Alors Panda, on fait quoi ?

[lol47]

Alors Panda, on fait quoi ?

On se mange les mains ?

Vivre ça rend presque fou, autant que nous le sommes.
En me grattant le cul, l'idée de dieu est inexistante comme l'avenir. Je continue donc à me gratter le cul.

Tiens, l'autre jour, une vieille salope (tout juste moche à baiser) m'accoste sur le lieu de mon travail.

– Vous, je vous ai déjà lu quelque part !

Elle me parle du moulage de l'argile, de l'art, et c'est pas trop difficile ce nouvel emploi ?
Si, grosse connasse, mon boulot est difficile. Il suffit de se lever à quatre du mat six jours sur sept.

– J'ai lu vos textes sur internet. C'est pas mal.

Cause toujours, moi je continue à mettre en rayon, c'est mon taf. Pas vraiment un passe-temps. La pouffiasse continue à jacter. Soudain, je pète. Elle rougit. J'ai l'impression qu'elle va dégager de mon espace vital. Elle fait semblant de ne pas avoir entendu, se pince les narines.
C’est buccal.

– Vous devriez vous faire publier.

Et droit à un menu copieux. Tout y passe. Moules, crevettes et dessert en tenue léopard.

Ce n'est sûrement pas mon corps d’ovidé qui l'attire, alors quoi, qu'est-ce qu'elle me veut cette cochonne sur le retour ?
Des confidences. Elle ne les aura pas. Elle ne les aura jamais.

– Passez donc boire un café chez moi. Vous m'expliquerez la littérature.

Non, pas envie de t'expliquer quoi ce soit, ni la littérature, ni la façon dont je me gratte le cul, ni comment je me cure le nez. Retiens bien ça salope, je finirai un jour dans l'anti-Larousse : « Ecrire est un emploi à contre-temps ». Et ne cherchez jamais à savoir qui je suis car je ne le sais pas moi-même.
Antisocialement. Lol. Mesdames et Mesdemoiselles, mes yeux, toujours, cherchant la pénombre. Une tour et mieux y voir.
Sauf le respect que je ne dois à personne.
Et surtout à personne, je finirai lacéré comme un galet sur une plage de couteaux.

Et alors Panda, on fait quoi... ?

[Invité]

L'Atelier tout-seul
se vide se vide
radeau rateau ratelier
L'atelier tout-seul
S'y atteler, s'y étaler, si épanché
italique
moitié Italien, moitié Ibérique
Satellite
Quartier Latin : gorgé de fric.

Le freak, c'est chic.

L'Atelier tout-seul
putain d’loft
à s'branler devant les vitres hautes
la place de choix,
admirer la scene de la pliure des agraphes.


L'Atelier tout-seul
des vernis qui jonchent des tronches sur les tranches
une boule sur la trachée
Baie vitrée ; toile partout, lagons de peinture,
tubes d'entubés sur la B&O.

L'Atelier tout-seul
à spinner comme une toupie
à s'estourbir de goûts et de glands en V.O

L'Atelier tout-seul.
S'mettre la gueule en rappel,
Faire aut’chose
Penser avant d’écrire mais surtout avant d’être mort,
Baiser les priorité et bien dormir,
Un tache de foutre sechante à l’aisne.

L'Atelier tout-seul
Est à la mode de de chez nous
Fait c’que t’es mais t’aimes pas toi même me disait un mec grandi au Pensionnat d’ Amos
Y’m’disais qu’y disait çà pour moi
Qu’j ‘étais en disette
Plus un clou plus un vous plus un clou
Que je chiale quand je pleure et que c’est pas normal
Que je change tout le temps d’avis et que j’rigole trop fort
Que ch’uis en colère trop et en panthère pas assez
Que l’monde est pédé soyeux
Beau en cascade de backrooms.

L'Atelier tout-seul.
Tout-çà un soir de ghonorrée du cerveau
Avec mon clavier français
Mon clavier anglais
Ma clavicule cassée
Des ravioles aux glaviots de tous les cotés
Des couteaux dans le dos
Des amitiés pas sages errent
Des ragots qui t’médusent
Et des connasses à vous séléctifs.

L'Atelier tout-seul.
Penses jamais qu’t’as besoin des gens qu’tu connais pas encore assez
Pour te dire si ta bite a bon goût
Que c’est le bon moment ouais,
Pour un café-turlutte café-philo
Les vents changent comme des lumières sauf qu’on voit très bien la nuit.

Vas-y-si tu veux Lol
à
L'Atelier tout-seul
Moi çà m’dit rien d’voir mon nom sur la couverture
J’préfère le talon des autres surtout si y’a une chaînette.
On t’encourage, on t’enculage.

L'Atelier tout-seul.

S'y atteler, s'y étaler, si épanché
italique
moitié Italien, moitié Ibérique
Satellite
Quartier Latin : gorgé de fric.

L'Atelier tout-seul

Tourner au Rhum-coke
Être barje de la mauvaise rive
Là où il rentre et il sort la péniche
Tourner au crack-crack jusqu’à plus pouvoir tac-tac
Finir fier et ruiné
Dogué au Ruinard.

Vieux çà m’dit rien ;
L'Atelier tout-seul

T’as un tas de mecs qui font tout bien
Moi j’ai vraiment trop mal quand j’ai mal
J’creverai de ma main quand j’écris
Je meurre de crèves à répétitions
A 160000 signes j’éteindrai la lumière moi-même, épuisé à être moi
J’ai pas le génie du jeu
J’ai pas le jeu du déni
J’ai pas d’je bien défini
L’atelier tout-seul me fait chier.

Fais comme tu peux
à
L'Atelier tout-seul
J’suis bien trop intelligent pour te donner un conseil

La raison du grand nombre à toujours raison
Demande à ta boulangère
C’est elle qui t’aimes le mieux
Quand tu lui files ses deux euros vingt
Antisocial si tu perds ton sang froid c’est qu’il n’est pas taré
Qu’il n’est pas tarri.
C’est qu’il n’est pas trop tard
On déteste jamais les innocents.


L'Atelier tout-seul
putain d’loft
à s'branler devant les vitres hautes
la place de choix,
admirer la scene de la pliure des agraphes
c’est pas pour moi
j’veux pas être reconnu par les miens alors que j’les connais pas
j’veux baiser qu’des belles et des intelligentes
des qui sensibles et qui sentent bon
des qui savent plein et qui parlent peu
des qui se souviennent et des qui s’ébattent
avec des mondes dans les yeux et pas du verbe dans la langue.

Vieux çà m’dit rien ;
L'Atelier tout-seul
Parceque je n’ai pas que çà à branler
De voir mon nom sous les couvertures.
Si je veux voir ma bite je n’ai qu’à baiser les yeux.

Rire et sourire
Vieux çà m’dit bien;
L'Atelier des dents
Çà, çà me branche.
Vieux çà m’dit tiens
L'ratelier en blanches
Les clowns de la vie
Les histoires de dengues
Passer sur les passages clownés
Donner du pain à une vieille
Aider à traverser une voiture
Skewer un peu la vie un peu
Screwer un peu plus, s’calmer un peu moins
Être libre comme on avait dit et pas libre comme on te dit qu’on peut l’être.
Y’a pas de prisonniers contents ;
Même des ateliers.


On n’a pas pourri ensemble mais le temps joue entre nos faveurs.
Fatigué on est vivant.
C’était absolument délicieux de vous répondre en décalcodécasyllabes.

[silene82]

Ben les p'tits gars, ça pulse, votre bastringue. Arrêtez de faire chier à raconter la vie. On peut très bien la mettre à distance. On peut très bien se boucher les tympans des yeux. Rien qui nous empêche d'être autiste de l'âme.

[Invité]

On devrais dégager ce fil, c'est une question de Lol et une réponse très personnelle sur l'isolement nécessaire a la création. Bah moi dire préfère pas créer que être seul.

[Mure]

Salauds ! J’en ai chialé !
C’que j’dis c’est vulgaire, mais y a qu’ça d’vrai !
J’vous dis pas merci d’avoir rougi mes yeux !
Franchement, j’vous envie ! J'vous en veux… en vie !

[boc21fr]

Sacré silène, tout en finesse (ironie of course...)
Sacrée Mure, tout en tendresse (en guise de quignon, vous avez craqué pour une madeleine avouez-le...)
sacrés LOL et Panda, tout en écriture...
Vous m'avez surpris sur ce coup là !

[Sahkti]

Hop!
Personnel mais bon !

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