Miroir éclot.
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Miroir éclot.
L'image de toi friable comme de la pierre sèche
Dieu mon dieu la minute-statue dans quel jardin déjà le soleil hardi
On vit c'est un jour de tempête
Le vent d'équinoxe dans des cheveux alphabet
Le bleu le jaune délavés des photographies
Comment s'appellent cet homme cette femme sans couleur
On ne voit plus les visages seulement la neige vide, un grand miroir aphone
Et tout ceci qu'était-ce déjà j'en perds mémoire, un rendez-vous manqué
Sur le bout de la langue
ce ne sera pas ce soir
Ce ne sera plus jamais le soir
Le vrai soir
Plein du silence de vivre
Les lèvres comme des ronces
Un seul soir y vins-je le crépuscule remuant des. Ailes muettes
La lune bercée, mille chant d'ombres
On y plantera Dieu
Je germerai
Sur soi la nuit blanche
eau forte et douce
Aux figures froides
Le café ou bien le thé
Tu dis peut-être je ne sais pas
Et déjà je ne vois plus ta bouche en forme de
Peut-être ou je ne sais pas
À cette table
Il y a une place stérile
Comme un ventre vide
Ta place
Une image creusée d'oubli
Un grand vent disperse les lettres du prénom on cherche ses souvenirs dans le téléphone
Un mot s'écorche dans les cheveux
Les poumons vides, plus jamais
Monde abandonné
Feu de cheminée où brûlent les roses
Odeur de mai incendié
Sifflent les balles gémit la Seine
Contre le cœur, serrée, la neige fondue de toi
Le médaillon vide
Un trou dans la mémoire
De la taille d'un poème
Dieu mon dieu la minute-statue dans quel jardin déjà le soleil hardi
On vit c'est un jour de tempête
Le vent d'équinoxe dans des cheveux alphabet
Le bleu le jaune délavés des photographies
Comment s'appellent cet homme cette femme sans couleur
On ne voit plus les visages seulement la neige vide, un grand miroir aphone
Et tout ceci qu'était-ce déjà j'en perds mémoire, un rendez-vous manqué
Sur le bout de la langue
ce ne sera pas ce soir
Ce ne sera plus jamais le soir
Le vrai soir
Plein du silence de vivre
Les lèvres comme des ronces
Un seul soir y vins-je le crépuscule remuant des. Ailes muettes
La lune bercée, mille chant d'ombres
On y plantera Dieu
Je germerai
Sur soi la nuit blanche
eau forte et douce
Aux figures froides
Le café ou bien le thé
Tu dis peut-être je ne sais pas
Et déjà je ne vois plus ta bouche en forme de
Peut-être ou je ne sais pas
À cette table
Il y a une place stérile
Comme un ventre vide
Ta place
Une image creusée d'oubli
Un grand vent disperse les lettres du prénom on cherche ses souvenirs dans le téléphone
Un mot s'écorche dans les cheveux
Les poumons vides, plus jamais
Monde abandonné
Feu de cheminée où brûlent les roses
Odeur de mai incendié
Sifflent les balles gémit la Seine
Contre le cœur, serrée, la neige fondue de toi
Le médaillon vide
Un trou dans la mémoire
De la taille d'un poème
Re: Miroir éclot.
je me suis ennuyé
Art. Ri- Nombre de messages : 314
Age : 25
Date d'inscription : 28/10/2010
Re: Miroir éclot.
J'ai eu un peu l'impression d'un assemblage dont l'unité m'échappait. C'est dommage car il y a des très beaux passages :
"Le bleu le jaune délavés des photographies
Comment s'appellent cet homme cette femme sans couleur
On ne voit plus les visages seulement la neige vide, un grand miroir aphone"
"Tu dis peut-être je ne sais pas
Et déjà je ne vois plus ta bouche en forme de
Peut-être ou je ne sais pas
À cette table
Il y a une place stérile
Comme un ventre vide
Ta place
Une image creusée d'oubli"
"Le médaillon vide
Un trou dans la mémoire
De la taille d'un poème"
Beaucoup d'autres passages me semblent s'égarer dans un monologue intérieur quelque peu maladroit où les images se noient... Par ailleurs, je trouve la première allusion à Dieu, un peu faible, voire inutile : "Dieu mon dieu...", là où celle-ci : "On y plantera Dieu" me semble plus porteuse poétiquement. Dans tout le cas, c'est un mot à prendre avec des pincettes... !
Au plaisir de te lire.
"Le bleu le jaune délavés des photographies
Comment s'appellent cet homme cette femme sans couleur
On ne voit plus les visages seulement la neige vide, un grand miroir aphone"
"Tu dis peut-être je ne sais pas
Et déjà je ne vois plus ta bouche en forme de
Peut-être ou je ne sais pas
À cette table
Il y a une place stérile
Comme un ventre vide
Ta place
Une image creusée d'oubli"
"Le médaillon vide
Un trou dans la mémoire
De la taille d'un poème"
Beaucoup d'autres passages me semblent s'égarer dans un monologue intérieur quelque peu maladroit où les images se noient... Par ailleurs, je trouve la première allusion à Dieu, un peu faible, voire inutile : "Dieu mon dieu...", là où celle-ci : "On y plantera Dieu" me semble plus porteuse poétiquement. Dans tout le cas, c'est un mot à prendre avec des pincettes... !
Au plaisir de te lire.
Loreena Ruin- Nombre de messages : 1071
Age : 34
Localisation : Nancy
Date d'inscription : 05/10/2008
Re: Miroir éclot.
J'aime la première et la quatrième strophe. Ce thème des photographies où le passé a toujours quelque chose de redoutablement présent, et pourtant complètement perdu, c'est bien exprimé.
et la quatrième strophe a une nudité, une sincérité aérienne.
Le reste m'a semblé un peu maniéré, inutile ou pas très "vécu"
et la quatrième strophe a une nudité, une sincérité aérienne.
Le reste m'a semblé un peu maniéré, inutile ou pas très "vécu"
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