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Papa noël

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Message  Ratz19 Mer 5 Jan 2011 - 22:25

Le père noël est décédé hier matin. Enfin, l’un de ces imposteurs des centres commerciaux, pas le vrai bien entendu. Il fut percuté par une voiture dans une rue tranquille de banlieue, alors qu’il partait de son chez-soi pour partir au boulot.

Bien que toutes les preuves amenèrent l’accusé à être enfermé pour homicide volontaire allant même jusqu’au caractère sexuel et bien que lui-même consentit à plaider coupable, il n’en était qu’un pauvre accident au départ. Bien entendu, en tant que simple spectateur, la scène de crime vous paraîtra de la même façon qu’elle l’était à l’enquêteur, mais tel est mon rôle de vous montrez la réalité qui se cache derrière ce tissu de mensonges. Oubliez les traces de pneus trop nombreuses sur le cadavre et oubliez cet homme qui fut surpris en train de déshabiller le père noël, il n’en est que tromperies et culbutes optiques. Telle est la vraie histoire !

***

C’était mardi matin et comme tous les mardis matins, Paul allait chez Sandy alors que son petit (celui de Sandy) partait pour la maternelle. Mais ce matin-là, il dû s’en retourner presque aussitôt, puisque le petit Tommy avait congé pour les fêtes.

« Ah ! Ces gosses, s’exclamait Paul dans sa voiture, sont toujours là pour nous pourrir la vie ! »

Paul s’en retourna donc et ce fut pendant ce retour que l’incident arriva. La grosse boule rouge lui avait apparu soudainement sur son pare-choc pour ensuite se retrouver K.O. au sol. Il l’avait percuté ! Et de plein fouet d’ailleurs ! Alors ne fut-ce qu’un accident ? Mais alors ? Pourquoi fut-il condamné coupable ? Ah ! L’histoire ne se termine pas là ? Eh non ! Ravalez-vos mots ! Je poursuis.

D’abord ! Ce qui rendit l’enquêteur sceptique, ce fut bien, dans un premier temps, l’état du cadavre. À ce moment, comme à la fin de l’histoire, il était bien mort, mais pour l’instant il avait plutôt bonne mine. Quelques os cassés, oui certes, mais il avait encore ce sourire dans le visage. Figé là, fixé de la même façon qu’en son vivant. Et c’est en voyant ce sourire, que Paul en sortant de la voiture voyait celui du petit Tommy. Ce sourire machiavélique, ce sourire qui disait : « Tu ne l’auras jamais ! Elle est à moi et juste à moi. » Ce sourire qui le méprisait, jusqu’à le rétrécir dans son idiotie. Et c’est justement dans un élan d’idiotie qu’il l’écrasa et à plusieurs reprises, répétant sa bêtise. Jusqu’à en faire disparaître toutes traces de gaieté, jusqu’à le défiguré.

Certes. Après cet élan, le sourire avait bel et bien disparu et effectivement, le corps n’avait plus aussi bonne mine. Mais où en était le mal ? Le corps était déjà mort de toute façon ! Mais il manquait, à ce moment là, encore quelques éléments à notre histoire. Les vêtements ! Oui, car à la fin, il ne les portait plus ? Ce costume ridicule avait disparu de son corps. Pourquoi les avait-il enlevés ?

Après être sorti de sa voiture à nouveau pour constater le résultat, Paul sentit un vent de culpabilité lui monter sur les épaules. Non pas que le fait d’avoir écrasé un cadavre déjà mort lui rongeait les entrailles, c’était plutôt le symbole. Cette entité qu’appartient au monde des fées et des magiciens. On ne tue pas ces divinités et on ne les écrase surtout pas à répétition. On les déshabille et on les laisse mourir banalement ou sinon de façon dégueulasse, mais elles doivent être au minimum habillés en homme banal. Et qu’arriverait-il si un enfant le voyait ce père noël gisant dans son propre sang ? Cet enfant pourrait être le petit Tommy ! Et ce ne serait plus, dans ce cas-là, qu’un simple accident, mais un crime contre l’humanité !

C’est ainsi, par devoir, en tant que homme responsable que Paul lui enleva ses vêtements. La mort du père noël se transformerait en la mort d’un idiot nu et l'humanité serait sauvé.

Malheureusement, ce n’est pas ainsi que les voisins et l’enquêteur virent la scène. On ne peut pas les blâmer, vous-même vous n’auriez pas vu la différence ! Et malheureux comme il était, s’expliquer n'aurait fait que l’enfoncer plus creux encore. Pauvre Paul ! Lui, qui était innocent allait bientôt être la risée de la prison et tous ses efforts fut été en vint, car à son arrivé, l'enquêteur s'exclama dans un rictus :

« Je vous en pris ! Il y a des enfants qui regardent. Remettez-lui son costume ! »
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Message  Invité Jeu 6 Jan 2011 - 12:06

L'idée derrière tout ça me paraît digne d'intérêt : le paraître, la culpabilité, la jalousie surtout... Mais je trouve que tout cela est exprimé de façon très brouillonne dans un texte brouillon. Il n'est pas aisé de suivre ce qui se passe dans la tête de Paul, en grande partie il me semble, parce que le narrateur essaie de faire de l'esprit sinon de l'humour. J'aimerais bien voir ce texte repris et narré de façon plus neutre, et clairement, pour qu'il prenne tout son sens.

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Message  Invité Ven 7 Jan 2011 - 8:57

Salut petit Ratz !
Je suis juste de passage.
Alors comme ça tu continues à ramer ici ! On dirait que ça ne t'arrange pas. C'est génial ton histoire de Père Noël, sauf que tu oublies la cruauté, la tendresse et tout ça. T'es trop branleur avec ce texte. T'es brouillon gamin.

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Message  Ratz19 Ven 7 Jan 2011 - 15:16

Easter(Island) : En fait, j'ai voulu tenter plusieurs nouvelles choses ici, ce qui explique pourquoi je me suis raté ! Première fois que j'écris à la troisième personne depuis la petite école et je voulais mettre l'accent sur l'absurdité de la logique et ça par la distanciation de Brecht, mais j'en conviens, ce n'est pas très réussi et la chute aurait suffit je crois. Je travaille sur une autre version ! ;-)

Narbah : Narbah !! ... Ton commentaire me donne un petit sourire, je m'ennuyais de toi ! Et puis, là, c'est pas juste ! Tu viens faire un petit tour et tu viens voir un de mes moins bons textes depuis un bout de temps !

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Message  elea Ven 7 Jan 2011 - 22:51

Je suis contente de savoir que tu retravailles ce texte, parce que le sujet me plait mais pas son traitement. Je lirai avec plaisir l’autre version.
Il y a de bonnes choses mais le ton me gêne, entre le sketch et la blague, ce qui contraste trop fortement à mon goût avec la gravité du fond, son potentiel.

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Message  Ratz19 Dim 9 Jan 2011 - 5:25

Spoiler:

Dans ce monde, tout est expansion et rétrécissement. On croît pour une première partie de la vie, multipliant les dents, les cheveux, les pieds et les pouces ; jusqu’au jour où tout retombe, jusqu’aux entrailles qui redeviennent poussière pour ensuite revenir au néant. Le tout et le vide de l’être que celui-ci désire toujours autant, mais personne ne souhaite les atteindre réellement. Disons que ce sont plutôt deux directions ; on se dirige vers l’une pour ne pas atteindre l’autre et quand nous y sommes trop près, pris de vertige, nous courrons alors dans le sens opposé. C’est ce qui me foutait la trouille.

Voilà deux semaines que je fréquentais Martine et nous ne faisions que nous agrandir, et cela à une vitesse phénoménale. Je voulais nous arrêter de croître, par peur de retomber, mais l’attachement se faisait de plus en plus fort. Même le « mais », cette particule d’équilibre ne suffisait pas à freiner suffisamment notre élan. Mais si nous continuions malgré nous à nous développer, je savais bien que c’était ce même obstacle qui allait nous rétrécir.

Il s’appelait Tommy. Le petit Tommy. Son petit Tommy.
Cet ingrat, ce gosse mal foutu. Ce morveux.
C’était ce matin même que je devais le rencontrer. Mardi matin. Il avait congé pour le temps des fêtes et Martine jugea que c’était le moment idéal. Je ne savais pas d’où elle avait sortit cette conclusion, car à mon arrivé, le petit piqua une crise. Elle tenta de le calmer, mais rien à faire. Je dû retourner chez moi.

Je pensais à son sourire. Il souriait lorsque j’étais partit. Peut-être était-ce mon imagination, mais il me semblait bien avoir vu ce rictus cruel et sadique sur ses lèvres. Mais bon ! Je ne devais pas m’en faire car il allait certainement se résoudre, un jour, à avoir un beau-père comme moi. Peut-être même qu’il s’en réjouira ! De toute façon il n’en avait pas le ch…

Je freinai d’un coup sec.

Une énorme boule rouge s’était jeté sur mon pare-choc et ne guettant pas la route, je l’avais percutée de plein fouet ! Mon cœur se resserrait. Cette boule rouge était sans doute un homme, les animaux aux poils rouges étant très rare par chez nous et à ce temps-ci de l’année je craignais bien ce que c’était, car en sortant de ma voiture, je le voyais inerte au sol.

J’avais tué le père noël.

Je restai figé un instant et je considérai l’ampleur de la situation. Bien sûr que ce n’était pas le vrai. Il travaillait probablement au centre d’achats à quelques rues d’ici et se dirigeait là-bas pour le boulot, mais un enfant, lui, ne pourrait pas voir la différence et c’était là que commençait le rétrécissement. Et si jamais cette histoire allait aux oreilles du petit Tommy ? Ou pire encore ! À ses yeux ! Car bien évidemment, les médias allaient couvrir l’affaire et j’étais presque certain que ce morveux allait finir par le savoir et ce serait là, la fin de tout le reste.

Martine !!!

J'étais perdu, déboussolé, abandonné ! Je devais faire quelque chose ! Mais que faire ?

« Minable ! Abruti ! Mais qu’as-tu fait malheureux ! » m'écriai-je à moi-même.

Je m’approchai donc du corps inerte. Figé encore. Et c’est là que je crus, un instant, voir dans le visage du papa noël, un sourire. Un sourire qui me fixait comme ça, tout bonnement. Que me voulait-il celui-là ? Pourquoi souriait-il comme un idiot ? En fait, non. Pas comme un idiot, mais plutôt comme un farceur. Oui ! Ce sourire machiavélique, je le connaissais ! C’était celui de Tommy. Celui qui disait : « Elle est à moi et juste à moi et pour toujours ». Ce sourire qui me réduisait en valeur nul. J’entendais ses cris et ses larmes et son rire subtil. Espèce de… !

J’ouvrai la portière et j’entrai de nouveau dans la voiture. Je démarrai, reculai, puis avançai, puis reculai à nouveau. Je l’écrasai, je l’écrabouillai jusqu’à le défigurer, l’effacer, le diminuer. Mais en sortant de ma voiture pour constater les dégâts, le sourire était encore là. Pas aussi évident certes, mais il gardait ce rictus, une trace de ce sarcasme.

Je tentai d’abord avec mes mains de modeler son visage, mais le rictus réapparaissait sans cesse sur son visage. Simplement là, à me regarder m’acharner.

« Arrête de sourire espèce d’idiot ! m’écriai-je. Mais arrête ! »

C’est alors que je décidai de le lui faire payer. J’allais le faire disparaître ce sarcasme ! Je sortis mon canif de mes poches. Je restai hésitant, mais c’était la seule façon de le faire disparaître. Je le pris, la main tremblante, et m’approchai du visage. Au début, mon cœur battait trop rapidement et je lui piquai le visage de travers. Allant des yeux aux narines et des joues aux lèvres. Arrivé à destination ! Enfin ! Je lui dessinai sur le visage un air triste, c’est-à-dire une ligne pointant vers le bas de chaque côté du visage. Comme dans Batman. Le travail n’était pas très propre certes, mais je fus satisfait du résultat.

Je triomphais !

Enfin, qu’un court instant. Bien que la pulsion fût tout à fait humaine, elle n’était pas vraiment morale. D’abord, j’avais écrasé le symbole, ce modèle pour les enfants et j’étais toujours à risque qu’un enfant sorte de chez lui et aperçoive le corps ! L’accident n’allait pas passé pour un accident banal, mais pour crime contre l’humanité ! Même le meurtre ordinaire, on pouvait me le pardonner, mais ce crime… Personne n’a jamais pardonné Hitler ou Oussama, alors qui serait prêt à pardonner une ordure qui a tué le père noël dans une petite rue de banlieue ?

Je devais me débarrasser du costume. Il n’y avait pas d’autre solution, sinon j’allais perdre à jamais ma belle Martine. Et le corps, on s’en fichait au fond. Au point où j’en étais, j’allais probablement me faire prendre de toute façon !

Je commençai donc à le débarrasser de son costume. Ce n’était pas évident. Vous savez comment c’est difficile de soulever un cadavre ? Alors, imaginez celui du père noël !

C’est une fois le travail terminé qu’une voisine qui sortait ses poubelles, se mit à hurler en réaction à la scène qui se tenait devant elle. Bien entendu, je ne m’effrayai pas, j’avais même un léger sourire, puisque qu’au fond de moi, je savais qu’elle allait me pardonner un jour ! Les autorités arrivèrent assez rapidement, je ne m’obstinai point. J’imaginais déjà, mon retour dans les bras de Martine dans quelques dizaines d’années. Le retour en société ne sera pas facile puisque mon rétrécissement aurait été une pente assez abrupte, mais l’expansion n’en serait que mémorable par la suite.

Je triomphais tout de même !

Enfin, qu’un court instant. Puisque peu après l’arrivé des policiers, l’enquêteur fit son apparition. C’est dans un rictus qu’il regarda le cadavre et s’écria :

« Je vous en pris ! Il y a des enfants qui regardent. Remettez-lui son costume ! »

Et c’était ce rictus qu’il avait. Ce sourire. Quel salaud !
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Message  Invité Lun 10 Jan 2011 - 8:59

Pas de commentaires ? Hop !

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Message  Invité Lun 10 Jan 2011 - 11:21

Bon, c'est mieux oui, avec des étapes qui s'enchaînent bien. Cela dit, j'ai une réserve sur le fond. Je ne comprends pas comment ce personnage qui tient tant à Martine, au point de faire disparaître les traces de son crime, se résigne si facilement à la perdre à la fin : Les autorités arrivèrent assez rapidement, je ne m’obstinai point. J’imaginais déjà, mon retour dans les bras de Martine dans quelques dizaines d’années.

Autre chose : la théorie exposée au début et reprise à la fin me paraît bien fumeuse, elle mériterait d'être exposée plus clairement. Je te mets les passages en question :

Le tout et le vide de l’être que celui-ci désire toujours autant, mais personne ne souhaite les atteindre réellement. Disons que ce sont plutôt deux directions ; on se dirige vers l’une pour ne pas atteindre l’autre et quand nous y sommes trop près, pris de vertige, nous courrons alors dans le sens opposé.

Le retour en société ne sera pas facile puisque mon rétrécissement aurait été une pente assez abrupte, mais l’expansion n’en serait que mémorable par la suite.


Pour finir, je ne comprends pas ce passage, je ne vois pas en quoi la voisine va pardonner :

Bien entendu, je ne m’effrayai pas, j’avais même un léger sourire, puisque qu’au fond de moi, je savais qu’elle allait me pardonner un jour !


Pour l'orthographe, voici :

quand nous y sommes trop près, pris de vertige, nous courrons (courons) alors dans le sens opposé.
car à mon arrivée, le petit piqua une crise.
Je dû (dus) retourner chez moi.
Il souriait lorsque j’étais partit (parti).
Mon cœur se resserrait. (se serra)
les animaux aux poils rouges étant très rares par chez nous
Ce sourire qui me réduisait en ("à", plutôt) valeur nulle.
L’accident n’allait pas passé (passer) pour un accident banal,
Vous savez comment ("comme", plutôt) c’est difficile de soulever un cadavre ?
Puisque peu après l’arrivée des policiers,
Je vous en pris (prie) !





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Message  Invité Lun 10 Jan 2011 - 11:45

Je voulais nous arrêter de croître, par peur de retomber, mais l’attachement se faisait de plus en plus fort. Même le « mais », cette particule d’équilibre ne suffisait pas à freiner suffisamment notre élan. Mais si nous continuions malgré nous à nous développer, je savais bien que c’était ce même obstacle qui allait nous rétrécir.

Dans ce passage, le troisième "mais" me semble de trop. J'aurais plutôt vu "Car", pour la logique mais aussi pour changer.

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Message  bertrand-môgendre Dim 23 Jan 2011 - 13:14

La deuxième version ressemble à un bon début de travail qu'il va te falloir remettre sur l'établi pour en retirer les répétitions, l'enrichir de vocabulaire et surtout en donner un rythme agréable à lire.
C’était ce matin même que je devais le rencontrer. Mardi matin. Il avait congé pour le temps des fêtes et Martine jugea que c’était le moment idéal. Je ne savais pas d’où elle avait sortit cette conclusion, car à mon arrivé, le petit piqua une crise. Elle tenta de le calmer, mais rien à faire. Je dû retourner chez moi.
Pourquoi retourne-t-il chez lui ?
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