Qui êtes vous, M. Voyage ?
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Qui êtes vous, M. Voyage ?
Mes bras s'étendent
Ma voix comporte
Un message que nul ne peut comprendre
Derrière eux
Je vais
Franchir les portes et les marais
trainer mes yeux sans langage
J’ai appris à travers eux la langue du voyage
La langue des repas pour maigre viatique
La langue des regards pour seul bagage
Les yeux recouverts d’une peau acrylique
J’arrive où je suis étranger
Les hommes du grand soir
S’avancent
Ils trainent avec eux l’ombre des buildings
Où l’on conçoit la peste
Du rez-de-chaussé à l’étage il n’y a plus que le reste
De leur paroles
Mon corps se meut au fil des saisons
Avec un bruit de chaine
Ces hommes vont comme moi
Sans géographie
Les bras de varices
Les yeux sans foi
Sans haine
Et sans vie
Sans doigts pour étreindre ce qu’il reste
Bercés par les fleuves
Les paniers d’osiers où ils chantent s’émeuvent
De cette rançon d’épines
Regardez
Il n’y a qu’un pas
Il n’y a qu’un jet
D’ici aux fossés où l’on baille
Où les hommes du grands soir, parlant
Incompréhensibles
Comme les couleur pour qui lit le braille
Chantent
Et tous leurs mots
Je les caresse
Comme un souvenir
Noyé dans le reste
De ma mémoire
Ma voix comporte
Un message que nul ne peut comprendre
Derrière eux
Je vais
Franchir les portes et les marais
trainer mes yeux sans langage
J’ai appris à travers eux la langue du voyage
La langue des repas pour maigre viatique
La langue des regards pour seul bagage
Les yeux recouverts d’une peau acrylique
J’arrive où je suis étranger
Les hommes du grand soir
S’avancent
Ils trainent avec eux l’ombre des buildings
Où l’on conçoit la peste
Du rez-de-chaussé à l’étage il n’y a plus que le reste
De leur paroles
Mon corps se meut au fil des saisons
Avec un bruit de chaine
Ces hommes vont comme moi
Sans géographie
Les bras de varices
Les yeux sans foi
Sans haine
Et sans vie
Sans doigts pour étreindre ce qu’il reste
Bercés par les fleuves
Les paniers d’osiers où ils chantent s’émeuvent
De cette rançon d’épines
Regardez
Il n’y a qu’un pas
Il n’y a qu’un jet
D’ici aux fossés où l’on baille
Où les hommes du grands soir, parlant
Incompréhensibles
Comme les couleur pour qui lit le braille
Chantent
Et tous leurs mots
Je les caresse
Comme un souvenir
Noyé dans le reste
De ma mémoire
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 34
Date d'inscription : 22/05/2010
Re: Qui êtes vous, M. Voyage ?
De la force, encore, mais moins, je trouve, que ce que vous savez transmettre en prose... il y a dans ce texte, selon moi, quelque chose d'attendu.
Procuste- Nombre de messages : 482
Age : 61
Localisation : œ Œ ç Ç à À é É è È æ Æ ù Ù â  ê Ê î Î ô Ô û Û ä Ä ë Ë ï Ï ö Ö ü Ü – —
Date d'inscription : 16/10/2010
Re: Qui êtes vous, M. Voyage ?
"Du rez-de-chausséE à l'étage il n'y a plus que le reste"
"Comme les couleurS pour qui lit le braille"
belle atmosphère déracinée
opposition gens libres du voyage, sans pouvoir
et citadins puissants mais, probablement, pas libres
poème attachant, onirique
merci pour cette rêverie émouvante
"Comme les couleurS pour qui lit le braille"
belle atmosphère déracinée
opposition gens libres du voyage, sans pouvoir
et citadins puissants mais, probablement, pas libres
poème attachant, onirique
merci pour cette rêverie émouvante
Celeron02- Nombre de messages : 713
Age : 51
Localisation : St-Quentin
Date d'inscription : 19/12/2009
Re: Qui êtes vous, M. Voyage ?
Les bras de varices
j'aurais enlevé le de
et sinon je n'aime pas les rimes en "ique" au début, ça gâche le passage je trouve
sinon très beau poème comme je les aime
j'aurais enlevé le de
et sinon je n'aime pas les rimes en "ique" au début, ça gâche le passage je trouve
sinon très beau poème comme je les aime
Re: Qui êtes vous, M. Voyage ?
J'aime assez l'idée, mais il y a quelques images maladroites qui détonnent dans la liberté, la désinvolture partielle du reste : "Les yeux recouverts d’une peau acrylique" ; "Incompréhensibles
Comme les couleur pour qui lit le braille" ; "Les bras de varice".
Et une fin gentillette, plutôt faible, je trouve.
Comme les couleur pour qui lit le braille" ; "Les bras de varice".
Et une fin gentillette, plutôt faible, je trouve.
Invité- Invité
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