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En route pour Tahiti !

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En route pour Tahiti ! Empty En route pour Tahiti !

Message  Marco Lun 15 Sep 2008 - 20:38

J’aimais bien Peter, mon pote irlandais. Nous avions le même âge, à quelques jours près. Je n’arrivais pas à l’appeler Pierre, comme le souhaitaient ses parents – soucieux d’intégration sans doute, même si le mot n’existait pas encore. Il habitait une grande résidence, juste en face de la forêt de Chaville, connue pour ses châtaignes. Mais nous, les châtaignes, on s’en foutait. On inventait plein de jeux, on se bagarrait, on regardait la télé aussi, notamment « Saturnin le Canard »
De temps en temps, sa grande sœur venait s’asseoir dans le salon. Elle portait des collants et se maquillait. Dès son entrée je devenais incapable d’aligner trois mots de suite. Peter ne s’en rendait pas compte, mais sa sœur, oui. Ca me mettait encore plus mal à l’aise. Je me sentais petit et laid.
Pour compenser ma timidité, j’essayais de faire de l’esprit. Après une plaisanterie particulièrement bien venue, la mère de Peter ne manquait jamais de me féliciter :
- Il est toujours très spirituel Pascal (elle prononçait spiwitouel).
Un sacré caractère, sa mère ! Par contre, je n’ai jamais croisé son père. Quel métier faisait-il ? Aucune idée. Le mien, à cette époque, partait fréquemment dans des pays passablement éloignés, le Brésil, le Pérou, l’Iran… Il rapportait des choses étonnantes, comme ces crocodiles nains reconvertis en cendriers, qui nous valaient les exclamations des visiteurs. Je racontais négligemment que mon vieux travaillait de temps en temps au Brésil, « un pays où il fait très chaud car le soleil flotte à quelques mètres au-dessus du sol »… Ou encore « un pays où les gens vivent avec de vrais crocodiles au milieu de leur salon »… Bref, j’inventais n’importe quoi.
Quand même, je préférais la Suisse. D’abord, c’était plus proche, papa s’absentait moins longtemps. Et il ne manquait jamais de nous ramener de ce chocolat en tablettes miniatures avec d’énormes noisettes dedans. Trois noisettes par tablette, je m’en souviens.

Ce jour-là, nous nous amusions dans la forêt, Peter et moi. Tout à coup, je me suis souvenu que mon père s’envolait pour Tahiti le jour même.
Le jour même ! Comment avais-je pu oublier ? Incroyable ! Il devait quitter la maison à 15h30 et ma montre, une Kelton, une de mes fiertés, marquait 3 heures moins cinq ! Il me restait un peu plus d’une demi-heure pour rentrer chez moi, lui dire au revoir, et surtout être là avant qu’il ne ferme la porte si je ne voulais pas rester bloqué à l’extérieur.
- Où ça ? A Tahiti ? Aujourd’hui ?
Peter n’en croyait pas ses oreilles. Il donnait des petits coups de pieds dans le sol sableux, tapissé de feuilles mortes et de brindilles.
- Oui, je viens de m’en rappeler. Dans une demi-heure. Un petit peu plus. Il faut absolument que je rentre chez moi, sinon il va fermer l’appartement et je me retrouverai enfermé dehors.
- Tu n’as pas de clés ?
Non, je n’avais pas de clés. Les parents de Peter considéraient leur fils capable de conserver un trousseau de clés. Je n’avais pas cette chance.
- Mais ton père ne partira pas si tu n’es pas rentré, quand même ?
- Il a un avion à prendre. Tu te rends compte de ce que c’est ?
Côtoyer quelqu’un qui prenait l’avion aussi souvent me donnait le droit d’en parler avec assurance. Mais le petit Irlandais voulait des explications.
- Et ta mère, elle est où ? Elle part aussi ?
- Non, je ne crois pas.
- Tu ne crois pas ? Ben ça alors ! Tu devrais quand même t’inquiéter. Imagine quelle parte aussi ? Comment tu vas faire ?
- C’est ce que je suis en train de te dire ! Il faut absolument que je rentre tout de suite.
- Remarque, t’aurais qu’à venir habiter chez moi…
Je marquais un temps. Habiter chez lui, ça voulait dire voir sa sœur tous les jours, avec une petite chance de la surprendre à poil au moins une fois, par exemple au sortir de la salle de bains. Cette idée me traversa l’esprit et provoqua une légère douleur dans mon ventre.
- C’est gentil, répondis-je à contrecœur, mais tu sais bien que c’est impossible. Si mon père s’en va avant que je sois rentré, je vais sûrement devoir aller au commissariat.
Bien sûr je jouais l’indifférence, mais l’idée d’aller au commissariat me terrifiait.
- De toute façon, ta mère elle va rentrer aussi, à un moment, non ? Forcément !
Je ne répondis pas. Il nous paraissait évident à tous les deux que Peter devait m’accompagner. L’idée ne l’enthousiasmait pas beaucoup, malgré son dévouement.
- Pfiou, souffla-t-il, comme s’il surprenait mes pensées. C’est carrément loin, chez toi.
- En courant on y sera vite. Si tu tiens le coup…
Il sentit la provocation, naturellement. Traverser la moitié de Chaville en une demi-heure, un beau défi pour des athlètes tels que nous ! Au fur et à mesure qu’il réfléchissait à tout ça, un petit sourire soulevait les coins de ses lèvres.
- Bon, OK, on y va, dit-il en démarrant sans prévenir.
- Ouais ! On y va ! Super !
Nous étions semblables à de jeunes chiens. En fait, ça ne changeait pas beaucoup de notre jeu interrompu, sauf que la réalité s’en mêlait. Un enjeu véritable nous faisait courir : sonner à la porte de la famille L… dans moins d’une demi-heure !
Je décidais de passer par le pont, au-dessus de la voie ferré. Ca nous faisait gagner pas mal de minutes, mais la côte montait raide pour y arriver. Gonflé à bloc, je courais à perdre haleine, Peter sur mes talons.
Immobilisant mon bras gauche pendant quelques secondes, je jetais un coup d’œil à ma montre. 3h10 passés ! Pas question de ralentir. Ma vie en dépendait. Heureusement que j’avais des Puma ! Avec ces chaussures, je devenais moi-même une espèce de grand fauve, capable de courir pendant des heures.
Arrivé à quelques dizaines de mètres du pont, je remarquais quelque chose d’anormal, une sorte de ruban rouge. Je continuais pourtant à galoper pour venir à bout de cette montée que nous ne prenions presque jamais, et pour cause. Peter courait à côté de moi, l’air intrigué lui aussi. Au fur et à mesure que nous approchions du pont, nous ralentissions imperceptiblement. Le ruban se tordait avec le vent, nous distinguions du blanc et du rouge. C’était un ruban en plastique, de ceux utilisés pour barrer la route ou indiquer des travaux. Oh non ! Je ne pouvais pas y croire. Le pont était fermé !
Quel manque de bol. Maintenant, il ne restait plus aucun espoir…
- Bon sang, c’est vrai, je me rappelle, ils font des travaux.
Je parlais en reprenant ma respiration, penché en avant et les mains sur les genoux. Peter copiait ma posture, à bout de souffle lui aussi. Il cracha d’un air viril, persuadé que j’allais abandonner et qu’il pourrait bientôt rentrer chez lui.
- Eh ! Regarde, exultais-je. Ils ont juste enlevé les pavés sur la moitié du pont, c’est tout.
- T’es fou ! On ne va pas le traverser, quand même, s’écria Peter. Imagine qu’il soit moins solide !
J’éprouvais la même frousse que lui, bien sûr, mais il avait commis l’erreur de montrer sa peur le premier.
- Viens, je te dis, il suffit de marcher sur le côté où il y a encore les pavés. On a encore un quart d’heure, à peine ! Vite !
Nous avons traversé le pont sur la pointe des pieds, comme s’il était sur le point de s’écrouler.
- Allez viens, Peter, on a assez perdu de temps comme ça. Il est 3h20.
Et je le tirais par la manche, direction chez moi. Mais en arrivant rue des Arcades, je poussais une exclamation de dépit.
- Merde, voilà le gardien, M. Vanné. Je peux pas le blairer, celui-là.
M. Vanné considérait tous les gamins de l’immeuble comme a priori suspects. Il nous faisait peur, mais nous lui menions la vie dure.
- Ah te voilà toi, qu’il me dit en faisant signe de m’arrêter.
Impossible de s’échapper. Il puait un mélange de tabac infecte et d’eau de Cologne Prisunic, celle qu’on vendait en flacon d’un litre. J’essayais de ne pas regarder sa barbe taillée en pointe, qui le faisait ressembler à un Cid de propriété privée.
- Je veux bien que tu utilises la trottinette de Brigitte, mais il faut quand même demander la permission avant.
D’accord, mon con ! Brigitte… Le prénom de sa petite-fille le remplissait de fierté. A l’époque, BB incarnait LE symbole sexuel pour 45 millions de Français. D’ailleurs, Brigitte jouait un peu le même rôle pour nous, à notre échelle. Je revoyais ses cuisses qui dépassaient de temps en temps de la sage jupe plissée qu’elle portait presque en permanence - une idée de sa mère, sans doute.
Nous sommes repartis à toutes jambes, Peter et moi. Inutile d’attendre le bon vouloir de cet ancien militaire raide comme un piquet.
Il était l’heure, plus que l’heure même ! 15h25 ! Nous avons finalement atteint l’entrée de l’immeuble, en reprenant notre souffle à grand-peine. D’un accord tacite nous avions renoncé à prendre les escaliers. Cinq étages c’était trop, vu notre état ! La porte de l’ascenseur s’ouvrit.
- Dites-donc, les enfants, vous savez que c’est interdit de monter si vous n’êtes pas accompagnés !
Cette fois, c’était Mme Gaudron, la voisine du 6ème, qui nous tançait du haut de ses talons aiguilles. Faire respecter les écriteaux et les consignes constituait sa grande passion ; sa vie. Depuis les horaires des poubelles jusqu’au nombre maximum de personnes dans l’ascenseur, tout y passait.
Cinq étages à pieds ! Et elle nous surveillait d’en bas, la garce, pour être bien sûre qu’on ne trichait pas ! Je regardais Peter, écarlate comme moi après cette dernière épreuve. Il ne restait plus qu’à prier, en espérant qu’il ne soit pas trop tard. Arrivé au 5ème, je sonnai et attendis. Rien. Je sonnai de nouveau. Rien. Une dernière fois. La trouille me gagnait vraiment, maintenant. Mon father était-il déjà parti à Tahiti ?
Soudain j’entendis du bruit ; je vis la serrure tourner, la porte s’ouvrir et mon père apparaître dans l’entrebâillement. Je remarquais d’abord son pyjama - pantalon bleu, veste rayée blanc et bleu. Puis sa barbe mal rasée, ses cheveux ébouriffés et ses pieds nus.
- Ah c’est toi, dit-il en me voyant.
Il ne portait pas de pardessus, aucune valise ne traînait dans l’entrée. Ma parole, je l’avais réveillé en pleine sieste !
Peter ouvrait déjà la porte de l’ascenseur pour repartir.
- Bon, allez, salut, à demain, me dit-il.
- Ouais, à demain, Pierre.
La comédie prenait fin si brutalement. Nous venions de vivre une péripétie, aux yeux d’un enfant.
- Tiens, ton copain s’appelle Pierre ?
- Oui, Pierre ou Peter, ça dépend.
Mon père et Peter portaient le même prénom, mais je ne m’en étais pas aperçu. Il est vrai que je ne l’utilisais presque jamais, ni pour l’un ni pour l’autre.
Ainsi donc, mon paternel n’avait jamais envisagé de partir à Tahiti ? J’avais tout inventé ? Une légère honte m’envahit. Bien sûr, au fond je l’avais toujours su. Mais quoi, c’était si difficile de faire la différence entre le vrai et l’imaginaire. Surtout quand le vrai me faisait mal. Un père absent, c’était très dur, en vrai. Même s’il rapportait du chocolat et des crocodiles empaillés. J’avais eu besoin d’inventer cette histoire, pour pouvoir dire : « Il a failli partir, mais finalement il est toujours là » Se faire peur pour de faux, ça donne l’illusion d’apprivoiser la peur, quand elle est là pour de vrai.
Etait-il triste, papa, quand il partait ? Eprouvait-il du remords à l’idée de laisser seuls ses quatre enfants et leur mère ? Ou au contraire excité et fier d’avoir choisi un métier avec autant d’occasions de déplacements ?
Ses parents à lui faisaient partie des gens qui voient tout à travers une échelle graduée. Ingénieur, c’était sûrement tout en haut. Pas mal pour un fils de chef de gare, selon l’opinion générale. Avait-il reçu les félicitations qu’il méritait ? L’affection ? Pas sûr.
Avant chaque départ, il rangeait ses affaires dans sa belle valise Samsonite bleu ciel qui me fascinait. Rigide, fière, élégante… Puis il remplissait sa trousse de toilette, marron avec de petits dessins de feuilles d’automne. Il y mettait sa mousse à raser, son dentifrice, ses tubes de médicaments homéopathiques : Arnica, Belladona… « L’homéopathie, ça peut faire beaucoup de choses, disait-il, mais il ne faut pas non plus lui demander de te faire marcher sur la tête » Voilà le genre d’aphorismes dont il était coutumier. Ca me faisait marrer.

Aujourd’hui, il est de nouveau parti, mon père. Mais cette fois-ci pour de bon. Et décidément, la réalité fait toujours aussi mal.

Marco

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Message  Invité Mar 16 Sep 2008 - 1:52

Belle narration ! J'aime votre manière de créer l'émotion à partir de l'anecdotique, et ce suspense du quotidien, tout simple... L'ensemble sonne très juste à mon avis.

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Message  bertrand-môgendre Mar 16 Sep 2008 - 6:05

Lu. Bien amené au pas de course, mais pas convaincu.
Le copain part-il trop vite ?
Le manque de dialogue à la porte ?
La fausse surprise du gamin ?
Je ne sais pas où se trouve la faille.
La présence des granules homéopathiques m'a surpris aussi, me demandant s'ils étaient utilisés à cette époque.
À propos du pont à traverser : tu prépares le terrain, insistes sur l'impossibilité de l'emprunter et en deux mots tu sautes l'obstacle ; un peu vite à mon goût.
Le rôle de la grande soeur du copain irlandais, ne devrait-il pas conclure l'histoire ?
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Message  pierre-henri Mar 16 Sep 2008 - 6:16

Un joli texte, touchant.
(Juste histoire d'ergoter: une ou deux explications en trop à la fin? Alors, justement, que vous laissez habilement le lecteur remplir les blancs.)
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Message  Sahkti Mar 16 Sep 2008 - 6:25

Beaucoup de choses et peu d'aération dans ce texte, dommage. L'histoire est touchante, un brin naïve, pas inintéressante, certes, mais il me manque tout de même quelque chose. Un truc qui viendrait briser ce long fil blanc qui guide tout de A à Z, qui secouerait ce train-train gentil.
La fin me laisse également dubitative en raison de ses explications et de sa bonne morale.
Bref, ce n'est pas désagréable à lire mais ça mériterait d'être retravaillé et secoué pour permettre au récit de sortir d'un cadre trop gentillet.

PS: L'irlandais qui se ferait appeler Pierre pour s'intégrer, le chocolat suisse aux grosses noisettes... y a de ces trucs qui semblent immuables et pourtant, faudrait arriver à dépasser ça :-)
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Message  Invité Mar 16 Sep 2008 - 10:27

Saturnin le canard, les montres Kelton... c'est aussi pour ça que j'aime tes textes. Et ce Peter (il ne s'est jamais appelé Pete ?) si réfléchi, la voix de la raison, est plus vrai que nature. J'aime bien comme tu racontes ces souvenirs qui sont ceux d'une génération mais aussi et surtout les tiens propres que tu partages avec nous.
Je ne suis pas sûre à la fin d'avoir compris avec certitude si Pascal a vraiment inventé toute l'histoire de Tahiti, ou s'il était arrivé à se convaincre et croyait vraiment à ce voyage. Ce qui ne m'a pas empêché d'apprécier cette lecture, où tu glisses des détails insignifiants mais qui disent si bien ce qui se passe dans la tête des gamins de cet âge ( Je marquais un temps. Habiter chez lui, ça voulait dire voir sa sœur tous les jours, avec une petite chance de la surprendre à poil au moins une fois, par exemple au sortir de la salle de bains. Cette idée me traversa l’esprit et provoqua une légère douleur dans mon ventre.). Apprécié également, ici et précédemment les pointes d'humour (Nous avons traversé le pont sur la pointe des pieds, comme s’il était sur le point de s’écrouler. ). C'est frais, ça ne se prend pas au sérieux et c'est bien écrit.

Suggestion :
Je ne répondis pas. Il nous paraissait évident à tous les deux que Peter devait m’accompagner. L’idée ne l’enthousiasmait pas beaucoup, malgré son dévouement.
Le passage qui suit ces lignes m'inciterait à penser que : Il me paraissait évident à tous les deux que Peter devait m’accompagner

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Message  Charles Mar 16 Sep 2008 - 11:41

Sahkti a écrit:Beaucoup de choses et peu d'aération dans ce texte, dommage. L'histoire est touchante, un brin naïve, pas inintéressante, certes, mais il me manque tout de même quelque chose. Un truc qui viendrait briser ce long fil blanc qui guide tout de A à Z, qui secouerait ce train-train gentil.
La fin me laisse également dubitative en raison de ses explications et de sa bonne morale.
Bref, ce n'est pas désagréable à lire mais ça mériterait d'être retravaillé et secoué pour permettre au récit de sortir d'un cadre trop gentillet.

plutôt que de redire la même chose, je reprends le commentaire de Sahkti à mon compte. Tout pareil !
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Message  pierre-henri Mar 16 Sep 2008 - 16:29

Bon, au moins, ça ne laisse pas indifférent.
Encore une fois, on ne saurait plaire à tout le monde (est-ce, d'ailleurs, un objectif bien intéressant ?).
Optimiste, je me dirais que mon texte ne manque pas de qualités, même (cf. plus haut...) s'il ne séduit pas tout le monde; pessimiste: qu'il est trop facile à deviner...
La vérité est, peut-être, entre les deux, ou, va savoir, complètement ailleurs.
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Message  Marco Mer 17 Sep 2008 - 19:29

Vos remarques sont très intéressantes. C'est vrai que le texte est gentillet, il est marqué par l'innocence de l'enfance, à mi-chemin entre rêve et réalité. J' ai noté que la fin peut sembler pesante, trop explicite.

Par contre, je ne comprends pas la dernière réflexion de Sahkti. Il n'y a rien "d'immuable" dans ce que j'ai écrit. C'est "vrai", simplement. Il y a avait bien 3 noisettes dans le chocolat, les parents de Peter préféraient qu'on l'appelle Pierre pour qu'il ne se sente pas isolé (alors que nous, on étaient fiers d'avoir un pote qui venait du pays des Beatles et des Rolling Stones...). Donc, je ne vois pas ce qu'il y a à "dépasser".

(les gélules homéopathiques existaient bien à l'époque - début 70)

Marco

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