pour les autres", se dit-il in petto.
C'est alors qu'il eut l'idée des champignons !
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: EXO EPHEMERE à plusieurs mains : Crozon, crique et cadavres
En ce qui concerne Pascale, je verrais Monsieur Quiniou transformer sa piqûre quotidienne de Lovenox (due à sa fracture de la cheville) en véritable cauchemar... (désolé Pascale, c'est pour l'exo hein ;-)))
Peter Pan- Nombre de messages : 3709
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Re: EXO EPHEMERE à plusieurs mains : Crozon, crique et cadavres
Ecris donc un morceau de suite ! :-)Peter Pan a écrit:En ce qui concerne Pascale, je verrais Monsieur Quiniou transformer sa piqûre quotidienne de Lovenox (due à sa fracture de la cheville) en véritable cauchemar... (désolé Pascale, c'est pour l'exo hein ;-)))
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: EXO EPHEMERE à plusieurs mains : Crozon, crique et cadavres
La reprise du travail ne m'a pas fait du bien, j'ai eu l'impression de rentrer riche de rencontres et de sagesse et je m'aperçois que le quotidien me rattrape cruellement ; impossible d'exprimer concrètement une idée ou un texte ;-(Sahkti a écrit:Ecris donc un morceau de suite ! :-)Peter Pan a écrit:En ce qui concerne Pascale, je verrais Monsieur Quiniou transformer sa piqûre quotidienne de Lovenox (due à sa fracture de la cheville) en véritable cauchemar... (désolé Pascale, c'est pour l'exo hein ;-)))
Peter Pan- Nombre de messages : 3709
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Re: EXO EPHEMERE à plusieurs mains : Crozon, crique et cadavres
j'ai tout vu, je pourrais en dire, des choses ....
Invité- Invité
Re: EXO EPHEMERE à plusieurs mains : Crozon, crique et cadavres
dis pas ça à ton patron, il va suspendre ta paiePeter Pan a écrit:La reprise du travail ne m'a pas fait du bien [...] impossible d'exprimer concrètement une idée ou un texte
:-)))
Re: EXO EPHEMERE à plusieurs mains : Crozon, crique et cadavres
La mer d’Iroise lui caressait les cheveux. Chaque vague semblait vouloir l’emporter, la tirer, doucement vers le large. Il espérait que la marée montante l’emmènerait. Peut être échouerait elle à la pointe de Saint Mathieu ou au pied du phare de la vieille annonçant la pointe du raz. Peut être ne serait elle jamais retrouvée, coulée, disparue dans le rail d’Ouessant. Si seulement il avait eu un peu plus de temps, il aurait trouvé un meilleur endroit pour se débarrasser du corps, si seulement …Août était toujours un mois trop chargé. Les vacanciers se succédaient sans interruption. Heureusement, Hellian l’avait prévenu à temps. Les premiers écrivains en goguette étaient arrivés en avance, il les lui amènerait au début d’après-midi. Ce cher Hellian, la gentillesse incarnée. S’il se doutait du devenir des locataires du gite …
Christelle, Rose et Yannick l’avaient donc amené à changer ses plans pour la petite de la semaine d’avant. Les autres arrivèrent ensuite, Hallie et Gev, un couple de Bretons, Coline, une maligne se dit Léon Quiniou et Arielle, une autre Bretonne. Ne manquait plus que Pascale, celle dont il avait projeté de s’occuper en premier. Le plan était prêt, parfait, infaillible. D’abord Pascale, puis les Bretons, puis les autres qu’il suffirait de faire descendre, à marée basse, à la petite crique … Celle où il avait abandonné la petite. Ce serait si facile de remonter l’échelle de corde sans eux.
Oui, tout était vraiment parfait. Au dîner, les "space crêpes" servies avec la bolée obligée de cidre du canton, et puis c'est la maison qui offre. Du sarrasin en apparence, mais en vérité, des trucs pas clairs dans la pâte obscure. Christelle et Rose, les premières à tomber, si tout se passe bien. Et puis dans la nuit, quand tout le monde aurait le regard flouté, tirer Pascale du pays du marchand de sable pour lui mettre le nez dans la mer. Salée.
Mais Léon Quiniou n'avait pas prévu l'incroyable résistance de Yannick à ses crêpes sauvagement assaisonnées. Les mangeurs de bambou ne sont que peu affectés par le beurre de Marrakech. Mais peu de personnes savent ça...
Yannick avait dès le départ repéré le truc louche. A force de travailler avec des Japonais, il avait appris à se méfier et à reconnaître la roublardise dans le regard. Quiniou avait beau être filou, il avait encore du boulot question comédie.
Sans compter que Yannick, les crêpes, à force de manger des plats-qu'il-valait-mieux-ne-pas-savoir-ce-qu'il-y-avait-dedans, il trouvait ça fadasse même avec tout l'assortiment de Monsieur Quiniou. Très peu pour lui, son estomac avait pris ça pour amuse-gueule.
Monsieur Quiniou en resta baba...
D'ailleurs, à propos de baba, il en aurait bien mangé un avec beaucoup de rhum par dessus. Autour de la table, les autres roupillaient. Rose s'était écroulée à terre et ronflait à même le carrelage tandis que Pascale penchait dangereusement du côté de sa jambe platrée. Quiniou n'avait que du rhum et pas de baba. Ca fera l'affaire lui dit Yannick. Il servait son dernier hôte valide quand la porte s'ouvrit ...
- Salut tout le monde ! C'est par ici la réunion d'écrivains ?
Le sang de Quiniou ne fit qu'un tour ! Les invités surprises se présentèrent. Le premier, Bertrand, parlait si fort qu'il faillit réveiller un ou deux "spaces sleeper" ...
- Ca s'est passé comme ça pour Silène ! hurla la voix de stentor.
Le barbu fit une entrée remarquée, du moins pour les deux personnages présents. Les autres gisant ça et là.
Le dénommé Yannick aux yeux en feu réclama du rhum. Léon Quiniou recula, surpris par l'arrivée de ces nouveaux hôtes.
Un type, la cinquantaine avantageuse, style prof de fac, débita, le regard lointain :
- Ordoncques, une vision possible du monde est celle de Pangloss : les nez ont évidemment été faits pour que nous portions des lunettes, et l'occident pour piller la planète. Oh pardon ! je finissais ma démo commencée dans la voiture, il y a 600 km de ça. Passionnant d'ailleurs, hein Bébert ?
- Ouaip, rétorqua B-Mô sans baisser la voix, t'as raison, tiens, apporte donc les valises, qu'on s'installe tranquillos.
Léon Quiniou n'en menait pas large. Non seulement, sa décoction n'avait pas agi sur Yannick mais de surcroît, voilà que se rappliquaient de drôles d'énergumènes qu'il allait devoir tenir à l'oeil. Sous ses airs de gentil, le barbu avait l'allure d'un fin observateur et en matière de plantes, il semblait s'y connaître. Gare aux mixtures trop facilement reconnaissables.
"Pas grave", se dit alors Quiniou, "il me reste toujours l'overdose de Chouchen ou la noyade dans une flaque d'eau bretonne par gros temps. Personne ne mettra jamais en doute le fait qu'il pleuve beaucoup en Bretagne, ça pourrait marcher..."
Le grand Panda poursuivait sa dégustation au milieu des 14 sortes de cognacs extraits du bar du père Quiniou. Ses yeux brillaient de mille feux, dardés sur une petite oie qui traversait la salle l'air de rien.
Silène soufflait en portant deux malles et sa femelle vers l'ascenseur.
- Suis sûr que Boc m'aiderait s'il était là, l'enfoiré, râlait-il.
- Hali ! geignait Gèv, allongé sous un banc, le regard vitreux et l'estomac à l'envers. Hali, tu sais que je t'aime.
La scène fut soudain perturbée par une fenêtre qui claqua avec force, ouverte par un coup de vent crozonais suivi aussitôt de trombes d'eau demi-sel qui effacèrent le paysage idyllique aperçu en arrivant.
- Vous inquiétez pas, minauda Quiniou, chez nous il fait beau plusieurs fois par jour ! Des fois même, il pleut qu'une fois...
Yannick se mit à rire et commença à expliquer à Léon Quiniou que les pluies diluviennes, en Asie, il connaissait ça, alors un crachin breton...
Le pauvre Quiniou eut beau tenter de lui démontrer la force des éléments, rien à faire, Yannick se marrait.
"Un dur à cuire celui-là, le premier à éliminer si je veux avoir la paix pour les autres", se dit-il in petto.
C'est alors qu'il eut l'idée des champignons !
Il expliqua à Bertrand qu'il se proposait de préparer une méga-omelette pour toute la bande et lui mit aussitôt une immense poêle entre les mains tout en lui montrant une boite de deux douzaines d'oeufs du jour.
- On m'a confié que vous faisiez couramment la tambouille pour une bande de 15 gamins que vous recevez dans votre ferme, alors vous devriez nous réussir ça ! Je reviens de suite avec les champignons ! fit Léon Quiniou en disparaissant dans l'arrière-cuisine.
- Ca va se passer comme ça pour nous, les amis, réagit B-Mô en riant dans sa barbe.
Pendant ce temps, Arielle semblait reprendre des couleurs, car jusqu'alors, son teint tirait plutôt vers le gris-menhir de Carnac. Pareil pour Roz dont le parfum au gingembre titillait les cellules olfactives intactes de Nicole, originaire, elle, des vallées plus lointaines. Quant à Christelle, sa petite tresse blonde chatouillait l'oreille d'Hellian. Celui-ci, toujours allongé endormi sous la table de chêne tenait fermement sa houlette, des fois qu'un mouton de poussière aurait tenté une lâche fuite en avant, poussé par les ronflements sonores d'un Gèv aux anges sous le regard hagard d'une Hali extatique.
Le beurre demi-sel grésillait dans la poêle...
Christelle, Rose et Yannick l’avaient donc amené à changer ses plans pour la petite de la semaine d’avant. Les autres arrivèrent ensuite, Hallie et Gev, un couple de Bretons, Coline, une maligne se dit Léon Quiniou et Arielle, une autre Bretonne. Ne manquait plus que Pascale, celle dont il avait projeté de s’occuper en premier. Le plan était prêt, parfait, infaillible. D’abord Pascale, puis les Bretons, puis les autres qu’il suffirait de faire descendre, à marée basse, à la petite crique … Celle où il avait abandonné la petite. Ce serait si facile de remonter l’échelle de corde sans eux.
Oui, tout était vraiment parfait. Au dîner, les "space crêpes" servies avec la bolée obligée de cidre du canton, et puis c'est la maison qui offre. Du sarrasin en apparence, mais en vérité, des trucs pas clairs dans la pâte obscure. Christelle et Rose, les premières à tomber, si tout se passe bien. Et puis dans la nuit, quand tout le monde aurait le regard flouté, tirer Pascale du pays du marchand de sable pour lui mettre le nez dans la mer. Salée.
Mais Léon Quiniou n'avait pas prévu l'incroyable résistance de Yannick à ses crêpes sauvagement assaisonnées. Les mangeurs de bambou ne sont que peu affectés par le beurre de Marrakech. Mais peu de personnes savent ça...
Yannick avait dès le départ repéré le truc louche. A force de travailler avec des Japonais, il avait appris à se méfier et à reconnaître la roublardise dans le regard. Quiniou avait beau être filou, il avait encore du boulot question comédie.
Sans compter que Yannick, les crêpes, à force de manger des plats-qu'il-valait-mieux-ne-pas-savoir-ce-qu'il-y-avait-dedans, il trouvait ça fadasse même avec tout l'assortiment de Monsieur Quiniou. Très peu pour lui, son estomac avait pris ça pour amuse-gueule.
Monsieur Quiniou en resta baba...
D'ailleurs, à propos de baba, il en aurait bien mangé un avec beaucoup de rhum par dessus. Autour de la table, les autres roupillaient. Rose s'était écroulée à terre et ronflait à même le carrelage tandis que Pascale penchait dangereusement du côté de sa jambe platrée. Quiniou n'avait que du rhum et pas de baba. Ca fera l'affaire lui dit Yannick. Il servait son dernier hôte valide quand la porte s'ouvrit ...
- Salut tout le monde ! C'est par ici la réunion d'écrivains ?
Le sang de Quiniou ne fit qu'un tour ! Les invités surprises se présentèrent. Le premier, Bertrand, parlait si fort qu'il faillit réveiller un ou deux "spaces sleeper" ...
- Ca s'est passé comme ça pour Silène ! hurla la voix de stentor.
Le barbu fit une entrée remarquée, du moins pour les deux personnages présents. Les autres gisant ça et là.
Le dénommé Yannick aux yeux en feu réclama du rhum. Léon Quiniou recula, surpris par l'arrivée de ces nouveaux hôtes.
Un type, la cinquantaine avantageuse, style prof de fac, débita, le regard lointain :
- Ordoncques, une vision possible du monde est celle de Pangloss : les nez ont évidemment été faits pour que nous portions des lunettes, et l'occident pour piller la planète. Oh pardon ! je finissais ma démo commencée dans la voiture, il y a 600 km de ça. Passionnant d'ailleurs, hein Bébert ?
- Ouaip, rétorqua B-Mô sans baisser la voix, t'as raison, tiens, apporte donc les valises, qu'on s'installe tranquillos.
Léon Quiniou n'en menait pas large. Non seulement, sa décoction n'avait pas agi sur Yannick mais de surcroît, voilà que se rappliquaient de drôles d'énergumènes qu'il allait devoir tenir à l'oeil. Sous ses airs de gentil, le barbu avait l'allure d'un fin observateur et en matière de plantes, il semblait s'y connaître. Gare aux mixtures trop facilement reconnaissables.
"Pas grave", se dit alors Quiniou, "il me reste toujours l'overdose de Chouchen ou la noyade dans une flaque d'eau bretonne par gros temps. Personne ne mettra jamais en doute le fait qu'il pleuve beaucoup en Bretagne, ça pourrait marcher..."
Le grand Panda poursuivait sa dégustation au milieu des 14 sortes de cognacs extraits du bar du père Quiniou. Ses yeux brillaient de mille feux, dardés sur une petite oie qui traversait la salle l'air de rien.
Silène soufflait en portant deux malles et sa femelle vers l'ascenseur.
- Suis sûr que Boc m'aiderait s'il était là, l'enfoiré, râlait-il.
- Hali ! geignait Gèv, allongé sous un banc, le regard vitreux et l'estomac à l'envers. Hali, tu sais que je t'aime.
La scène fut soudain perturbée par une fenêtre qui claqua avec force, ouverte par un coup de vent crozonais suivi aussitôt de trombes d'eau demi-sel qui effacèrent le paysage idyllique aperçu en arrivant.
- Vous inquiétez pas, minauda Quiniou, chez nous il fait beau plusieurs fois par jour ! Des fois même, il pleut qu'une fois...
Yannick se mit à rire et commença à expliquer à Léon Quiniou que les pluies diluviennes, en Asie, il connaissait ça, alors un crachin breton...
Le pauvre Quiniou eut beau tenter de lui démontrer la force des éléments, rien à faire, Yannick se marrait.
"Un dur à cuire celui-là, le premier à éliminer si je veux avoir la paix pour les autres", se dit-il in petto.
C'est alors qu'il eut l'idée des champignons !
Il expliqua à Bertrand qu'il se proposait de préparer une méga-omelette pour toute la bande et lui mit aussitôt une immense poêle entre les mains tout en lui montrant une boite de deux douzaines d'oeufs du jour.
- On m'a confié que vous faisiez couramment la tambouille pour une bande de 15 gamins que vous recevez dans votre ferme, alors vous devriez nous réussir ça ! Je reviens de suite avec les champignons ! fit Léon Quiniou en disparaissant dans l'arrière-cuisine.
- Ca va se passer comme ça pour nous, les amis, réagit B-Mô en riant dans sa barbe.
Pendant ce temps, Arielle semblait reprendre des couleurs, car jusqu'alors, son teint tirait plutôt vers le gris-menhir de Carnac. Pareil pour Roz dont le parfum au gingembre titillait les cellules olfactives intactes de Nicole, originaire, elle, des vallées plus lointaines. Quant à Christelle, sa petite tresse blonde chatouillait l'oreille d'Hellian. Celui-ci, toujours allongé endormi sous la table de chêne tenait fermement sa houlette, des fois qu'un mouton de poussière aurait tenté une lâche fuite en avant, poussé par les ronflements sonores d'un Gèv aux anges sous le regard hagard d'une Hali extatique.
Le beurre demi-sel grésillait dans la poêle...
Re: EXO EPHEMERE à plusieurs mains : Crozon, crique et cadavres
Je parie un truc : photo B-Mô
ou au moins l'idée photo
;-)
ou au moins l'idée photo
;-)
Re: EXO EPHEMERE à plusieurs mains : Crozon, crique et cadavres
'tain, demain c'est dans 5 heuresArielle a écrit:demain on enlève le bas....
ça va faire long
;-)
Re: EXO EPHEMERE à plusieurs mains : Crozon, crique et cadavres
Salut tout le monde,
y'a une main qui est mille fois plus grosses que toutes les autres réunies... sûr que c'est celle de pandaworks ;-) Quant au pied, pas de doutes possibles ;-)
y'a une main qui est mille fois plus grosses que toutes les autres réunies... sûr que c'est celle de pandaworks ;-) Quant au pied, pas de doutes possibles ;-)
Peter Pan- Nombre de messages : 3709
Age : 48
Localisation : Pays des rêves et de l'imaginaire
Date d'inscription : 16/04/2009
Re: EXO EPHEMERE à plusieurs mains : Crozon, crique et cadavres
Ca c'est le genre de truc qui me fout le bourdon.Arielle a écrit:
J'aimerais y poser la main aussi...
Et puis : qui est qui ?
Il y a des mains de bébé, des mains de femme, des mains velues d'hommes de l'Est ou d'ailleurs, d'ailleurs, il y a tant de mains que je ne sais pas à qui attacher, tant de sourires invisibles et de rires plastifiés...
Hé dites, on remettra ça, un jour ?
Allez, petit jeu lancé (cf nouveau fil)
Re: EXO EPHEMERE à plusieurs mains : Crozon, crique et cadavres
Oula, bien trop compliqué pour la binoclarde, je crois que le pied plâtré est à une mouette handicapée, et toutes les autres mains au nouveau machot qui sévit sur nos plages le Manchoplurimanu !
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: EXO EPHEMERE à plusieurs mains : Crozon, crique et cadavres
Sympathique photo !
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: EXO EPHEMERE à plusieurs mains : Crozon, crique et cadavres
Certaines mains paraissent très jeunes, reste à deviner !
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: EXO EPHEMERE à plusieurs mains : Crozon, crique et cadavres
et puis c'est le bazar, y en qui ont les deux mains, d'autres une seule ... et est ce qu'Easter est assez souple pour mettre un pied et deux mains sur la carte ? :-)
Charles- Nombre de messages : 6288
Age : 48
Localisation : Hte Savoie - tophiv@hotmail.com
Date d'inscription : 13/12/2005
Re: EXO EPHEMERE à plusieurs mains : Crozon, crique et cadavres
Pff, tu passes la main, Charles ...
Alors, je tente :
Halicante (une seule)
Hellian
Gev
Socque
Krys
Chako
Silène
Aki
Roz
Arielle
Panda (une)
? (une)peut être la deuxieme de Hali ?
Alors, je tente :
Halicante (une seule)
Hellian
Gev
Socque
Krys
Chako
Silène
Aki
Roz
Arielle
Panda (une)
? (une)peut être la deuxieme de Hali ?
Invité- Invité
Re: EXO EPHEMERE à plusieurs mains : Crozon, crique et cadavres
Faux, Peter; cela dit, il y avait beaucoup de fifilles, tu sais....Peter Pan a écrit:Salut tout le monde,
y'a une main qui est mille fois plus grosses que toutes les autres réunies... sûr que c'est celle de pandaworks ;-) Quant au pied, pas de doutes possibles ;-)
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 66
Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009
Re: EXO EPHEMERE à plusieurs mains : Crozon, crique et cadavres
Si ce n'est celle de pandaworks c'est peut-être la tienne alors, et celle de panda se trouve juste à côté, avec les cheveux dans l'angle qui vont avec...silene82 a écrit:Faux, Peter; cela dit, il y avait beaucoup de fifilles, tu sais....
Peter Pan- Nombre de messages : 3709
Age : 48
Localisation : Pays des rêves et de l'imaginaire
Date d'inscription : 16/04/2009
Re: EXO EPHEMERE à plusieurs mains : Crozon, crique et cadavres
Non plus, Peter. J'ai appris un truc sympa sur toi.Peter Pan a écrit:Si ce n'est celle de pandaworks c'est peut-être la tienne alors, et celle de panda se trouve juste à côté, avec les cheveux dans l'angle qui vont avec...
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 66
Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009
Re: EXO EPHEMERE à plusieurs mains : Crozon, crique et cadavres
Moi aussi j'ai appris un truc sur moi, je ne sais pas s'il est sympa ou pas mais c'est toujours ça de pris que j'me dis...silene82 a écrit:Non plus, Peter. J'ai appris un truc sympa sur toi.
Peter Pan- Nombre de messages : 3709
Age : 48
Localisation : Pays des rêves et de l'imaginaire
Date d'inscription : 16/04/2009
Re: EXO EPHEMERE à plusieurs mains : Crozon, crique et cadavres
Tu veux savoir ou pas?Peter Pan a écrit:Moi aussi j'ai appris un truc sur moi, je ne sais pas s'il est sympa ou pas mais c'est toujours ça de pris que j'me dis...
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 66
Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009
Re: EXO EPHEMERE à plusieurs mains : Crozon, crique et cadavres
Ce que j'ai appris sur moi ?silene82 a écrit:Tu veux savoir ou pas?Peter Pan a écrit:Moi aussi j'ai appris un truc sur moi, je ne sais pas s'il est sympa ou pas mais c'est toujours ça de pris que j'me dis...
Peter Pan- Nombre de messages : 3709
Age : 48
Localisation : Pays des rêves et de l'imaginaire
Date d'inscription : 16/04/2009
Re: EXO EPHEMERE à plusieurs mains : Crozon, crique et cadavres
Si tu veux. Mais je voulais te faire part des jolies choses qu'on m'a dites sur toi.Peter Pan a écrit:Ce que j'ai appris sur moi ?
silene82- Nombre de messages : 3553
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Date d'inscription : 30/05/2009
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