Pour sauver nos deux mondes...

[hime]

Voilà un début d'histoire que j'ai écrit il y a quelques temps déjà ...
les premiers chapitres sont assez vieux donc excusez le style un peu... inexpérimenté ...

voilà un tout petit prologue :


Dans la pénombre d’une chambre d’un grand hôtel parisien une horloge numérique indiquait 4h en chiffres rouges scintillants.
Alors que la lune éclairait faiblement un visage calme, les yeux grands ouverts.

April fixait intensément, de ses yeux d’un mauve profond, le plafond de sa chambre provisoire.
Ce matin sa première pensée alla à ses amis, qu’elle n’avait plus vus depuis longtemps.
Le souvenir de ceux-ci faisant apparaître un léger sourire sur son beau visage.
Malheureusement, celui-ci ne tarda pas à disparaître faisant place à une mine sombre et lasse.
Et dire qu’aujourd’hui encore, elle allait devoir jouer un rôle et vivre une fois de plus l’ennuyante routine qui était devenu depuis bientôt un an son quotidien.
Pourtant, elle espérait, encore, inlassablement, qu’un jour elle les rejoindrait, elles, ces personnes si importantes à ses yeux, ses personnes dont son cœur ne pouvait se passer.

Ce dont elle ne se doutait pas, c’était qu’elle n’allait pas tarder à les revoir mais pas vraiment dans les circonstances voulues.
Ce jour entraînant de nombreux malheurs avec lui, autant pour elle que pour les habitants de cette planète bleue appelée « Terre ».

[hime]

finalement je vais changer un peu le prologue je le remets éditer dès que possible ...

[maniak']

J'aime bien l'ambiance. Tu sais poser la scène et c'est bien à ton age parce que ça veut dire que c'est inné. Mais il y a des fautes d'inattention du genre : ces personnes si importantes à ses yeux, ses personnes dont son cœur ne pouvait se passer.

Et puis pour alléger j'aurais écrit : des personnes dont elle ne pouvait se passer.

Fais attention aux répétitions : yeux grands ouverts et yeux d'un mauve profond...

Mais tout ça se corrige facilement. Moi, ce que je fais c'est que je n'arrête pas de me relire.

Sinon, on voit les images et c'est le principal.

[hime]

merci beaucoup ...
j'ai corrigé et remanier ... voilà le résultat qui est légèrement mieux ...


Dans la pénombre d’une chambre d’un grand hôtel parisien une horloge numérique indiquait 4h en chiffres rouges scintillants.
Alors que la lune éclairait faiblement un visage calme, les yeux grands ouverts.

April fixait intensément, de ses iris d’un mauve profond, le plafond de sa chambre provisoire.
Ce matin sa première pensée alla à ses amis, elle ne les avait plus vu depuis longtemps et leur absence se faisait chaque jour sentir un peu plus. Dans ce monde où les apparences compte plus que la personne elle-même April ne se sentait pas à sa place.
Ce souvenir fit apparaître un léger sourire sur son beau visage.
Malheureusement, celui-ci ne tarda pas à disparaître faisant place à une mine sombre et lasse.

Aujourd’hui encore elle devrait jouer un rôle qui n’était pas le sien, vivre une fois de plus l’ennuyante routine qui était devenue depuis quelques temps son quotidien.
Pourtant elle gardait l’espoir naïf que tout s’arrangerait. Inlassablement, elle attendait des nouvelles, rien qu’un message rassurant de ses amis.
Elle attendait impatiemment le jour où elle les retrouverait, ces personnes si importantes à ses yeux.
Elle, elle ne pouvait rien faire d’autres que d’attendre et de s’employer à accomplir la tâche qu’on lui avait confié.

Ce matin là, elle était bien loin de penser que le jour où elle reverrait toutes ces personnes ne tarderait pas à venir, mais que ce ne serait pas vraiment dans les circonstances voulues.
Ce jour entraînerait de nombreux malheurs avec lui, autant pour elle que pour les habitants de cette planète bleue appelée « Terre ».

[Lifewithwords]

J'ai bien aimé ton texte malgré quelques défauts ! Au début je me suis dit que ça n'allait pas me plaire, et en fait j'ai été très agréablement surprise par la chute de ton prologue, à laquelle je ne m'attendais pas du tout (bien que je devrais savoir que tu es assez portée SF^^) !

Tu décris assez bien l'attente du personnage par rapport à ses amis, l'émotion passe je trouve !

Après il y a quelques phrases que je n'ai pas aimées comme la première par exemple, que je trouve assez maladroites.

"Dans la pénombre d’une chambre d’un grand hôtel parisien une horloge numérique indiquait 4h en chiffres rouges scintillants."

Il manque une virgule, un point, ou il y a des détails en trop.
Je te conseillerai d'utiliser des phrases plus courtes, peut-être moins littéraire certes, mais qui sonnent mieux.
Il vaut mieux des courtes phrases très bien faites que des longues approximatives !^^

Voilà, j'attends la suite !

[hime]

en fait c'est ma première histoire de SF ... ^^
merci beaucoup j'ai ajouté une virgule dans la première phrase ...
je sais je suis une partisante des longues phrase ... c'est plus fort que moi je dois toujours rajouter des détails ^^

[hime]

voilà le premier chapitre .... écrit il y a deux mois (je me suis améliorée depuis et le chapitre 2 est beaucoup mieux il me semble )



April courait précipitamment vers une grande grille en fer, son sac noir en bandoulière heurtant ses hanches à chacun de ses pas rapides.
Dépassant la grille où la rouille commençait à ronger les barreaux. Elle ralentit sa course et s’arrêta devant une porte de bois vernis où était accrochée une petite plaque en métal terni par les années. De petits chiffres en bronze y étaient collés formant le nombre « 810 ».
April toqua d’une main hésitante et entra sans attendre une quelconque réponse.
La pièce dans laquelle elle se trouvait était une salle de cours en demi-cercle.
Elle ressemblait à un amphithéâtre ou encore à une salle d’université.
L’étudiante soupira, à cette heure matinale, la salle était encore vide et aucun bruit à part le son de ses talons claquant sur le sol, ne brisait le silence qui y régnait.
Elle était comme toujours arrivée avec une bonne demi-heure d’avance à son premier cours, histoire.

La jeune fille s’assit sur une chaise du fond, place qu’elle avait en prédilection, et sortit de son sac un livre du nom un peu enfantin de « L’histoire au fil des pages », entreprenant de relire son cours en attendant que son professeur daigne enfin arriver.
Peu à peu, au fur et à mesure que ses doigts fins tournaient les pages jaunâtres du livre, la salle se remplissait d’élèves tous plus différents les uns que les autres.

Cela faisait plus de trois quarts d’heure qu’elle était assise sur cette chaise qu’elle trouvait décidément très inconfortable et la salle était à présent bondé et agitée, les élèves attendant avec impatiente leur professeur. Mais elle n’y prêtait aucune attention, quelque chose de bien plus important la tracassait, un pressentiment, cette chose qui vous ronge petit à petit, le stress vous étouffant, formant une boule compacte dans votre gorge. April en était sure, quelque chose de mauvais, de très mauvais allait arriver, et ses intuitions ne lui mentaient jamais. Pas une seule fois elles ne l’avaient trompée, ou même induite en erreur.
L’arrivée bruyante de son professeur lui fit reprendre ses esprits, la sortant de sa torpeur.

Secouant la tête pour se débarrasser de ses sombres pensées elle redirigea son attention sur son livre, et le referma d’un coup sec, faisant au passage sursauter les jeunes gens se tenant assis à ses cotés. Le rangeant dans son sac noir, elle reporta son regard vers l’estrade trônant au milieu de la pièce où se tenait un homme d’âge certain, son professeur d’histoire. Il paraissait avoir une quarantaine d’années mais en avait en fait dix de plus et, sous ses airs sévère et un peu bourru de campagnard, il était pour April l’enseignant le plus vrai, et apte à enseigner. Avec son éternelle barbe de plusieurs jours et sa carrure imposante, ainsi que ses profonds cernes sous les yeux, on l’aurait facilement confondu avec un bûcheron ; s’il n’avait pas porté de petites lunettes carrées, telles celles d’une bibliothécaire acariâtre.

April l’écouta déblatéré vainement contre la société, ses élèves suivant pour la plupart attentivement son cours, sachant ce qu’il risquait d’arriver à la première incartade.
Soudain, il se tut fronçant les sourcils, ceux-ci se rejoignant en ailes d’oiseaux, et tapa du poing contre la petite table qui lui servait de bureau, intimant ainsi le silence aux quelques récalcitrants qui discutaient dans le fond de la salle.
Après ce petit « contretemps » le cours reprit son cours dans le … calme ?
Non,… Comme toujours, le cours d’histoire ce finit dans un débat, chacun exprimant son opinion avec acharnement, seule April restait calme, répondant avec assurance et sérénité.
Une sonnerie stridente retentit et les élèves se précipitèrent vers la porte, se poussant les uns les autres. April, elle, préférait attendre que le calme revienne, elle rangeait donc ses affaires à son aise, semblant dégager une aura de quiétude et de confiance qui intriguait les personnes l’entourant.
Elle inspirait aussi respect et … crainte. En effet de par son apparence et son attitude froide, elle dressait une barrière entre elle et les autres.
De longs cheveux noirs ainsi que des yeux d’un mauve peu commun lui conféraient un soupçon de mystère et une beauté que beaucoup de filles lui enviaient.
Sa fine silhouette était moulée par des vêtements noirs et mauves, s’accordant parfaitement avec ses cheveux. Quand à ses yeux, ou plutôt leur couleur, ils accentuaient encore ce sentiment d’inaccessibilité que les gens avaient envers elle.
Elle, elle gardait cette attitude froide mais au fond, elle en souffrait énormément.
Elle avait beau dire que ces êtres futiles qu’étaient les humains ne l’intéressaient pas, elle ne pouvait s’empêcher d’envier leur vie paisible. Bien sur, ils avaient des soucis comme tout le monde mais, beaucoup moins importants que ceux de son monde. Parfois elle en venait même à regretter d’être née dans celui-ci et pas chez ses terriens.

Son monde,… Malgré la guerre qui le ravageait, il lui manquait terriblement, lui et ses contrées verdoyantes et fertiles, ses petites maisonnettes et ses habitants si affectueux. Ce monde si prospère.
Les fêtes que son père organisait pour ses sujets lors de grands évènements, comme le jour des héros ou encore la fête des étoiles, deux fêtes qu’elle adorait particulièrement. Lors de la première on fêtait les héros mort aux combats et lors de la deuxième on passait la nuit à admirer les astres.
Il y avait aussi ce magnifique spectacle qu’offrait le soleil lorsqu’il se couchait, particulièrement en hivers quand celui-ci prenait une teinte bleu clair et lançait ses rayons sur les paysages enneigés. Dans son monde lors des différentes saisons le soleil prenait la couleur respective de ces saisons soit : le bleu pour l’hivers, le vert pour le printemps, le jaune pour l’été et le rouge pour l’automne ; et un jour par an le soleil prenait une couleur violet (mauves) et rose, pour célébrer le jour d’anniversaire de l’héritière du trône.
Oui, tout cela lui manquait, laissant un grand vide dans son cœur.
Il lui tardait de pouvoir repartir dans ce monde qu’était le sien, de se battre pour son pays et son peuple ; car oui, April était l’héritière du trône et la célèbre HIME du monde de « Prospéria ».
Aimée par son peuple, il lui arrivait souvent de s’enfuir du palais pour aller flâner dans les ruelles commerçantes de son village et les jours de marché de se cacher sous une cape pour observer ses sujets une expression de paix sur le visage, telle une mère s’occupant de ses enfants, elle tenait au bonheur de son peuple ; bien qu’elle ai dut fuir son pays poussée par son père, pourtant même exilée elle pensait à eux chaque jour.

[Lifewithwords]

en fait c'est ma première histoire de SF ... ^^

Je suis sincèrement désolée une pure confusion avec Mâ Lin je crois que je venais de lire... Vraiment désolée désolée... :$:$:$

Pour ce qui est de la seconde partie du texte, j'ai toujours du mal avec ces phrases longues qui m'empêchent d'accrocher vraiment. J'ai tendance à perdre le fil...
L'histoire s'oriente d'une façon assez classique mais néanmoins intéressante. Cela me laisse quand même une certaine impression de déjà-vu et j'espère que tu réussiras à garder de l'originalité !

Bon courage pour la suite !

[hime]

perso j'aime moins ce deuxième chapitre et je pense qu'on le ressens dans l'écriture....
pourrais tu me faire un liste des phrases les plus longues ....

[Lifewithwords]

Voici cette liste, j'ai pris celles qui m'ont le plus gênée :

"La jeune fille s’assit sur une chaise du fond, place qu’elle avait en prédilection, et sortit de son sac un livre du nom un peu enfantin de « L’histoire au fil des pages », entreprenant de relire son cours en attendant que son professeur daigne enfin arriver."

"Cela faisait plus de trois quarts d’heure qu’elle était assise sur cette chaise qu’elle trouvait décidément très inconfortable et la salle était à présent bondé et agitée, les élèves attendant avec impatiente leur professeur. "

"Avec son éternelle barbe de plusieurs jours et sa carrure imposante, ainsi que ses profonds cernes sous les yeux, on l’aurait facilement confondu avec un bûcheron ; s’il n’avait pas porté de petites lunettes carrées, telles celles d’une bibliothécaire acariâtre."

"Dans son monde lors des différentes saisons le soleil prenait la couleur respective de ces saisons soit : le bleu pour l’hivers, le vert pour le printemps, le jaune pour l’été et le rouge pour l’automne ; et un jour par an le soleil prenait une couleur violet (mauves) et rose, pour célébrer le jour d’anniversaire de l’héritière du trône."

"Aimée par son peuple, il lui arrivait souvent de s’enfuir du palais pour aller flâner dans les ruelles commerçantes de son village et les jours de marché de se cacher sous une cape pour observer ses sujets une expression de paix sur le visage, telle une mère s’occupant de ses enfants, elle tenait au bonheur de son peuple ; bien qu’elle ai dut fuir son pays poussée par son père, pourtant même exilée elle pensait à eux chaque jour."

Voilà. Je pense que quelque points ne seraient pas inutiles, pour laisser le lecteur souffler. Ou alors met moins de détails. J'ai le sentiment que des fois tu veux faire long, alors que cela n'est pas nécessaire. C'est un défaut que j'avais aussi quand j'ai commencé. C'est l'écriture qui s'emballe^^

[hime]

je changerai tou cela demain merci beaucoup

[Sahkti]

Trop de détails tuent le détail. Impression que j'ai à la lecture de ton texte, intéressant, intriguant, mais trop détaillé. Tout y est, de la description des vêtements à celle des cheveux, au risque de perdre le lecteur parmi une foultitude d'infos par forcément utiles qui le détournent du fil conducteur du récit.
Je trouve également peu harmonieuse la liaison entre l'univers de la salle de cours et l'univers onirique de la planète d'origine de Hime, il y a quelque chose qui ne passe pas trop bien à mes yeux, mais ce n'est bien sûr qu'une impression personnelle.
Ton texte ressemble également à un morceau de quelque chose catapulté là, sans trop savoir comment. Peut-être une suite serait-elle utile pour mieux comprendre; pour savoir qui est ce professeur d'histoire et ce que sont ces débats enflammés. Beaucoup trop d'éléments sont ici survolés.
Mais dans l'ensemble, c'est plaisant et je lirai la suite avec plaisir.

[maniak']

Je suis d'accord avec Sakhti, tu n'es pas obligée de tout décrire tout de suite (c'est lourd), tu peux procéder par petites touches quand tu en as besoin.

Et puis, laisse sa chance au lecteur de se faire sa propre image. Moi, il m'est arrivé de ne pas aimer un roman juste parce que l'image que je me faisait du personnage central me paraissait mauvaise. Une fois que tu lui as collé une étiquette il est difficile de revenir en arrière.

Personellement, je préfère me faire mon propre film quand je lis un texte... je sais pas si je suis très clair là ?

[hime]

d'accord merci beaucoup pour les conseils ...
j'essayerai de mettre moins de détails dans les prochains chapitres :s
j'ai une mauvaise habitude de me laissé emportée par mon récit :p

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