EXO éphémère

coline Dé a écrit:Grieg, ta métrique m'abasourdis.

et encore, tu m'as pas vu en string

Spoiler:

coline Dé a écrit:Grieg, ta métrique m'abasourdis.

et tu remarqueras que le vers final s'émancipe des contraintes métriques et donne sa liberté à l'ensemble figé

grieg, pas mal ! Bon, t'as pas trop géré le nombre de syllabes, mais ça n'aurait pas été ton genre.
J'aime bien ta phrase de la semaine, ça mériterait un exo.

lu-k a écrit:grieg, pas mal ! Bon, t'as pas trop géré le nombre de syllabes, mais ça n'aurait pas été ton genre.
J'aime bien ta phrase de la semaine, ça mériterait un exo.

Bonsoir,

Vous avez regardé le poème d'un regard torve, peut-être !

Quant aux alexandrins, je ne fais pas du classique !

c'était bien la peine de m'être maltraité le fondement sur l'acrostiche pour que vous n'en fassiez pas cas !

Sincères amitiés.

Spoiler:

finiii ! Reste qu'à le recopier

Frère Eusèbe, que dieu ait son âme, avait fait du beau boulot. Son dossier contenait l’organigramme complet des principaux mouvements terroristes du Maghreb. Les émirs qui travaillaient pour l’armée avaient été surligné au fluo. Les généraux manipulaient les ficelles des pantins barbus voués au djihad. Même l’opération « héron noir » avait été lancé à leur instigation. Il s’agissait d’éradiquer toutes les grenouilles de bénitier d’Afrique du nord.
Parmi les documents, une place de parking d’un magasin-cotillon dissimulait un trésor qui allait nous permettre de quitter discrètement Tanger et d'éviter le vol-retour en 747 et l’aéroport, désormais trop dangereux après nos exploits.

Sœur Mélodie enfila un hijab londonien vert à pois rouges. J’optais pour une djellaba jaune poussin dont l’amplitude ventilait agréablement mes organes surchauffés.

Place Malsaine deux, une foule de femmes compactes youyoutaient devant le balcon d’une moukère qui agitait un drap blanc taché de rouge.
– Fêtent-ils ainsi la journée internationale contre les violences faites aux femmes ? S’enquit sœur Mélodie.
– Il doit s’agir d’un mariage
– Curieuse tradition
– Il n’y a que des mariages traditionnels, ici.

Nous nous échappâmes de la foule en délire pour enfin atteindre le parking. Sur l'emplacement numéro 18, la magnifique auto de Frère Eusèbe tranchait au milieu des banales Mercedes.
– Oh ! Une voiture de sœur-piqueuse, s’extasia Sœur Mélodie.
– Une Dyane Citroën, précisais-je en shuntant les fils du démarreur.
Deux barbus s’extirpèrent d’une Mercedes garée près de la sortie du parking et agitèrent les bras pour m’intimer l’ordre de stopper. J’accélérais en passant la troisième et la Dyane effaça les importuns d’une secousse de sa moelleuse suspension.
– Pourquoi les avoir aplati ? C’étaient peut-être les gardiens du parking avança sœur Mélodie.
– Sœur Mélodie, je n’abuse jamais de mon permis d’extrême-onction . C’étaient des terroristes du « Héron noir », avez-vous remarqué leurs barbes rousses ?
– Ah oui, le roux c’est la couleur du diable ! S'exclama-t-elle
– Non ma Sœur, cette rousseur leur vient des fumées aux feux des bivouacs dans le maquis, c'est un signe de reconnaissance.
– Quelle perspicacité dit-elle en remettant une bouteille de 51 et une curieuse plaque de chocolat qui étaient tombé du vide-poche dans le cahot.
– Hé ! hé ! mieux vaut s’appeler Mercedes et rouler en Dyane que l’inverse, risquais-je.
– Il est noir et bien amer ce drôle de chocolat. Où allons-nous ? S’enquit sœur Mélodie
– Ne mangez pas tout, vous allez avoir les yeux plus gros que le ventre. On va prendre la route du Rif.
– Chouette ! le rififi j’adore, me lança-t-elle dans un regard déjà tout injecté de sang.
– Ces émotions m’ont donné soif mais il n'y a pas de verres dans cette dyane sécheresse ! rétorquais-je en descendant une bonne rasade de 51 au goulot.
– Quel 51 bien tassé, c’est carrément un 52.
– Quel humour agent double zéro.
– Bond, appelez moi Bond, j’aime, dit-elle en glissant sa main sous ma djellaba.
– N’abusez pas trop de ce chocolat Sœur Mélodie, dis-je en garant rapidement la Dyane dans un champ d’herbes bleues.
Il me fallait vérifier la sensualité des suspensions...

lu-k a écrit:grieg, ton aperçu détaillé me botte vraiment. J'ai envie de lire, ça a l'air cool !
Moi, je ne posterai pas, désolé, j'ai relu ce matin et c'est plus ou moins n'importe quoi, ça n'a pas d'intérêt, et ça m'angoisserait de poster un truc dont je ne suis à aucun endroit satisfait. J'ai hésité longtemps, parce que j'ai quand même passé une heure à écrire quatre pages. Mais, décidément, non.

Lu-k, on le sait que tu es un bon écrivain, donc tu as le droit de poster des textes mauvais, parfois :0)))

Je vais poster un horreur Lu-k, comme ça tu pourras poster après !

En plus je n'ai pas très bien respecté les règles, j'étais en cours de management quand je l'ai écrit donc je ne m'en souvenais pas exactement...


Je puais. Faut dire aussi que je n'm'étais pas lavé, enfin c'était pas bien grave plus grand monde ne se lavait de nos jours. J'étais en loque, allongé dans un canapé qu'avait au moins 52 ans, l'âge de ma mère, et dont les ressorts me piquaient agréablement le cul.
J'avais déposé sur le vieux plancher tous les souvenirs que j'avais pu trouver, ce qui se limitait à pas grand chose. Quelques cartes postales, quelques photos et deux ou trois objets achetés sur des lieux de vacances. Tout ça sentait la plage, le sable chaud, les jolies filles et surtout la mer. La mer, la mer qui grondait, ma mère qui me grondait, elle est morte, dommage.
Un bruit strident m'arracha à ma songerie. C'était la jeune voisine d'en face. Elle n'avait que dix-huit ans, mais on avait prévu de se bourrer la gueule. « Crac » fit mon dos engourdi tandis que je me levais pour ouvrir la porte. « Cric » lui répondit la porte tandis que je l'ouvrais pour laisser entrer la jeune fille.
« Coucou, lança-t-elle ! »
Ses cheveux étaient dans un sale état. Mais son visage, ah ! Son doux visage éclairait mes nuits solitaires.
Bref, quatre bises et on se retrouvait dans mon salon mal rangé.
« Tiens c'est drôle, dit-elle en se penchant pour ramasser une photographie jaunie de mon enfance, t'as pas changé. T'as juste quelques poils en plus... Et encore ! »
Sympathique.
« Va te faire voir chez les Grecs, lui répondis-je ! »
Les Grecs ? Pourquoi se rendre jusque là ? J'avais bien envie d'aller la faire voir tout de suite, ici, avec moi. Au fond qu'importe, j'allais crever. Allez, violons-nous avec consentement. Ce que nous fîmes sur le canapé du fakir.
C'était pas désagréable, mais j'avais toujours soif.
« On se bourre la gueule, lui proposai-je ? »
Et nous voilà partis pour frôler du bout des lèvres le coma éthylique, qui avait la saveur de l'excitation et l'odeur de la mort.
Deux heures après, nous ne tenions plus debout, mais jeune et fou, je la pris par la main, il fallait que je sorte. Dehors, le soleil tapait et j'avais toujours soif. C'était chiant à la longue. Une foule de gens s'étaient réunis sur la place publique jouxtant mon immeuble, et bruyamment s'abreuvait d'alcool parce qu'eux aussi avaient soif. Ils puaient. Moi-aussi. Elle aussi. Nous puions.
Un homme, qui puait plus que les autres m'agrippa le pantalon.
« J- 'ai soif ! Pitié, me supplia-t-il ! 
- Y'a plus d'eau mon gars.
- Juste un petit verre !
- Bah si y'a plus d'eau, y'a plus de verre. Il est con lui. »

Ouaip. Les verres, on les avait tous brisés. Tous. C'était la rébellion des verres, le massacre des verres, la guerre des verres.
« Où on va, me demanda la femme de ma vie parce que j'allais crever ? »
J'en avais aucune idée. Mais j'éprouvai brusquement l'envie d'aller dans le parking souterrain d'un vieux centre commercial, il n'était pas loin en plus. Encore fallait-il traverser la place et un obstacle de taille nous barrait la route. Tant pis, fonçons ! Et nous fonçâmes.
Les ongles sales des femmes nous griffaient, les hommes bavaient, les enfants gémissaient et le soleil nous tapait. C'était pas marrant mais qu'importe, je puais et j'allais crever.
Elle, elle riait. Paradoxalement. Mais c'était plutôt plaisant, ou intriguant. Remarquez, elle était bourrée. Arrivé au parking, je cherchai ma voiture. Place 747. Donc sous-sol 7, place 47. Facile de descendre les escaliers, mais je n'osais songer au moment où je devais les remonter. Je comptais de un à six et je cherchai la place 47. Elle était vide. Normal, j'avais compté de un à six. Nous descendîmes encore. Place 47. Elle était là.
« Ah bah, fit la gamine pas si gamine que ça puisqu'elle avait toujours dix-huit ans ! »
Elle était franchement bourrée. Moi aussi, mais pas à ce point j'espère. Elle montrait ma vitre en faisant une grimace hilarante. Elle puait aussi, mais je m'en foutais, j'allais crever. Par curiosité, je suivis son doigt du regard.
« Oh joie, m'exclamai-je ! »
Un petit bouteille d'eau ! Pas le temps, j'explosai la vitre à mains nues, ouvris la bouteille et la vidai intégralement sur sa tête. Voilà, elle était mieux comme ça. Mais j'avais toujours soif.
Elle éclata de rire en gardant sa grimace. Une goutte se glissa dans sa bouche, la chanceuse. C'est donc de bonne humeur que nous refîmes surface.
Je ne savais pas si l'alcool me montait à la tête, parce que j'étais toujours bourré, mais quelque-chose dans la foule folle en furie avait changé. Les hommes, comme les femmes et les enfants, continuaient de puer, de griffer, de geindre et le soleil de taper, là n'était pas le problème. Les plus alcoolisés d'entre eux avaient revêtu des robes empire et d'étranges pantalons colorés qu'accentuait le soleil qui tapait, tapait. Qu'importe j'allais crever, mais c'était frustrant de ne pas comprendre. Fort heureusement, la vitrine brisée d'une boutique de déguisement indiqua la raison de ce changement de décor.
Ce fut au tour de ma voisine de me prendre par la main.
Jadis, y'a longtemps quoi, la ville avait un port. Elle a conservé ses bateaux, mais plus de glace à l'eau, ses beaux matelots, ni ses gros lolos.
Jadis, les oiseaux jasaient, les oiseaux (entre autres choses) nageaient, mais aujourd'hui, sur le sable sec y'avait que nos pieds de vivants. Les poissons gisaient, à moitié bouffés, un héron aussi au milieu ce carnage étendait ses ailes enduites de pétrole. J'avais soif, mais j'avais plus faim. La folle, la femme de ma vie me tirait par la main, mais j'étais crevé.
« - T'façon, on va crever, lui dis-je en m'asseyant sur une colline de sable sec.
- Je t'en prie, laisse-moi mes illusions, répondit-elle en mettant son visage sur mon torse. »
Elle était bourrée, sinon elle ne l'aurait pas fait. Ou bien c'était le soleil qui tapait. Qu'importe, ça puait le poisson mort. Alors nous nous violâmes à nouveau, mais plus doucement, parce qu'on était crevés, bourrés, et que le soleil tapait.
J'avais soif et plus de sexe, il était trop lourd. Le héron nous regardait même s'il était mort. Je me sentais observé, ça me gênait. Ma femme la folle constatant ma timidité face à un héron mort m'insulta de tapette et coucha avec le héron. J'étais vexé. Le héron, what else ?
J'avais trop soif et même si elle était bourrée, je la quittai et laissai le soleil la taper. T'façon qu'importe, j'allais mourir.

Euh je me suis trompé dans le dernier mot du texte, c'est fort dommage =D

Le premier tiers n'est pas nul, Phoenamandre. Après, c'est vrai que ça part un peu en quenouille (pour ne pas contracter plus) !

Héhé, il ne vaut vraiment rien, en plus j'ai eu le malheur ou non en fait, la chance, de lire les textes des autres qui sont vraiment formidables !

J'étais comme intérieurement pompette en l'écrivant, ce qui donne un résultat complètement pitoyable mais je suis tellement content d'avoir participé à l'exercice que je l'ai malgré tout posté.

-Arrêtez de vous bousculer au portillon. Vous avez tout le temps devant. Suivant ! Age ?
-52 ans
-Temps passé au purgatoire ?
- 18 mois ou 18 ans. Je n’ai plus la mesure du temps.
-Circonstance de votre arrivée ici ?
- J’allais à Sydney, vol 747, et puis tintin. Overdose de boissons peu catholiques.
-Nom ?
-Héron. Jacques Héron
-Bien , Vous avez rédigé votre repentance ? Il est prêt à vous entendre pour vous orienter . Parlez dans l’hygiaphone..


-Oh Mon Dieu , Hic (c.f. les effets délétères des substances toxiques)

Que n’ai-je plutôt erré sur les étagères de votre Sagesse au lieu de me fourvoyer dans les bas fonds de l’Inculture Ivrognesque, dans l’Inconnaissance de votre Supériorité Ethérée, hic, et dans le Ricanement avilissant de la Masse lobotomisée par les suppôts de Satan, ce démon priapique, assisté par la Dive bouteille et quelques hétaïres au regard concupiscent, qui vous appellent trésor dés que vous avez la trique et que l’on honore contre du fric , dans les parkings souterrains, à la lueur O combien blafarde des néons électriques ? Combien de Laure, combien d’Eléonore, combien d’Angélique, combien de jouvencelles venues des rives de la Baltique ou bien d’Afrique ?
Que n’ai-je usé de mes potentialités encéphaliques plutôt que mes fonds de culotte en des lieux de perdition analphabétiques tel le troquet de la Sainte Beuverie, où chaque jour que vous avez fait je me suis adonné à la Critique , hic, méchante et sournoise et hérétique, et à la satisfaction psychopathique de ma constitution ithyphallique ?

-Hum. What else ?

- O Votre Effervescence Je sais que sur cette planète elliptique il n’y a pas de verre ni d’objet sympathique mais j’ai soif de vos Paroles Paraboliques et Symboliques, hic, et suis prêt à en boire le Nectar homéopathique afin de m’imbiber de votre Humilité infinie et de votre intelligence supra Califragilistic. O Initiateur Suprême de l’Originelle Linguistique, Faites de moi ce que vous voudrez, mais laissez moi mes illusions, laissez moi croire au Paradis, à la Quintessence de la Beauté charismatique, hic, à la magnificence de la Rédemption de mon âme désormais Séraphique. Oui je veux boire de cette potion magique qui rend la mort d’un alcoolique poétique.

-Je t’oriente à L’Est d’Eden. Direction l’Enfer c’est les autres . Va te faire voir chez les grecs , au pays des amours saphiques, où la foule délirante de tes instincts lubriques se fera bouffer par les vers et les lombrics, O mais je prends tes tics . Hum what else ? N’oublie pas de passer au Drugstore des Limbes choisir ton Brasier portatif.

Reb, ça valait le coup d'attendre !
Je ne pourrais plus jamais penser à Dieu sans associer à what else ! Je dois dire que ça m'a fait marrer un bon quart d'heure !!!
Associé à Parlez dans l'hygiaphone et va choisir ton brasier portatif, pour moi ça suffit à la rédemption de cette journée !
Va en paix !

Un héron emmanché d'un égo au long col
déversa hier matin ses vers dans notre bol.
L'imbuvable mixture engendra le délire,
Nous n'avions de longtemps rien savouré de pire !

Foin de déguisements et foin de cotillons,
le volatile ayant l'intime conviction
d'être d'un albatros la réplique jumelle,
crachant dans le bouillon, s'offrit une gamelle.

Ses ailes de géant s'emmêlant les pinceaux
Il pataugea bientôt dans un Mato Grosso,
Il ne parvenait plus à compter ses foulées
décrétant qu'il fallait tout de go dételer ;

Nous le vîmes alors agiter un chiffon
rouge, le bougre avait changé de canasson,
voletant picador au centre de l'arène …
Lors, nous aurait soufflé notre bon La Fontaine :

A ces pauvres oiseaux laissez leurs illusions,
s'ils aiment à péter plus haut que leur croupion
ayez à leur égard la plume débonnaire.
Acceptez sans broncher leurs amitiés sincères
et leurs salamalecs
s'ils préfèrent aller se faire voir chez les grecs.

%-))))

grieg a écrit:

lu-k a écrit:grieg, pas mal ! Bon, t'as pas trop géré le nombre de syllabes, mais ça n'aurait pas été ton genre.
J'aime bien ta phrase de la semaine, ça mériterait un exo.

Bonsoir,

Vous avez regardé le poème d'un regard torve, peut-être !

Quant aux alexandrins, je ne fais pas du classique !

c'était bien la peine de m'être maltraité le fondement sur l'acrostiche pour que vous n'en fassiez pas cas !

Sincères amitiés.

Spoiler:

ah ben non j'avais pas remarqué, bravissimo
C'est bien tu me complètes car je réalise que j'ai oublié la contrainte " sincères amitiés" et toi tu la traites vraiment de façon magistrale
je remets ton poème comme tu eus du le gratifier ( mettre en gras) afin que nous le remarquassions, graine de feignant

Suspendu à l’abîme d’une douleur profonde
Il en vient à rêver à la vengeance blonde.
Nul ne sait comme lui ce que peuvent supporter
Certains hommes mal nés, personnages avortés
Eliminés d’office, rebuts de société
Rétifs à la morne existence du commun
Exaspérés sans fin, humiliés d’être humain
Sous les huées des hommes qui les pendent aux arbres
Alignés à l’orée de quelque forêt glabre.
Mais l’homme est assuré de faire payer ces gueux
Il a l’âme et l’armure du fils de Thétis
Trahi par l’autre dieu dont il était le fils
Il ira par les plaines pour déclamer qu’il veut
Eriger son phallus et sur ceux-là pisser,
Se soulager, de Pâris aux Champs-elysées

Sincères Amitiés

Ah oui, je n'avais pas remarqué ! Bien vu…

Bravo aussi à Arielle ; un poème drôlement bien troussé, inspirant. Je reviendrai lire le reste plus tard.

Jean Lê nous fait le retour de frère Eusèbe. J'en suis restée...chocolat. J'adore les personnages récurrents et celui-ci particulièrement : sa djellabah, sa perspicacité, son solide sens de l'amitié, un vrai héros des temps modernes...et alors j'ai beaucoup ri aux remarques finaudes de soeur Mélody concernant la journée internationale contre les violences faites aux femmes...Mais pas que là.
Frère Eusèbe perso me séduit plus que Georges Clooney.

Phoenamandre, de la part de ta mère qui a 52 ans comme le canapé en tapis de fakir : ne crois pas que je te vois pas là où je suis ; tu vas me faire le plaisir d'arrêter de puer de boire et de violenter des donzelles c'est pas comme ça que tu vas te construire un avenir digne :-)))

bon t'as bien déliré, on sait ce que c'est l'alcool le soleil et surtout surtout les cours de management ! va falloir rentabiliser le rapport qualité mot et quantité phrase, le prix de revient du temps passé à lire est trop élevé et le temps c'est de l'argent alors il faut compacter, tu tailles dans les charges qui alourdissent le texte ce sera tout benef ! Trop de répétitions tuent le délire.

Arielle
Dés le premier vers j'ai commencé à pouffer et je n'ai plus arrêté , à la dernière strophe j'étais aux anges, devant tant de talent et d'esprit, je m'incline.

tout lu, tout lu
pas le courage de taper de commentaires aujourd'hui parce que je suis dehors pour mes cafés clopes et que j'ai le doigt gelé, que je suis déjà tristes à l'idée de sacrifier tout à l'heure à l'eau bouillante tourteaux et bulots pour nourrir ma famille, que j'appréhende le cri de l'huître gobée, et les litres de vins engloutis pour oublier la cruauté

Hello, bonjsoir !
En véritable amie des animaux, pleine de compassion à leur égard, je mange les crevettes crues, ce qui leur évite le supplice de l'eau bouillante et je mets les crabes au congélateur dix minutes avant court bouillon...
Sinon, je suis normale... heenfin... heu...

Coline, Très drôle et d'une remarquable spontanéité. A la première lecture : j'ai rien compris. Je me suis même inquiété sur la nature de vos infusions. Heureusement, j'ai ensuite parcouru le fil concerné qui m'a éclairé. Ainsi, j'ai pu comprendre aussi les exos de Grieg et d'Arielle.

Grieg, j'aime bien l'humour de ce poème simili-classique, belle acrostiche.

Phoenamandre bien commencé, mais ça se dilue et l'on se perd un peu.

Jean Lê : prend des courts d'autograffe par coraispondanse !

Rebecca, sans hurler de concert avec la meute héroïque, un exo authentique, et c'est beau comme de l'antique, je lève le chapeau de mon bic !

Arielle très drôle, on espérerait presque ne pas être dans vos papiers pour en générer un autre comme celui-ci, bravo.