Exo live mardi 21 décembre 2010 à 20h30

oui

Il ne fallait pas citer une partie du corps ?

alex a écrit:Je ne comprends plus trop ce qu'il faut faire !

je vais résumer, alex.

Chaco, tu fais l'exo ?

la nuque

kilis demande

Chaco, tu fais l'exo ?

Obligé !

Une fois que vous aurez annoncé la partie du corps choisie, je vous dis le délire !

les pieds

Les cheveux

coline Dé a écrit:Une fois que vous aurez annoncé la partie du corps choisie, je vous dis le délire !

un mime ?

Les poils.

la langue

Chako Noir a écrit:un cerceau, une pelle, un emballage cadeau et du papier tue-mouche : j'ai bon ?

Oui, j'avais pas vu, ok.

bertrand-môgendre a écrit:

coline Dé a écrit:Une fois que vous aurez annoncé la partie du corps choisie, je vous dis le délire !

un mime ?

C'est drole cette touche citez très facile d'utilisation !

bertrand-môgendre a écrit:

coline Dé a écrit:Une fois que vous aurez annoncé la partie du corps choisie, je vous dis le délire !

un mime ?

!

abstract a écrit:la langue

visible ?

Vous choisissez une partie visible du corps : les mains, la nuque, les pieds, la langue

qui à pas dit une partie du corps ?

Ben oui la langue c'est visible, pas comme le foie ou la rate

Kilis a écrit:je fais jamais la sièste à 20h54, moi.

Ni moi non plus, mais ayant vu plus de potentiels absents que de potentiels présents, (et moi-même étant assez peu inspiré ce soir), ai gardé les consignes au chaud pour demain.
Du coup on peut faire un exo sans MC ce soir, et j'ai toujours en réserve des consignes spécial noël.

Sinon, présentement, ma consigne c'est : quelqu'un écoute une musique de barbare un peu trop fort et ça exaspère l'un des personnages.

Et bonsoir !

Il y a aussi les cheveux de M-arjolaine et les poils d'Alex :-)

Le délire : un chirurgien sadique, distrait martien ( au choix) vous a greffé la partie choisie dans un endroit inadéquat.

Le pouce gauche

Partie du corps, ok !

Une oreille.

Et la barbe de Bertrand

Bon, ça commence à faire beaucoup, tout ça

Je récapitule
puis coline donne nous fait part de son délire délire, ok ?

... et la barbe de bertrand môgendre...

ouche, ca va quasi obligatoirement tourner au comique ça, vraiment pas mon rayon

ou le drame

Moi non plus pas mon rayon !
Et comme j'ai vraiment mal à la tête ce soir... ça ne promet pas ! ;-)

abstract a écrit:ouche, ca va quasi obligatoirement tourner au comique ça, vraiment pas mon rayon

Ben selon où c'est greffé ce peut être tragique aussi !

Contraintes

- Ambiance météo : chute de neige

- Il faut placer le mot « pelleteuse »

- Utilisez comme bon vous semble les couleurs primaires (rouge-bleu, jaune) dans votre texte.

- Au choix une partie visible du corps :
les mains,
la nuque,
les pieds,
la langue,
les cheveux

- Un personnage avec un tic ou un toc

- Il faut utiliser les verbes plonger, mordre et titiller

- Quelqu’un a perdu quelque chose

- Caser l'expression "avoir le compas dans l'oeil"

- quelqu'un écoute une musique de barbare un peu trop fort et ça exaspère l'un des personnages.

Et, la touche finale: le délire de coline ?

coline Dé a écrit:Le délire : un chirurgien sadique, distrait martien ( au choix) vous a greffé la partie choisie dans un endroit inadéquat.

Le pouce gauche

Voilà.
Greffe en plus ou à la place de, au choix !
Tu peux tourner la consigne, Abstract !
Ou si ça pose pb, la partie du corps choisie est abîmée.

C'est déjà pas mal tout ça à caser dans un texte... pff l'auto gestion c'est finalement beaucoup de boulot, moi je voulais juste les sous du patron

Je prends le tout.
A tout à l'heure.

Voilà, c'est ok pour tout le monde
Je dirais qu'on se permet de zaper 3 contraintes.

Et rendez-vous dans 1h (ou 2)

Ambiance spéciale hiver, quoi !
Je posterai certainement assez tard, mais je participe, oui oui oui, et près à remettre le couvert demain.
Messieurs-dames, sur ce, bon jeu !

Je vais chercher un martini et une couverture après on verra

abstract a écrit:Je vais chercher un martini et une couverture après on verra

;-)

Je sors la pelleteuse et j'arrive
Bon remue-méninges !

Monsieur Grunka n’avait pas le compas dans l’œil, c’est certain. Il avait dû renoncer à des études de designer section mobilier à cause de cette fâcheuse carence.
Il lui arrivait cependant de commettre quelques essais pitoyables, uniquement à son usage personnel, fort heureusement. Ainsi, son salon s’ornait d’un bar jaune vif en forme de pelleteuse, dont même le plus indulgent de ses amis n’aurait pu tirer une bouteille sans aller vérifier si la charmante et onduleuse présentatrice météo la tempête de neige n’ annonçait pas une tempête de neige à dézinguer les pylônes.
Ce qui n’était généralement pas le cas en Limuasie au mois de septembre, mais on ne sait jamais…
Il s’était donc résigné à suivre la voie paternelle : la chirurgie. Esthétique, pour rester dans le concept initial.
Il s’était plongé dans des traités fort savants qui autorisaient les espoirs les plus fous en matière de chirurgie réparatrice. Sa clientèle, composée d’une floppée de jolies femmes qui souhaitaient se dombasliser toujours plus, voire carrément carlatiser, comportaient d’autres cas presque aussi dramatiques : des gens qui avaient perdu un œil, une oreille, des étourdis qui ne prenaient pas soin de leurs affaires et se tranchaient le nez en léchant les vitrines, fort coupantes en Limuasie….
Monsieur Grunka, mordu de musique romantique avait pour habitude d’opérer sur du Chopin ou du Brahms.
Ce lunmanche matin, il tenait sous le scialytique la plus jolie jeune fille qu’on eût jamais vu dans toute la Limuasie . Cette enfant dont les yeux d’un bleu cœruléen lui avaient titillé le cœur venait de se faire arracher le pouce gauche par une porte de magasin d’articles ménagers ( j’ai déjà signalé le côté pernicieux et coupant des vitrines, les portes étaient pires. C’est ça la Limuasie .)
Jrov ( tel était le prénom de monsieur Grunka) Jrov, dis-je, se montrait très anxieux. Ce n’est pas rien de recoudre celle qu’on voudrait déshabiller. Il pria son assistant de lui mettre le trio pour piano et cordes opus 8, morceau qu’il réservait aux cas difficiles.
L’assistant, un barbare adepte de musique moderne glissa un cd dans l’appareil. Malveillance, négligence, qui le dira ? La faucille sans maître de Pierre Carrez retentit à tout berzingue, les vitres volèrent en éclat et boussurent bruyamment. Jrov vit rouge ; exaspéré, il hurlait « arrêtez ça ! arrêtez ça tout de suite ! »
L’assistant mit une éternité à obtempérer.
Aussi, monsieur Jrov Grunka , chirurgien, tremblant de rage , était dans un sale état llorsqu’il entama la délicate opération. Toutes les trente secondes, un toc l’obligeait à aller constater que le cd choisi était bien le trio pour piano opus 8, que dans son énervement il ne reconnaissait plus.
Et Ludmilla se retrouva avec un pouce gauche érigé à hauteur de l’épaule.

De ce jour, de nombreux automobilistes se relayèrent pour lui faire faire des milliers de kilomètres sans bourse délier.

si la charmante et onduleuse présentatrice météo n’ annonçait pas une tempête de neige à dézinguer les pylônes. bien sûr