Exo live dimanche 27 février, 20 heures

lizzie ma fille voudrait soit être architecte soit astrophysycienne :-)))
sa troisième idee c'est ouvrir une boite de pompes funèbres et je parle pas de godasses...mais bon elle est en phase gothique...:-)))

Kazar est en train de secouer tout ça dans son chapeau ...

Merci grand maître !
A plus tard.

okay, je fais ça avec soulfly au fromage.

Vous postez trop vite :-)

kazar a écrit:Vous êtes donc :

1 : une femme
2 : un homme

3 : écrivain
4 : journaliste

Spécialisé dans (SECTEUR D'ACTIVITE)

Vous vous réveillez en pleine nuit avec une idée de roman/article excitante. Une seule idée en tête : la coucher sur papier.
Le hic : l'idée vous échappe petit à petit avec l'éveil.
Vous n'êtes pas non plus aidé par votre voisin qui fait L'ACTION TORDUE et votre CHANSON PREFEREE revient brouiller les cartes.

Ecrivez votre course contre le temps en style
A : TELEGRAPHIQUE
B : VULGAIRE
C : FACTUELLE (aucune introspection)
D : PRECIEUSE
E : ANCIENNE (début XXe)
F : TECHNIQUE


Et pour que ce soit croustillant, attribuons les réponses des uns aux autres :

Bertrand : 2 3 5
A – télégraphique
La plomberie
Déboucher un évier pour cause absorption massive d'un truc qui en théorie devrait calmer mais qui en fait se révèle avoir l'effet inverse
"Je t'ai manqué" Bashung. Album : Bleu pétrol

Coline :2,3,5
Architecture
Dévisser les roues de la voiture (enfin, les boulons qui tiennent la roue)
L’amour à la plage
D - précieuse

Elea
1,4,6
monteur
la souris fait grise mine
mon frère
E – technique

Lizzie
2, 3, 5
Social
aller à la pêche aux compliments avec des vers comme appât
Les belles passantes ( Brassens)
D of course

Panda
2 - 4 - 6
le bâtiment
grimper aux arbres
les papillons
A - télégraphique

Rebecca
2-4-6
- Génie civil
- se tordre de douleur
- Aline
F -technique

Pasdepannick :
1,3,6
Bâtiment
Rouler à contresens
On ira tous au paradis
A – télégraphique

Lyra :
1 ; 3 ; 5
bibliothècaire
éplucher 10 kilos de patates
" je vais t'aimer "
C - factuelle


N'ai-je oublié personne ?

scusate pour le retard

mais je fais quoi moi comme délire ?

T'écoutes soulfly panda ???

ok, à plus.

Contraintes actualisées, pasdepannick ;-)

Suis même pas dans la liste

(j'ai oublié la lettre : c)

Y'a rien de sûr mais vais voir ce que je peux faire de tout ça...
A tout'

merci Kazar :0)

Flûte Yali, désolé, mes neurones...

Donc tu fais

2, 4, 5
Technicien de surface
Du patinage sur la mer gelée
Alexandrie Alexandra
C - Factuelle

kazar a écrit:Flûte Yali, désolé, mes neurones...

Donc tu fais

2, 4, 5
Technicien de surface
Du patinage sur la mer gelée
Alexandrie Alexandra
C - Factuelle

ahah :0)

merci pour le génie civil, j'my connais un max :-))) et faut que j'cause technique...bon bon ...j'vous demande une heure qui dure une petite semaine pour aller chercher ma doc :-)))

le 5 et 6 c'est pour quelle contrainte ?

ah ok :0)

(ouf, j'ai répondu avant que tu ne me poses la question la belle !)

Copies à 22h30 sauf mot du docteur !
Bon z'exo les poulets.

Palsambleu, je vais faire
Un amphigourique ziggourat exalté !

Moi je propose que le MC nous fasse un texte avec la totalité de ces contraintes :-)

Plus sérieusement, tu veux jouer Kazar ?

Je veux bien Elea, avec plaisir, mais en différé aussi... Genre demain ;-)
Mais vas-y, envoille !

putain, télégraphe c'est quoi ? stop c'est un téléphérique pour que les mots montent plus vite ?

Démerde-toi. STOP. Veux être surpris. STOP.
LOL. STOP.

whaouh, ça devient hard... pour moi, donc:
Lizzie
2, 3, 5
Social
aller à la pêche aux compliments avec des vers comme appât
Les belles passantes ( Brassens)
D of course

Un homme
Ecrivain
exalté
Spécialisé dans le social
Le voisin va à la pêche aux compliments…
Les belles passantes
Style : précieux

Bon... on verra, c'est une première participation, et très directive ! (je me donne des excuses...)
Allez, le bisou aux enfants et je plonge.

Alors Kazar au pif
1,3,6
artiste
rouler sur du verglas
quoi ma gueule
B

Merci :-)

Dormir un peu

« Éh Joé, tu vas finir par les laver ces chiottes ou faut que je te le dise à coups de pompes dans le cul ? »
Je me lève avec cette phrase en tête, elle ne correspond à rien, sûr que c’est pas l’incipit bouleversant, et sûr que c’est pas avec ça que je vais gagner ma vie si tant est que la littérature puisse rapporter quoi que ce soit à part bien sûr un tas d’emmerdes et quelques conquêtes faciles.
— Tu fais quoi dans la vie ?
— Je technique en surface, sauf que ma surface c’est la page. De préférence blanche ces derniers temps, quasi virginale. Un peu ton contraire. Tu vois ?
Elle ne voyais pas.
Ça m’arrangeait.
Ce qui m’arrangeait moins, c’est qu’elle chantait « Alexandrie, Alexandra » entre deux ronflements, après, tandis que moi je réfléchissais à ça. À ça et au patineur que j’observais, télévision allumée et silencieuse et dans laquelle ledit patineur s’évertuait à battre un record du monde de je ne sais trop quoi sur mer gelée. De vitesse peut-être ? Ou d’ennui ?
« Éh Joé, tu vas finir par les laver ces chiottes ou faut que je te le dise à coups de pompes dans le cul ? »
Drôle de phrase, j’ai pensé, drôle de patineur et drôle de vie. Drôle d’état aussi.
— Alors je reste ? elle a demandé en s’éveillant.
J’ai dit que non, que tous comptes faits ce que je préférais dans la vie, c’était la technique de surface et les patineurs gelés, les plages blanches salées mais sans trop d’« Alexandrie, Alexandra »
— Tu vois ?
Elle ne voyais pas.
Et encore moins lorsque je lui balançais, alors qu’elle dévalait l’escalier en se rhabillant direction la sortie, un truc du genre : « Et Joé, tu vas finir par les laver ces chiottes ou faut que je te le dise à coups de pompes dans le cul ? »

C'est très toi, je m'y sens bien.
Sauf que : t'étais un journaliste exalté censé écrire factuel.
Bon c'est pas grave hein, ça m'a fait du bien de te lire.

Un peu laborieux !!!
Homme écrivain exalté spécialisé dans l'architecture, voisin qui démonte une roue chanson l'amour à la plage, style précieux




Tiré du sommeil par le bruit d’une clef à molette heurtant un objet
métallique, alors que …ne pas laisser s’échapper cette splendeur ! Le
ziggourat, bien sûr !


Voilà l’idée capable de me hisser aux sommets… quel rêve étrange… je
faisais l’amour à la plage -
à une plage toute entière….et peu à peu s’érigeait cette magnifique
tour. J’ahanais comme un forcené, baiser et
coquillage et j’entrevoyais mon ascension inéluctable dans une obsolescence de ma
condition actuelle….


-MONSIEUR ? MONSIEUR ? Mais
que fait-il ? Concentrons notre psukè sur cette sucrée perspective…on
dirait qu’il démonte une roue… Il me faut impérativement commencer à rédiger :


A l’instar
de la tour sacrée du palais de Khorsabad…la ziggourat….Cette plage
était plus chienne que la plus chienne des femmes ! Et que douce était sa
zigounette !


La civilisation
mésopotamienne a érigé – ah, le beau mot ! E-ri-gé –


-
Gégé, passe-moi les gros boulons…
non pas ceux-là !





- Ce monument qui porte un sanctuaire contenant de
précieuses reliques, et dont la fonction ne peut qu’être un trait d’union entre
les hommes et les Dieux , comportera sept étages pour monter au ciel entre toi et l’eau bleue - c’est l’idéal,
une plage c’est toujours là, une plage, disponible… et quel pied ! – sept étages de couleurs
différentes et le gland doré de la coupole, ouiiii ! A Dubaï, ça va plaire,
et à moi l’hôtel Shangri La et les
plages de l’île palmier …


Mais palsambleu, il ne va pas arrêter de taper comme un
malade, lui ? « Les murs de
briques nues, non : crues… La ziggourat… «


-
Monsieur…
mais,…mais il a fauché les roues
de ma voiture, ce con !

Ca restera pas dans les annales, cette ziggourat !

C'est lourdingue comme architecture !

Je ne parle pas de ton texte Pasdepannick ! T'en a de la veine d'être tombée sur le style télégraphique !

Femme journaliste, dépressive. Style technique.
Monteur, la souris fait grise mine, mon frère.




Nuit de dimanche 27 février 2011 à lundi 28 février 2011.
Réveil à 2h19 précise. Position du lotus endormi : un pied dépassant de la couette orange et rouge avec des motifs soleil japonisants, le bras gauche coincé sous la fesse droite et deux doigts de la main droite pinçant le téton gauche. Un filet de bave maculant l’oreiller froissé et la bouche encore entrouverte sur un ronflement porcin. Une mèche de cheveux bruns, posée en travers de la figure, dont une pointe vient piquer l’œil qui s’ouvre pour constater l’heure.
Et zut ! J’ai encore fait un rêve excitant sur un monteur, il faut absolument que j’aille écrire un article dessus. Rester dans le lit moelleux serait plus confortable mais comme me dit toujours mon rédacteur en chef « c’est pas en traînant au lit toute la journée comme une morue que tu vas avoir le prix Pulitzer ».
C’est éreintant de se souvenir d’un rêve, demain matin je vais encore avoir du mal à me lever, des cernes noires viendront souligner mes paupières bleues gonflées sur un fond d’œil strié de rouge. Je suis fatiguée. C’est épuisant la vie. Mais je tiens un scoop là, je dois me faire violence et aller écrire les vagues réminiscences que mon cerveau embrumé reçoit encore par flashs.
Jeter une jambe hors de la chaleur réconfortante de la couette, balancer l’autre à ses côtés, relever le buste et le placer dans l’alignement des jambes, imprimer au corps suffisamment d’élan pour qu’il se redresse et se mette debout ; mais pas trop pour ne pas se manger la porte de l’armoire en face du lit.
Mettre ses charentaises oranges pour éviter 1- que la poussière salisse la plante rose délicat des pieds 2- d’attraper froid sur le lino glacé.
S’emmitoufler dans la robe de chambre violette en éponge molletonnée et se diriger à l’aveuglette vers le bureau du salon.
Allumer la lampe de chevet rose au pied en fer forgé et se munir d’un stylo qui marche et d’une feuille de papier A4. Fermer les yeux et se rappeler du rêve dans chacune de ses bribes.
C’était quoi déjà cet article génial à faire sur les monteurs ? Ah oui : dans l’industrie moribonde du cinéma d’avant-garde ouzbekistanais, où les réalisateurs ont des casquettes multifonctions de costumier, décorateur, preneur de son, dialoguiste et acteur, un seul corps de métier résiste à l’envahisseur américain, celui des monteurs et…
« Saloperie de souris qui fait grise mine et refuse de fonctionner ! ». 2h28 cri vitupérant du voisin d’à côté parfaitement perçu grâce à l’épaisseur de papier des murs et plus proche de l’éructation que du murmure angoissé.
« Clique sur le mulot et la bobinette cherra », ais-je envie de lui rétorquer d’une voix placide mais néanmoins un poil agacée, voire dépressive face à cette nouvelle adversité à surmonter.
Je retiens ma réplique dans une jambe se mettant à battre frénétiquement du pied sur le sol, le bruit assourdi par les charentaises et le stylo mâché prêt à retourner à mes monteurs ouzbeks.
Un seul corps de métier résiste donc : les monteurs, ils ont en effet trouvé la technique universelle, qui va révolutionner le monde du montage pour…
« Si tu savais ce que j’ai bu de mes chagrins en solitaire » V’là aut’ chose maintenant. 2h31 surgissement intempestif d’une phrase fétiche de ma chanson favorite. C’est certain que si ce frère ne m’avait pas fait faux bond il aurait fini mes articles ou je lui aurais appris à en faire.
Alors donc, la technique de montage des steppes, une image sur l’autre et vogue la bobine. C’était quoi déjà ?
« Toi le frère que je n’ai jamais eu »… « Putain de rongeur informatique de mes deux »…
2h46 j’abandonne et sombre dans les bras de mon frère Morphée, ouzbek au faciès de mulot.

Panda
2 - 4 - 6
le bâtiment
grimper aux arbres
les papillons Yan Thiersen machin.
A - télégraphique

Jean Demanche,
Correspondant permanent stagiaire
deuxième année de CNDJ.
Économie. Le Figaro.

réveil :
S-O-S peux pas dormir- stop- enculé de rédac'chef – moi : un incapable ? Et ta sœur ? Stop/ ou/encore...N'importe-quel papier je/ te le met ( dans ta face). Va te faire mettre en Lybie- Stop.

Chapeau, panda !

Col de l'ennui

Journaleu, tu parles d’un sacerdoce…
Écrire sur un tas de conneries, aujourd’hui un patineur s’amuse à tourner, virevolter, en plein air, pour un peu je le prendrais au sérieux si il n’y avait l’aéropage juges notables et compagnie, si on se les gelait pas, si il n’y avait pas les hauts-parleurs qui à tue-tête envoient « Alexandrie, Alexandra », s’il il n’y avait pas une ribambelle d’adolescentes plus ou moins bien roulées genre pompom girls habillées de jaune et de vert : « V-E-R-T» s’il il n’y avait pas toi, aussi gelée, aussi amère que ce qui s’étale à mes pieds.
Salée.
Journaleu sportif, tu parles d’un sacerdoce…
Et je tente de te prendre la main sans succès, et je sais que tu ne voulais pas venir.
— T’avais autre chose à faire ?
Et tu refermes ton col autour de ton cou. Sans un mot, sans un regard, sans rien qui puisse m’indiquer que je me suis pas tromper de métier.
Et j’envie ce col-là.
Madonne ce que je m’ennuie, lorsque tu me fuis.