EXO éphémère

Petit exo éphémère ?


Il est question :



- D'au moins deux personnages
- Eux, ou le groupe de personnages principaux, devront faire face à une foule délirante (ou en délire).
- D'amitiés sincères
- D'un héron, qui jouera un rôle dans cette histoire. Il finira mal.
- Placer les chiffres 18, 52, 747
- D'un magasin-cotillon pour faire la fête
- D'un trésor caché sous une place de parking
- Quelqu'un a soif mais apparemment il n y a plus de verre sur cette planète.



Placer les mots et expressions "Toi non plus tu n'as pas changé" "what else ?" "Laissez-moi mes illusions" "va te faire voir chez les grecs".




Go, quand, et jusque quand vous voulez :0)

'tain
va falloir que j'élimine mes lexo et la bière avec mes amphés

oh purée faut prévenir moi je faisais f5 sur billevesées

grieg a écrit:'tain
va falloir que j'élimine mes lexo et la bière avec mes amphés

et cette fois tu te défiles pas ;0)
C'est fou ces gens qui posent des lapins

Lyra will a écrit:

grieg a écrit:'tain
va falloir que j'élimine mes lexo et la bière avec mes amphés

et cette fois tu te défiles pas ;0)
C'est fou ces gens qui posent des lapins

:-)

et euh je regarde plus l'écran que d'un oeil :-)))
ça c'est quand mémé commence à fatiguer

Mes chiens vont encore avoir le regard noyé, je m'apprêtais à les emmener pisser !

Je le fais samedi matin
ok?
là je suis trop naze
et j'ai le coeur en peine
because chou fleur :-)))
demain j'ai dix minutes pour manger
et plus rien dans la casserole
mdr

Ben moi je me défile, minuit passé ici, si je m'y mets maintenant j'en ai jusqu'à 2h du mat'...

vraiment éphémère cet exo
morte de rire
et de sommeil

Bah, c'est live ou pas, comme vous voulez, mais oui il est tard, éphémère ça peut être demain sur deux trois jours ou la semaine :0)

Pour ma part je dois travailler alors ce ne sera pas cette nuit :0)

Lyra will a écrit:Bah, c'est live ou pas, comme vous voulez, mais oui il est tard, éphémère ça peut être demain sur deux trois jours ou la semaine :0)

Pour ma part je dois travailler alors ce ne sera pas cette nuit :0)

je rêve !
lapin !
et moi qui viens d'ouvrir le bouteille de coca, qui rame depuis vingt minutes sur des raccourcis que jamais je ne trouverai...

Nos héros viennent de sortir du magasin de cotillon Stéphane ‘n co, l’un d’eux est déguisé en torero, sa coleta est de travers, la foule le hue. Il tente une naturelle avec sa muleta, mais le cœur n’y est pas et son comparse n’ayant pas trouvé de déguisement de taureau est affublé d’un long cou et d’un bec jha fort seyant, mais inadapté à la situation.
Que vont faire ces malheureux face au déchainement de l’assistance ?

Mesdames et messieurs, nous assistons ce soir en direct au tournoi d’ »Amitiés Sincères », dont, je vous le rappelle l’enjeu, hormis l’honneur d’être en vitrine du célèbre magasin Stéphane’n co consiste en un trésor, aimablement sponsorisé par les maçons de la ville et repartis en trois lieux distincts : les dalles 18, 52 et 747.
Les concurrents doivent convaincre la foule de les laisser parvenir aux endroits stratégiques, tout en simulant une corrida...
Mais oh, je vois déjà un incident se produire : là sous mes yeux, un alexandrin boîte bas ! D’où est parti le coup, je ne saurais vous le dire, ça fuse tous azimut, j’entends des invectives : « toi non plus tu n’as pas changé ! »
« - va te faire voir chez les grecs »
Nous sommes dans du classique , enfin… du néo classique, ou plutôt de l’idioclassique me précise un puriste, Monsieur que pensez vous de la corrida ? Mais il vient d’avaler son foulard rouge de travers et je le soupçonne d’être dans l’incapacité de me répondre avant d’avoir assimilé cet élément indigeste, tant pis, j’essaie autant que faire se peut d’élever le niveau culturel de ce reportage et je me tourne vers une aimable douairière échevelée pour lui poser la question : croyez vous au Divin, Madame ? Cet échange ne vous incite-t-il pas à aller lire de la poésie ?
- What else , me répond-elle , décidément ce soir nous n’avons pas de chance.
Mais j’entends un bruit affreux, la foule s’écarte en poussant des ollé d’allégresse : on relève le malheureux héron qui vient d’être piétiné par l’alezan du gardien de l'Oasis des Laitances.
Le succès de nos concurrents parait sérieusement compromis…
Toutefois, de valeureux jeunes gens se lancent dans l’arène et leur habileté n’a d’égale que leur pugnacité, ils sont presque au but, ils aident maintenant le torero demeuré en lice à soulever la Pierre et découvrent la première partie du trésor.
Si la caméra peut s’approcher, vous pourrez voir ce fabuleux butin : il s’agit d’un poème autographe d’un immense poète, intitulé ( j’entends mal …) Le bois….l’abois … L’abois du regard.
Il ne reste plus qu’à accéder aux deux autres parties.
A lire dans l’ordre , bien entendu.
Ici Léthé- Marienbad, Ida D., je rends l'antenne, à vous les studios.

manque un qui après enjeu au 2e paragraphe.

tiens ! pour la peine, je poste le début et le reste l'année prochaine


J’avais à peine dix-huit ans. J’avais passé le mois de juillet à travailler chez Felix Potin pour me payer mes tequilas-sunrise-coucher-de-soleil-port-de-paros.
Et j’avais de quoi arroser tous mes potes vu que le magasin était géré par un étudiant en école de commerce qui, pour avoir une bonne note pour son rapport de stage, avait décidé de manager l’affaire à la Bernard Tapie.

Il m’expliqua que la gentille dame qui tenait la boutique toute l’année était une looseuse.

- 747 francs par jour de chiffre d’affaires, 10% des bénéfices qui partent en pertes et profits, vols en tout genre… Ridicule ! Je vais leur montrer comment on obtient des résultats…

Il m’avait cueilli comme ça, au bout d’à peine deux jours, dans la réserve, alors que j’essayais d’arracher discrètement une bouteille de Moët pour aller faire la fête avec des potes.

- T’as raison ! Que je lui ai dit en rangeant la bouteille sur une étagère. On va leur montrer !

J’avais une bonne petite gueule honnête, il avait une bonne gueule de con, on s’est bien entendu.
Il m’a décrit tous les plans foireux qu’il comptait mettre à exécution pour transformer la boutique en boîte à fric ; comme il allait payer au black certains fournisseurs…

coline Dé a écrit:Pff, y a que moi de sérieuse ici !!!

peut-être, mais mon chien à moi n'a pas pissé sur le tapis

18 c'est quand elle était en Grèce il y a exactement 30 ans. 52 c'est la donnée actuelle. What else ? vais voir chez les grecs

'nuit

Allez, salut, les loulous, je vais éponger !

Je suis écroulée de rire coline ! Chapeau ! T'as la niaque!

bonne nuit, à l'année prochaine

Ah oui j'attends la suite grieg.
Signé : la dégonflée

t'es mon héroïne coline
tout plein de sourires aussi
joliment troussé

et "méchant le chien"
t'aurais du imprimer un poème en guise de litière

j'aurai pas du te lire coline , après ce méli mélo burlesque, je suis découragée d'avance :-)))
un mélo j vais m'orienter vers un mélo pathosien

coline Dé a écrit:Pff, y a que moi de sérieuse ici !!!

Whouaaaaaaaaaaa sérieuse, j'ai mourU de rire, euh, je veux dire, la Mort en moi manqua sa flèche d'Or ,Ô létale amoureuse aplatie par le Rire.

J'ai choppé une stéphanite scrofuleuse galopante, c'est grave?

On va sortir la Lyre pour te guérir !

coline Dé a écrit:manque un qui après enjeu au 2e paragraphe.

Mais qu'est-ce qu'elle raconte !
Un qui en plus d'un dont et quoi encore !
Encore que symboliquement ce don est bien kiki !

J'ai écrit un truc complètement absurde, ça fait quarante minutes que j'hésite à poster tellement j'ai été peu inspiré, tellement c'est bête !

lu-k a écrit:J'ai écrit un truc complètement absurde, ça fait quarante minutes que j'hésite à poster tellement j'ai été peu inspiré, tellement c'est bête !

Alors ?

coline Dé a écrit:Nos héros viennent de sortir du magasin de cotillon Stéphane ‘n co, l’un d’eux est déguisé en torero, sa coleta est de travers, la foule le hue. Il tente une naturelle avec sa muleta, mais le cœur n’y est pas et son comparse n’ayant pas trouvé de déguisement de taureau est affublé d’un long cou et d’un bec jha fort seyant, mais inadapté à la situation.
Que vont faire ces malheureux face au déchainement de l’assistance ?

Mesdames et messieurs, nous assistons ce soir en direct au tournoi d’ »Amitiés Sincères », dont, je vous le rappelle l’enjeu, hormis l’honneur d’être en vitrine du célèbre magasin Stéphane’n co consiste en un trésor, aimablement sponsorisé par les maçons de la ville et repartis en trois lieux distincts : les dalles 18, 52 et 747.
Les concurrents doivent convaincre la foule de les laisser parvenir aux endroits stratégiques, tout en simulant une corrida...
Mais oh, je vois déjà un incident se produire : là sous mes yeux, un alexandrin boîte bas ! D’où est parti le coup, je ne saurais vous le dire, ça fuse tous azimut, j’entends des invectives : « toi non plus tu n’as pas changé ! »
« - va te faire voir chez les grecs »
Nous sommes dans du classique , enfin… du néo classique, ou plutôt de l’idioclassique me précise un puriste, Monsieur que pensez vous de la corrida ? Mais il vient d’avaler son foulard rouge de travers et je le soupçonne d’être dans l’incapacité de me répondre avant d’avoir assimilé cet élément indigeste, tant pis, j’essaie autant que faire se peut d’élever le niveau culturel de ce reportage et je me tourne vers une aimable douairière échevelée pour lui poser la question : croyez vous au Divin, Madame ? Cet échange ne vous incite-t-il pas à aller lire de la poésie ?
- What else , me répond-elle , décidément ce soir nous n’avons pas de chance.
Mais j’entends un bruit affreux, la foule s’écarte en poussant des ollé d’allégresse : on relève le malheureux héron qui vient d’être piétiné par l’alezan du gardien de l'Oasis des Laitances.
Le succès de nos concurrents parait sérieusement compromis…
Toutefois, de valeureux jeunes gens se lancent dans l’arène et leur habileté n’a d’égale que leur pugnacité, ils sont presque au but, ils aident maintenant le torero demeuré en lice à soulever la Pierre et découvrent la première partie du trésor.
Si la caméra peut s’approcher, vous pourrez voir ce fabuleux butin : il s’agit d’un poème autographe d’un immense poète, intitulé ( j’entends mal …) Le bois….l’abois … L’abois du regard.
Il ne reste plus qu’à accéder aux deux autres parties.
A lire dans l’ordre , bien entendu.
Ici Léthé- Marienbad, Ida D., je rends l'antenne, à vous les studios.

Tous ces clins d'oeil à la récente actualité vélienne réjouissent la lectrice que je suis.
J'ajouterai même : hahaha !!! Merci !
Info qui n'intéressera personne mais que je case ici : à partir de ce jour, je me contenterai d'un statut de lectrice.
Amitiés sincères :-)
Et bonjour !
Au revoir !

moi ça sera lundi, disparaissant d'ici là
ne serait-ce que pour le héron !
bon week à tousses

lu-k a écrit:J'ai écrit un truc complètement absurde, ça fait quarante minutes que j'hésite à poster tellement j'ai été peu inspiré, tellement c'est bête !

allez ! steup

Je ne finirai pas cette histoire dans laquelle mon héros ruine allégrement la carrière du jeune loup, prend le train, erre dans les rues d’Ancône, est hébergé par un vieil homme qui tente de le violer, dépouillé par des prostitués travestis entre la gare et le port d’Ancône, dévoré par les moustiques sur une plage au sud de Patras, pleure sur les ruine d’Olympia, rencontre deux françaises, mange du cochon à Kalamata, du chat sur un des pis du Péloponnèse, se fait un film à argos, rencontre trois belges, assiste à une représentation en V.O des « suppliantes » à Epidaure, tandis qu’on lui dérobe son duvet et qu’il est obligé de partager ceux des trois belges, manque de perdre la vie dans un autocar fou, se prend un râteau mémorable dans une boîte de nuit d’Athènes, navigue vers les Cyclades, est tabassé chaque matin par les flics sur une plage de paros, ne s’alimente depuis qu’il a rencontré une bande d’allemandes qui ont pour leitmotiv « une bière = un steak », s’explose sur des rochers à fleur d’eau alors qu’il avait fait un superbe plongeon pour épater une hollandaise sublime qui au final se laisse embrasser par un autre, finit son séjour dans la villa d’une octogénaire italienne, prend le chemin du retour, rencontre Zeus qui lui parle de pastèques sur le chemin pour rejoindre la Yougoslavie et finit dans un bar de la Creuse à se demander pourquoi il ne comprend pas le grec des autochtones.
Non je ne finirai pas ce récit, car lyra m’a de nouveau posé un lapin.

Je vais même avoir l’indélicatesse de transformer ses contraintes, n’en garder que quelques-unes et composer un poème en alexandrin, non classique, mais plombé de références qui en jettent.

grieg, ton aperçu détaillé me botte vraiment. J'ai envie de lire, ça a l'air cool !
Moi, je ne posterai pas, désolé, j'ai relu ce matin et c'est plus ou moins n'importe quoi, ça n'a pas d'intérêt, et ça m'angoisserait de poster un truc dont je ne suis à aucun endroit satisfait. J'ai hésité longtemps, parce que j'ai quand même passé une heure à écrire quatre pages. Mais, décidément, non.

lu-k a écrit:grieg, ton aperçu détaillé me botte vraiment. J'ai envie de lire, ça a l'air cool !
Moi, je ne posterai pas, désolé, j'ai relu ce matin et c'est plus ou moins n'importe quoi, ça n'a pas d'intérêt, et ça m'angoisserait de poster un truc dont je ne suis à aucun endroit satisfait. J'ai hésité longtemps, parce que j'ai quand même passé une heure à écrire quatre pages. Mais, décidément, non.

ok ! tant pis

Pourquoi c'est toujours les mêmes qui font des voyages passionnants ?
Moi quand je pars en vacances, j'ai oublié de fermer le gaz, il faut revenir.
On part avec trente cinq minutes de retard.
Mon neveu me téléphone qu'il est en rade avec sa caisse pourrie, pourrais-je l'emmener à son entretien d'embauche à cent cinquante kilomètres ? Il est au bout de ses allocations chômdu.
Le lendemain on part, j'ai réussi à trouver un vol de remplacement sur internet, mais il faut aller à Nantes, pas de vol depuis Rennes. Les travaux sur la 4 voies viennent de commencer et on se traine à trente à l'heure.
Evidemment, c'est un long week end, les allumés du volant sont lâchés. Juste avant de nous garer pour rejoindre le resto sympa où on doit se refaire le moral, une Fiesta nous arrache l'aile gauche le phare et le rétro.
A l'aéroport, le passage du portique déclenche l'alarme, comme d'habitude et on passe vingt minutes à expliquer à la sécurité qu'il s'agit d'une pompe à insuline et non d'une bombe à fragmentation; l'avion a du retard pour partir : je suppose qu'ils ont dû perdre un temps fou à scanner les trente boites de médicaments spéciaux dont mon mari a besoin.
A l'arrivée, on retrouve nos bagages et on reste abasourdis par cette veine inespérée. L'hôtel est en panne de clim, on s'en fout, on est venus pour transpirer. Enfin peut-être pas autant.
Le guide ne parle qu'anglais dommage, on en perd pas mal. Khéops est moins pointue que ce qu'on croyait, mais c'est quand même une belle pyramide. On ne se fait pas voler nos ordi, parce qu'on ne les a pas emportés héjhé, pas fous ! Mais du coup je ne vois pas comment je peux vous donner ces nouvelles, j'arrête immédiatement, désolée !

Je voudrais bien lire un texte absurde de toi, lu-k !
( toi tu en as déjà un bon échantillonnage des miens !)

Suspendu à l’abîme d’une douleur profonde
Il en vient à rêver à la vengeance blonde.
Nul ne sait comme lui ce que peuvent supporter
Certains hommes mal nés, personnages avortés
Eliminés d’office, rebuts de société
Rétifs à la morne existence du commun
Exaspérés sans fin, humiliés d’être humain
Sous les huées des hommes qui les pendent aux arbres
Alignés à l’orée de quelque forêt glabre.
Mais l’homme est assuré de faire payer ces gueux
Il a l’âme et l’armure du fils de Thétis
Trahi par l’autre dieu dont il était le fils
Il ira par les plaines pour déclamer qu’il veut
Eriger son phallus et sur ceux-là pisser,
Se soulager, de Pâris aux Champs-elysées.

Sincères Amitiés

Grieg, ta métrique m'abasourdis.