Exo « rêves et cauchemars »

Je vous propose un exo en deux temps...
Chacun de façon très brève et très succinte raconte un rêve ou un cauchemar.Juste une matière première qu'on offre aux autres.
Ensuite chacun utilise le rêve /cauchemar qu'il a choisi parmi tous (interdit de prendre le sien) en tachant d'en faire un texte intéressant c'est à dire esthétiquement et/ou émotionnellement captivant.
La trame est à poster ici
l'exo sera à poster en prose chacun un fil avec en premier titre EXO REVE quand on aura décidé d'une date.
On a le temps vu qu'il faut d'abord cueillir les rêves et que je ne veux interférer avec l'exo de l'été qui va bientôt être livré aux comm.

Ah, Rebecca, j'aimerais beaucoup y participer, mais... je fais mes bagages, je pars en vacances ! Après le 15 sept, ce sera trop tard ?

bo non j'pense pas...

allez jusqu'au 15 on poste son rêve et c'est tout...et on lit...

mon pire cauchemar :
....que je faisais toutes les nuits à une certaine époque quand j'étais petite (7-8 ans)....l'aspirateur se réveillait la nuit dans ma maison et venait m'aspirer dans mon lit...je me réveillais en transes en hurlant et quand j'étais rassurée de voir que ce n'était qu'un rêve et que je pouvais me rendormir... je l'entendais à nouveau monter l'escalier en rampant dans la nuit et s'introduire dans ma chambre j'entendais le moteur se remettre encore en marche tout seul pour m'aspirer et je me réveillais à nouveau en transes et en hurlant ....l'aspirateur m'aspirait goulument et indéfiniment toute la nuit et toutes les nuits ....et le jour ...le cauchemar recommençait quand ma mère me demandait : dis choupette tu ne veux pas passer l'aspirateur dans le salon s'il te plait ?


pffffmême pas vrai...ma mère ne m'appelait pas choupette

J'ai fais un rêve lorsque j'étais préadolescent et que je m'éveillais aux filles. En réalité c'était un cauchemar récurrent. Je me retrouvais enfin en compagnie de l'une d'entre elles et nous flirtions, tout se passait bien jusqu'à ce que j'en arrive à son soutien-gorge. Pour le dégrafer, pas de souci, sauf qu'en dessous de celui-ci, s'en trouvait un autre et, comme, ça indéfiniment…

le cauchemar yaliesque comme antidote à la morosité...j'suis toute gondolée de rire...en fait elle est nulle mon idée ...paske je ne vois pas ce qu'il y a à rajouter à ce bref mais hilarant récit....

Plein de choses à ajouter, parce qu'un jour le rêve comme le soutien-gorge est tombé, et là, c'était autrement plus palpitant

Yali, tu devrais bien aimer la bd Antonin !

Antonin est un petit bonhomme rêveur, au coeur déchiré, qui patine sur le sillon d'un microsillon de parlez-moi d'amour, a un chapeau melon sous lequel est un autre chapeau melon sous lequel....

Avec un graphisme qui fait penser à Folon.

J'avance dans l'allée d'un parc de château. C'est l'automne somptueux. Des myriades d'oiseaux multicolores volent partout. J'arrive à un bassin où une étrange statue mi homme mi femme crache de l'eau en tournant sur elle-même. J'attends.

J'aime beaucoup ton rêve Coline..
Rien ne me vient pour le moment quant à moi, mais qui sait ce qui m'attends la nuit prochaine ?

m'attend* (rho)

J'ai rêvé que je poussais une boule. Comme chacun sait, la Terre est plate, donc la boule est tombée. Moi aussi. Alors, je volais très haut, puis en rase-mottes. Un arbre m'a hébergé jusqu'à ce que je tombe au sol en un magnifique roulé boulé. Un type m'a poussé. Comme chacun sait, la Terre est plate, je suis tombé dans le vide. Un oiseau me goba.

Yali a écrit:J'ai fais un rêve lorsque j'étais préadolescent et que je m'éveillais aux filles. En réalité c'était un cauchemar récurrent. Je me retrouvais enfin en compagnie de l'une d'entre elles et nous flirtions, tout se passait bien jusqu'à ce que j'en arrive à son soutien-gorge. Pour le dégrafer, pas de souci, sauf qu'en dessous de celui-ci, s'en trouvait un autre et, comme, ça indéfiniment…

tu n'as pas connu la camisole vietnamienne. c'est une tenue spéciale portée par l'élue quand elle visite l'élu et que les parents sont absents. Successivement une jupe, un jupon, un boxer short, une paire de collants, la petite culotte et pour finir un tampax-mini au cas où l'élu a gravi les échelons pour contempler enfin le paysage.

Avec moi, Freud aurai été content, c'était assez simple et un peu "cliché". Enfant, un rêve récurrent :

la nuit, mon lit dans le couloir de la maison, au bout du couloir un ascenseur avec une vitre transparente. Il monte et je sais que c'est un monstre à l'intérieur et l'ascenseur s'éclaire, il est arrivé à l'étage et stop, je me réveille ...

et un jour, véridique, le rêve s'est poursuivi, un loup est sorti de l'ascenseur et je me suis battu avec lui ... le rêve récurrent n'est jamais revenu !

sinon, plein de rêves inracontables car sans queue ni tête ... Exemple : la semaine dernière, j'ai rêvé que je retrouvais mon fils en train de dormir sur une plaque de cuisson pour les hamburgers, style films américains ... Va utiliser ça pour écrire un texte :-))

rêve récurrent : je me lève la nuit pour boire un verre d'eau fraiche et en retournant au lit, je tombe nez à nez avec Sherlock Holmes, confortablement assis dans le canapé, pipe allumée au bec, qui déclare : " c'est le veau " et un loup hulule au loin.

pandaworks a écrit:rêve récurrent : je me lève la nuit pour boire un verre d'eau fraiche et en retournant au lit, je tombe nez à nez avec Sherlock Holmes, confortablement assis dans le canapé, pipe allumée au bec, qui déclare : " c'est le veau " et un loup hulule au loin.

c'est à des détails comme ça qu'on voit que rêve et réalité n'ont vraiment rien à voir !

Je suis devant un escalier qui descend en ciment très laid. Soudain peur panique, je ne suis plus capable de descendre, j'ai peur. On me propose de l'aide, je refuse, je m'éloigne sur le côté et choisis de tomber du côté le plus abrupt. La chute est longue mais pas douloureuse.
Je suis sur un parquet ciré dans une pièce immense où beaucoup de personnes se croisent. Je parle à une femme qui a deux jeunes enfants dans une poussette ; je lui dis que les Pinshers sont méchants avec les enfants mieux vaut posséder des Yorkshires.
A ce moment là, mon mollet droit est pris dans un buisson d'épines inextricables, j'ai très mal, je regrette d'avoir oublié de me raser les jambes et j'ai honte. J'aide un nain devant moi à enlever les épines plantées dans sa tête ; en fait ce sont des ressorts pointus. Je me lave les mains dans un verre d'eau sale en pensant que je vais sûrement être malade.

Ah j'adore ton idée Rebecca , déjà ça fait un peu Jérôme Bosch dans ma tête à les lire tous à la suite!
Pour ma part j'ai deux rêves d'enfant récurrents :
Le cauchemar : je tombe indéfiniment dans un entonnoir géant, très sombre mais luisant, en ayant le temps de comprendre que je vais m'écraser, mais arrivée en "bas", au lieu de m'écraser, je tombe dans un autre entonnoir, etc... je sens l'accélération de la chute mais mon esprit peine à trouver des solutions.
Le rêve aimé : je suis dans une clairière à l'herbe lumineuse entourée de grands arbres d'un vert très foncé, j'avance vers un cheval blanc qui s'approche de moi sans être effrayé . Le ciel est rose. Je chante.

Quel univers fantastique ! Vos rêves me font ...rêver, même ceux qui sont cent pour cent pur jus de cauchemar.

j'ai revé que je la prenais dans mes bras et le cauchemars ça été le réveil.

J'ai rêvé que dès que j'ouvrais la bouche pour dire un mot, il reprenait le mot et enchainait par une chanson. Et ma phrase n'en finissait pas, n'en finissait pas de pousser des ailes...

Bonjour,

S'il n'est pas encore trop tard, voici le mien.

Cela commence plutôt bien, je suis dans une barque sur une rivière, le courant est faible, il fait beau, ce doit être le printemps. Au loin, je vois que la rivière se jette dans un lac immense et qu'une ile se trouve en son milieu. Sur cette ile, une silhouette tout de blanc vêtue. Il s'avère que cette silhouette est celle d'une femme d'une grande beauté . Soudain, le courant devient de plus en plus rapide et le temps vire à l'orage. Ma barque est entraînée inéxorablement vers cette ile où la dame qui était tres belle tout à l'heure se transforme alors en monstre hideux. Je ne peux arrêter l'embarcation qui me ménera fatalement vers l'horrible créature!

Voili voilou...

Ton cauchemar me fait penser à Shining, Marchevêque : lorsque il embrasse la jolie jeune femme dans la chambre à salle de bains et que les chairs de la créature se décomposent sous ses doigts ! (dans le film)

Très bonne idée, Rebecca.

Un rêve que je fais de temps en temps :
Je suis chez moi. J'attends des amis et je ne sais pas très bien où je vais tous les loger. Tout à coup je réalise qu'il existe dans la maison d'autres pièces que celles où je vis habituellement. Je ne m'y suis pas rendue depuis si longtemps que je ne me souviens pas de ce qu'elles contiennent. Je longe un couloir parsemé de portes derrière lesquelles se trouvent les chambres oubliées. J'entre dans chacunes d'elles, ouvre les fenêtres et les volets et .... (après, il y a des variantes, mais le départ est toujours le même).

J'ai rêvé que j'étais à Bernay et que c'était un amphi

Jha a écrit:J'ai rêvé que j'étais à Bernay et que c'était un amphi

Avec les rêves, on se fit parfois berner, c'est vrai !
j'ai honte...

Je me souviens rarement de mes rêves et quand c’est le cas, le souvenir disparait dans les heures suivant le réveil, je ne note rien et n’ai pas eu de rêve marquant ces derniers temps.
Mais voici mon rêve récurrent de petite fille :
Je tombais, je tombais pendant des heures, avec cette sensation de chute, d’estomac soulevé par la vitesse de la chute et de fin inexorable. Les conditions étaient différentes, une ballade qui glissait vers le précipice, un saut pour éviter d’être fusillée par un peloton d’exécution face à moi (ben oui, pis souvent en plus) ou une défenestration. Mais l’issue était toujours la même : je me réveillais en sursaut au moment de l’impact de mon corps avec le sol, ce qui fait que je n’ai jamais rêvé de l’écrasement, uniquement la chute interminable et angoissante.

Mon dernier rêve en date (cette nuit donc)

C'est la rentrée des classes (je suis en musico). Toute ma promo est assise sur des chaises mises en un seul grand rang, dehors, dans une espèce de forêt. En face de nous (un peu sur notre droite), il y a un piano droit. Une femme assez forte (notre prof de piano accompagnement) nous fait comprendre qu'on doit passer chacun son tour au piano "pour faire de l'art sur l'instrument". La fille la plus à droite se lève pour commencer. Elle me montre du doigt, et me demande de la rejoindre parce qu'elle aura besoin d'aide, j'accepte en pensant qu'elle voudra que je lui tourne les pages. Mais elle commence à cueillir des bouquets et des bouquets de fleurs, dont elle jette les tiges, et elle dispose les fleurs sur certaines des touches de manière à ce que ce soit joli. Elle me donne tous les déchets, que je mets dans une sorte de grand mixeur, et je dois manger ce qui ressort. Lorsqu'elle a terminé, je n'arrive pas à avaler, j'ai comme une énorme boule de mousse et de terre qui me remplit la bouche, et que je ne peux pas cracher d'un coup. Notre prof est devenu un homme d'une quarantaine d'année, assez carré et d'aspect un peu bourru. Il est en colère contre la fille, car il trouve que ce qu'elle a fait ne correspond pas à ce qu'il attendait. En revanche, tout le monde m'acclame et me trouve incroyablement courageuse de faire ce que j'ai fait. J'arrache des morceaux de mousse de ma bouche et je les crache par terre : en faisant ça, je me sens incroyablement séduisante. Des tas de garçons me regardent l'air de n'en plus pouvoir. Je finis par me débarasser de la grosse boule, mais il me reste un peu de terre dans les recoins de ma bouche, et tout le monde se jette sur moi pour me proposer de l'aide, un verre d'eau, peu importe. On m'acclame comme étant la meilleure de la classe.

et hop je déclare l'exo rêves ouvert... à partir d'un ou plusieurs élément(s) des rêves ici racontés vous écrirez un texte en prose ou en poésie et le posterez quand vous voudrez...

Est-il trop tard, Rebecca ? Des imprévus et des prévus impérieux m'ont retardée.
Voici un rêve que je fais souvent, quasi invariable.


Je marche la nuit dans des rues étroites et faiblement éclairées. Les maisons sont basses, les façades étroites. Je crois reconnaître la ville de Binche. Je me dirige vers la grand-place, en venant toujours de la gauche. Il pleut, le plus souvent.
Une petite maison m’est familière, je pousse la porte et je m’installe : deux pièces seulement, je dis toujours dans mon rêve que cette maison est celle de la sœur de ma mère.
Quelqu’un vient (que je ne vois jamais) et s’étonne de l’étroitesse des lieux. Je le prends par la main et nous montons un escalier en colimaçon qui tourne vers la gauche. Soudain, je me faufile dans un espace étroit, parfois masqué par un lourd rideau, parfois non. Nous avons beaucoup de difficultés pour franchir ce passage, l’obscurité est gênante, le chemin est long, comme une galerie montante…

Nous arrivons dans une longue cuisine aux meubles verts. J’ouvre les armoires, comme si j’étais chez moi, des livres remplissent les étagères : il n’y a rien à manger, il n’y a que des livres, des lettres et des papiers.
Nous passons ensuite dans la salle à manger, longue elle aussi, avec de nombreux meubles aux tons chauds, beaucoup de brun, de roux, de rouge et d’ocre. Toutes les armoires débordent de livres, de vêtements, d’objets : "des souvenirs", dis-je à la personne –toujours invisible– qui m’accompagne…
Et puis viennent des chambres, très nombreuses, diverses. Certaines semblent être vides depuis plusieurs années, d’autres viennent d’être quittées, les lits sont encore défaits… Parfois, nous déplaçons des meubles et, derrière, nous trouvons mille choses, des richesses, des trésors, de l’or…
Parfois aussi, nous n’y jetons qu’un coup d’œil en passant et nous nous dirigeons rapidement vers le cœur de la maison, une immense pièce à plusieurs niveaux, tout en bois. Elle est éclairée par de multiples fenêtres.
J’y retrouve tous les miens, mon mari et mes enfants et quelques rares autres personnes que je ne connais pas mais que je semble aimer. Nous sommes bien, profitant de l’immensité de la pièce, de son confort de sa chaleur et de la lumière. Nous lisons ou jouons à un jeu de société ou j’écris, assise à un bureau…

Une porte, un jardin, je sors… c’est le plein jour chaque fois. La petite maison obscure dans laquelle je suis entrée est en réalité une énorme construction en forme de L, placée sur une colline. Le jardin est en fleurs.
A droite, au loin, domine un arbre immense, aux tons chauds de l’automne, peut-être est-ce un flamboyant. J’entends les bruits lointains d’une intense circulation… Je suis bien…

Pour Rebecca et son cauchemar d'aspirateur
Pour Frédéric Prunier et sa "Lettre à un ami"
ET BIEN SUR POUR CE BON VIEUX JB (Non pas le whisky)


Pardon mais j'lai écrit un peu vite celui-là!!!

Merci monsieur Philippe pour la dédicace
j'avais justement préparé un texte pour cet atelier
mais
je vais pas parasiter le pastis..euh... le pastiche

alorsss
je m'en vais le publier ailleurs
(j'ai vu que dans la case poésie, il y avait une ex tension du même sujet)

à la revoyure, Sieur de l'écriture

un rêve et après je me colle à la suite de l'exo (demain, demain)

Je suis avec mon père sur une plage en Bretagne, nous bavardons.
Des enfants jouent autour de nous.
Je me détourne un instant pour suivre des yeux un bateau qui navigue au loin
Quand je me retourne, je découvre tous les enfants égorgés sur le sable, à perte de vue
mon père, hagard, tient un sabre ensanglanté au bout de son bras

il trempe ses mains dans la mer
la mer devient entièrement rouge, jusqu'à l'horizon

et je me réveille avec en fond sonore cette litanie : et la mer devient rouge-sang

Merci Dusha et Janis pour cete nouvelle moisson de rêves...
et merci Philippe pour ce délicieux "à la façon de" Du Bellay qui me replonge dans la nostalgie des souvenirs d'enfance (bof) additionnés de la dérision de l'âge adulte (ouf) un savant équilibre auquel... j'aspire !

Hop, ça y est, petit bricolage à lire en Prose à partir des rêves de maison de clarisse, croisic et dusha

Janis a écrit:un rêve et après je me colle à la suite de l'exo (demain, demain)

Je suis avec mon père sur une plage en Bretagne, nous bavardons.
Des enfants jouent autour de nous.
Je me détourne un instant pour suivre des yeux un bateau qui navigue au loin
Quand je me retourne, je découvre tous les enfants égorgés sur le sable, à perte de vue
mon père, hagard, tient un sabre ensanglanté au bout de son bras

il trempe ses mains dans la mer
la mer devient entièrement rouge, jusqu'à l'horizon

et je me réveille avec en fond sonore cette litanie : et la mer devient rouge-sang

Barbe Bleue à l'armoricaine.

Janis a écrit:un rêve et après je me colle à la suite de l'exo (demain, demain)

Je suis avec mon père sur une plage en Bretagne, nous bavardons.
Des enfants jouent autour de nous.
Je me détourne un instant pour suivre des yeux un bateau qui navigue au loin
Quand je me retourne, je découvre tous les enfants égorgés sur le sable, à perte de vue
mon père, hagard, tient un sabre ensanglanté au bout de son bras

il trempe ses mains dans la mer
la mer devient entièrement rouge, jusqu'à l'horizon

et je me réveille avec en fond sonore cette litanie : et la mer devient rouge-sang

Superbe ce rêve !


(on peut toujours envoyer Reb ? je sais je me réveille dix ans après...)

Oui, très beau rêve, inspirant.
J'aimais bien celui de Rebecca aussi, aspirant :-)

Bonsoir,

Je suis nouvelle sur le site et je ne connais pas encore toutes les règles qui régissent les exercices. Vu que certains ont déjà publié leur création et que je n'ai pas déposé de rêve ici, puis-je malgré tout participer ? Et si oui, y a-t-il une date limite pour publier ce que l'on aura écrit à partir du rêve choisi ?

Merci pour vos précisions

Sweet Heart