Les poésies à venir
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Maryse
Calvin
6 participants
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Les poésies à venir
Je vais écrire sur la vie : c'est difficile parce qu'on ne sait pas ce que c'est, moi je peux, parce que je ne fais pas exprès.
Louis.
Louis.
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 35
Date d'inscription : 22/05/2010
Re: Les poésies à venir
Comme il y a beaucoup de gens qui m'ont lu sur vosécrits, et que certains ne viennent plus, et que la moyenne d'âge est assez élevée, je me demande parfois si c'est parce qu'ils sont morts. Des gens qui m'ont lu sont morts ! Je suis déjà éternel.
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 35
Date d'inscription : 22/05/2010
Re: Les poésies à venir
Louis!, que représentent exactement ces posts ? Des poèmes ou des billevesées ?! A laisser ici ou à déplacer ailleurs ?
Invité- Invité
Re: Les poésies à venir
Moi! Pas encore morte!
Mais que dire?
Mais que dire?
Maryse- Nombre de messages : 811
Age : 81
Localisation : Montélimar
Date d'inscription : 22/09/2010
Re: Les poésies à venir
Louis! a écrit:Je vais écrire sur la vie : c'est difficile parce qu'on ne sait pas ce que c'est, moi je peux, parce que je ne fais pas exprès.
Louis.
D'ordinaire on a le produit final, l'écoulement, l'expression de Louis! Là on a l'amont. Le point de départ de l'oeuvre. Or je trouve qu'on a dans cette ligne la substance même de la poétique du Louis! Ça lui ressemble tellement, c'est tout lui, c'est tout Louis! Il y arrive parce qu'il n'en fait pas exprès. Il fait de la poésie parce qu'il n'en fait pas et qu'il ne veut en faire. La poésie se fait de lui, de sa propre vie. Ça ne doit d'ailleurs pas toujours être drôle, la poésie devant parfois se défaire d elui ou vous défaire un Louis!
Re: Les poésies à venir
Louis! a écrit:Comme il y a beaucoup de gens qui m'ont lu sur vosécrits, et que certains ne viennent plus, et que la moyenne d'âge est assez élevée, je me demande parfois si c'est parce qu'ils sont morts. Des gens qui m'ont lu sont morts ! Je suis déjà éternel.
Des gens qui m'ont lu sont morts
Peut-être qu'ils sont morts de m'avoir lu
Et peut-être des gens qui sont morts m'ont lu
Je suis déjà éternel.
Je suis éternel d'être lu
Je suis lu parce qu'éternel
Je suis lu parce que
J'ai lu des morts
Je suis mort parce que je suis lu
Je suis lu puisque je suis mort
Je suis éternel parce que mortel
J'ai été lu.
Re: Les poésies à venir
Déconcertant ces deux phrases, comme un enfant parlerait s'il cherchait un sens à la vie.
Je vous ai lu et apprécié dans des textes longs et pétris de bonne idées exprimé avec beaucoup de poésie, parfois quelques maladresses.
Je suis vivante (enfin je crois), de retour après une longue absence.
L'éternité du mot est-elle sa propre éternité ?
(mille excuses Easter-Island, ces deux phrases pourraient figurer en billevesées, airaient-elles eu le même impact ?.)
Je vous ai lu et apprécié dans des textes longs et pétris de bonne idées exprimé avec beaucoup de poésie, parfois quelques maladresses.
Je suis vivante (enfin je crois), de retour après une longue absence.
L'éternité du mot est-elle sa propre éternité ?
(mille excuses Easter-Island, ces deux phrases pourraient figurer en billevesées, airaient-elles eu le même impact ?.)
Invité- Invité
Re: Les poésies à venir
Eclaircie, je ne commentais pas, je m'enquêtais, m'assurais qu'il n'y avait pas erreur et offrais éventuellement d'y remédier. En d'autres mots je modérais.
Invité- Invité
Re: Les poésies à venir
Louis,
certains vieux véliens souffraient peut-être de remontées acides
alors que
par la grâce des dieux de vos écritures
d'éternelle jeunesse, vous pouvez renaître à loisir
et sans attendre ...
heureux louis , de vous lire
certains vieux véliens souffraient peut-être de remontées acides
alors que
par la grâce des dieux de vos écritures
d'éternelle jeunesse, vous pouvez renaître à loisir
et sans attendre ...
heureux louis , de vous lire
Re: Les poésies à venir
Louis, écris sur la vie, sans faire exprès.
Tes mots, tes mots tressés, tes mots en écho, je les écoute, je tends l’oreille et je les dis.
Je ne suis pas encore morte.
Je te lis et je ne suis pas encore morte.
Loin de là.
Tes mots, tes mots tressés, tes mots en écho, je les écoute, je tends l’oreille et je les dis.
Je ne suis pas encore morte.
Je te lis et je ne suis pas encore morte.
Loin de là.
Lizzie- Nombre de messages : 1162
Age : 58
Localisation : Face à vous, quelle question !
Date d'inscription : 30/01/2011
Re: Les poésies à venir
mes yeux sont éteints, les siens sont allumés, dans un lieu qui n'a pas besoin d'espace, elle est là, c'est assez simple,et sa bouche n'a pas besoin du ciel pour contenir, de la pierre pour soutenir.
j'ai froid, j'allume une veilleuse, je ne sais pas ce qu'il y a d'inscrit aux murs, ce n'est qu'une embarrassante façon de parler.
je ne dis rien, je sens le feu, le chaud du plancher, le doux de la peau, le toucher. tout est simple. un vin me vient aux lèvres même si je ne le bois pas. je dors.
crac
on a ouvert les fenêtres dedans le corps
le vent s'y pousse et fait les choses jaunes, bleues, rouges, le vent charrie des rêves qui contredisent la vie.
j'entends, au loin, une voiture, pas une voiture, juste un ronronnement, l'idée d'un moteur
c'est parce que j'ai chaud, et que j'imagine l'orage
il faut se hâter, je l'entends déjà venir : quand il y a de l'orage, on range les bêtes, on range aussi les hommes, c'est très bien, qu'ils n'oublient pas leurs prières, qu'ils prennent leurs vies avec eux
il faut se hâter, n'oublie pas les nuages mous, les fruits tors, le sol à perte de vue, n'oublie pas ton coeur dans l'herbe, sinon, tu oublieras pourquoi nous sommes ici, ensemble, et tu partiras pour d'autres pays d'autres corps, et je serai seul, et triste.
tu ranges. n'oublie pas tout ce qui a l'air vivant réellement
et d'un geste, tu es devenue cet espace libre, ce creux dans la poitrine, tu es devenue, le temps
j'ai froid, j'allume une veilleuse, je ne sais pas ce qu'il y a d'inscrit aux murs, ce n'est qu'une embarrassante façon de parler.
je ne dis rien, je sens le feu, le chaud du plancher, le doux de la peau, le toucher. tout est simple. un vin me vient aux lèvres même si je ne le bois pas. je dors.
crac
on a ouvert les fenêtres dedans le corps
le vent s'y pousse et fait les choses jaunes, bleues, rouges, le vent charrie des rêves qui contredisent la vie.
j'entends, au loin, une voiture, pas une voiture, juste un ronronnement, l'idée d'un moteur
c'est parce que j'ai chaud, et que j'imagine l'orage
il faut se hâter, je l'entends déjà venir : quand il y a de l'orage, on range les bêtes, on range aussi les hommes, c'est très bien, qu'ils n'oublient pas leurs prières, qu'ils prennent leurs vies avec eux
il faut se hâter, n'oublie pas les nuages mous, les fruits tors, le sol à perte de vue, n'oublie pas ton coeur dans l'herbe, sinon, tu oublieras pourquoi nous sommes ici, ensemble, et tu partiras pour d'autres pays d'autres corps, et je serai seul, et triste.
tu ranges. n'oublie pas tout ce qui a l'air vivant réellement
et d'un geste, tu es devenue cet espace libre, ce creux dans la poitrine, tu es devenue, le temps
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 35
Date d'inscription : 22/05/2010
Re: Les poésies à venir
bah non, pas morte, plutôt crever, et toi ?
ce que je préfère : crac
sinon j'aime tout, mais avec un peu plus de réserve
je préfère quand c'est plus obscur, en fait
ce que je préfère : crac
sinon j'aime tout, mais avec un peu plus de réserve
je préfère quand c'est plus obscur, en fait
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Les poésies à venir
le vent charrie des rêves qui contredisent la vie.
love it.
(en plus c'est un alexandrin oral)
love it.
(en plus c'est un alexandrin oral)
Re: Les poésies à venir
Je détaille : la première phrase (citée) avec "ces choses" n'est trop top, l'idée est super.Louis! a écrit:
le vent s'y pousse et fait les choses jaunes, bleues, rouges, le vent charrie des rêves qui contredisent la vie.
et d'un geste, tu es devenue cet espace libre, ce creux dans la poitrine, tu es devenue, le temps
Et dans la deuxième, je verrai plutôt au présent.
On sent une faille, une fragilité du narrateur.
J'aime tant tes textes toujours poétiques.
(et merci pour avoir dépassé le côté brouillon de "On ne connait jamais", je n'en suis pas vraiment surprise et apprécie beaucoup)
Invité- Invité
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