Sous Jupiter
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Sous Jupiter
Il n'y avait déjà plus de soleil à vingt heures trente. Je sais bien que l'on est à la fin du mois d'Août mais quand même, il doit y avoir une raison.
Un barrage gris empêchait l'eau brillante et rouge de sortir pour m'éclairer.
Et en revenant demain?
Les jours sont de plus en plus courts, bien qu'on ne veuille pas.
C'est triste un lieu plongé dans la nuit quand on le pensait ébloui. Les pupilles se sont dilatées et le rétrécissement est douloureux. Mais les nuages font aussi des ombres et il est imaginatif de jouer avec elles. Je sais qu'elles n'existent pas. Je les vois, c'est assez. Et puis, dans peu de temps, l'ermitage sera cerné par trois spots comme une garde à vue. Alors il en apparaitra des vraies. Et le jeu commencera.
Sans avoir pris pleinement conscience que les paysages s'effacent, les villages voisins se montrent. Néons colorés pour les entreprises et dorés pour les rues. Ça leur donne une dimension « vieille photo » qui ralentit le temps. Les craquelures de la sécheresse augmentent l'imitation. Chaque bourg dessine une forme particulière dans la plaine d'encre. Le mien est une nébuleuse, mais aussi un cœur. Enfin, je le dis de mémoire car je ne le vois pas d'ici : bien que noir et sans limites, le Devant n'est pas droit comme une mer.
Sur les murs de la bâtisse, à contre-jour, je suis une tige avec deux feuilles tirées vers le haut, un poireau chétif, un carrefour de chemins. La lumière dans le visage, je ne vois rien, je ferme les yeux, mais je sais que je continue à exister en monochrome sur les briques. Alors mes membres bougent, et ma tête, pour ne pas s'incruster.
Eloigné du système spotien (spottien), le chemin de l'ermitage est en juste pénombre pour retrouver mes traces faites à l'aller - on aura marché en sens inverse pour rendre plus confortable le retour - .
Un barrage gris empêchait l'eau brillante et rouge de sortir pour m'éclairer.
Et en revenant demain?
Les jours sont de plus en plus courts, bien qu'on ne veuille pas.
C'est triste un lieu plongé dans la nuit quand on le pensait ébloui. Les pupilles se sont dilatées et le rétrécissement est douloureux. Mais les nuages font aussi des ombres et il est imaginatif de jouer avec elles. Je sais qu'elles n'existent pas. Je les vois, c'est assez. Et puis, dans peu de temps, l'ermitage sera cerné par trois spots comme une garde à vue. Alors il en apparaitra des vraies. Et le jeu commencera.
Sans avoir pris pleinement conscience que les paysages s'effacent, les villages voisins se montrent. Néons colorés pour les entreprises et dorés pour les rues. Ça leur donne une dimension « vieille photo » qui ralentit le temps. Les craquelures de la sécheresse augmentent l'imitation. Chaque bourg dessine une forme particulière dans la plaine d'encre. Le mien est une nébuleuse, mais aussi un cœur. Enfin, je le dis de mémoire car je ne le vois pas d'ici : bien que noir et sans limites, le Devant n'est pas droit comme une mer.
Sur les murs de la bâtisse, à contre-jour, je suis une tige avec deux feuilles tirées vers le haut, un poireau chétif, un carrefour de chemins. La lumière dans le visage, je ne vois rien, je ferme les yeux, mais je sais que je continue à exister en monochrome sur les briques. Alors mes membres bougent, et ma tête, pour ne pas s'incruster.
Eloigné du système spotien (spottien), le chemin de l'ermitage est en juste pénombre pour retrouver mes traces faites à l'aller - on aura marché en sens inverse pour rendre plus confortable le retour - .
Re: Sous Jupiter
Désolée, je n'ai pas vraiment vu l'intérêt, le texte m'a paru creux, plutôt ampoulé... une autre fois sans doute.
Invité- Invité
Re: Sous Jupiter
Quelques tournures me paraissent artificielles. Je pense par exemple à:
- il est imaginatif de jouer avec elles
- Un barrage gris empêchait l'eau brillante et rouge de sortir pour m'éclairer
- le chemin de l'ermitage est en juste pénombre pour retrouver mes traces faites à l'aller
Il y a certes de jolies choses, des images poétiques, mais j'ai le sentiment que l'émotion brute est cachée sous une masse de mots qui l'empêchent de s'exprimer. Dommage parce qu'on sent bien que c'est là, qu'il ne faudrait pas grand-chose mais comme ça, je passe en partie à côté et je me dis zut.
- il est imaginatif de jouer avec elles
- Un barrage gris empêchait l'eau brillante et rouge de sortir pour m'éclairer
- le chemin de l'ermitage est en juste pénombre pour retrouver mes traces faites à l'aller
Il y a certes de jolies choses, des images poétiques, mais j'ai le sentiment que l'émotion brute est cachée sous une masse de mots qui l'empêchent de s'exprimer. Dommage parce qu'on sent bien que c'est là, qu'il ne faudrait pas grand-chose mais comme ça, je passe en partie à côté et je me dis zut.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Sous Jupiter
Il me semble que le texte aurait été plus convaincant avec davantage de simplicité dans l'expression. Je ne sais pas s'il y a vraiment recherche d'effet pour des phrases qui ronflent ; je pencherais plutôt pour de la maladresse, il est si difficile de - littéralement - dépeindre ce que l'on voit.
Invité- Invité
Re: Sous Jupiter
Si il y a autre chose dans ce texte que la perception pure et poétique de l'ombre et de la lumière, c'est que je n'ai rien compris.
Si j'ai compris, alors oui, j'ai apprécié...
Si j'ai compris, alors oui, j'ai apprécié...
boc21fr- Nombre de messages : 4770
Age : 53
Localisation : Grugeons, ville de culture...de vin rouge et de moutarde
Date d'inscription : 03/01/2008
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