Le Coeur et la Fleur

Qu'en est-il de la fleur ?
Qu'en est-il de mon cœur ?
De son sang enchanté
Et de sa sève sucrée

Qu'en est-il de la fleur ?
Qu'en est-il de mon cœur ?
De ses pétales dorés
Et de ses veines bleutées

De sa toile purifiée
Et de sa liberté
Qu'en est-il de la fleur ?
Qu'en est-il de mon cœur ?

Mon cœur était fleuri
Mon cœur était durci
Par ton Amour parfait
Qui l'a ensanglanté

La fleur était bercée
Par tous les battements
Ce n'était que du vent
La fleur était bercée
A jamais bouleversée

Qu'en est-il de la fleur ?
Qu'en est-il de mon cœur ?

Maintenant mon cœur saigne
Car touché en plein centre
A présent coule l'encre
Et la sève sucrée

Et cela pour toujours
Car j'ai perdu l'Amour



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On va me dire, une fois de plus, que je ne comprends rien à la poésie, mais là, désolée, je suis complètement passée à côté et je ne vois guère d'intérêt dans cet assemblage de mots et de rimes faibles.

Entre le coeur qui saigne, l'amour parfait, l'encre qui coule et les battements, j'ai le sentiment de lire une grosse accumulation de poncifs totalement lisses.

Pareil.

... et pareil. Désolé de ne pas pouvoir dire du bien de ton poème.

Moi je trouve qu'il y a des choses très intéressantes dans ce poème et j'ai pris plaisir à en faire une autre version;)
Bonne continuation à vous:)

Mettre des mots en rime ne fait pas le poème, désolée. Je sais que je suis très dure en disant cela et qui me connait bien sait que je n'aime pas ça du tout.

Mais que ce soit en prose, que ce soit en poèsie, il faut que ce que l'on veut transmettre au lecteur soit aussi bien exprimé que possible. Libre ensuite à ce dernier de le ressentir comme il lui sied.

Qu'en est-il de la fleur ?
Qu'en est-il de mon cœur ?
De son sang enchanté
Et de sa sève sucrée

La sève de la fleur (bien sûr) mais ici, elle semble seulement appartenir au coeur.

Qu'en est-il de la fleur ?
De sa sève sucrée ?
Qu'en est-il de mon cœur ?
De son sang enchanté ?

juste pour exemple, et d'aucuns feront certainement mieux encore que moi.

cette opposition, à la suite, de coeur fleuri et de coeur durci, dans le même temps passé. Et l'amour parfait en opposition encore avec ensanglanté. comme un amour parfait pourrait-il ensanglanter un coeur ? Ne serait-ce pas plutôt le désamour ? L'amour perdu ?
Et ne vaut-il pas mieux laisser le coeur fleuri au passé (puisqu'il correspond au temps où l'amour était là) et mettre le coeur durci au présent (puisque l'amour n'est plus là)

Voilà juste des exemples de ce que je ressens. A tort ou à raison, bien sûr.

En espérant que ceci soit constructif.
Amicalement

Comment ** et non pas "comme" un amour... fffffffff