Sacrée peinture

L'auréole et l'aumônier
Sont posés l'une sur l'autre
Sur la toile à l'atelier
Entre Jésus et un apôtre


Des bœufs paissent l'aqueduc
Fort de son talent l'artiste
Sous les traits de l'archiduc
Peindra un saint apologiste


Les branches de l'amandier
La vigne qui s'y accroche
Le verront agenouillé
Austère comme un plant d'arroche
****


Tout à fait d'accord avec les remarques d'Arielle sur l'utilisation de comme.
Il ne faut pourtant pas être intégriste: n'oublions pas
"Comme on voit sur la branche..."
ni
"Heureux qui comme Ulysse.."
où d'ailleurs je trouve malgracieux le quicom!


Dans mon poème j'aurais pu écrire - Rigide autant qu'un plant d'arroche -; ou bien - Sévère autant qu'un plant d'arroche -; mais je tenais à l'adjectif austère, j'ai donc gardé comme pour la sonorité.

Le " comme " dira-t-on ?
Comparaison vaut ce qu'elle montre ;-)

Intégriste...Le vilain mot!
Il faudrait encore que je confesse une religion quelconque, une vénération de la doctrine et des conventions.
Au feu cette auréole dont vous me coiffez bien à tort ! Vous avez dû vous laisser emporter par votre sujet, Annie...
Bien plus que ce "comme" me gênent les ruptures de rythme (7,7,7,8) sans doute voulues mais qui font boiter ma lecture, par ailleurs agréablement chantante
Préférer l'impair Ainsi soit-il Notre-Père Verlaine !

Arielle excusez moi, je ne vous soupçonne nullement d'intégrisme, ce que j'en dis vaut pour moi autant que pour tout le monde. Je ne vous ai nommée que parce que vous avez ouvert cette question de comme.
Si je me suis exprimée de façon peu claire, je voulais simplement souligner qu'en matière d'écriture les règles n'ont jamais rien d'absolu (sauf peut être l'orthographe).

Dieu vous pardonne... Allez en paix mon enfant ! ;-)