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Avec la tête

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Kilis
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Message  ptipubi Dim 14 Déc 2008 - 23:19

Avec la tête.

Il a toujours aimé dessiner sur la poussière des meubles, comme il a toujours su que son esprit se trouvait à l’étroit dans son corps malingre. Avant de savoir marcher, quand il se représentait sa bouillonnante pensée, paradoxalement, il voyait une terrasse immaculée sur laquelle ses doigts d’enfant pris en faute ondulaient nonchalamment, au gré des vents marins, à la façon d’une anémone de mer. Rien n’a été simple. Pas même l’ennui.
A six ans, quand, tout naturellement, il demandait à son père si les périodes de la vie pouvaient correspondre à celles de l’Histoire, l’autre lui répondait, le sourcil comme une figue séchée : « Arnaud, tu parles trop grand pour moi. Occupe-toi avec tes sœurs. »
La pulpe de ses doigts se souvenait de la noblesse des bois où elle avait glissé inlassablement jusqu’à en devenir une mémoire. Les jours sonnaient creux dans la grande bâtisse en meulières de Montlignon. Avec le temps, cet escalier rabougri aux marches un peu trop rapprochées avait donné à ses mollets un galbe de coureur de fond, un galbe d’enfant sauvage. Il les regarde.
Sur la commode des jumelles, c’était l’âpreté de l’art pariétal avec ses scènes de chasse à la con qu’il voyait comme le temps de la petite enfance. (Continuellement, il imaginait que les jumelles tombaient de leur lit pourtant les soins qu’il leur prodiguait ne l’émouvaient pas). Après, sur le confiturier, précieux héritage maternel, caché dans un recoin de l’entrée, il s’installait pour honorer la charge de scribe moyenâgeux, c’était le temps de l’adolescence à durée incontrôlable. Venait ensuite l’armoire des parents, sur les portes de laquelle, des esquisses florentines qu’il avait vues dans des carnets de voyage- témoins des grandes découvertes- représentaient l’âge d’homme. Et puis, et puis… les doigts tout mous, il s’apercevait avec l’amertume de son âge que tous ces parallèles ne pouvaient pas coller indéfiniment car la vie d’un homme s’arrête à un moment, pas l’Histoire des hommes. La science des hommes est inexacte.
Souvent, il s’est retrouvé seul au milieu de ses jouets et de ses écrans, et encore aujourd’hui, il se délecte du bruit de son crâne…boum ! qui heurtait inévitablement le sol quand on l’avait contrarié. Et son père qui se précipitait pour interposer son pied entre la tête et le sol. C’est terrible, mais il ne sait toujours pas s’il faisait cela pour lui éviter une bosse à demeure sur le front ou parce que cette bosse était suspicion.
Avec le yaourt il trace les deux robes blanches que portaient les jumelles les jours de fête, les fibres d’endive pour les cheveux et quelques lentilles pour leur maladie. Plus loin, épars, il y a encore du jaune d’œuf qui servira pour les cheveux de maman et la sauce de la daube de boeuf pour la tignasse de papa.
Papa. Arnaud avait toujours été frappé par son père. Par son côté fruit des bois ; sucré, tendre, acidulé et dans le même temps capable de tacher et de griffer. Autant il adorait assister au match de rugby les dimanches après-midi, autant il abhorrait les périodes de grand nettoyage que son daron opérait patiemment sur l’ensemble de la vaste maison. Toutes ces pensées, toutes ces traces, toutes ces arabesques sur le mobilier familial finissaient collées à un vieux chiffon saturé de sens. Quand son père le secouait, Arnaud, la joue posée contre les barreaux de l’escalier, se forçait à revoir, dans une dernière représentation, les signes qui flottaient à travers le rai oblique que souriait l’œil de bœuf du 2ème étage. Tout était à refaire. De l’art éphémère comme quand il se régalait, des heures durant, en traçant des vaguelettes sur la rampe d’escalier, puis arrivé en bas, pris d’un élan incontrôlable, il remontait dare-dare pour dévaler à califourchon et dos au vide la spirale en bois. Etourdi, le fond de culotte poussiéreux, il en profitait à l’occasion pour boire, en caméléon, un verre de Guignolet-maison.
La posture en tailleur a ankylosé ses jambes et ses bras sont las de dessiner sur ce mur vert pâle. Il se relève, se recule, observe le dessin dans sa totalité et décide d’y être aussi. Pas un poil de rouge sur ce plateau repas ! Il lui en faut ! Mme Gwenn est là, à ses pieds, gueule contre terre. Toujours à décevoir ces femmes. Nue sous sa blouse, mon cul ! Sa pulpe-mémoire est tombée sur un textile qui l’a terriblement contrarié. Celle-là, elle aurait vraiment un physique de pilier si ce n’étaient ses sabots blancs et ses énormes seins avec des tétons tellement rêches qu’ils entament le tissu. Pour le reste, elle peut pousser en mêlée la truie ! Ces oreilles émoussées au papier de verre et ses gros sourcils posés sur deux surplombs d’escalade sont d’une laideur peu commune. Des arcades gorgées de sang. Boum !
L’arcade ça pète comme du verre, lui disait son père quand il revenait amoché d’un match un peu tendu : il avait raison. Sa pulpe vermeille entre en contact avec le mur lisse en y laissant des traces poisseuses qui le représentent. Maintenant, la famille est au complet, lisse. Sa mère et son père lui manquent. Ses petites sœurs aussi.
Ce jour-là, ils sont tous morts. A qui la faute ? A lui ? Sûrement. Le vert d’eau, il paraît que ça calme, lui, ça le met en boule.
Ce jour-là, il s’en souvient. Il était sur le perron, affublé de chacune ses deux sœurs sur une hanche et le regard de ses parents avait été une métastase. Imperceptiblement, les jumelles avaient allégé l’étreinte, leur chaleur l’avait quitté et le froid cassant de l’amour l’avait pétrifié. Longtemps, au loin, les feux de stop avaient scintillé par à-coups laissant un sentiment violent envahir Arnaud. Depuis, toutes leurs visites lui remémorent cet étrange sentiment qu’il tait.
Il a douze ans et on dit qu’il pense comme un adulte. C’est pour ça qu’il leur fait peur. Que leur resterait-il ? Les miettes de la naïveté ?
Déjà il perçoit des pas précipités. Ils arrivent. Vite ! Tout barbouiller.
Boum ! Boum ! Boum !
Personne ne veut plus y interposer le pied.
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Message  Invité Lun 15 Déc 2008 - 8:21

D'emblée on sent qu'il y a un problème... Je vais peut-être vous étonner, mais je crois que j'aurais préféré une "folie douce", un être perdu et inoffensif, à cette violence qui finit par se déchaîner. Mais l'écriture est efficace, prenante. J'ai aimé.

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Message  Invité Lun 15 Déc 2008 - 9:45

Belle écriture, elliptique, âpre, pratiquement sans déchet, je trouve ce texte fulgurant !

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Message  ptipubi Lun 15 Déc 2008 - 11:31

coline Dé a écrit:Belle écriture, elliptique, âpre, pratiquement sans déchet, je trouve ce texte fulgurant !
Merci pour ta lecture. En relisant, il y a une phrase qui coince:" De l’art éphémère comme quand il se régalait, des heures durant, en traçant des vaguelettes sur la rampe d’escalier, puis arrivé en bas, pris d’un élan incontrôlable, il remontait dare-dare pour dévaler à califourchon et dos au vide la spirale en bois"
J'ai hésité à n'y mettre que verbes à l'infinitif pour traduire la vitesse des actions et puis j'ai changé. je regrette, mais bon.
De plus je ne suis pas satisfait de la dernière phrase.
C'est un texte dont j'ai eu l'dée il y a vingt ans et que la loi sur la responsabilité les enfants de 12 ans m'a donné envie de mettre en oeuvre.
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Message  Kilis Lun 15 Déc 2008 - 11:37

Beaucoup, beaucoup aimé ce texte. Ta façon d’aborder ce sujet complexe est audacieuse, efficace et ton écriture prenante. Déroutante aussi. Il m’a fallu, à plusieurs reprises, revenir sur certains passages pour en comprendre le sens— les sens, l’essence.
Puis, je me suis dit que c’était intentionnel, que tu voulais nous proposer —nous imposer— une double lecture.
Et j'ai trouvé ça époustouflant.

Dans ce passage, par exemple :
« Papa. Arnaud avait toujours été frappé par son père. Par son côté fruit des bois; sucré, tendre, acidulé et dans le même temps capable de tacher et de griffer. Autant il adorait assister au match de rugby les dimanches après-midi, autant il abhorrait les périodes de grand nettoyage que son daron opérait patiemment sur l’ensemble de la vaste maison. Toutes ces pensées, toutes ces traces, toutes ces arabesques sur le mobilier familial finissaient collées à un vieux chiffon saturé de sens. Quand son père le secouait, Arnaud, la joue posée contre les barreaux de l’escalier, se forçait à revoir, dans une dernière représentation, les signes qui flottaient à travers le rai oblique que souriait l’œil de bœuf du 2ème étage. »

Arnaud a-t-il été frappé par son père ? Frapper peut se comprendre au sens physique ou figuré et ta ponctuation permet de l’interpréter dans les deux sens.
Et, plus loin: son père secouait-il Arnaud ou seulement le chiffon ?
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Message  ptipubi Lun 15 Déc 2008 - 11:46

socque a écrit:D'emblée on sent qu'il y a un problème... Je vais peut-être vous étonner, mais je crois que j'aurais préféré une "folie douce", un être perdu et inoffensif, à cette violence qui finit par se déchaîner. Mais l'écriture est efficace, prenante. J'ai aimé.
Merci de votre lecture. Le parti pris de cette violence finale ne se veut que l'aboutissement d'un manque d'amour et d'une solitude qu'il tente de combattre avec de nombreux pare-feux. La folie douce me semblait trop linéaire pour traduire ce sentiment ambigu qu'il intériorise jusqu'à la lie. J'admets que j'ai imaginé ce qu'aurait pu être un nicholson âgé de 12 ans dans "vol au-dessus d'un nid de coucou" avant qu'il ne fasse lobotomiser.

En lui laissant son libre arbitre, Arnaud reste un élément de la société à défaut d'être le membre d'une famille. Il ne subit plus.
Au plaisir de vous lire.
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Message  ptipubi Lun 15 Déc 2008 - 12:04

Pili a écrit:Beaucoup, beaucoup aimé ce texte. Ta façon d’aborder ce sujet complexe est audacieuse, efficace et ton écriture prenante. Déroutante aussi. Il m’a fallu, à plusieurs reprises, revenir sur certains passages pour en comprendre le sens— les sens, l’essence.
Puis, je me suis dit que c’était intentionnel, que tu voulais nous proposer —nous imposer— une double lecture.
Et j'ai trouvé ça époustouflant.

Dans ce passage, par exemple :
« Papa. Arnaud avait toujours été frappé par son père. Par son côté fruit des bois; sucré, tendre, acidulé et dans le même temps capable de tacher et de griffer. Autant il adorait assister au match de rugby les dimanches après-midi, autant il abhorrait les périodes de grand nettoyage que son daron opérait patiemment sur l’ensemble de la vaste maison. Toutes ces pensées, toutes ces traces, toutes ces arabesques sur le mobilier familial finissaient collées à un vieux chiffon saturé de sens. Quand son père le secouait, Arnaud, la joue posée contre les barreaux de l’escalier, se forçait à revoir, dans une dernière représentation, les signes qui flottaient à travers le rai oblique que souriait l’œil de bœuf du 2ème étage. »

Arnaud a-t-il été frappé par son père ? Frapper peut se comprendre au sens physique ou figuré et ta ponctuation permet de l’interpréter dans les deux sens.
Et, plus loin: son père secouait-il Arnaud ou seulement le chiffon ?
Merci pour ta lecture. Ce texte a mûri une vingtaine d'année et sur un sujet comme celui-là, on ne peut être manichéen donc il est vrai que j'ai utilisé des mots ayant des sens propres et figurés. Chacun choisit. Heureux que ce texte t'est dérouté c'était le but principal. Je te soumets une petite ritournelle sur la polysémie du verbe frapper, écrite il y a une quinzaine pour préparer ce texte.
Au plaisir de te lire.

La petite frappe.

Une lumière frappe poussière et noirceur
Je frappe la balle !
Comme un sourd
Mais elle ne revient pas
Je frappe les esprits !
Mais les rires ne reviennent pas
On frappe les médailles !
Mais elles ne nous reviennent pas
On frappe les pieds
Mais ils ne reviennent pas
On frappe les mains
Mais elles ne reviennent pas
Frappe chirurgicale
Tout est frappant, qui tombe à pic
A l’angle du mur et s’écrase sans rebonds
Frappées ! Ripaille, bourses, fiançailles et amours
Tout est frappé
On se frappe de notre bonne volonté
On se frappe des billets alités
On se frappe des siècles durant
Un écrit à la frappe décalée
Un conflit à la frappe calculée
Qui revient comme l’écho du boomerang
En pleine gueule
De ceux qui frappent
De ce qui frappe
De ceux qui sont frappés
Une lumière frappe la poussière, la noirceur
Mais aussi un piano aux touches cariées
Sur lequel, frappé de stupeur, je joue
En me frappant des cris alentour.
Je vous l’accorde je suis un peu frappé…
Par la grâce.
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Message  Invité Lun 15 Déc 2008 - 14:23

Qu'est-ce que tu lui reproche, à ta dernière phrase ?

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Message  Invité Lun 15 Déc 2008 - 15:37

Deux lectures : une première qui dérange, interpelle, suscite l'intérêt... on ne comprend pas tout. Une deuxième, et le texte prend tout son sens... comme un coup de poing dont on a du mal à se relever. Abasourdissant.
Je retiens, au passage, ceci, qui vaut 10 lignes d'explication :
Rien n’a été simple. Pas même l’ennui.

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Message  ptipubi Lun 15 Déc 2008 - 18:27

coline Dé a écrit:Qu'est-ce que tu lui reproche, à ta dernière phrase ?
Je ne sais exactement mais je trouve qu'elle fait trop technique comme tiré d'un commentaire sportif mais je n'ai pas trouvé mieux que "interposer ".
intercaler, mettre, immiscer?
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Message  Invité Lun 15 Déc 2008 - 19:11

ptipubi a écrit:
coline Dé a écrit:Qu'est-ce que tu lui reproche, à ta dernière phrase ?
Je ne sais exactement mais je trouve qu'elle fait trop technique comme tiré d'un commentaire sportif mais je n'ai pas trouvé mieux que "interposer ".
intercaler, mettre, immiscer?
"y mettre le pied", pour jouer sur l'équivoque, comme précédemment ?

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Message  ptipubi Lun 15 Déc 2008 - 20:04

Easter(Island) a écrit:
ptipubi a écrit:
coline Dé a écrit:Qu'est-ce que tu lui reproche, à ta dernière phrase ?
Je ne sais exactement mais je trouve qu'elle fait trop technique comme tiré d'un commentaire sportif mais je n'ai pas trouvé mieux que "interposer ".
intercaler, mettre, immiscer?
"y mettre le pied", pour jouer sur l'équivoque, comme précédemment ?
ca me plaît. merci pour ton aide.
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Message  Lucy Lun 15 Déc 2008 - 21:27

Beaucoup aimé ton texte.

Le contexte n'est pas facile pour que je puisse reprendre par le menu ce que j'ai apprécié, aussi je m'en tiendrai à ce type de commentaire un peu niaiseux.

Désolée, Ptipubi ! ^^
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Message  loic Mar 16 Déc 2008 - 11:21

j'arrive absolument pas à rentrer dedans, et pourtant les commentaires m'y engagent, je dois vraiment être con^^
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Message  ptipubi Mer 17 Déc 2008 - 10:08

Lucy a écrit:Beaucoup aimé ton texte.

Le contexte n'est pas facile pour que je puisse reprendre par le menu ce que j'ai apprécié, aussi je m'en tiendrai à ce type de commentaire un peu niaiseux.

Désolée, Ptipubi ! ^^
bonjour
je n'ai pas compris le sens de ta phrase: Le contexte n'est pas facile pour que je puisse reprendre par le menu ce que j'ai apprécié, mais ça ne fait rien du moment que mon texte t'est faite réagir.
au plaisir de te lire.
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Message  ptipubi Mer 17 Déc 2008 - 10:12

loic a écrit:j'arrive absolument pas à rentrer dedans, et pourtant les commentaires m'y engagent, je dois vraiment être con^^
Si on devait se dire con quand on ne rentre pas dans un texte que certains apprécient... c'est vrai que j'ai une écriture un peu tordue et des fois un peu trop ellyptique. Mais prends-y ce que tu veux c'est un self.
Merci de ta lecture
ps: Bien aimé ton dernier poème.
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Message  Sahkti Mer 24 Déc 2008 - 16:38

Plusieurs aspects de ton texte me plaisent.
D'abord ce recul (ou ce semblant de recul), cette manière de raconter en spectateur tout en étant impliqué de l'intérieur, ne serait-ce que par la grande connaissance du contenu.
Ensuite cette densité, qui amène progressivement le lecteur sur le fil de la tension ou d'une folie à venir ou d'un acte non encore commis. Ce fil, on le tient, on s'y accroche (et de temps à autre, il est vraiment utile pour ne pas se perdre) et il nous mène au final.
Agréable à lire!
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Message  Evanescent Sam 27 Déc 2008 - 13:07

La première lecture ma laissé étonnée, avec un doute, du genre dont on ne se débarrasse pas.
Et la deuxième m'a laissé bluffée et sans le moindre doute.
J'adore le ton, la distance, et beaucoup de tes phrases juste pour elles-mêmes. Bravo.
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