Nudité essentielle

Au sable qui grippe
le ciel mauve d’octobre,
à la nudité des fruitiers
et de tous ceux
prêts pour l’absence,
tu noues ton chant.

Au geste tu
aux plis du vent
dans l’infini des branches
aux douleurs multipliées
tu offres le confus d’une aube grise.

Maille après maille
tu tisses des alphabets d'espoir.
A jets rompus
à l’espace rogné
tu dis ton désert de pierre
ta haute solitude…

Un thème et un choix d'images dans lesquels je me retrouve.

La première strophe est très émouvante qui dit le dépouillement, la préparation nécessaire ...

à la nudité des fruitiers
et de tous ceux
prêts pour l’absence,
tu noues ton chant.

J'ai buté sur le jeu de mots avec le "tu" adjectif de la 2e mais de nouveau beaucoup aimé "ton désert de pierre
ta haute solitude…"

Toujours heureuse de te retrouver ici, Dusha.

De l'allure, oui. Une simplicité digne. Ma préférence, personnellement, va à la deuxième strophe.

J'ai quand même un bémol sur "alphabets d'espoir", qui me paraît un peu affecté, en rupture avec le ton général du poème, et sur les points de suspension à la fin, qui ne me semblent pas forcément utiles.

Easter(Island) a écrit:Un thème et un choix d'images dans lesquels je me retrouve.

La première strophe est très émouvante qui dit le dépouillement, la préparation nécessaire ...

à la nudité des fruitiers
et de tous ceux
prêts pour l’absence,
tu noues ton chant.

J'ai buté sur le jeu de mots avec le "tu" adjectif de la 2e mais de nouveau beaucoup aimé "ton désert de pierre
ta haute solitude…"

Toujours heureuse de te retrouver ici, Dusha.

Merci Easter !

socque a écrit:J'ai quand même un bémol sur "alphabets d'espoir", qui me paraît un peu affecté, en rupture avec le ton général du poème, et sur les points de suspension à la fin, qui ne me semblent pas forcément utiles.

Bémol justifié en ce qui concerne les alphabets de l'espoir... parfois les mots nous entraînent au delà de notre pensée. Mais les ... j'y tiens, un poème n'est jamais terminé, il est telle une réflexion sans fin.
Merci de votre commentaire Socque !

J'ai beaucoup apprécié, en particulier la 2è strophe. Tout le poème laisse transparaître un ton et des interrogations qui me parlent.
Par contre, comme socque, j'ai un peu butté sur "alphabet d'espoir"

texte corrigé, mais est-ce définitif ?

Au sable qui grippe
le ciel mauve de novembre
à la nudité des fruitiers
et de tous ceux
prêts pour l’absence,
tu noues ton chant.

Au geste tu
aux plis du vent
dans l’infini des branches
aux douleurs multipliées
tu offres le confus d’une aube grise.

Maille après maille
tu tisses des voies d'espoir.
A jets rompus
à l’espace rogné
tu dis ton désert de pierre
ta haute solitude…

très agréable, j'aime particulièrement le "stop and go" du tu dans la deuxième strophe.

dusha a écrit:
Mais les ... j'y tiens, un poème n'est jamais terminé, il est telle une réflexion sans fin.

Le poème c'est aussi la force du sous-entendu.
Je trouve également les trois petits points lourds et inutiles. Néanmoins, certaines images du poème m'ont plu en particulier les arbres et l'infini...

Tristan a écrit:J'ai beaucoup apprécié, en particulier la 2è strophe. Tout le poème laisse transparaître un ton et des interrogations qui me parlent.
Par contre, comme socque, j'ai un peu butté sur "alphabet d'espoir"

Merci Tristan. Alphabet de l'espoir a été supprimé. J'ai dit à socque qu'elle avait raison.

"j'ai un peu butté" Tu veux dire buté ? *rire*

pandaworks a écrit:très agréable, j'aime particulièrement le "stop and go" du tu dans la deuxième strophe.

Merci Panda.

Cochinchine a écrit:

dusha a écrit:
Mais les ... j'y tiens, un poème n'est jamais terminé, il est telle une réflexion sans fin.

Le poème c'est aussi la force du sous-entendu.
Je trouve également les trois petits points lourds et inutiles. Néanmoins, certaines images du poème m'ont plu en particulier les arbres et l'infini...

Mes trois petits points lourds... Bah ? ! Les petits pois quand il y a trop de beurre, oui. Mais des petits points tout mignons ?
Merci de ton commentaire.

Vous pouvez répondre aux commentaires laissés sur vos textes à cet endroit https://vosecrits.1fr1.net/forum-vos-ecrits-poesie-f3/reponses-aux-commentaires-poesie-t3397-800.htm ! Il existe une section semblable pour la prose!

Cochinchine a écrit:Vous pouvez répondre aux commentaires laissés sur vos textes à cet endroit https://vosecrits.1fr1.net/forum-vos-ecrits-poesie-f3/reponses-aux-commentaires-poesie-t3397-800.htm ! Il existe une section semblable pour la prose!

Merci, mais je ne suis pas nouvelle ici. J'ai lu le règlement.
Avant de donner des leçons, il faut tout lire : on peut répondre sous son texte si on est en tête de la liste des textes proposés. C'était mon cas.

C'était juste un conseil, pas une leçon.

pour ma part la troisème strophe à tous mes suffrages

A vous lire sur d'autres textes aussi élégants

"a" bien sûr

Ce texte me touche juste dans une faille, Dusha ! Il est ouvert sur un paraclet.

Beaucoup aimé le propos, le rythme, cette manière saccadée de dire les choses, correspondant bien à une respiration courte ou un coeur qui s'affole. Autant de sentiments qui transparaissent dans une telle relation.

"Répondre aux commentaires" est verrouillé ! Où répondre maintenant ?

Oui, Coline, certains textes vont droit par une faille... Merci de ton commentaire. Bises !

Sahkti, respiration courte, rythme cardiaque affolé... Oui !
Une urgence à dire.
La solitude est essentielle mais parfois si lourde...

< Patience, merci !
La Modération >
.

dusha a écrit:La solitude est essentielle mais parfois si lourde...

tout à fait !

Il est pas mal ce poème.
La première strophe me fais un peu trop penser à celle d'Eluard "je dis ton nom liberté" (au niveau du rythme)

Après le tu vient tout casser
et ça c'est bien