Exo live dimanche 27 février, 20 heures

coline Dé a écrit:Je ne parle pas de ton texte Pasdepannick ! T'en a de la veine d'être tombée sur le style télégraphique !

ça c'est certain que j'ai eu plus de chance que d'autres !!!

Je vous dis bonne nuit et vous lis et commente demain à l'aube ...
Bonne fin de soirée à tous et merci !

Bon, maintenant que j'ai fini, c'est quoi un style technique ? :-)
Je file vous lire

Contraintes : Homme journaliste dépressif spécialiste du Génie Civil. Style technique. Action tordue se tordre de douleur. Chanson Aline.


Il marchait sur un pont. Il rêvait qu’il marchait sur un pont. La chaleur était accablante sur ce pont, l’asphalte fondait au soleil et il se mit à rêver de trouver une boisson bien fraiche , ce genre de boisson qu’on trouve dans des canettes rouges , mais il n’y avait pas de distributeurs de boissons fraiches sur ce pont, il n’y en a sur aucun pont d’ailleurs, un oubli regrettable, tiens une idée à suggérer aux petits génies soit disants civils, eut- il le temps de penser avant de fondre lui aussi tout de go et de disparaitre du paysage.

Il se réveilla en frissonnant, il était encore sur un pont, que la neige avait recouvert. Il se leva groggy, luttant contre le froid , et se mit à rêver d’un café chaud . Cela faisait des jours et des nuits qu’il traversait des ponts, il se disait que c’était sa façon à lui de tirer un trait sur le passé: lancer des ponts entre hier et aujourd’hui, traverser un pont suspendu, comme ce moment entre nulle part et ailleurs, un joli titre et une idée pour son prochain article. Il rêvait chaque nuit qu’on construisait des ponts entre le continent et toutes les iles autour de l’hexagone. Un projet corsé dans certains cas. Comme ce café dont il rêvait. Comme ce petit whisky qui pourrait s’en suivre.

Dans le contexte économique actuel multiplier les projets de grands chantiers nationaux , c’était la seule solution pour tirer le pays du marasme. Ecrire des articles sur cette perspective, la seule solution pour lui permettre de franchir sa dépression en béton armé.

Il s’entendit gémir. Ses idées étaient embrouillées, pourtant il fallait qu’il réfléchisse, sa situation de journaliste intermittent était précaire , ses derniers articles un peu foireux l’avaient mis en posture délicate au journal. Depuis sa rupture avec sa chérie qui s’était enfuie à Pondichéry il avait perdu tous ses repères spatio temporels.

Ses articles autrefois hautement technicistes et documentés prenaient petit à petit une allure négligée . Lui-même autrefois tiré à quatre épingles, sanglé dans des costumes impeccables ressemblait de plus en plus à une sorte d’inspecteur Columbo dépenaillé, inspecteur des travaux non finis mal finis pas définis , aussi vouté qu’un pont peut l’être.
A vrai dire quand il visitait un chantier on aurait dit qu’il s’était mis lui-même en chantier. Pas rasé, l’haleine pas fraiche des mauvais jours attifé à la diable .Et ses articles donnaient dans le même style.

Mais dans ses rêves tout semblait si simple. Il se retrouva sur un troisième pont , sa chérie marchait vers lui , sourire aux lèvres, et il voulut lui faire le coup de « un inconnu vous offre des fleurs ».
Mais au moment où il lui tendait les fleurs, elle se précipita dans les bras d’un autre homme qui se trouvait derrière lui et il n’eut plus qu’à jeter le bouquet à la mer .

A quoi bon construire des ponts pour les rejoindre puisqu’elles s’enfuient toujours ailleurs ? Il se pencha au dessus du parapet et il cria, cria « Aline pour qu’elle revienne, et il pleura, pleura pour qu’elle revienne il se pencha au dessus de son âme mais la belle dame s’était enfuie…Il la chercha sans plus y croire et sans espoir pour le guider »….

La reconquérir oui écrire cet article sur cette idée de relier toutes les iles et toutes les elles que l’on ne puisse plus briser les ponts entre les êtres. Et se réveiller pour cela.

Les gémissements reprirent de plus belle mais comme il sortait peu à peu du coma cotonneux qui lui servait de sommeil , il réalisa que ce n’était pas lui mais son voisin qui gémissait ainsi.

L’hôtel où il vivait actuellement était le nec le plus ultra de l’architecture ultra branchée. Tout en cloisons de papier et carton recyclable. « Un rêve cet hôtel » avait il titré son dernier article. Avant de s’y installer ! Un cauchemar présentement. L’autre semblait se tordre de douleur suite sans doute à un festin de chou au gingembre arrosé de jus de brocolis pimenté. Oui c’était le menu proposé la veille au restaurant du rez –de- chaussée.

Totalement sinistré, il tenta de ne plus entendre la plainte douloureuse qui s’échappait des murs mais tandis qu’il prenait ses médicaments du matin et constatait que dans sa bouche il lui semblait que son bridge se désaxait bizarrement , une chanson, sa chanson préférée, ne cessait de le hanter « et j’ai crié , crié Aline pour qu’elle revienne, et j’ai pleuré, pleuré pour qu’elle revienne. »
Il tenta de se rassembler, Où était passée sa volonté de fer ? Sur la résistance des matériaux en général il en connaissait un rayon mais sur sa résistance à lui à l’usure nerveuse, non, il ne savait plus. Trop de contraintes, trop de forces et de faiblesses antagonistes.
Il entendait ses nerfs grincer au vent mauvais, sa colonne vertébrale vibrait dangereusement , quand il se leva ses haubans s’affaissèrent ,ses dents claquèrent, il traversa le salon en tanguant, et toutes ses pensées s’éparpillèrent au large.

Ponts, il avait rêvé de ponts, cela il s’en souvenait. Un projet …à propos de ces ponts oh « Aline » reviens !
Il s’habilla et partit en direction du pont de l’Alma , il titubait comme un homme saoul, les ponts, les ponts mais quoi encore ? Les clodos peut-être ? La Seine ce cloaque infâme ? Paris salope ? Quelle était donc cette idée d’article , cette idée géniale et pour cause, civilement géniale, qu’il en était sur, il avait eue cette nuit ?
« Je n’ai gardé que ce doux visage comme une épave sur le sable mouillé… »
Il cria encore pour qu’elle revienne, il pleura comme une épave sur le quai mouillé, il ne remonta sur le pont que pour mieux sauter.

je vous lis demain, merci MC Kazouille. Pas facile, pour une rentrée !

Un homme
Ecrivain
exalté
Spécialisé dans le social
Le voisin va à la pêche aux compliments…
Les belles passantes
Style : précieux


La déesse des ombres s’éclipsa. J’émergeai, le cœur enfrangé de sentiments, d’une torpeur qui, loin de m’extraire de mes soucis, m’avait permis de les sublimer, laissant mon inconscient dériver le long des golfs pas très clairs de mes ambitions littéraires.
Depuis six mois à présent, j’errais, tel un fantôme johngallianesque, furieusement décidé à connaitre l’inspiration créatrice, la révélation, l’Idée, le souffle de la Muse.
Voilà !
J’y étais, là, tout au bord. L’histoire, MON histoire, tout était là, magnifiquement précis, chatoyant, sublime. Tout était là, il me suffisait d’une plume et de l’encre de mes yeux, et tout serait fixé, éternellement.
L’éducateur spécialisé, l’homme, fragile assurément, l’homme qui soigne les maux, répare les êtres.
L’enfant, muet comme il se doit, autiste peut-être.
Et la mer. L’océan.
Je voyais mon roman, il était écrit. L’enfant communierait avec la mer, ils se découvriraient sous le regard bienveillant de l’éducateur. Ce serait beau comme du Baricco !

Dans l’exaltation du moment, je repoussai la couette sans songer à mon voisin. Baptiste apparut dans sa nudité triomphante. Quels bienfaits extraordinaires avais-je donc bien pu dispenser dans une vie antérieure pour connaitre aujourd’hui la jouissance de la contemplation de ce corps parfait ?

Baptiste partageait ma couche depuis deux mois, nous nous encanaillions sauvagement et multi-récidivions jusqu’à épuisement. Peut-être, sans doute, indubitablement, lui devais-je ce sommeil désormais abyssal.

Las ! Baptiste remua un cil. Doux piège.
L’éducateur m’attendait. Je ne pouvais me laisser distraire, déjà les lambeaux mordorés de la falaise au couchant s’évaporaient dans le bleu de l’iris baptiste.

- Tu ne dors pas ?

Je susurrai :

- Non, une idée subite. Rendors-toi, mon ange…

Je me dressai hors du lit, me drapai d’un peignoir sombre, m’approchai de la lucarne. Dehors, l’aube se refusait encore, résistait en minaudant. En face, la voisine du troisième découpait une bouleversante ombre chinoise dans sa salle de bain. Cette silhouette troublée m’émus, je songeais furtivement alors qu’elle levait les bras pour attacher ses cheveux que j’aurais pu l’aimer, sans la douceur de peau si tentatrice des baptistes de ce monde… La mélodie lancinante des belles passantes me revint. Diantre ! Non !

Je secouai la tête, branchai l’ordinateur fiévreusement :
Comment était-il déjà, cet éducateur ? Et l’enfant, voyons, pourquoi muet ? Je créai un nouveau document, page ouverte à mes rêves délivrés, ressassai les premières lignes, puisant dans mes souvenirs déjà fuyants les mots triomphants dans la douceur du réveil.

- Tu viens pas ?

Je levai le nez de l’écran. Baptiste, nu comme un ver, me tendait ses appâts à la pêche aux compliments.

Je refermai le portable. L’heure n’était plus à la besogne aride de l’écrivain, d’autres œuvres exaltantes m’attendaient.

kazar a écrit:T'écoutes soulfly panda ???

oui, pourquoi ? C'est interdit ?

pff... c'est court, une heure, pour un style "précieux"... je vais lire, j'ai l'impression d'être la dernière !

Merci maitre kazar
exigeantes et précises tes contraintes, une heure chrono même souple, c'est court
mais c'était rigolo
Je vais me faire un plaisir de vous lire maintenant.
Je commenterai sans doute demain.
Bisous tous et toutes.

Je me suis levée à 3H17, et vers 3H18 déjà, j’avais perdu la moitié de mon article, bouffé par la nuit. La lumière blafarde de la lune venait cogner contre les murs, et mon voisin était assis devant sa fenêtre, d’un air hagard. Je lui jetais un rapide coup d’œil. Il épluchait des patates. Sa silhouette se détachait d’un fond jaune pâle à petits points noirs, comme encagé dans un immense tas de patates. Sa femme, armée d’une épuisette, les récupérait dans le jardin, elle tournait en rond, puis s’agitait soudainement. Elle s’agitait dès qu’une robe des champs, déshabillée à la douce violence du rasoir, était jetée nue par la fenêtre. Alors la voisine se concentrait, évaluait la distance, et tentait de la récupérer au vol. Et puis reprenait la valse de l’éplucheur.

A faire pâlir tous les Marquis de Sade

Je repris mes esprits et m’assis à mon bureau pour rédiger quelques notes, au sujet d’un article sur lequel je bloquais depuis trois semaines. Une idée m’avait foudroyée aux alentours de 3H15, dans cet état de semi-conscience où le cerveau est en roue libre, les agents de sécurité en rtt. (récupération du temps de triturage) bref, je devais rendre cet article sur une bibliothécaire qui avait développé une allergie au papier et venait bosser avec une combinaison maison en film alimentaire. Elle continuait à manipuler les ouvrages, sous ses doigts de plastique, et pour son confort, on avait revêtu chaque bouquin d’un couvre-livre, constitué d’un revêtement en silicone antidérapant rose, ce qui donnait à l’endroit jadis poussiéreux un air de bibliothèque de poupée Barbie. Si bien que certains clients l’avaient surnommé « Barbie lectrice » et qu’il n’était pas rare d’entendre claironner dans les rayons le slogan « Mattel ».

Je vais t'aimer
Comme on ne t'a jamais aimée.

Vous imaginez bien qu’il était quelque peu compliqué de faire un papier sérieux et fouillé avec cette histoire là. C’était pourtant la mission que l’on m’avait confiée.

Bref, il m’était venu une idée, vers 3H15, mais quand la nuit se met à table, elle ne laisse pas beaucoup de morceaux. J’avais quelques bribes d’images qui me revenaient en tête, sans parvenir pour autant à les lier de manière cohérente, et je cherchais encore à dérouler le fil de l’idée géniale qui m’avait tirée du lit. Il me semble que je voulais opter pour une introduction mettant en scène Barbie justement, mais comment, pourquoi…

Dehors raisonnait encore le son métallique de l’économe et le frottement des chaussures de la voisine dans l’herbe humide. Une pomme de terre venait de tomber par terre et ça l’avait mise dans un état de rage incroyable. De son côté, monsieur patate avait des épluchures jusqu’au cou, mais il restait imperturbable, répétant cliniquement et avec régularité le même geste. Dans sa jeunesse, il avait certainement dû travailler dans une usine d’épluchage de pomme de terre. Une dextérité pareille, ça ne s’invente pas.

A faire trembler les murs de Jéricho
Il pleuvait toujours des patates et je n’avançais pas.

A se croire morts et faire l'amour encore

J’aurais bien étranglé la nuit si je n’avais craint que le jour se lève. J’aurais aussi voulu enlever mes oreilles et les poser sur la table de nuit, y enfouir la chanson de Sardou que je chantonnais sans cesse sans pouvoir m’en empêcher, au rythme des épluchures.

Barbie a toujours un chien blanc, mais de ça, on s’en fout. Elle a souvent des écouteurs roses aussi et elle fait du roller, mais ce n’est pas ça qui nous intéresse. Il me semblait bien que j’avais trouvé un lien direct entre la bibliothécaire et la poupée blonde, autre que les livres roses, mais je ne savais plus quoi…

Barbie a un cabriolet, Barbie a un jacuzzi, Barbie a des jambes inhumaines et des robes à paillettes. Barbie a un lit à baldaquin et Ken dedans. Il y a même une boule à facette qui projette la lune et les étoiles sur les draps. Barbie sourit même quand on lui arrache un bras. Barbie aime sortir avec ses amis et voudrait devenir vétérinaire. Barbie a les yeux bleus plus gros que le ventre.

A la passion et jusqu'à la folie,
Je vais t'aimer, je vais t'aimer d'amour

Non je ne voyais plus. Je ne voyais plus ce que Barbie venait faire là-dedans mis à part la couleur rose des livres et le corps en plastique –scellofrais- pour madame bibliothèque.

Le voisin avait entièrement disparu derrière son château de peaux, on distinguait encore un tantinet ses mains qui continuaient à travailler avec la même rigueur. Les petites pommes de terre continuaient de s’envoler comme de lourds papillons chutant au sol et la voisine sautillait comme une enfant de six ans qui vit sa première chasse aux petites bêtes virevoltantes.

A faire vieillir ,à faire blanchir la nuit,
A faire brûler la lumière jusqu'au jour,

Il y a un moment, vers 5 heures, je me suis dit que ça ne servait plus à rien. Autant scalper des patates. Je ne me souvenais plus du moindre petit bout d’article ou d’une quelconque amorce géniale, je n’étais même plus sure d’avoir seulement été touchée par la grâce d’une idée intéressante, peut-être que non au fond, que je l’avais juste souhaité très fort et que j’avais mis mon semi-réveil sur le compte d’une révélation, alors que rien du tout ne m’avait été révélé. Qu’il valait mieux retourner se coucher.

A faire jurer tous les tonnerres de Dieu,
A faire prier et supplier nos mains
je vais t'aimer
Plus loin que tes rêves ont imaginé.


- Tu fais quoi debout à cette heure là ?
- Rien. J’écoute la voisine symphonie de l’épluche-patate
- Quoi ?
- Je regarde la valse des pommes de terre qui meurent dans l’épuisette
- Je comprends rien ?
- C’est pas grave, rendors-toi
- Hum… d’accord, mais tu viens. J’aime pas les baldaquins vides.

(ah oui, mes contraintes :
Lyra :
1 ; 3 ; 5
Femme journaliste exaltée
bibliothècaire
éplucher 10 kilos de patates
" je vais t'aimer "
C – factuelle (aucune introspection )

Merci de votre participation !
Vous lis demain aussi, et la prochaine fois on fait un express avec contraintes moins dures.
Hé ho c'est pas la manège enchanté ici hein !
ICI C'EST VE !

(non c'est pas interdit au contraire panda, je suis juste étonné d'apprendre que Soulfly n'est pas écouté QUE par des ados piercés aux cheveux lisses et noirs ;-)

Merci merci Kazar!
Si tu peux me signer mon petit mot de retard ;0))

Vous lis demain suis claquée!

Signé Lyrette !

Oh, à vous lire, les uns après les autres, je me dis que j'aurais pas du poster, sortir mon joker sur ce coup -là !!!
Tant pis, j'aurai honte !
Lizzie, c'est super !
Lyrette, j'adore !

Yali, deux pour le prix d'un, tu vas pas faire fortune ! Et deux bien ( sauf pour les consignes !!!) J'ai un petit penchant pour le premier

Pas assez en forme pour commenter maintenant mais vous êtes tous géniaux !
Une mention spéciale à Lizzie, bravo pour ta première participation, super exercice !

Merci pour l'exo MS* Kazar
Bonne nuit les petits

*Maître Sadique :-)

J'ai les yeux qui se croisent , à demain, merci Kazar, et bravo à tous , les contraintes étaient ... croustillantes !

chacun commente chacun ? pour ma part, demain, si vous le voulez bien ! (d'ailleurs, même si vous ne le voulez pas, passque là, je n'ai plus assez de neurones !).
Coline, j'aime vraiment tes polices et ton jeu dans la pagination. Bon, à vrai dire, le texte, j'ai pas fait gaffe... je le lirai demain !

Bonne nuit à tous, je suis super contente d'avoir participé.

C'est pas faux, j'aime le cuir.

coline Dé a écrit:Ca restera pas dans les annales, cette ziggourat !

coline : Tu as parfaitement respecté les consignes, et j'ai bien ressenti les vapeurs du sommeil dans ce délire précio-érotico-boulonno-ziggouratique. L'architecture est certes un peu bancale mais pas dérangeante : après tout, tu te réveillais !

Pasdepannick : Un réveil original, à contre-pied, qui colle parfaitement au style télégraphique. L'urgence de la pensée au moment crucial, voilà qui est bien mené !

Elea : voilà une écriture technique ! Une dissection des actions de ton héroïne. J'ai trouvé plein d'esprit et d'humour là-dedans, cyniques certes mais bien normal pour une dépressive (même si c'est soft de ce côté-là). Un très bon moment !

Panda : un morceau dont tu as le secret, entre folie insomniaque dans les vapeurs d'alcool, transe illuminée et récit parfaitement maîtrisé (et je ne parle même pas des contraintes que tu as mâchées, digérées, comme si de rien n'était)... Qu'est-ce qu'on en ressent, des trucs, à te lire !

(les prochains prochainement !)

kazar a écrit:

coline : Tu as parfaitement respecté les consignes, et j'ai bien ressenti les vapeurs du sommeil dans ce délire précio-érotico-boulonno-ziggouratique. L'architecture est certes un peu bancale mais pas dérangeante : après tout, tu te réveillais !

Tiens, je connaissais pas cette marque ! VSOP ?

Eléa, tes monteurs ousbé qui s'tannaient m'ont bien plu, mais t'étais pas vraiment dépressive ? pour foncer comme ça dans les bras de Morphée !


M'aperçois que j'ai pas mis mon titre : La ziggou ratée

Et punaise, je sais pas ce qui se passe avec word, j'ai des copié-collé avec des dispositions incroyables !!! Déjà que j'avais " fait un effort " sur les polices... pour qu'on comprenne un peu entre les bribes de chanson, les pensées, ce qu'il écrit, ce que dit le voisin et ce qu'il dit lui...
suis pas sûre sûre que ce soit clairement rendu, là ! ^^

Reb, Lyra, Lizzie, je suis absolument scotchée par ce que vous avez réussi à faire en si peu de temps ! Et Lizzie, pour ton baptême, ça mérite des dragées !

Pasdepannick : tu t'en tires magnifiquement, avec ce titre complètement humour noir ,à la fin (c'est pas juuuuuste ! ... pourquoi c'est pas moi que j'ai eu ces consignes.......)
Panda : steup, file-moi la marque ! Moi aussi, j'voudrais délirer comme ça !
Ah bon, c'est de naissance ?.......

Lendemain de cuite d’exo…

Déjà, en me relisant, j’ai bien ri à ma première faute d’orthographe : « les golfs pas très clairs » : amis golfeurs, vous n’êtes nullement gris, je voulais écrire, bien entendu : les golfes pas très clairs !
Les autres bévues, je ne les liste pas, non mais, j’ai ma fierté, tout de même… c’est terrible, de poster comme ça, en premier jet, lorsque le lendemain on revient !

Les textes des copains de bar, dans l’ordre d’apparition :

Yali : Bonjour, déjà. Sympa, dans le genre spontané, dommage que les consignes n’y soient pas vraiment… J’ai bien aimé « Je technique en surface » et ses petits copains.

Coline : Je l’ai dit plus haut, mais super mise en page. Très Tchiki boum ! Je trouve cependant qu’on ne comprend pas trop le « Il me faut impérativement commencer à rédiger », du moins si on ne connait pas les consignes. « Zigounette », Coline !!!! ( je suis écroulée de rire !).
Bon, que dire… c’est un chouette délire !

Pasdepannick : bravo ! bonne idée, ça fonctionne.

Elea : déjà, un style « technique », je ne sais pas ce que c’est, donc bravo !

J’ai tiqué sur : « il faut absolument que j’aille écrire un article dessus », parce que je trouve que ça ne fait pas dépressif, plutôt enthousiaste, de se dire ça au réveil en parlant d’un rêve excitant. D’ailleurs, un rêve excitant quand on est dépressif, ça doit mal finir, non ? Par contre, la suite, « je suis épuisée… » : oui, je la « vois » mieux, là. Un peu comme chez Coline, je sens un zig-zag dans ton texte qui reflète parfaitement cet état mi-éveillé mi-comateux du milieu de nuit. Donc, c’est réussi !

Panda : Oups ! Immersion réussie, mais apnée dangereuse : proche de l’asphyxie à la remontée !

Yali : ah, ce texte –ci me parle bien davantage… oui, bien davantage ! (c’est salé, la glace de la patinoire ?). Les trucs comme « j’envie ce col-là. » : ça, ça fait la différence. Le détail qui fait que j’y crois.

Rebecca : le pont, la phrase que n’en finit pas… de Kerangal, sors de ce corps ! ^^^ Le style technique, tu le rends bien, mais j’ai l’impression que c’est « forcé » chez toi, non ? (je ne connais pas ton écriture, à part ton dernier texte posté, rien à voir). J’aime l’idée des travaux « non finis, pas définis », la dépression rendue par l’image du pont aussi vouté que lui (ou l’inverse). J’admire toutes tes trouvailles (le chantier / en chantier…), l’image de l’homme-pont qui tangue sous le vent. Et la fin, si claire ! Bravo…
PS : moi aussi, quand je serai grande, je serai architecte ou astrophysicienne ! (mais je suis présentement sortie de ma période gothique ! ^)

Lyra : beau festival de fantaisie ! le début, toutes ces images incongrues au clair de lune, c’est super… les contraintes, y’a que ça de vrai ! « quand la nuit se met à table, elle ne laisse pas beaucoup de morceaux » : joli. Bien trouvé, le délire sur Barbie, ça reflète exactement le fil décousu des pensées dans ces moments là, le coq à l’âne des neurones. Beaucoup aimé ce texte.

Et… MERCI KAZAR !

Yali 1 : les conquêtes faciles ça ne voit jamais rien ! bien aimé cette ambiance désabusée et le technicien de page.

Coline : la ziggourat c’est phallique chez toi dis-donc ! j’aime beaucoup ces pensées où se mélangent habilement les paroles de la chanson, les bruits et le rêve. Et la chute est marrante.

Pasdepannick : joli ! très chouette télégraphe de mots qui représentent bien les pensées hachées et l’angoisse de perdre le fil.

Pandaworks : beaucoup aimé le télégraphe en italique, pour le reste ça part trop dans tous les sens pour moi, je ne suis pas entrée dans le délire, alors forcément…

Yali 2 : déjà j’adore le titre, et le ton, et la scène, comme toujours parfaitement dépeinte en peu de mots.

Rebecca : alors c’est ça un style technique ? beau texte sur les ponts, dans tous les sens du terme et j’admire la manière dont tu as joué avec les contraintes, les rendant invisibles (sauf Aline, mais bon difficile de faire autrement). J’adore la fin.

Lizzie : moi non plus je ne sais pas ce que c’est un style technique ! j’ai adoré ton texte, Baricco, Baptiste et ta manière de le faire intervenir, le rêve qui s’échappe, la vie qui prend le pas sur la page blanche. Vraiment très réussi, bravo !

Lyra : j’adore ton tableau absurde du peleur de patates et de sa femme au filet, vraiment, j’ai vu la scène, superbe. Et cette bibliothécaire allergique protégée de plastique est très visuelle aussi, jolie idée. En revanche les paroles de la chanson qui séparent les paragraphes ont aussi coupé ma lecture et j’ai trouvé ça dommage, je sais bien que cela faisait partie des contraintes mais c’est peut-être un poil trop présent.

[quote="Yali"]

Dormir un peu

« Éh Joé, tu vas finir par les laver ces chiottes ou faut que je te le dise à coups de pompes dans le cul ? »

Dormir un peu et apprendre comment faire des conquêtes en lavant des chiottes probablement bouchés par les pages blanches d'un écrivain en colère ... vaste programme !

Ah il m'en manque deux ou trois...
Allez promis...
Mercredi en sortant de garde !

[quote="Lyra will"]Jr.

une bibliothécaire qui avait développé une allergie au papier et venait bosser avec une combinaison maison en film alimentaire. Elle continuait à manipuler les ouvrages, sous ses doigts de plastique, et pour son confort, on avait revêtu chaque bouquin d’un couvre-livre, constitué d’un revêtement en silicone antidérapant rose, ce qui donnait à l’endroit jadis poussiéreux un air de bibliothèque de poupée Barbie. Si bien que certains clients l’avaient surnommé « Barbie lectrice » et qu’il n’était pas rare d’entendre claironner dans les rayons le slogan « Mattel ».



Barbie a un cabriolet, Barbie a un jacuzzi, Barbie a des jambes inhumaines et des robes à paillettes. Barbie a un lit à baldaquin et Ken dedans. Il y a même une boule à facette qui projette la lune et les étoiles sur les draps. Barbie sourit même quand on lui arrache un bras. Barbie aime sortir avec ses amis et voudrait devenir vétérinaire. Barbie a les yeux bleus plus gros que le ventre.


Lyra : Voilà mes deux passages préférés ; ça me fait vraiment rire derrière mon écran !
et qui sait BB était peut-être une bibliothécaire qui rêvait d'être véto dans une autre vie ?

( bon ça, ça n'a aucun rapport avec ton texte, mais ce n'est pas très grave ! )

Yep Kazounet, bon je suis plus que super en retard, mais dès fois que, je combine 2-3-5, la viticulture, défier un Allemand à la descente de bières, et Last Night des Mar Keys. Je ne lis pas les pages suivantes, dis-moi seulement ce que je peux faire avec ça.

Bien reçu les consignes du chef kazar, à dans une heure !

par Chako Noir le Mar 1 Mar - 18:32Bien reçu les consignes du chef kazar, à dans une heure !

C'est peut-être le décalage horaire ...?

non c'est une interruption pour cause boulot en retard pour la fac, sollicitation des collègues, et bref, je reprends juste. n'ai qu'un peu plus d'une demi-heure au compteur. faut retrouver le fil. mauvaise humeur, mais ça ne devrait pas trop se voir dans le texte.

Respire Chaki-Chako, zen... :-)
Me tarde de lire ça !

ah ah, t'inquiète ça va. là, fini. ok, j'ai largement dépassé, mais tant pis. avec un écrivain exalté, spécialisé dans la viticulture, sur Last Night des Mar Keys.


– Non, Lucien ne veut pas jouer du trombonne, Lucien le musicien, pas du trombonne mais de l'hélicon, poil au... que ? Beuh ? Quoi ?
Jean-Eudes ouvrit grand les paupières et la bouche, crispé dans une position de grenouille renversée, les pieds au niveau de l'oreiller et la couverture par terre. Un bruit sourd lui cognait les tympans.
– Lucien, où j'étais... comment... on était dans la vigne, on posait des agrafes pour le relevage... comment des agraphes sont-elles devenues des trombonnes ? Un trombonne relie, une agrafe attache... lie, tache... lie de vin, tache... sur le napperon... de mamie. De mamie ?
Le bruit sourd lui revint aux oreilles, comme trois coups frappés entre les os de son crâne. Il les reçut avec un ridicule mouvement de recul, contractant la nuque face à cet agresseur invisible qui semblait prendre plaisir à aplatir son cortex comme un marteau sur une enclume. Son champ de vision flouttait la pénombre ambiante en tournoyant.
– Eh Deudeuj, qu'est-ce tu fous ?
La brume du cerveau de Jean-Eudes se dissipa de moitié : c'était la voix de Ben. Et le bruit sourd devait être celui de coups donnés à la porte. Les rouages cérébraux se débloquaient peu à peu : je suis dans un lit, il y a une porte, ce doit donc être une chambre. La voix de mon colloc : c'est ma chambre. Jean-Eudes borborygma une onomatopée ressemblant vaguement à un « qwêh ? »
– Ah ben Deudeuj t'es réveillé, magne-toi le fondement, Covent Garden n'attend pas !
Covent Garden ? Ah oui, le backpackers de Picadilly, les vacances londoniennes de deux étudiants... Une tache de vin sur le napperon...
– Ben, il est quelle heure ?
– Une heure trente-quatre précise, coco.
– Pourquoi Covent Garden ? C'est loin.
– Klemens et Jürgen, les mecs qu'on a rencontré à Camden Lock, tu te souviens ?
– Comment ça se fait que, en crêchant au coeur de Londres, on n'ait toujours pas réussi à faire la fête à moins d'une demi heure de marche ? Seulement Camden ou le quartier du Globe ?
– Tu noteras que Covent Garden, c'est quand même plus près.
– Pff tu parles... ils pouvaient pas habiter à Soho, tes zigues, ça c'est à deux pas...
– Mais qu'est-ce tu veux qu'on aille fiche avec les tapettes de Soho ? Nan mec, là c'est Covent Garden, c'est France-Allemagne au bière-pong, un combat historique man, faut représenter la nation ! Cocorico !
– Ouais mais là je dormais, tu vois...
– On s'en tape, Deudeuj, bouge !

Deux heures piles : le rendez-vous est imminent, voilà trois minutes que Ben saute un peu partout sur la place de Covent Garden. Jean-Eudes, lui, essaie de retrouver sa fichue histoire d'hélicon. Essaie de trouver un lien avec le grand roman qu'il veut publier quand il aura fini sa khâgne, et dont il n'a écrit en tout et pour tout que onze pages en deux mois. C'est que c'est pas si simple à mettre en place, une intrigue, surtout quand une dissertation sur la fiscalité française au XIXème siècle te plombe l'inspiration alors que tu croyais tenir une brillante péripétie. Ce Lucien musicien... Il y avait là un personnage...
– Ah, les voilà !
– Hallo, guys !
– Salut les germains !
– So froggies, ready to get your ass kicked ?
– No, oui gonna kick you !
– Yeah, sure. Go in the pub ?
– Yes ! Go innze peub !
Jürgen et Klemens avaient l'air d'humeur très joyeuse. Et Ben tout excité.
– We have some friends here, they're really nice, you'll see. And pretty girls, too.
– Dou zey drink alcohol ?
– Better than you, dudes !
– Ah ouais, c'est ce qu'on va voir ! Bière-pong !
– France-Germany, let's see !
Les amis de Klemens et Jürgen se révélèrent deux autres Allemands rieurs accompagnés de leur copine, un Australien rencontré sur place et deux superbes Espagnoles aux boucles noires.
– Zarma, Deudeuj, c'est le paradis ! Hello geurls, owaryou ?
Jean-Eudes n'écoutait pas. La veille il s'enchantait de relever ce défi, mais à présent, à peine réveillé... D'abord, pourquoi avait-il dormi ? Et sacré nom de tonnerre de Zeus, qu'était-il advenu de ce fichu hélicon ? De plus, Jean-Eudes, amateur de vin, n'aimait pas la bière.
Pendant ce temps, les paillards avaient disposé les verres : cinq chacun, dix par nation, et cul-sec un par un, le premier pays à avoir fini remporte la coupe. De champagne. Non, faut pas rêver.
Ben débordait d'un enthousiasme que son ami lui avait rarement vu. Les deux Allemands, confiants, faisaient craquer leur jointure. Jean-Eudes vit placidement défiler dans sa tête une image de Klemens et Jürgen grimés en soldat de Bismarck, et Ben revêtu d'une coiffe phrygienne et d'une toge dévoilant un pectoral nu, brandissant un drapeau dans la pose de la Liberté de Delacroix. L'ensemble était émouvant d'un grotesque absurde.
– Allez mec, faut leur botter l'cul !
« Prosit ! », s'adressèrent les deux Allemands, « Bottoms up ! » ajoutèrent-ils aux Français. Pendant que l'une des deux Espagnoles se proposait de faire l'arbitre, Jean-Eudes remarqua la musique d'ambiance. C'était la fin de Papa was a rolling stone des Papas and the Mamas. Il souffla à son compère :
– Ben, t'entends la zique ?
– Hein ?
– Mec, dans ce pub ils diffusent du Papas and the Mamas ! Va trouver ça en France !
– Ah ouais, cool.
Ben s'en fichait pas mal, le regard jouant au tennis entre ses cinq verres et la jolie Espagnole. Il remarqua à peine le groupe de jeunes Basques venus se poser à la table pour les encourager et essayer de draguer l'autre Espagnole.
– All right, are you ready !
– Si, señorita !
– ¡Arriba !
Jürgen et Ben commencèrent, aux sons de « allez la France ! » et « go Deutschland ! »
– Ende !
Ben avait à peine fini son troisième verre quand Jürgen passa le relais à Klemens. Les encouragements redoublèrent. Jean-Eudes, lui, écoutait toujours la musique. Là aussi il y avait un changement.
– Putain Ben, c'est Last Night des Mar Keys !
– (aglp aglp aglp)
– Vas-y vas-y vas-y finis ton verre allez tu peux le faire !
– (aglp ! aglp ! aglp !)
– Allez, faut que tu le fasses, je veux boire sur les Mar Keys !
Beau joueur, Klemens avait décidé de savourer son premier verre, vu que le petit Français était loin derrière. Et puis, il avait remarqué que Jean-Eudes semblait plutôt distrait depuis le début, et de toute évidence n'appréciait pas autant la bière qu'eux. Il n'avait donc plus qu'un verre d'avance lorsque Ben, manquant de s'étrangler, acheva sa dernière gorgée.
– 'tain j'en peux plus ! Sont trop forts ces mecs !
– Deutschland !
– Allez la France, faut pas se laisser abattre.
Jean-Eudes attendit une demie seconde.
– Mais qu'est-ce que tu fous ?
En fait, il attendait simplement la levée de batterie pour se caler sur le tempo. Et hop ! C'est parti. Jean-Eudes se fiche du coup, dans sa tête il vient juste de retrouver : voilà, Lucien le musicien jouait le solo de saxo de Last Night à l'hélicon, et ça donnait un son de fou, et c'était un dieu de la scène, et y avait un producteur qui le trouvait potentiellement lucratif, et une sublime blonde concevait de l'attendre dans la loge pour lui tailler une...
– Scheisse, Klemens !
– Ouaaaais, vive la France !
Jean-Eudes sortit de sa rêverie. Devant lui, il y avait cinq verres vides, un Ben qui n'y croyait pas ses yeux, un Klemens tout penaud et un Jürgen qui, toujours jovial, se payait la poire de son camarade qui aurait du, une bière pale ale comme celle-là, la boire comme du petit lait. Pendant que Ben et deux autres entreprirent de le flanquer sur leurs épaules, Jean-Eudes perdit toute notion de passé et de présent.

Un bruit sourd accompagna un solo de hélicon.
– Beuh... l'est quelle heure...
– Yes, Deudeuj, le héros national !
– Qwêh ?
– Il est midi et demie, mon vieux !
– Hein ? Putain, j'suis où... J'ai trop mal à la tête... Pourquoi ça pue le vomi dans mon lit ?
– Ah ça, mon vieux... Une sacrée nuit du tonnerre, et avec ça j'ai des photos, tu vas en chier mon p'tit père, c'est dossier de chez dossier !
– Oah merde... Mon cerveau s'est arrêté...
– Tiens, tu as un paquet de Carmenita. Elle a dit que tu l'avais laissé dans la bagnole de sa correspondante et qu'elle n'en voulait pas.
– Carmeni-qui ?
– Ouvre donc, au lieu de poser des questions. Et félicitations, bâtard !
Jean-Eudes défit tant bien que mal la bande adhésive qui entourait le paquet de cigarettes que Ben venait de lui donner. Une fois le paquet ouvert, il mit la main dedans.
– Merde, Ben, c'est dégueu !
– Pourquoi ? C'est quoi ?
– Une capote usagée, merde !
– Quand je te disais que t'avais passé une bonne nuit ! Ah putain c'est trop énorme !
Jean-Eudes se jura de louer pour toujours les vertus du bon vin rouge et de ne jamais plus toucher à quoi que ce soit à base de houblon.

Yali : en fait je pense que le pseudo « jaon doe » était fait pour toi. Avant de te lire, on sait déjà presque ce qu'on va trouver, détails exceptés, et on ne s'y trompe pas. Là où tu m'impressionnes, c'est que sans me surprendre tu me fais toujours apprécier ce que tu écris. Ou alors, à de très très rares exceptions. Merci d'avoir écrit deux fois.

Coline De : rien compris ! À ce qui vient de m'arriver, j'entends. Rien capté à la lecture, mais explosé de rire à la fin : comment diantre est-ce possible ? Ah, elle avait un beau ziggourat, cette plage... « annales », rôôh la coquine...

Pasdepannick : pas emballé, mais c'est à cause du style télégraphique. L'idée est bonne, ça fonctionne pas mal vu la contrainte.

suite demain, là je fatigue trop pour lire.

Très marrant ce France-Allemagne revisité ! Au passage j’ai beaucoup aimé ton accent franglais, les effets de la chanson sur la boisson, les multiples personnages façon auberge espagnole et l’hélicon.
Chapeau Chako !

Les voyages et le manque de temps te réussisent, on dirait Chako !

Ton comm sur mon texte m'a incité à aller le relire... même moi, je ne comprends pas bien ce qui s'est passé sur cette plage ! Mais quelle belle ziggourat !