Poésie
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Poésie
Bon... ben voilà. Je suis faible, les mots sont d'horribles choses qui m'utilisent, m'usent, me bouffent. Le nouvel amour disait l'autre.
Poésie
Ta langue était un bout de soie qui se déroulait du ciel à mes joues, mon ange ; mais tu es morte, tu es la tombée des draps diurnes, la bleue marine naufragée, comme une automne envaguée, exilée, emportant un bout de qui? un bout de menthe un bout de lierre usées, ou de moi peut-être, un bout de ma voix creuse-éraillée aussi, un bout de mon ombre hérissée de mouvements et du Dante ancré dedans. Tes traits criminels peuvent bien faire danser leurs cercles indicibles, ses pas dans l'océan ne veulent rien dire. Allez, garde tes courants glacés pour elle, la tristesse que module ta gorge, la métaphore de nos joies pleuvent bien s'éteindre - le peuvent* pardon. Putains de lucioles déglinguées. De l'aube chaste et des a-marées. Voilà tout, non - je mue. Et il y a aussi ce pistille d'or qui flotte aussi ; et qui me gonfle sans arrêt comme une anémone, un poumon et sa couronne de rêve - Oh! de rêve! - et comme ses impressions, pétales qui peuvent bien aller crever dans leur alchimie.
C'est sans valse et sans tempête que je t'offre mon ivresse, dans ces longues vibrations de malade. Oh de malade, non pas de fiévreux, non pas de l'absurde de ton monde fatigué : non non! plutôt de tes couleurs anones, plutôt du crin grisâtre, du cri d'un loup-de-pleine-lune, plutôt de ses mélancolies qui grattent les cordes sans violence, guitariste auprès des bois cendreux... désolé si les cimes de mon être ne sont plus que les mégots refroidis aux pieds d'un bar, c'est le prix à payer, c'est le refrain de ton ombre et de ma voix, c'est l'écho et la toxine d'une cloche d'église, drogue religieuse, drogue poétique. Ton mot est un en-marche alcaloïde et je te suis au pas, mon ange.
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Poésie
Ta langue était un bout de soie qui se déroulait du ciel à mes joues, mon ange ; mais tu es morte, tu es la tombée des draps diurnes, la bleue marine naufragée, comme une automne envaguée, exilée, emportant un bout de qui? un bout de menthe un bout de lierre usées, ou de moi peut-être, un bout de ma voix creuse-éraillée aussi, un bout de mon ombre hérissée de mouvements et du Dante ancré dedans. Tes traits criminels peuvent bien faire danser leurs cercles indicibles, ses pas dans l'océan ne veulent rien dire. Allez, garde tes courants glacés pour elle, la tristesse que module ta gorge, la métaphore de nos joies pleuvent bien s'éteindre - le peuvent* pardon. Putains de lucioles déglinguées. De l'aube chaste et des a-marées. Voilà tout, non - je mue. Et il y a aussi ce pistille d'or qui flotte aussi ; et qui me gonfle sans arrêt comme une anémone, un poumon et sa couronne de rêve - Oh! de rêve! - et comme ses impressions, pétales qui peuvent bien aller crever dans leur alchimie.
C'est sans valse et sans tempête que je t'offre mon ivresse, dans ces longues vibrations de malade. Oh de malade, non pas de fiévreux, non pas de l'absurde de ton monde fatigué : non non! plutôt de tes couleurs anones, plutôt du crin grisâtre, du cri d'un loup-de-pleine-lune, plutôt de ses mélancolies qui grattent les cordes sans violence, guitariste auprès des bois cendreux... désolé si les cimes de mon être ne sont plus que les mégots refroidis aux pieds d'un bar, c'est le prix à payer, c'est le refrain de ton ombre et de ma voix, c'est l'écho et la toxine d'une cloche d'église, drogue religieuse, drogue poétique. Ton mot est un en-marche alcaloïde et je te suis au pas, mon ange.
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Art. Ri- Nombre de messages : 314
Age : 26
Date d'inscription : 28/10/2010
Re: Poésie
la bleue marine naufragée, comme une automne envaguée : ou bien une erreur sur le genre de "automne" ou bien le renvoi au prénom féminin "automne" ? (peu usité)
bout de qui ? (espace) un bout de menthe un bout de lierre usées : usés (il s'agit des bouts de menthe et de lierre, non ?)
Tes traits criminels peuvent bien faire danser leurs cercles indicibles, ses pas dans l'océan ne veulent rien dire. : ces ? les pas de danse des cercles indicibles, ou alors les pas de qui ?
tes courants glacés pour elle, la tristesse que module ta gorge : qui "elle" ? La tristesse qui module la gorge ? Si oui, n'est-il pas possible de mieux la désigner ?
Et il y a aussi ce pistille d'or qui flotte aussi : Pistil
plutôt de tes couleurs anones : j'ai pensé aux fruits. Chérimole, pomme-cannelle, coeur de boeuf...
plutôt de ses mélancolies qui grattent les cordes : ces ? sinon, les mélancolies de qui ?
Dommage, ces petites fautes. Elles distraient, cassent la lecture.
Sinon, j'ai bien aimé, même si un peu trop "appuyé" pour moi.
bout de qui ? (espace) un bout de menthe un bout de lierre usées : usés (il s'agit des bouts de menthe et de lierre, non ?)
Tes traits criminels peuvent bien faire danser leurs cercles indicibles, ses pas dans l'océan ne veulent rien dire. : ces ? les pas de danse des cercles indicibles, ou alors les pas de qui ?
tes courants glacés pour elle, la tristesse que module ta gorge : qui "elle" ? La tristesse qui module la gorge ? Si oui, n'est-il pas possible de mieux la désigner ?
Et il y a aussi ce pistille d'or qui flotte aussi : Pistil
plutôt de tes couleurs anones : j'ai pensé aux fruits. Chérimole, pomme-cannelle, coeur de boeuf...
plutôt de ses mélancolies qui grattent les cordes : ces ? sinon, les mélancolies de qui ?
Dommage, ces petites fautes. Elles distraient, cassent la lecture.
Sinon, j'ai bien aimé, même si un peu trop "appuyé" pour moi.
Reginelle- Nombre de messages : 1753
Age : 73
Localisation : au fil de l'eau
Date d'inscription : 07/03/2008
Re: Poésie
et je crois bien que c'est bleu-marine (pas d'accord)
Reginelle- Nombre de messages : 1753
Age : 73
Localisation : au fil de l'eau
Date d'inscription : 07/03/2008
Re: Poésie
Non, désolé, je n'ai pas aimé ce texte.
Trop précieux pour moi, trop byzantin, du coup j'en perds le fil, et la finalité.
Je n'ai pas ressenti d'émotion particulière ici, sauf le goût trop prononcé pour la sonorité des mots au détriment du sens. Tant pis, qui ne risque rien...
Trop précieux pour moi, trop byzantin, du coup j'en perds le fil, et la finalité.
Je n'ai pas ressenti d'émotion particulière ici, sauf le goût trop prononcé pour la sonorité des mots au détriment du sens. Tant pis, qui ne risque rien...
Invité- Invité
Re: Poésie
Le problème, c'est que le texte n'est pas ancré dans quelque chose. Il n'y a pas l'évidence qu'exprime en filigrane une sincérité. C'est pourquoi le jeu des sons et des images ne semblent qu'un ornement trop précieux, qui engourdi la narine, plutôt que de la choquer. Il y a une simplicité essentielle dans les proses même les plus ardues (je pense à Genet), pour ce que leur provenance possède de nécessité.
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 34
Date d'inscription : 22/05/2010
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