Moments sacrés, grave réalité

Voilà je publie ça, je l'ai écrit vite fait, j'espère que ça plaira: =)

Lorsque l’aube devient si profonde que l’on y devine la vétusté de ses couleurs, lorsque les nuages, eux-mêmes se pâment devant le spectacle époustouflant, que les vagues immobilisent leur éternel naufrage et que je songe alors à mes années passées, je sais sans nul doute que je vis l’un des moments que l’on regrette quand la mort menace. Je m’arrête, j’admire, je pleure, puis je continue mon chemin avec l’intime conviction que j’ai un tant soi peu changé, un silence impénétrable s’en suit parfois brisé par un idiot qui vous exclame, plein de niaiserie : « regarde, comme c’est beau ».Pourtant quand le jour se lève, ça n’a plus d’importance, comme lorsque l’on se réveille d’un rêve fantastique ou que l’on vous annonce qu’on vous a menti. Cette brutalité avec laquelle on passe d’un sentiment d’extase à un jugement prosaïque sur le monde. Que serai-je, si, chaque instant de ma vie avait été une éducation profonde, impénétrable et moins éphémère. Le sage n’est-il pas celui qui garde en lui les moments qui lui ont été chers.

C'est beau, y a pas.
Pour moi, gros problème de découpage par contre ; je l'aurais structuré ainsi (et posté en poésie) :


Lorsque l’aube devient si profonde que l’on y devine la vétusté de ses couleurs,
lorsque les nuages eux-mêmes se pâment devant le spectacle époustouflant,
que les vagues immobilisent leur éternel naufrage et que je songe alors à mes années passées,
je sais sans nul doute que je vis l’un des moments que l’on regrette quand la mort menace.

Je m’arrête, j’admire, je pleure,
puis je continue mon chemin avec l’intime conviction que j’ai un tant soi peu changé,
un silence impénétrable s’en suit parfois
brisé par un idiot qui vous exclame, plein de niaiserie :
« regarde, comme c’est beau ».
Pourtant quand le jour se lève, ça n’a plus d’importance,
comme lorsque l’on se réveille d’un rêve fantastique ou que l’on vous annonce qu’on vous a menti.
Cette brutalité avec laquelle on passe d’un sentiment d’extase à un jugement prosaïque sur le monde.

Que serai-je, si, chaque instant de ma vie avait été une éducation profonde, impénétrable et moins éphémère.
Le sage n’est-il pas celui qui garde en lui les moments qui lui ont été chers ?

(avec en ligne 2 : pas de virgule après nuages, et en dernière ligne point d'interrogation au lieu de point)

Bonsoir,

A quoi cela vous sert-il de publier tout à coup un texte écrit vite fait comme vous dîtes ?
La critique suprême serait de vous dire que vite fait ou pas on ne voit guère la différence.
Au moins on ne gaspille pas trop de temps à lire ces quelques lignes qui ne recèlent que des poncifs, des idées lourdes sans lien réel entre elles.

Quelques remarques :
- un tant soitpeu ...
- un idiot qui s'exclame ...
- Que serais-je ...

Amicalement,
Midnightrambler

Un écrit sur lequel on a passé plus de temps n'augmente en rien le style, la structure, la syntaxe ni même la qualité. Passer plus de temps permet de reformuler des expressions redondantes ou grandiloquentes, permet une clarté souvent obstrué par une subordination trop importante ou éviter quelques indépendantes juxtaposées. Cependant la relecture d'un texte est très importante car elle permet une compréhension plus pointue, moins subjective: "des idées lourdes ( la lourdeur des textes, une caractéristique des écrits de jeunesse, voyez plutôt Brutus de Cicéron qui l'explique bien. Cependant j'accepte la critique même s'il elle n'a aucune éducation, pourtant le propre de la critique n'est-il pas d'éduquer le style de l'auteur?) sans lien réel entre elles( là franchement je vous comprend pas, le lien est visible, selon moi)". Je me permets donc de vous suggérer de relire un texte avant de le juger aussi sèchement, d' éviter ce genre de remarque sarcastique révélateur d'un manque de tact contre-productif:"au moins on ne gaspille pas trop de temps à lire ces [...] lignes.." qui sont blessantes, cassantes mais idiotes avant tout. Dernièrement vous me reprochez en faite de favoriser la forme au fond, revoyez plutôt votre remarque: " La critique suprême serait de vous dire que vite fait ou pas on ne voit guère la différence. " qui est la pire chose à dire indirectement comme vous le faîtes. C'est le genre de remarque qui pousse à quitter un site qui devrait permettre une évolution de l'écriture, et non une critique non-fondée banale, vue et revue, fausse, sarcastique, cassante. Cependant j'apprécie le fait que vous commentiez,

Cordialement,
Antoine

C'est pas toujours facile d'accepter le regard des autres ...

S'il y a davantage de signes pour justifier la démarche pour un texte que ledit texte, alors j'imagine que l'auteur est plus versé dans la critique que dans l'écriture. Si en plus, la critique s'adresse à l'auteur lui-même, alors j'imagine qu'il aime à parler de lui, c'est-à-dire qu'il est à l'antipode de l'écriture soit : émouvoir l'autre.

Mais revenons au texte :
je dirais pas que c'est beau : trop d'adverbes, trop de mots recherchés, adonc trop d'effets escomptés et trop de redondances "brisé par un idiot qui vous exclame, plein de niaiserie" plein d'autre quoi, sinon, vu qu'il est idiot ? "rêve fantastique", j'en passe et, finalement oui, c'est un texte qui parle de soi sans inviter le lecteur à en être. Lecteur qui, terminant, se dit qu'une phrase comme celle-ci au vu de ce qui précède "Le sage n’est-il pas celui qui garde en lui les moments qui lui ont été chers." pourrait aussi bien tenir comme ça : "Le sage n’est-il pas celui qui garde en lui les moments qui lui ont été douloureux." sans que cela soit gênant ni même improbable et ici, précisément, le lecteur est pris d'un doute quant à la pertinence du tout. Du coup.

Le Greico a écrit:Voilà je publie ça, je l'ai écrit vite fait, j'espère que ça plaira: =)

Lorsque l’aube devient si profonde que l’on y devine la vétusté de ses couleurs, lorsque les nuages, eux-mêmes se pâment devant le spectacle époustouflant, que les vagues immobilisent leur éternel naufrage et que je songe alors à mes années passées, je sais sans nul doute que je vis l’un des moments que l’on regrette quand la mort menace. Je m’arrête, j’admire, je pleure, puis je continue mon chemin avec l’intime conviction que j’ai un tant soi peu changé, un silence impénétrable s’en suit parfois brisé par un idiot qui vous exclame, plein de niaiserie : « regarde, comme c’est beau ».Pourtant quand le jour se lève, ça n’a plus d’importance, comme lorsque l’on se réveille d’un rêve fantastique ou que l’on vous annonce qu’on vous a menti. Cette brutalité avec laquelle on passe d’un sentiment d’extase à un jugement prosaïque sur le monde. Que serai-je, si, chaque instant de ma vie avait été une éducation profonde, impénétrable et moins éphémère. Le sage n’est-il pas celui qui garde en lui les moments qui lui ont été chers.

Tout de suite après m'être demandé ce que peut bien être une éducation

impénétrable, je me suis dit que j'avais la réponse !

Pour le reste, voir ci-dessous :

[Dictionnaire de la langue française]
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V
vétuste
adjectif

Définition Synonymes Evénements

Définition

vétuste, adjectif
Sens 1 Détérioré. Synonyme décrépit Anglais dilapidated
Sens 2 Ancien. Synonyme ancien
vétuste : 1 définition
En savoir plus : vétuste >>

Synonymes

vétuste : 10 synonymes.
Synonymes ancien, antique, croulant, décrépit, délabré, dépassé, détérioré, obsolète, usagé, usé.

Vétusté : état vétuste

Lorsque l’aube devient si profonde que l’on y devine la vétusté de ses couleurs,

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S
s'exclamer

verbe pronominal

Définition
Synonymes

Définition

s'exclamer, verbe pronominal

Sens S'écrier en marquant sa joie, sa surprise. Synonyme s'écrier Anglais to exclaim

s'exclamer : 1 définition

En savoir plus : exclamer >>

Synonymes

s'exclamer : 2 synonymes.
Synonymes s'écrier, se récrier.

Je me permets de commenter un commentaire. Et ceci en particulier, de l'auteur soi-même qui a manifestement trouvé la réponse à la question qu'on se pose tous : Un écrit sur lequel on a passé plus de temps n'augmente en rien le style, la structure, la syntaxe ni même la qualité.

Avec des affirmations de cet acabit on n'a plus qu'à fermer boutique. Nous et tous ceux qui se cassent le cul à faire que la littérature s'élève au-dessus des platitudes et nullités qu'on nous vend en guise de.

Au fond je crois que si j'avais un peu d'humilité
Je serais vraiment parfait.
, c'est de Ph. Geluck.

Le Greico a écrit:
Lorsque l’aube devient si profonde que l’on y devine la vétusté de ses couleurs,

J'aime bien cette phrase, la vieillesse des couleurs de l'aurore ça me botte. Le reste non, c'est pompeux ou mal tourné.

Un écrit sur lequel on a passé plus de temps n'augmente en rien le style, la structure, la syntaxe ni même la qualité.

Moi aussi cette phrase m'a fait bondir. Toute proportion gardée, l'écriture c'est comme une oeuvre d'art. Il y a d'abord un premier élan brut, spontané, où l'idée ne s'embarrasse pas de la technique.
Puis vient un travail d'affinage, de reprise des détails, de précision, alors l'idée prend véritablement forme. On hésite beaucoup.
Enfin, plein d'appréhension, on propose le résultat au regard extérieur. Les critiques servant à améliorer encore sa production.
C'est pourquoi je vois l'art comme un processus long et compliqué, mais je peux me tromper. Certains expriment le meilleur dans la fulgurance.
En tout cas, il m'a semblé lire de meilleures choses de toi, plus travaillées justement.

je ne peux pas encadrer "un tant soi peu" mais ce n'est la faute de personne.
Le Greico t'es un gamin, pas vrai ? Alors continue d'écrire, si possible sans tes fulgurances de gamin.
^^
Souviens-toi que sur Ve, on t'aime, nous.

Bonsoir,

Wer immer strebend sich bemüht
Den können wir erlösen

Faust / Goethe

Amicalement
Midnightrambler

A tous et à midnight, pardon. Pardon car j'ai fait preuve d'une grande bêtise. Tout d'abord je me suis mal exprimé pour un élément qui me fait tort: "Un écrit sur lequel on a passé plus de temps n'augmente en rien le style, la structure, la syntaxe ni même la qualité. ", c'est vrai, c'est idiot et faux, ce que je voulais dire c'est que lorsqu'on écrit un texte on ressent s'il va être bien. On le ressent avec le thème, l'histoire, la symbolique; vous ne trouvez pas? Après c'est vrai qu'on peut le travailler pour l'améliorer mais ca ne sert à rien si l'idée est mauvaise, dès le début. Ça voudrait dire que je pensais que mon texte était bien dès le début, mais c'est vraiment pas ce que je pensais, croyez-moi. Pour le reste mea culpa. Midnight, désolé sincèrement, mais si tu veux encore bien l'entendre, j'ai été impulsif simplement car ça m'a touché. Il est vrai que tu commentes très souvent mes écrits, que tu en as un jugement précis, construit, constructif, et pour ça, merci. Mais, ce qui m'a fait monter sur mes grands chevaux, c'est cette espèce de dureté subite avec laquelle tu as jugé, toi qui avait souvent été mesuré. Néanmoins pour cela, ce n'est que de ma faute, j'assume et je vous demande pardon d'avoir ainsi réagi. A tous et à Midnight, pardon. A l'avenir je travaillerais au maximum mes écrits avant de les poster, ce message juste pour vous demander pardon.

Les 3 1eres phrases touchent au sublime, j'aime moins le reste

Ce texte je trouve a une respiration plus qu'agréable.

Le Greico a écrit: Le sage n’est-il pas celui qui garde en lui les moments qui lui ont été chers.

j'imagine bien ce sage gardien des moments qui lui ont été chers.
attention, moments chers, pas touche !
lol