Exo en direct jeudi 16 février 2012 à 20h15
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Re: Exo en direct jeudi 16 février 2012 à 20h15
J'essaie dur. Dur, dur, mais c'est dur. Je vais y arriver !
Re: Exo en direct jeudi 16 février 2012 à 20h15
Je me suis mal embarquée, va falloir souquer ferme pour redresser tout ça !
Invité- Invité
Re: Exo en direct jeudi 16 février 2012 à 20h15
Désolée, un imprévu, je vous abandonne... mais vous lirai avec plaisir.
Kilis- Nombre de messages : 6085
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Zazie grandit
Zazie grandit
Malou, ma copine,
Tu vas être épatée, je t’écris dans le train qui m’emporte, toute seule, passer des vacances en Bretagne.
C’est tonton Raymond qui m’a envoyé le billet par la poste.
C’est mon parrain aussi, c’est lui qui m’appelle Zazie, parce que je lui rappelle une autre fille qui est coiffée comme moi. Je suis un peu jalouse de cet autre « moi », rien qu’un peu mais quand même…
Tonton Raymond a promis de m’épouser quand je serai plus grande car il a deviné que je l’aime. Il est beau comme Alain Delon que j’ai vu dans Jours de France.
Tu sais Malou, ma mère pense que tu viens avec moi, c’est pour ça que je t’écris, garde mon secret, je t’en supplie. En échange je te raconterai tout.
...
Merde alors qu’est ce que c’est que cette saloperie de savon ?
Zazie ! Je t’ai dit mille fois que l’odeur de la savonnette Mont St Michel me donnait des nausées. Et flûte elle est tombée dans l’eau du bain. Je n’en peux plus !
…
Mais j’m’en fous de ton cadeau ! C’est pas possible ma pauvre fille d’avoir aussi mauvais goût, tu es bien comme ton pauvre père, tiens ! Il en loupait jamais une, pour nous rendre ridicule. Comme ce prénom stupide qu’il t’a donné. Zazie… ça fait penser à une station de métro ou à une je n’sais quoi. Parait qu’il avait lu ça dans un livre.
…
Quoi, il te plait ton prénom ? T’as vu un film où la fille est coiffée comme toi et s’appelle Zazie ? Passe-moi Jours de France.
…
C’est mon frère Raymond qui t’a emmenée au cinéma ? Avec ta copine Malou ? Un drôle de genre cette fille, le regard pas franc pour deux sous.
Bon, passe-moi mes cigarettes et mon briquet ; et reste pas comme une andouille à me regarder.
...
Il y a longtemps que je ne te regarde plus « maman » tu es trop moche.
Que je ne t’écoute plus, tu es trop vulgaire.
Je suis libre, tu entends ?
Tiens, attrape… ton peigne et ton sèche-cheveux.
Pshhhhhh !
Un petit cochon pendu au plafond...
Un petit cochon pendu au plafond...
Il était pressé, évidemment !
Stressé aussi.
Je me suis toujours demandé après quel mythe il courait, sapé comme un vrai mylord, son chrono chroniquement en ébullition, prêt à jaillir, à sauter sur le scoop, à courir les cours, à couvrir les reines… Son stylo dégoulinait de beaux mots ronflants.
Il raffolait des évènement couronnés, n’aurait pour rien au monde manqué d’être au pesage à Chantilly, à l’Alma pour un stock-car ou à Westminster pour un carambolage princier.
Tout le monde au journal l’appelait « mon lâpin » et il souriait, nous montrant ses incisives écartées − les dents du bonheur, il parait …
Sacré Tom ! On ne se moquait pas vraiment de lui. Non, pas vraiment. On l’aimait bien, avec une nuance de commisération. Thomas Blanc, à la rédaction, c’était la note sensible, l’élément pipole qui nous permettait, nous autres grands journalistes, d’écrire des articles de fond tout en conservant au journal une indispensable délicieuse frivolité. Mais chacun sa place.
Aussi quand la reine de pique exigea qu’il couvre l’évènement de la naissance de l’enfant du miracle de l’amour ( en français dans le texte), lui Lâpin Blanc et pas un autre, on a tous été comment dire ? … je crois qu’il n’existe pas de mot pour exprimer à la fois le dépit et le soulagement, l’envie et le rejet, l’incrédulité et le fatalisme, ça devait arriver, il fallait que ça tombe sur lui, et nous n’y pouvions rien, sauf regarder avec une curiosité malsaine…
Mondieumondieu, je vais être en retard, pourvu que la reine ait du retard elle aussi… rien n’est moins sûr, elle a tellement hâte d’être débarrassée, je veux dire de faire admirer son enfant... je dois lui baiser la main ou non ? Et si son Altesse le Nain vert est là, je dois lui baiser les pieds ou non ?
C’est avec ces affreuses incertitudes que j’ai abordé le palais où la reine était sur le point d’accoucher du petit gnome hurlant qui se transformerait bientôt en goret.
J’avais parfaitement révisé mes classiques avant de venir et j’étais incollable sur tout ce que le Révérend avait prévu.
Malheureusement, je commençais à croire qu’il n’avait pas tout prévu.
Le Château était un bordel indescriptible, avec la campagne qui démarrait dès les portes franchies, les serviteurs s’égaillaient dans tous les coins propices, sans se soucier le moins du monde des appels au calme, à l’ordre, à la maréchaussée, les commensaux commençaient, les autres continuaient à jouer aux chaises musicales, le chambellan protégeait farouchement l’étiquette, qui lui collait à la jaquette et une brochette de communicants en brassards communiaient entre eux.
Il y avait des traces vertes partout à hauteur des poignées de porte, signes certains, mais la reine était seule et ahanait.
Je me demandais pourquoi diable le passage s’avérait si difficile… mais toujours obligeant et plein d’inquiétude sur mon avenir proche, je sortis de ma poche le cale-porte qui ne me quitte jamais et qui, une fois judicieusement placé, permit à la souveraine d’expulser le bébé dans un grand splaaaaaaaaaaaatch que j’enregistrai grâce à mon smartphone.
Je regardai l’heure : il était exactement moins soixante-six.
L’avenir était assuré.
Invité- Invité
Re: Exo en direct jeudi 16 février 2012 à 20h15
Je me suis sacrément amusée !
Pas le courage d'attendre, je vous lis demain, à moins que le curiosité ne prenne le dessus...
Merci MC Lizzie, un beau début de carrière !
Plop
Pas le courage d'attendre, je vous lis demain, à moins que le curiosité ne prenne le dessus...
Merci MC Lizzie, un beau début de carrière !
Plop
Invité- Invité
Re: Exo en direct jeudi 16 février 2012 à 20h15
Sauver Mouse
Ma mère est fan de dessins animés, et peu douée pour la contraception. Dès qu’elle se dénichait un mec le scénario était immanquablement le même : il l’engrossait, l’apprenait et se cassait.
J’aime ma troisième position, ses deux animés préférés étaient Albator et Goldorak. Pas facile à porter pour mes frères ainés. Mickey au moins, ça passe partout, et me permet d’inventer un vague hommage à Rooney ou Rourke, selon la génération de mes interlocuteurs.
Mes sœurs n’ont pas été gâtées non plus, Maya et Candy. Mais je crois que le plus dur, c’est pour les jumeaux : Bip-bip et Coyotte.
On s’entasse dans un mobil-home au camping des flots bleus. L’hiver, il n’y a rien de plus triste que les aires de jeux abandonnées. La piscine à vagues vide dans laquelle on va faire rouler nos petites voitures ou nos billes, et le château dégonflé où on se cache pour rouler les langues des filles.
C’est pas faute d’avoir essayé, mais je n’ai jamais réussi à y emmener Minnie. Ce n’est pas son prénom mais ça fait hurler de rire maman.
Elle s’appelle Gaëlle, en vrai. C’est la fille du directeur du camping, elle aussi vit là à l’année. On est dans la même classe et on fait le trajet ensemble, matin et soir. Mes deux meilleurs moments de la journée. Elle veut être vétérinaire plus tard, elle adore les bêtes. Depuis que je le sais, je lis tous les magazines et les livres qui peuvent m’instruire dessus. Je suis devenu incollable sur les oiseaux, les requins et les chevaux. Il faut absolument que j’arrive à convaincre Albator de m’emmener en scooter à la bibliothèque, j’ai besoin de développer un peu mon univers animalier.
Aujourd’hui après la récré, il y a eu un drame à l’école. Quand on est rentrés, madame Lizzie, notre instit, courait à travers la salle de classe un balai à la main. Elle était complètement échevelée, on aurait dit qu’elle n’avait jamais utilisé un peigne de sa vie. Elle cognait partout en hurlant, une véritable hystérique. Elle avait mis un sacré bazar : chaises renversées, cahiers envolés, plumiers renversés et encre s’échappant des stylos qu’elle avait écrasés.
On était là, stupéfaits, sur le pas de la porte, certains se sont mis à rigoler, d’autres à l’encourager, et puis j’ai entendu Gaëlle pousser un cri. Elle venait de comprendre la scène, madame Lizzie tentait d’écraser une petite souris. J’ai regardé se décomposer son joli visage, ça m’a donné de l’élan et j’ai plaqué l’instit au sol. Sous le choc, elle y est restée un moment, ce qui m’a laissé le temps de chasser la souris par la porte.
Gaëlle m’a lancé un regard doux comme une caresse, j’étais son héros, c’est comme si elle me voyait pour la première fois.
Ce soir j’ai rendez-vous avec elle devant le château.
Contraintes : Mickey - stylo - peigne
elea- Nombre de messages : 4894
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Brick aimait noircir
Brick aimait noircir
Brick aimait noircir. Un travail précis avec un matériau noble. Tôt le matin, il avait fixé les liteaux sur les chevrons de chêne avec la perceuse en position lente. La vieille perceuse avait rendu l’âme et il avait du achever le liteaunnage au marteau. Ensuite il avait tracé le trait-carré qui assurait la verticalité du futur ouvrage et pincé la cordelette tendu entre deux vis à bois à peine enfoncée. Il répéta ce geste sur toute la largeur de la toiture en réfection. La cordelette à tracer avait lâché son encre bleue en lignes parallèles de la largeur d’une ardoise.
Chantier tracé, chantier à moitié terminé ! Se dit-il satisfait. Il commença à monter l’ardoise à l’échelle en la répartissant sur la toiture. Il la glissait par pile, en équilibre, pincé entre deux liteaux. Ce travail accompli, il s’accorda une pause, le temps d’une cigarette et d’une rasade de whisky. Le tremblement de ses mains s’estompa à la deuxième goulée.
Brick aimait noircir, il commença de la dalle et monta de concert les trois premières ournes en rive. Au coyau, il choisit les ardoises les plus épaisses et arriva vite au faîtage. Il s’arrêta un instant pour contempler la vue que lui offrait sa position sur la campagne environnante. Il remit sa flasque de whisky dans sa poche intérieure, glissa son marteau dans le porte-outil de sa ceinture et redescendit par l’échelle de toit appuyée dans la gouttière. Cette fois il monta quatre ournes d’ardoises. Les crochets prenaient place sur le tracé puis il enfilait les ardoises, les disposant en escalier. Il fut bientôt au solin de la cheminée.
Il décida de monter cinq rangées d’ardoises mais arrivée au fenestron de la salle de bain, il dut ralentir pour tailler la pierre qui allait recouvrir la bordure de zinc. Là, son regard fut attiré par un objet qui était resté coincé entre un liteau et le vasistas. Intrigué, il extirpa l’intrus de sa cachette et l’examina. C’était une brosse à dent blanche en poil de sanglier. Le sang de Brick ne fit qu’un tour, il connaissait cette chose. C’était la brosse à dent de son ami Skipper. Qu’est ce qu’elle faisait là ? Maggie, bien sur ! C’est elle qui avait du se débarrasser de cet objet compromettant. Cette brosse à dent était le témoin de son infortune. Brick fut pris d’une colère irrépressible, il se leva d’un bond et plein de fureur dévala l’échelle de toiture. Emporté par son élan, il posa un pied rageur sur le premier barreau de l’échelle appuyé à la dalle. Mais il n’avait pas pris le temps de l’attacher en tête, elle glissa en grinçant sur le zinc. Brick déséquilibré, battit des bras comme pour s’envoler puis plongea vers la palette d’ardoises en contrebas.
Sa main serrait toujours la brosse, comme une craie entre ses doigts, sur l’ardoise noire un dernier message rouge sang.
Consignes : La chatte sur un toit brûlant, une brosse à dent, une perceuse
Jean Lê- Nombre de messages : 591
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Date d'inscription : 22/11/2010
Re: Exo en direct jeudi 16 février 2012 à 20h15
When you're falling
En papillonnant autour de Wendy, le superbe mannequin ghanéen en vogue, 16 ans 1,80m, et des autres putes de luxe, je me disais que ma taille très invalidante était dans mon métier un atout. J’étais petite certes mais vive et rapide et plus zélée que la plus fêlée des stylistes. Avec moi en grande organisatrice des détails signifiants et insignifiants, nous gagnions un temps fou, et ça, ce n’était pas du luxe avec vingt cinq créatures à apprêter.
Une vraie petite abeille vibrionnante qui n’avait plus que cinq minutes pour parfaire l’œuvre du maître. Bzzz un faux cil remis en place bzzz une mèche relevée bzzzz un ruban déchiré par ci bzzzz un colifichet par là …une bouteille de vin savamment déposée dans la poche …une tache indélébile sur la blouse …un maquillage merveilleusement couperosé…un passe montagne en organza …un peu de vernis noir sous les ongles
Je regardais le résultat quand Karl entra :
-« Tu es une fraie fée » me dit il et ça me fit de l’effet.
Oui j’avais réussi à rendre parfaitement son thème pour le défilé de ce soir : une mode clochard chic .
Rien ne clochait. Wendy était merveilleuse. Une vraie salope.
Tout le monde la regardait . Elle était magique. Mais ce que personne n’avait remarqué c’était que magique était un adjectif qui aurait du m’être réservé. Et puis moi, Clochette je n’étais pas la moins ambivalente de tous,. J’étais gentille. Et méchante. (Mais attention, pas les deux à la fois. Alternativement.) Personne ne semblait épaté par cette caractéristique qui les séduisait tant chez autrui.
Rien ne clochait cependant jusqu’à ce qu’apparaisse dans un angle du back ground la dernière prise de Wendy.
Non je ne parle pas de ce qu’elle se prend dans les narines pour planer, et que je lui fournis, ma poudre magique, non je parle de son petit ami ! Peter ! Qui se prend pour mon grand ami.
Peter Gabriel lui-même.
Son regard traversa le mien et me cloua sur place. Peter, mon idole, Peter mon amour. Peter, qui se croit mon ami de toujours , fan de la première heure lui aussi de ma poudre magique mais qui passe le plus clair de son temps à faire le mariole pour séduire Wendy .
Oh avant Wendy il y en a eu des filles qui s’appelaient aussi Darling. Pour qui il donnait des méga concerts (qui passaient sur toutes les télévisions du monde) pour les convaincre de décoller avec lui ,pour qu’elles quittent tout, et surtout leur enfance pour rejoindre son pays imaginaire à lui. Il savait les enflammer comme ses jeunes fans qui s’envolaient vers d’étranges contrées en agitant leurs briquets au son de sa voix !
Peter qui ne me voit pas. Moi la toute petite. Qui ne comprend pas la jalousie qui me ronge . Moi aussi, j’aurais bien commis un « Nursery Crime » le jour où il a embarqué Wendy. Mais je n’en aurai retiré aucun succés, aucun amour, aucune reconnaissance de la profondeur de mes sentiments.
Ce soir je lui ferai expier sa souffrance, décidai-je en une fraction de seconde , m’effaçant devant Wendy qui lui fit un clin d’œil et se prépara à débuter le défilé.
La petite pluie d’étoiles , la légère trainée de poudre qui m’accompagne toujours et qu’il aime humer dans mon sillage, sera empoisonnée ce soir après le défilé quand nous nous retrouverons avec les Garçons perdus .
Quand il sera paralysé, les yeux au plafond , ce serait un exploit qu’il ne remarque pas avant de fermer les yeux pour toujours qu’il y a un truc qui cloche mais surtout que je suis jolie, toute scintillante et clignotante in the sky, et que ma petite taille n’empêche pas mes baisers d’être très doux.
Et mes dents d’être des crochets venimeux.
Contraintes : Fée Clochette
télévision briquet
Rebecca- Nombre de messages : 12502
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Re: Exo en direct jeudi 16 février 2012 à 20h15
lire : "je lui ferai expier ma souffrance"
Rebecca- Nombre de messages : 12502
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Re: Exo en direct jeudi 16 février 2012 à 20h15
Le roi du bricolage
Ça avait commencé comme ça. J’étais comme tous les soirs dans un rade un peu crade où les rupins viennent s’encanailler et faire croire à leur poule qu’ils savent jacter avec la racaille. Moi, je matais ça le nez dans ma timbale, l’air de rien, enfin l’air de celui qui finit son sixième whisky, histoire de se mettre en forme. Il fallait bien, j’avais passé la journée à jouer au petit bricoleur pour Lisa qui emménageait dans le quartier, les doigts hérissés de pointes quand j’aurais voulu les poser ailleurs, à la bouche un crayon que je suçotais en pensant à bien autre chose, à faire des trous dans le mur quand j’aurais pu bricoler bien plus artistement avec mon petit attirail. Et tout ça pour s’entendre dire merci, à la prochaine et se retrouver sur le trottoir au lieu de lui faire voir la couleur de ma brosse à dents. J’avais remballé ma perceuse inutile et le reste tout aussi inutile avec la ferme intention de finir la nuit dans un état qui irait bien au delà du second, c’est à dire plutôt du trente-sixième dessous.
J’avais encore les idées claires quand ça s’est mis à bramer au fond. Rien d’inquiétant d’abord : des gosses des beaux quartiers qui s’étaient un peu chauffés. Leur Marie-Chantal les zyeutaient comme s’ils étaient des Tarzans affrontant la jungle, le frisson sur l’échine et la fumée du pétard qui faisait pleurer leurs jolies mirettes de poupées Barbie. Mais Ken avait déjà disjoncté et postillonnait à tout va vers les tables à sa portée. Ça leur réjouissait pas les zygomatiques aux voisins, c’était partout des mâchoires qui se crispaient, du genre bouledogues quand c’était pas le pitbull qui se retenait de lui coller son poing dans la tronche au gosse. Je crois bien qu’ils avaient pas compris ou qu’ils avaient oublié où ils étaient et ça commençait à sentir un peu le roussi quand quelques malodorantes épithètes ont grondé depuis les tables arrosées par sa faconde un peu trop baveuse. La souris a senti venir l’embrouille et a voulu partir et entraîner le gicleur ,mais lui restait là, debout à insulter les poivrots, les macs comme les dédé-la-Magouille qui ont passé l’âge de se laisser écraser les arpions par un morveux tout droit sorti de chez Fauchon. C’est le receleur qui a explosé le premier, pourtant un gars à sang de reptile quand les flics venaient faire une visite à son épicerie fine. Il s’est dressé comme un serpent à sonnettes et le dard y était aussi : une lame qui avait jailli aussi vite qu’il s’était levé et qui brillait au bout de son bras tendu comme une corde. J’ai dégainé aussi vite que j’ai pu : une perceuse, c’est quand même plus lourd qu’un bon flingue, mais entre les omoplates, ça fait le même genre d’effet et mon ombre portée sur le mur pouvait bien laisser penser à l’excité que j’étais en position de lui faire lâcher son surin, ce qu’il a fait sans discuter. J’ai remballé vite fait ma chignole avant que tout le rade ne s’esclaffe et vienne demander à voir mon magnum et j’ai vite fait viré les gosses qui chialaient comme des veaux.
Et puis j’ai décidé de retourner chez Lisa. J’avais un Magnum à lui faire voir.
contraintes : San Antonio, brosse à dents, perceuse
Ça avait commencé comme ça. J’étais comme tous les soirs dans un rade un peu crade où les rupins viennent s’encanailler et faire croire à leur poule qu’ils savent jacter avec la racaille. Moi, je matais ça le nez dans ma timbale, l’air de rien, enfin l’air de celui qui finit son sixième whisky, histoire de se mettre en forme. Il fallait bien, j’avais passé la journée à jouer au petit bricoleur pour Lisa qui emménageait dans le quartier, les doigts hérissés de pointes quand j’aurais voulu les poser ailleurs, à la bouche un crayon que je suçotais en pensant à bien autre chose, à faire des trous dans le mur quand j’aurais pu bricoler bien plus artistement avec mon petit attirail. Et tout ça pour s’entendre dire merci, à la prochaine et se retrouver sur le trottoir au lieu de lui faire voir la couleur de ma brosse à dents. J’avais remballé ma perceuse inutile et le reste tout aussi inutile avec la ferme intention de finir la nuit dans un état qui irait bien au delà du second, c’est à dire plutôt du trente-sixième dessous.
J’avais encore les idées claires quand ça s’est mis à bramer au fond. Rien d’inquiétant d’abord : des gosses des beaux quartiers qui s’étaient un peu chauffés. Leur Marie-Chantal les zyeutaient comme s’ils étaient des Tarzans affrontant la jungle, le frisson sur l’échine et la fumée du pétard qui faisait pleurer leurs jolies mirettes de poupées Barbie. Mais Ken avait déjà disjoncté et postillonnait à tout va vers les tables à sa portée. Ça leur réjouissait pas les zygomatiques aux voisins, c’était partout des mâchoires qui se crispaient, du genre bouledogues quand c’était pas le pitbull qui se retenait de lui coller son poing dans la tronche au gosse. Je crois bien qu’ils avaient pas compris ou qu’ils avaient oublié où ils étaient et ça commençait à sentir un peu le roussi quand quelques malodorantes épithètes ont grondé depuis les tables arrosées par sa faconde un peu trop baveuse. La souris a senti venir l’embrouille et a voulu partir et entraîner le gicleur ,mais lui restait là, debout à insulter les poivrots, les macs comme les dédé-la-Magouille qui ont passé l’âge de se laisser écraser les arpions par un morveux tout droit sorti de chez Fauchon. C’est le receleur qui a explosé le premier, pourtant un gars à sang de reptile quand les flics venaient faire une visite à son épicerie fine. Il s’est dressé comme un serpent à sonnettes et le dard y était aussi : une lame qui avait jailli aussi vite qu’il s’était levé et qui brillait au bout de son bras tendu comme une corde. J’ai dégainé aussi vite que j’ai pu : une perceuse, c’est quand même plus lourd qu’un bon flingue, mais entre les omoplates, ça fait le même genre d’effet et mon ombre portée sur le mur pouvait bien laisser penser à l’excité que j’étais en position de lui faire lâcher son surin, ce qu’il a fait sans discuter. J’ai remballé vite fait ma chignole avant que tout le rade ne s’esclaffe et vienne demander à voir mon magnum et j’ai vite fait viré les gosses qui chialaient comme des veaux.
Et puis j’ai décidé de retourner chez Lisa. J’avais un Magnum à lui faire voir.
contraintes : San Antonio, brosse à dents, perceuse
demi-lune- Nombre de messages : 795
Age : 64
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Date d'inscription : 07/11/2009
Re: Exo en direct jeudi 16 février 2012 à 20h15
Bisou MC Lizzie et merci...
Je vous lis et promis vous commente avant l'année prochaine :-)))
Je sais pas pourquoi ya kek chose qui me dit que ça va être rigolo de vous lire ;
Je vous lis et promis vous commente avant l'année prochaine :-)))
Je sais pas pourquoi ya kek chose qui me dit que ça va être rigolo de vous lire ;
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Exo en direct jeudi 16 février 2012 à 20h15
Je t'aime
« Je me souviens encore du jour où je suis tombé amoureux de toi. Tu portais, si ma mémoire ne me fait pas défaut, cette robe fleurie. Cette robe, tu avais les cheveux détachés, un peu tiraillés, rouge à lèvres et je t’avais accosté dans la rue. Tu disais que tu allais chercher du pain pour ta mère malade. Ouais, je m’en souviens. C’était bien cette robe fleurs jaunes sur fond bleu que tu portais. J’en suis certain car c’était bien pour ces motifs qui faisaient tâches que je t’avais accosté. T’avais l’air ridicule. Mais tes yeux, par contre…
Fleurs grises sur fond bleu. Un soupçon d’éclairci qui s’y reflétait de par le ciel matinal. Bien que tu avais l’air ridicule, j’ai rapidement laissé tomber l’idée de me moquer de toi. C’est ainsi que je t’avais demandé en mariage. Je me suis agenouillé et tu as dit : « Mais ma mère ? ». Et j’ai répliqué qu’on se foutait de ta mère et je t’ai épousé.
Ouais. M’enfin !
Après ce coup de tête, je n’ai plus jamais été capable de me débarrasser de toi et ce n’est pas que je n’ai pas essayé. Le divorce était trop compliqué et de toute manière, j’avais le cœur trop grand pour voir tes petits yeux pleurer. J’ai bien essayé de te tuer, t’étouffer pendant ton sommeil, là où tes yeux ne me seraient pas à porter de vue – non, je n’ai jamais été somnambule – mais non, j’étais trop lâche. Tes cheveux débordaient, rattachés à ton crâne, puis au centre, se dessinait… Merde ! Je voyais tes yeux tristes au travers l’oreiller. Tu étais intuable.
Inutile de te dire que je ne viendrai pas à notre rendez-vous en Transylvanie. Si je t’ai demandé de venir dans cette forêt, pour me rejoindre, ce n’était pas pour un pique-nique, mais plutôt parce que j’ai le cœur trop grand pour te tuer de mes propres mains. Je suis trop bon pour ça.
Ma tendre, ma douce, mon amour, Martine.
Je t’aime.
-Pierre »
Le salaud !
Un craquement de branche, je n’étais pas seule…
Contraintes : Nosfératu - Oreiller - Rouge à lèvres
Re: Exo en direct jeudi 16 février 2012 à 20h15
Ce fut bien amusant ! Je tenterai de vous lire au plus tard en fin de semaine.
Re: Exo en direct jeudi 16 février 2012 à 20h15
J’espère que tu pourras plus tard Killis, bises.
Merci Lizzie, diplôme de MC obtenu haut la main ! :-)
Je vous lis au fur et à mesure mais commente plus tard.
Bonne fin de soirée, la bise à tous, même ceux pleins de microbes (et qu’on peut toujours relire au catalogue, na !).
Merci Lizzie, diplôme de MC obtenu haut la main ! :-)
Je vous lis au fur et à mesure mais commente plus tard.
Bonne fin de soirée, la bise à tous, même ceux pleins de microbes (et qu’on peut toujours relire au catalogue, na !).
elea- Nombre de messages : 4894
Age : 51
Localisation : Au bout de mes doigts
Date d'inscription : 09/04/2010
Re: Exo en direct jeudi 16 février 2012 à 20h15
Merde !
'' J’en suis certain car c’était bien pour ces motifs qui faisaient tache que je t’avais accosté. ''
'' J’en suis certain car c’était bien pour ces motifs qui faisaient tache que je t’avais accosté. ''
Re: Exo en direct jeudi 16 février 2012 à 20h15
L’exploit est Camille
Je suis un homme difficile à étonner. J’ai sondé tant de fois l’âme humaine, je suis descendu dans les bas-fonds des désespoirs, j’ai reniflé les relents d’envie, de jalousie. Les petites compromissions, les accommodements avec la morale, les demi-mesures et les arrangements entre faux amis. Les hargnes et les dégoûts, les colères et les amertumes. La cupidité et le sexe, oui, ces passions là me sont familières. Je les domine.
Je leur suis supérieur, parce que je les ai toutes connues, toutes vaincues. Je suis un homme détaché des hommes, je suis celui qui est au-delà, l’intelligence est mon royaume, et je méprise mes semblables.
Profondément.
Je suis un monstre, je crois. Un monstre de perfection. J’attire et je repousse, je fascine et nul, ni homme ni femme, ne peut m’ignorer. Ce n’est qu’un constat, pas une vantardise, croyez-moi ou non, peu m’importe. Vous ne comptez pas. Vous n’êtes rien.
Et puis, j’ai rencontré Camille. Camille est née femme avec un prénom d’homme. Camille est née homme dans un corps de femme. Elle est insupportable.
J’ai croisé Camille un soir dans une librairie, lors d’une lecture publique. Watson narrait nos dernières aventures, notre éditeur se frottait les mains devant la pile de romans écoulés, et je me rembrunissais à l’idée de signer des dédicaces à tous ces abrutis. La drogue se dissipait dans mes veines, mais je sais la dominer, oui, même ça, je sais.
Camille était assise sur un tabouret, dos au mur. Watson parlait, et elle lisait. Elle lisait ! Non, elle n’écoutait pas mon compagnon, elle n’essayait pas d’attirer mon attention, le sourire aguicheur, elle lisait. Je m’approchai d’elle, curieux, stylo à la main :
- Voulez-vous que je vous le dédicace ?
Elle me dévisagea, inexpressive, presque… polie :
- A moins que vous ne vous nommiez Alexandre Dumas, non, ce sera inutile, merci.
Cette fille lisait « Les Trois Mousquetaires »…
Elle se leva à la fin de la lecture, quitta la pièce en emportant le roman, et je ne sus si elle l’avait payé. Sa silhouette longiligne, ses cheveux courts et blonds, presque blancs, ses formes dissimulées sous d’amples vêtements, ses chaussures d’homme…
J’aurais dû savoir que l’étonnement ne me vaut rien. Je n’étais pas habitué à ne pas deviner, à ne pas comprendre. Aucun indice pour la retrouver, mon esprit était vide, désorienté, abasourdi, non pas tant devant cette fille, finalement bien sotte de m’ignorer, mais devant les dégâts qu’elle avait causé, en quelques mots, en une absence de sourire, en un regard indifférent, comme… supérieur, tranquillement supérieur. Je n’étais rien pour elle. Rien. Pire que rien, je n’étais qu’un homme comme un autre.
Je mis trois mois à la retrouver. Trois mois, vous rendez-vous compte ?
Elle se prénommait donc Camille. Le reste a peu d’importance. Camille ne se définit pas par ses possessions, ses titres, ses diplômes. Elle se laisse aimer ou détester selon son humeur. Elle a pris aux femmes l’art de la bonté, la patience et la séduction, aux hommes la force et le goût du sang. Je crois la deviner, certain de mes déductions, convaincu et goguenard, et elle me perd au bord de son âme, d’un revers de mots. Je suffoque alors, décontenancé, égaré. Combien de fois ai-je enfin cru la percer à jour, être assuré de ses sentiments, de ses inclinaisons ? Cette femme n’est pas une femme, elle me captive et me ravit, oui, me ravit toute intelligence et me laisse aussi démuni qu’un Watson devant un fer à repasser.
Camille m’échappe toujours. Je n’aime pas penser à elle, je voudrais l’éviter et toujours elle revient, sa volonté, ses rages froides, sa douceur et sa peau, oh… sa peau. Oui, j’ai voulu posséder Camille. Je l’ai rêvée présente au petit matin, ses courtes boucles sur mon oreiller, ses lèvres enfin offertes, enfin soumises, reconnaissantes. Je l’ai pliée à ma volonté tout au long de nuits fiévreuses, parfois même au cours de filatures trop tardives dans les rues désertes. Cent fois je l’ai humiliée, chérie, embrassée, rejetée. Cent fois elle m’a écrit, relancé, supplié.
Mais au matin, la drogue se dissipait et Camille n’avait jamais été là.
contraintes : sherlock holmes, un stylo, un fer à repasser
----------------------------------------------------------------
Pffou, c’était dur de me mettre dans le bain. J’espère que vous avez aimé, moi, oui ! Merci d’avoir participé, bizavous !
Lizzie- Nombre de messages : 1162
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Re: Exo en direct jeudi 16 février 2012 à 20h15
Merci Lizzie, je viens de lire les premiers textes postés : sympas ! Je fais comme les autres pour l'instant, je ne m'attarde pas : je reviendrai commenter demain; Bonne nuit à tous
demi-lune- Nombre de messages : 795
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Re: Exo en direct jeudi 16 février 2012 à 20h15
C'est ma faute, au dernier que j'ai animé les consignes lui avaient donné une indigestion, je crois...Kilis a écrit:Bizarre, on ne voit plus trop Gobu sur les exo...
Iouf, les références sont pas toujours simples (pas assez lu Vargas pour pouvoir bien incarner Adamsberg... j'hésite entre le lapin blanc, Mickey ou un détournement de consigne. vais voir!)
Chako Noir- Nombre de messages : 5442
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Re: Exo en direct jeudi 16 février 2012 à 20h15
"Chat timide fait souris effrontée" - proverbe irlandais
- Mon ami, c’est un plaisir de discuter avec toi, ah-ha ! Et le thé du Lièvre de Mars est excellent, tu le complimenteras de ma part !
- Voyons Monsieur Mickey, ce n’est rien. Le tout, concernant le thé du Lièvre de Mars, c’est qu’il lui est livré toujours à l’heure. La plante à peine coupée est immédiatement lavée, traitée, séchée et expédiée, sans délai, et c’est ce petit goût de ponctualité qui lui donne toute sa saveur.
Voilà une heure que je discute avec un lapin. D’habitude, les lapins n’ont pas beaucoup de conversation, mais celui-là, qu’est-ce qu’il parle ! Comme mon ordinateur quand je veux faire une recherche sur internet : je donne un mot, il me renvoie cent cinquante propositions. Et c’est fatiguant, c’est fatiguant…
- Néanmoins, c’est heureux que son thé, importé des meilleures contrées de Ceylan, soit un régal pour les papilles, parce que, en comparaison, les pâtisseries du Chapelier sont désespérément médiocre. Et pourtant, je lui avais offert un livre de cuisine à son antépénultième non-anniversaire, j’osais espérer que depuis il aurait fait des progrès. Mais ce rustre est incapable d’apprécier la nourriture raffinée, aussi je ne suis pas tant que ça étonné que…
Mais ferme-là, bouffeur de carottes. De toute façon, ta vision de la nourriture raffinée est superflue : avec toi c’est gratin de carottes, risotto aux carottes, charlotte aux carottes, choux à la carotte et j’en passe et des plus indigestes, alors… Qu’est-ce que c’est dur d’être moi, parfois ! Le gentil Mickey, avec son grand sourire et ses grandes oreilles, toujours de bonne humeur pour plaire aux petits enfants. Mais les petits enfants, ils ne savent pas ce que c’est dur d’être Mickey ! Entre supporter Dingo qui, entre nous, est le derniers des cons, Pluto qui fait la gueule depuis que je l’ai castré, et l’autre cruche de Minnie qui, depuis le temps qu’on se connait, habite toujours chez sa mère – ah, les longues discussions avec Donald pour parler de ce problème qu’il connaît bien, lui aussi ! Et là, ce petit père lapin, tout mignon, tout propre, blanc comme neige – tiens, en voilà une autre bien niaise, Blanche-Neige… Elle a un fer à repasser à la place du ciboulot, celle-là… Eh ouais, mais, être Mickey, c’est un standing, c’est des millions de billets verts, des milliards de mômes, depuis plus de quatre-vingts ans, et jamais droit à la retraite, non monsieur. Alors, la provenance du thé du Lièvre de Mars, honnêtement…
- Oh, mais Monsieur Mickey, on discute, on discute, mais c’est que je vais être en retard !
Allons bon.
- Ah, j’en suis bien navré, mon ami lapin, ah-ha !
- C’est moi qui suis navré, Monsieur Mickey, d’autant plus que, depuis une heure que nous discutons, je n’ai toujours pas évoqué le sujet crucial à propos duquel je voulais vous entretenir.
Et, accessoirement, me faire quitter ma belle villa de Mickeyville pour aller m’enterrer dans une forêt un peu glauque. Ouais, belle villa. La maison pourrie, c’est que pour les comics.
- Alors voilà, Monsieur Mickey. C’est à propos du Chat du Cheshire. L’autre jour il a voulu draguer une chatte sur un toit brûlant, et il s’y est cassé les dents. Depuis, il ne sourit plus, et je crains qu’il ne soit tombé malade.
- Vraiment ?
- Oui. D’ailleurs il est là, juste à côté. Mais vous ne le voyez pas, parce qu’il est invisible, et comme il ne sourit plus, on ne peut plus le voir du tout.
- Et donc, mon ami lapin, vous pensez que je peux faire quelque chose pour lui, ah-ha ?
- Oui, absolument ! Vu que le sourire du Chat du Cheshire a été inspiré par un fromage, que vous aimez le fromage et qu’il aime les souris, j’ai pensé que voir une souris lui redonnerait l’humeur joviale. Alors vous me direz, pourquoi vous, vu que le Lièvre de Mars et le Chapelier ont un loir pour ami. Mais sourire et souris sont des mots qui se ressemblent plus, là où loir rime avec dortoir, ce qui prête plus à la somnolence qu’à la gaieté, encore que cela demeure contestable, mais de toute façon le Loir a toujours un pet de travers, et préfère bien la compagnie des cuillers à soupe à celle des chats, et…
Brosse à cheveux. Non mais rien, désolé, j’avais juste envie de dire un truc complètement absurde. C’est quoi son problème, à ce lapin ? Autant, une bière avec Bugs Bunny qui balance que des vacheries, ou même Roger Rabbit et son humour à deux balles, autant ça c’est sympa, autant ce lapin blanc, là, il commence à me les hacher menues. Bon ben allez, amène-le ton Grosminet, j’ai très envie de jouer à Titi !
- Nervons dans les progazes, fleurs des édulcinées…
C’est quoi, ça ?
- Monsieur Mickey, c’est du Jabberwocky, le Chat du Cheshire se manifeste !
- Fanez dans les hangroves, justement garlandées…
- Monsieur Mickey, c’est formidable, il se manifeste, je ne l’avais pas vu aussi en forme depuis l’avant-dernier non anniversaire de Tweedledee et Tweedledum !
- Bivrez, flussez, glaisez, dans les ernestes branches…
Oh purée… Ce sera un exploit si je ne choppe pas la migraine. Même Minnie, dans ses moments de rare lucidité, n’est pas aussi prise de chou ! C’est une sorte de poésie, si j’ai bien compris… Il veut des jolis mots ? Ok, pas de problème, je suis américain, j’ai un smartphone, je vais lui chercher des citations sur le web et on aura la paix. Ah non, ici ça capte pas… Bordel, bordel, bordel !
- Cher ami chat, ah-ha ! Peut-être y a-t-il une solution adaptée à votre problème ?
Et allez, bravo Mickey, ça servait à rien. Si je tenais le scénariste qui me fait dire des trucs aussi débiles…
- Un problème, petite souris ? Miaou, je n’ai pas de problèmes. Il n'y a pas de problèmes ; il n'y a que des solutions. C’est l’esprit qui invente ensuite le problème. Il voit des problèmes partout.
Hmm, c’est du André Gide, ça. Ah mais ouais, tiens, tant qu’à être au Pays des Merveilles, je dois pouvoir être cultivé ?
- Savez-vous, cher ami chat, qu’un proverbe chinois prescrit que sourire trois fois par jour rend tout médicament inutile ?
- J’entends bien, petite souris, le sourire est à la figure ce que l’esprit est à l’intelligence. Un bon brossage de dents est alors le seul remède, et pour moi le dentifrice a l’apparence d’une charmante créature féline.
Bon, ça au moins c’est clair. Une chatte, doit bien y avoir de ça en réserve dans les greniers Disney. Ah oui, tiens, Marie, la fille de Duchesse dans les Aristochats, elle doit avoir grandi depuis le temps. Et puis c’est une parisienne, la prise de chou ça va pas la gêner. Allez, je leur demande de m’expédier ça fissa, et puis on n’en parle plus. Ah mais non, mon smartphone n’a pas de réseau… Non mais c’est le Pays des Merveilles, si ça se trouve je peux ouvrir une faille spatio-temporelle et la faire venir… Allez, je peux bien écrire n’importe quoi : et hop la voilà !
- Bonjour Marie, ah-ha !
- Miaou !
- Miaou ?
- Miaou miaou !
- Miaou !
- Bon ben c’est pas tout ça, hein, mais j’ai promis à Minnie de l’amener au bridge, faut sortir le chien, j’ai un fromage sur le feu, ciao la compagnie, that’s all folks !
- Au revoir Monsieur Mickey, ne soyez pas en retard !
- Oh, le civet javellisé, ça va bien !
Voilà, et ciao le Mickey sympa au passage, non mais sans blague. Attends, l’autre énergumène va bien me sortir une phrase d’on ne sait pas où…
- Il faut donner du temps au temps, petite souris !
Cervantès, gagné. Allez, fin de cette histoire de fous, direction Mickeyville, je vais prendre le train sur un rail de coke, et autant en emporte le temps !
Mickey / le lapin blanc
mon ordi / une cuillère à soupe
1 fer à repasser / une brosse à cheveux
Chako Noir- Nombre de messages : 5442
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Re: Exo en direct jeudi 16 février 2012 à 20h15
Croisic. Une grande efficacité dans la mise en scène de ce petit drame. Une fin à la Clo-clo ou à la Whitney. Zazie, bien typée R. Queneau, règle avec désinvolture ses comptes avec sa génitrice. Des situations pleines d'humour: le Jour de France avec la photo d'Alain Delon qui passe de main en main. Vite et bien fait, bravo !
Coline. Un pastiche de conte de fée qui n'est pas sans rapport avec des évènements récents de notre beau royaume de France. Gaffe, z'allez finir embastillée. Le plaisir dans l'écriture se transmet à la lecture. Très drôle.
Eléa. L'exploit, c'est cette capacité rare que tu as pour rendre l'univers de l'enfance. Chapeau !
Rebecca les doigts de fée. Toujours cette imagination débordante. Une histoire cousue main qui nous entraine dans les coulisses du chiffon de luxe. Peter ne vieillira pas et Karl va virer Wendy pour son 40ème kilos. La poudre de Clochette a l'air à moitié coco boer.
Demi-lune. J'ai préféré la deuxième partie où l'on est bien dans la veine de F. Dard.
Ratz. J'ai l'impression qu'il me manque des éléments narratifs pour bien comprendre la chute.
Lizzie. Le mythe de l'homosexualité latente entre Holmes et Watson en prend un coup. Tu as bien rendu le personnage et la psychologie de Sherlock. L'énigme de la femme, Camille, semble impossible à résoudre pour le grand détective. Il se réfugie dans la schnouf pour mieux la retrouver. Très bien écrit, tu nous fais espérer une suite à cette nouvelle aventure.
Merci grande Maitresse pour cet exo bien sympa aux contraintes abordables. J'avais du voir "la chatte sur le toit brulant" il y a bien longtemps ; pour changer je me suis attardé sur le toit.
Chako. Décidément vous êtes tous clients de la fée clochette et ça à l'air d'être de la bombe. Un texte psilocybologiquement hallucinant !
Coline. Un pastiche de conte de fée qui n'est pas sans rapport avec des évènements récents de notre beau royaume de France. Gaffe, z'allez finir embastillée. Le plaisir dans l'écriture se transmet à la lecture. Très drôle.
Eléa. L'exploit, c'est cette capacité rare que tu as pour rendre l'univers de l'enfance. Chapeau !
Rebecca les doigts de fée. Toujours cette imagination débordante. Une histoire cousue main qui nous entraine dans les coulisses du chiffon de luxe. Peter ne vieillira pas et Karl va virer Wendy pour son 40ème kilos. La poudre de Clochette a l'air à moitié coco boer.
Demi-lune. J'ai préféré la deuxième partie où l'on est bien dans la veine de F. Dard.
Ratz. J'ai l'impression qu'il me manque des éléments narratifs pour bien comprendre la chute.
Lizzie. Le mythe de l'homosexualité latente entre Holmes et Watson en prend un coup. Tu as bien rendu le personnage et la psychologie de Sherlock. L'énigme de la femme, Camille, semble impossible à résoudre pour le grand détective. Il se réfugie dans la schnouf pour mieux la retrouver. Très bien écrit, tu nous fais espérer une suite à cette nouvelle aventure.
Merci grande Maitresse pour cet exo bien sympa aux contraintes abordables. J'avais du voir "la chatte sur le toit brulant" il y a bien longtemps ; pour changer je me suis attardé sur le toit.
Chako. Décidément vous êtes tous clients de la fée clochette et ça à l'air d'être de la bombe. Un texte psilocybologiquement hallucinant !
Jean Lê- Nombre de messages : 591
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Re: Exo en direct jeudi 16 février 2012 à 20h15
Et bien, ça ne se bouscule pas, les commentaires ! Je pensais avoir beaucoup de retard, mais non, je suis dans les bons !
Croisic : Une Zazie revue et corrigée sauce Croisic, c'est-à-dire plus noire que la vraie !
Heu… finalement c’est le mari ou le tonton qui l’a baptisée Zazie ? C’est pas clair…
Elea : tu sembles avoir eu un peu de mal à savoir où tu allais, au début. J’ai bien aimé on se cache pour pour rouler les langues des filles., mais je crois que j’aurais encore préféré pour rouler des langues aux filles.
Et pauvre Lizzie, toute décoiffée après cet exploit !
Jean Lê : Tu nous en mets plein la vue avec tes connaissances techniques, dis donc ! Et l’ensemble de l’histoire est plutôt bien troussé… il en pinçait pour la femme de son copain − ou pour le copain lui−même − pour avoir une réaction aussi virulente ?
Reb : Ah, Reb ! Les collections comme ça j’irais ! Ah le passe montagne en organza ! le clodo chic ! Mais j’aurais plutôt opté pour Jean−Paul que pour Karl… Tu devrais nous faire tout Perrault et tout Grimm grimé à ta façon, ce serait super !
Demi lune : Dommage que tu ne sortes ton Dard que vers le milieu ! On sent qu’il t’a fallu un galop d’essai, mais après, quelle allure !
Ratz : Nosferatu… en pire ! On se demande où tu nous embarques et ce n’est que vers la toute fin que j’ai compris. Il n’y a que le Ouais M’enfin qui m’a chiffonnée !
Lizzie : Bluffée je suis ! tu nous campes un chère loque plus vrai que nature et en proie à un sacré problème ! Et la description de Camille m’a fait repenser à celle de Jean Yanne « Comment décrire Camille qu’a ni cul ni seins ni dos, on dirait une chenille ou un dessin de Picasso »…
Chako : supporter Dingo qui, entre nous, est le derniers des cons, Pluto qui fait la gueule depuis que je l’ai castré, et l’autre cruche de Minnie qui, depuis le temps qu’on se connait, habite toujours chez sa mère
C’est vrai que j’avais jamais vu la question sous cet angle...
On sent que t’es pas encore tout à fait sorti de l’univers de Toons. Et les contraintes étaient trop légères, t’en as rajouté, Khâgneux !
Croisic : Une Zazie revue et corrigée sauce Croisic, c'est-à-dire plus noire que la vraie !
Heu… finalement c’est le mari ou le tonton qui l’a baptisée Zazie ? C’est pas clair…
Elea : tu sembles avoir eu un peu de mal à savoir où tu allais, au début. J’ai bien aimé on se cache pour pour rouler les langues des filles., mais je crois que j’aurais encore préféré pour rouler des langues aux filles.
Et pauvre Lizzie, toute décoiffée après cet exploit !
Jean Lê : Tu nous en mets plein la vue avec tes connaissances techniques, dis donc ! Et l’ensemble de l’histoire est plutôt bien troussé… il en pinçait pour la femme de son copain − ou pour le copain lui−même − pour avoir une réaction aussi virulente ?
Reb : Ah, Reb ! Les collections comme ça j’irais ! Ah le passe montagne en organza ! le clodo chic ! Mais j’aurais plutôt opté pour Jean−Paul que pour Karl… Tu devrais nous faire tout Perrault et tout Grimm grimé à ta façon, ce serait super !
Demi lune : Dommage que tu ne sortes ton Dard que vers le milieu ! On sent qu’il t’a fallu un galop d’essai, mais après, quelle allure !
Ratz : Nosferatu… en pire ! On se demande où tu nous embarques et ce n’est que vers la toute fin que j’ai compris. Il n’y a que le Ouais M’enfin qui m’a chiffonnée !
Lizzie : Bluffée je suis ! tu nous campes un chère loque plus vrai que nature et en proie à un sacré problème ! Et la description de Camille m’a fait repenser à celle de Jean Yanne « Comment décrire Camille qu’a ni cul ni seins ni dos, on dirait une chenille ou un dessin de Picasso »…
Chako : supporter Dingo qui, entre nous, est le derniers des cons, Pluto qui fait la gueule depuis que je l’ai castré, et l’autre cruche de Minnie qui, depuis le temps qu’on se connait, habite toujours chez sa mère
C’est vrai que j’avais jamais vu la question sous cet angle...
On sent que t’es pas encore tout à fait sorti de l’univers de Toons. Et les contraintes étaient trop légères, t’en as rajouté, Khâgneux !
Invité- Invité
Re: Exo en direct jeudi 16 février 2012 à 20h15
Croisic : j’ai été un tout petit peu perdue dans la compréhension de ce qui lie les deux parties. Mais j’ai bien aimé les références et j’avoue un faible net pour la fin, jolie manière de s’émanciper, électrique !
Coline : à lire avec un grand sourire ; malin la présentation du lapin avant de lui confier la narration. Ça part un peu dans tous les sens à l’arrivée au château, peut-être un poil trop mais l’hommage est ainsi bien rendu.
Jean Lê : on sent le fin connaisseur, quelle précision dans la technique et le vocabulaire, mais j’avoue que c’est la fin qui m’a le plus plu, belle chute...
Rebecca : j’ai adoré, tu t’es parfaitement glissée dans la peau de Clochette, en la revisitant à ta manière (jouissive) et en la modernisant. Ah, Peter Gabriel…
Demi-lune : Bel hommage, gouailleur à souhait, ça foisonne à chaque phrase, un plaisir à lire et on s’y croirait.
Ratz : j’aime le parallèle entre la robe et les yeux, poétique, touchant ; et la chute, délicieusement cruelle.
Lizzie : beaucoup aimé, beau traitement de l’homme sûr de lui qu’une femme vient bouleverser de doutes et d’incertitudes, plutôt universel finalement comme thème
Merci encore pour l’exo.
Chako : ça te convient bien dis-donc d’écrire aux petites heures de la nuit ! Joliment inspiré, la rencontre de tes personnages est savoureuse, leur discussion encore plus même si elle dérape un peu sur la fin.
Coline : à lire avec un grand sourire ; malin la présentation du lapin avant de lui confier la narration. Ça part un peu dans tous les sens à l’arrivée au château, peut-être un poil trop mais l’hommage est ainsi bien rendu.
Jean Lê : on sent le fin connaisseur, quelle précision dans la technique et le vocabulaire, mais j’avoue que c’est la fin qui m’a le plus plu, belle chute...
Rebecca : j’ai adoré, tu t’es parfaitement glissée dans la peau de Clochette, en la revisitant à ta manière (jouissive) et en la modernisant. Ah, Peter Gabriel…
Demi-lune : Bel hommage, gouailleur à souhait, ça foisonne à chaque phrase, un plaisir à lire et on s’y croirait.
Ratz : j’aime le parallèle entre la robe et les yeux, poétique, touchant ; et la chute, délicieusement cruelle.
Lizzie : beaucoup aimé, beau traitement de l’homme sûr de lui qu’une femme vient bouleverser de doutes et d’incertitudes, plutôt universel finalement comme thème
Merci encore pour l’exo.
Chako : ça te convient bien dis-donc d’écrire aux petites heures de la nuit ! Joliment inspiré, la rencontre de tes personnages est savoureuse, leur discussion encore plus même si elle dérape un peu sur la fin.
elea- Nombre de messages : 4894
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Re: Exo en direct jeudi 16 février 2012 à 20h15
Alors ...
Croisic : Je ne me souviens plus trop du personnage de Zazie donc difficile de voir la parenté mais celle-ci est bien vivante et bien campée !
Coline : Un clin d'oeil décalé : quand les paparazzi s'invitent chez Lewis Caroll...ça fonctionne très bien !
Elea : J'ai bien aimé le coup des prénoms ! C'est drôle et tendre, sympa.
Jean-Lê : Peut-être un peu trop de termes techniques qui prennent beaucoup (trop ?) de place dans l'histoire qui finalement ne s'installe que dans les 8 dernières lignes et de ce fait ça va très vite : constat, déduction, chute...on n'a plus le temps pour le suspense.
Rebecca : Clochette peinte en tournoyante et industrieuse abeille amoureuse d'un Peter devenu musicien. Oui, j'ai bien aimé.
Ratz : je n'ai pas compris la fin du fait du changement de narrateur et Nosferatu semble avoir perdu sa soif et ses crocs de vampire non ?
Lizzie : J'ai trouvé un narrateur poète exprimant une passion troublante et fiévreuse, bien rendue. Pour moi, c'est un homonyme de Sherlock Holmes...
Chako :J'ai préféré le dialogue lapin/ Mickey au milieu du texte jusqu'à et y compris l'intervention délirante du chat du Cheshire. J'ai un peu moins accroché sur le début et la fin, moins déjanté et drôle que le milieu.
Croisic : Je ne me souviens plus trop du personnage de Zazie donc difficile de voir la parenté mais celle-ci est bien vivante et bien campée !
Coline : Un clin d'oeil décalé : quand les paparazzi s'invitent chez Lewis Caroll...ça fonctionne très bien !
Elea : J'ai bien aimé le coup des prénoms ! C'est drôle et tendre, sympa.
Jean-Lê : Peut-être un peu trop de termes techniques qui prennent beaucoup (trop ?) de place dans l'histoire qui finalement ne s'installe que dans les 8 dernières lignes et de ce fait ça va très vite : constat, déduction, chute...on n'a plus le temps pour le suspense.
Rebecca : Clochette peinte en tournoyante et industrieuse abeille amoureuse d'un Peter devenu musicien. Oui, j'ai bien aimé.
Ratz : je n'ai pas compris la fin du fait du changement de narrateur et Nosferatu semble avoir perdu sa soif et ses crocs de vampire non ?
Lizzie : J'ai trouvé un narrateur poète exprimant une passion troublante et fiévreuse, bien rendue. Pour moi, c'est un homonyme de Sherlock Holmes...
Chako :J'ai préféré le dialogue lapin/ Mickey au milieu du texte jusqu'à et y compris l'intervention délirante du chat du Cheshire. J'ai un peu moins accroché sur le début et la fin, moins déjanté et drôle que le milieu.
demi-lune- Nombre de messages : 795
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Re: Exo en direct jeudi 16 février 2012 à 20h15
Croisic : ya un truc qui m’échappe complètement .
Tu écris :
-« C’est tonton Raymond qui m’a envoyé le billet par la poste.
C’est mon parrain aussi, c’est lui qui m’appelle Zazie, parce que je lui rappelle une autre fille qui est coiffée comme moi»
-« tu es bien comme ton pauvre père, tiens ! Il en loupait jamais une, pour nous rendre ridicule. Comme ce prénom stupide qu’il t’a donné. Zazie »
-« Quoi, il te plait ton prénom ? T’as vu un film où la fille est coiffée comme toi et s’appelle Zazie »
-« C’est mon frère Raymond qui t’a emmenée au cinéma ? »
Donc Zazie s’appelle t elle Zazie parce que c’est son prénom, celui que son père lui a donné ?
Ou est6elle surnommée Zazie par tonton Raymond parce qu’il lui rappelle la Zazie du film ?
Je me suis demandée même si il n'y avait deux Zazies différentes que l’oncle connaitrait mais ça ne colle pas car on voit que la Zazie qui écrit à Malou est bien la même que celle qui parle à sa mère (celle-ci évoque Malou)
Bref j’avoue je me suis paumée, posée beaucoup de questions et c’est dommage.
Car il y a là un concentré de cruauté et de noirceur formidable comme souvent dans ton écriture.
Le séche cheveux dans le bain, fallait le faire.
Coline dé : J’ai adoré ton portrait de Thomas qui m’ a fait penser un peu à Stéphane Bern? le préposé aux couvertures d’évènements royaux, en lâpin mondain, le mix insensé et drôle avec les personnages d’Alice au pays des merveilles (une de nos œuvres adorées pas vrai ?) la reine de Pique (Carla reine de pique est brunie, n’est elle pas ?) Le Nain Vert (Nico las ?). J’ai adoré la campagne qui surgit dés les portes franchies de l’Elysée le Château et tutti quanti… J’aime tes délires
Elea : toi tu réussis l’exploit d’écrire une histoire qui est à la fois hilarante, les prénoms des gosses ahaha, (au fait t’as vu l’actualité récente, hier ou avant hier ? les parents qui voulaient appeler leur mome Titeuf ?) et extrêmement touchante en même temps… c’est fort…très fort
Jean lê : j’admire la maitrise parfaite dont tu témoignes quand il s’agit de décrire la réfection d’un toit … mais ça prend peut être un peu trop de place par rapport à l'intrigue ...par contre tu n’as pas été gaté car en fait qui est la chatte sur un toit brulant à laquelle fait allusion ce titre de film , va savoir…mais n’est elle pas plutôt le personnage féminin ?
Sinon un déroulé implacable et une vraie chute
Demi-lune : Alors là frangine tu me scies les arpions tu m’as perforée mieux qu’avec une black et decker, tu chies pas dans la colle, t’es pas nazebroque comme plumitive c’est mézigue qui te le dit.
Ratz 19 : je n’ai pas été emballée car Nosfératu ne peut regretter de ne pas tuer de ses mains, il tue surtout en plantant ses dents dans le cou de ses proies… Je n’ai pas retrouvé la personnalité d’un vampire donc, ça manque de mordant dirons nous
Lizzie : j’ai beaucoup aimé ton texte…le déroulé, l’étude de personnalité, la passion fiévreuse et puis la découverte de l’aspect quasi chimérique de Camille, comme un fantasme inaccessible. On suit Holmes de trés près dans ses mésaventures et les méandres de sa psychologie. Bravo. Trés visuel en plus.
Ce qui est dommage c’est que la dernière phrase ne claque pas assez. Elle est maladroite je trouve et cela gâche un peu la fin qui devrait tomber comme un couperet.
Que penses-tu de :
« Mais au matin, la drogue se dissipait. Camille s’évanouissait. »
Chako noir : Ah ! une descente vertigineuse le long d’une narine enneigée ou me trompé-je ? De la verve, des trouvailles, un mic-mac invraisemblable, des sourires à tire-larigo ! Que demande le peuple ? J’en sais rien. Mais moi j’ai eu ce que je demande et même plus.
Eh bien MC Lizzie merci encore tu as su ouvrir la boite à délires et grâce à toi nous pouvons nous y vautrer tous ensemble, j'adore.
Tu écris :
-« C’est tonton Raymond qui m’a envoyé le billet par la poste.
C’est mon parrain aussi, c’est lui qui m’appelle Zazie, parce que je lui rappelle une autre fille qui est coiffée comme moi»
-« tu es bien comme ton pauvre père, tiens ! Il en loupait jamais une, pour nous rendre ridicule. Comme ce prénom stupide qu’il t’a donné. Zazie »
-« Quoi, il te plait ton prénom ? T’as vu un film où la fille est coiffée comme toi et s’appelle Zazie »
-« C’est mon frère Raymond qui t’a emmenée au cinéma ? »
Donc Zazie s’appelle t elle Zazie parce que c’est son prénom, celui que son père lui a donné ?
Ou est6elle surnommée Zazie par tonton Raymond parce qu’il lui rappelle la Zazie du film ?
Je me suis demandée même si il n'y avait deux Zazies différentes que l’oncle connaitrait mais ça ne colle pas car on voit que la Zazie qui écrit à Malou est bien la même que celle qui parle à sa mère (celle-ci évoque Malou)
Bref j’avoue je me suis paumée, posée beaucoup de questions et c’est dommage.
Car il y a là un concentré de cruauté et de noirceur formidable comme souvent dans ton écriture.
Le séche cheveux dans le bain, fallait le faire.
Coline dé : J’ai adoré ton portrait de Thomas qui m’ a fait penser un peu à Stéphane Bern? le préposé aux couvertures d’évènements royaux, en lâpin mondain, le mix insensé et drôle avec les personnages d’Alice au pays des merveilles (une de nos œuvres adorées pas vrai ?) la reine de Pique (Carla reine de pique est brunie, n’est elle pas ?) Le Nain Vert (Nico las ?). J’ai adoré la campagne qui surgit dés les portes franchies de l’Elysée le Château et tutti quanti… J’aime tes délires
Elea : toi tu réussis l’exploit d’écrire une histoire qui est à la fois hilarante, les prénoms des gosses ahaha, (au fait t’as vu l’actualité récente, hier ou avant hier ? les parents qui voulaient appeler leur mome Titeuf ?) et extrêmement touchante en même temps… c’est fort…très fort
Jean lê : j’admire la maitrise parfaite dont tu témoignes quand il s’agit de décrire la réfection d’un toit … mais ça prend peut être un peu trop de place par rapport à l'intrigue ...par contre tu n’as pas été gaté car en fait qui est la chatte sur un toit brulant à laquelle fait allusion ce titre de film , va savoir…mais n’est elle pas plutôt le personnage féminin ?
Sinon un déroulé implacable et une vraie chute
Demi-lune : Alors là frangine tu me scies les arpions tu m’as perforée mieux qu’avec une black et decker, tu chies pas dans la colle, t’es pas nazebroque comme plumitive c’est mézigue qui te le dit.
Ratz 19 : je n’ai pas été emballée car Nosfératu ne peut regretter de ne pas tuer de ses mains, il tue surtout en plantant ses dents dans le cou de ses proies… Je n’ai pas retrouvé la personnalité d’un vampire donc, ça manque de mordant dirons nous
Lizzie : j’ai beaucoup aimé ton texte…le déroulé, l’étude de personnalité, la passion fiévreuse et puis la découverte de l’aspect quasi chimérique de Camille, comme un fantasme inaccessible. On suit Holmes de trés près dans ses mésaventures et les méandres de sa psychologie. Bravo. Trés visuel en plus.
Ce qui est dommage c’est que la dernière phrase ne claque pas assez. Elle est maladroite je trouve et cela gâche un peu la fin qui devrait tomber comme un couperet.
Que penses-tu de :
« Mais au matin, la drogue se dissipait. Camille s’évanouissait. »
Chako noir : Ah ! une descente vertigineuse le long d’une narine enneigée ou me trompé-je ? De la verve, des trouvailles, un mic-mac invraisemblable, des sourires à tire-larigo ! Que demande le peuple ? J’en sais rien. Mais moi j’ai eu ce que je demande et même plus.
Eh bien MC Lizzie merci encore tu as su ouvrir la boite à délires et grâce à toi nous pouvons nous y vautrer tous ensemble, j'adore.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Exo en direct jeudi 16 février 2012 à 20h15
Croisic : tu es dans ton univers, l’enfance et ses blessures. J’ai trouvé un peu décousu, mais j’ai réussi à suivre. Tu as les éléments pour une histoire bien plus étoffée, il me semble. Y a plus qu’à…
Coline : j’aime bien, il y a de la verve, de l’humour, et tu colle à la consigne. C’est méchant comme j’aime, avec toutes ces références si peu cachées... Et puis, il y a le rythme que tu imposes, on le suit ce pauvre chroniqueur mondain, on lui court derrière. J’aime des phrases comme celle-ci : « Le Château était un bordel indescriptible, avec la campagne qui démarrait dès les portes franchies, les serviteurs s’égaillaient dans tous les coins propices, sans se soucier le moins du monde des appels au calme, à l’ordre, à la maréchaussée, les commensaux commençaient, les autres continuaient à jouer aux chaises musicales, le chambellan protégeait farouchement l’étiquette, qui lui collait à la jaquette et une brochette de communicants en brassards communiaient entre eux. ». Bref, un chouette texte.
elea: ça, c’est du détournement de consigne ou je ne m’y connais pas ! T’sais ce qu’elle te dit, madame Lizzie ??? ^^^ Rêver d’emmêler la langue à Gaëlle, en plus, non mais où va-t-on ? C’est très visuel, écriture vive. J’aime moins la dernière phrase, peut-être esseulée, mais pourtant la référence au château (de la Belle au Bois-dormant ?) est pile bien trouvée.
Jean Lê : étrange, étrange. L’écriture est belle, mais trop de termes techniques pour moi. J’ai lu comme je regarde certains documentaires : fascinée par toutes ces prouesses techniques, mais maintenue à l’écart d’un monde trop étranger. Je me suis rattrapée dans le dernier tiers, lorsque le pauvre narrateur se prend les pieds dans son échelle…
Rebecca : avec celui de Chako, c’est mon texte préféré. Déjà, tout y est, c’est bien la fée Clochette que je vois s’affairer autour de cette gourde de Wendy, et puis Peter qui ne comprend rien, le capitaine crochet (j’ai pensé à lui avec Karl et ses mitaines noires). Bref, une super imagination, et ton écriture jubilatoire. Un bon moment de lecture.
Demi-lune : je ne connais pas trop San Antonio, alors, je ne vais pas savoir quoi dire. Simplement que le thème est respecté, que ton écriture avec ces contraintes est néanmoins accessible et vive. Une scène du quotidien, et l’utilisation de la perceuse comme arme de poing est bien trouvée ! J’ai bien aimé, en fait.
Ratz 19 : de la fantaisie et de la légèreté dans ce texte, mais de consigne, point ! :-) Nosferatu est absent… Pas grave, c’est amusant à lire, et si tu t’es amusé à l’écrire, c’est l’essentiel.
Chako Noir : bon, pas grand-chose à dire… J’aime, ça te va ? J’aime même beaucoup, beaucoup. (N’insiste pas, je n’irai pas plus loin !). :-)
Sinon, merci à tous, une fois encore, d’avoir participé.
Quelques réponses sur les commentaires laissés sur mon texte :
Jean Lê : l’homosexualité latente entre Holmes et Watson : j’ai créé une Camille presque androgyne pour séduire Holmes, elle me plait d’ailleurs, cette Camille-là, comme l’a décrite plus bas Coline !
Rebecca : je ne suis pas douée du tout pour les titres, et pas vraiment pour les dernières phrases… Ceci dit, je n’aime pas vraiment ta proposition « Camille s’évanouissait. ». « Camille n’avait jamais été là », c’est différent, je trouve, dans le sens. A vrai dire, je ne fais rien de ces exos, mais il faudrait peut-être trouver encore autre chose, moins maladroit mais de même sens.
Coline : j’aime bien, il y a de la verve, de l’humour, et tu colle à la consigne. C’est méchant comme j’aime, avec toutes ces références si peu cachées... Et puis, il y a le rythme que tu imposes, on le suit ce pauvre chroniqueur mondain, on lui court derrière. J’aime des phrases comme celle-ci : « Le Château était un bordel indescriptible, avec la campagne qui démarrait dès les portes franchies, les serviteurs s’égaillaient dans tous les coins propices, sans se soucier le moins du monde des appels au calme, à l’ordre, à la maréchaussée, les commensaux commençaient, les autres continuaient à jouer aux chaises musicales, le chambellan protégeait farouchement l’étiquette, qui lui collait à la jaquette et une brochette de communicants en brassards communiaient entre eux. ». Bref, un chouette texte.
elea: ça, c’est du détournement de consigne ou je ne m’y connais pas ! T’sais ce qu’elle te dit, madame Lizzie ??? ^^^ Rêver d’emmêler la langue à Gaëlle, en plus, non mais où va-t-on ? C’est très visuel, écriture vive. J’aime moins la dernière phrase, peut-être esseulée, mais pourtant la référence au château (de la Belle au Bois-dormant ?) est pile bien trouvée.
Jean Lê : étrange, étrange. L’écriture est belle, mais trop de termes techniques pour moi. J’ai lu comme je regarde certains documentaires : fascinée par toutes ces prouesses techniques, mais maintenue à l’écart d’un monde trop étranger. Je me suis rattrapée dans le dernier tiers, lorsque le pauvre narrateur se prend les pieds dans son échelle…
Rebecca : avec celui de Chako, c’est mon texte préféré. Déjà, tout y est, c’est bien la fée Clochette que je vois s’affairer autour de cette gourde de Wendy, et puis Peter qui ne comprend rien, le capitaine crochet (j’ai pensé à lui avec Karl et ses mitaines noires). Bref, une super imagination, et ton écriture jubilatoire. Un bon moment de lecture.
Demi-lune : je ne connais pas trop San Antonio, alors, je ne vais pas savoir quoi dire. Simplement que le thème est respecté, que ton écriture avec ces contraintes est néanmoins accessible et vive. Une scène du quotidien, et l’utilisation de la perceuse comme arme de poing est bien trouvée ! J’ai bien aimé, en fait.
Ratz 19 : de la fantaisie et de la légèreté dans ce texte, mais de consigne, point ! :-) Nosferatu est absent… Pas grave, c’est amusant à lire, et si tu t’es amusé à l’écrire, c’est l’essentiel.
Chako Noir : bon, pas grand-chose à dire… J’aime, ça te va ? J’aime même beaucoup, beaucoup. (N’insiste pas, je n’irai pas plus loin !). :-)
Sinon, merci à tous, une fois encore, d’avoir participé.
Quelques réponses sur les commentaires laissés sur mon texte :
Jean Lê : l’homosexualité latente entre Holmes et Watson : j’ai créé une Camille presque androgyne pour séduire Holmes, elle me plait d’ailleurs, cette Camille-là, comme l’a décrite plus bas Coline !
Rebecca : je ne suis pas douée du tout pour les titres, et pas vraiment pour les dernières phrases… Ceci dit, je n’aime pas vraiment ta proposition « Camille s’évanouissait. ». « Camille n’avait jamais été là », c’est différent, je trouve, dans le sens. A vrai dire, je ne fais rien de ces exos, mais il faudrait peut-être trouver encore autre chose, moins maladroit mais de même sens.
Lizzie- Nombre de messages : 1162
Age : 58
Localisation : Face à vous, quelle question !
Date d'inscription : 30/01/2011
Re: Exo en direct jeudi 16 février 2012 à 20h15
Quoi ? Que lis-je ? Des parents m'ont piqué mon idée ? :-)
Non, Rebecca, je n'avais pas vu, j'avoue me tenir assez éloignée de l'actualité ces derniers temps.
Mais c'est mignon Titeuf, l'est où le problème ? :-)
Non, Rebecca, je n'avais pas vu, j'avoue me tenir assez éloignée de l'actualité ces derniers temps.
Mais c'est mignon Titeuf, l'est où le problème ? :-)
elea- Nombre de messages : 4894
Age : 51
Localisation : Au bout de mes doigts
Date d'inscription : 09/04/2010
Re: Exo en direct jeudi 16 février 2012 à 20h15
MC Lizzie, merci et bravo pour la soirée que nous avons passé ensemble jeudi soir ; je me suis esquivée piteusement vers mon lit car j'ai bâclé mon texte. J'aurais du écrire : "C’est mon parrain aussi, c’est le seul dans la famille qui m’appelle Zazie depuis la mort de papa, parce que je lui rappelle une autre fille qui est coiffée comme moi. " car dans l'histoire, c'est bien mon père qui m'a nommé Zazie.
Merci Coline pour tes consignes dont j'ai hérité - elles m'ont bien inspiré - sinon j'aurais déclaré forfait.
Lizzie : j'ai lu ton texte comme on savoure un vieux film en noir et blanc. Beaucoup aimé cette plongée étrange.
Coline : j'ai adoré cette histoire vraie qui s'est déroulée dans notre beau royaume, quand à l'usage du cale-porte... bravo.
Jean Lê : sacré forme dis-donc ! imagine ce que tu aurais pu trouver sous un toit de tuiles romanes ? Dis-moi, y a t-il un domaine où ton vocabulaire puisse faire défaut ?
Demi-Lune : y a pas que l'avatar qui soit intéressant et original... beaucoup aimé. San Antonio était en bonne place sur les étagères de mon adolescence.
Rebecca : ah le monde du chiffon ! c'est du vécu ? Bien mené, comme d'habitude oserais-je dire. J'ai moi aussi pensé à Karl L.
Elea : Alors là... le choix des prénoms, l'histoire, l'écriture nerveuse et précise, tout y est, bien en place pour un bon moment de lecture.
Ratz 19 - Tout le monde n'aime pas les vampires ! Bien essayé. J'ai pas tout compris, mais lu sans déplaisir.
Chako : complètement déjanté. Du Chako comme j'aime fou et tendre comme un bonbon interdit.
Merci Coline pour tes consignes dont j'ai hérité - elles m'ont bien inspiré - sinon j'aurais déclaré forfait.
Lizzie : j'ai lu ton texte comme on savoure un vieux film en noir et blanc. Beaucoup aimé cette plongée étrange.
Coline : j'ai adoré cette histoire vraie qui s'est déroulée dans notre beau royaume, quand à l'usage du cale-porte... bravo.
Jean Lê : sacré forme dis-donc ! imagine ce que tu aurais pu trouver sous un toit de tuiles romanes ? Dis-moi, y a t-il un domaine où ton vocabulaire puisse faire défaut ?
Demi-Lune : y a pas que l'avatar qui soit intéressant et original... beaucoup aimé. San Antonio était en bonne place sur les étagères de mon adolescence.
Rebecca : ah le monde du chiffon ! c'est du vécu ? Bien mené, comme d'habitude oserais-je dire. J'ai moi aussi pensé à Karl L.
Elea : Alors là... le choix des prénoms, l'histoire, l'écriture nerveuse et précise, tout y est, bien en place pour un bon moment de lecture.
Ratz 19 - Tout le monde n'aime pas les vampires ! Bien essayé. J'ai pas tout compris, mais lu sans déplaisir.
Chako : complètement déjanté. Du Chako comme j'aime fou et tendre comme un bonbon interdit.
Re: Exo en direct jeudi 16 février 2012 à 20h15
Eh bah c’est moi le retardataire, et puis voilà. ^^
Croisic : oh que c’est chouette ! J’aime bien cette construction en deux, ce véritable Yin et Yang du bon espoir et de la désillusion. Je me suis juste interrogé à un moment sur le « Raymond » (frère ? tonton ? époux ?) vu que j’imaginais que c’était toujours lui qui parlait dans la deuxième partie.
Coline : c’est tout foufou ! Bien joué la présentation du lapin par un tiers narrateur avant de lui laisser la place. Et le clin d’œil à une pseudo-royale french family (en bling bling dans le texte) est tellement bien appuyé qu’il passe en régalade. Yep, bien joué !
Elea : « Ma mère est fan de dessins animés, et peu douée pour la contraception. » magique. ^^ coup de cœur pour ton texte ! il est comme un film pour enfants : c’est rigolo au début, touchant à la fin, et mignon tout du long. Bravo !
Jean-Lê : un peu trop de technique pour rentrer dedans dès le début, mais finalement, ça permet de faire d’emblée connaissance avec le personnage, et on se rattrape avant la fin pour vivre la chute avec lui.
Rebecca : oh qu’il est chouette aussi, second coup de cœur ! Personnage de Clochette impeccablement (et implacablement) retranscris, la folie Peter Gabriel a du génie, imagination fertile et écriture jubilatoire, franchement chapeau !
Demi-lune : bien que sans trop connaître San Antonio, je m’attendais à verve et gouaille, et n’ai pas été déçu. Mais c’est vrai que, au risque de redite des précédents commentaires, l’ensemble aurait tout aussi bien fonctionné, voire mieux, sans le premier paragraphe, plus prologue qu’incipit.
Ratz : oh le salaud ! Bien joué, je ne m’y attendais pas. Ce ton faussement innocent, le couard qui n’assume pas du tout sa culpabilité… C’est triste, des mecs comme ça ! Consigne détournée, du coup : Nosferatu n’apparaîtra qu’après la dernière ligne… Et tu nous laisses imaginer la suite, sympa ^^
Lizzie : la MC pour la fin :-) Le personnage est superbement bien campé, et un Holmes déstabilisé mérite qu’on appelle ça exploit, en effet. Juste un truc : pourquoi une Camille homme dans un corps de femme ? Perso j’ai un faible pour les Camille femme tout court… quoique, maintenant que j’y pense, je connais aussi des Camille un peu homme nées femmes… et des Camille nées femmes dans un corps d’homme… Peu importe, sont toutes aussi adorables et insupportables les unes que les autres ! ^^ Enfin on s’égare ! Bref, c’est bien écrit, bien troussé, une belle justesse, la mayonnaise prend, et un bon baptême de MC !
Croisic : oh que c’est chouette ! J’aime bien cette construction en deux, ce véritable Yin et Yang du bon espoir et de la désillusion. Je me suis juste interrogé à un moment sur le « Raymond » (frère ? tonton ? époux ?) vu que j’imaginais que c’était toujours lui qui parlait dans la deuxième partie.
Coline : c’est tout foufou ! Bien joué la présentation du lapin par un tiers narrateur avant de lui laisser la place. Et le clin d’œil à une pseudo-royale french family (en bling bling dans le texte) est tellement bien appuyé qu’il passe en régalade. Yep, bien joué !
Elea : « Ma mère est fan de dessins animés, et peu douée pour la contraception. » magique. ^^ coup de cœur pour ton texte ! il est comme un film pour enfants : c’est rigolo au début, touchant à la fin, et mignon tout du long. Bravo !
Jean-Lê : un peu trop de technique pour rentrer dedans dès le début, mais finalement, ça permet de faire d’emblée connaissance avec le personnage, et on se rattrape avant la fin pour vivre la chute avec lui.
Rebecca : oh qu’il est chouette aussi, second coup de cœur ! Personnage de Clochette impeccablement (et implacablement) retranscris, la folie Peter Gabriel a du génie, imagination fertile et écriture jubilatoire, franchement chapeau !
Demi-lune : bien que sans trop connaître San Antonio, je m’attendais à verve et gouaille, et n’ai pas été déçu. Mais c’est vrai que, au risque de redite des précédents commentaires, l’ensemble aurait tout aussi bien fonctionné, voire mieux, sans le premier paragraphe, plus prologue qu’incipit.
Ratz : oh le salaud ! Bien joué, je ne m’y attendais pas. Ce ton faussement innocent, le couard qui n’assume pas du tout sa culpabilité… C’est triste, des mecs comme ça ! Consigne détournée, du coup : Nosferatu n’apparaîtra qu’après la dernière ligne… Et tu nous laisses imaginer la suite, sympa ^^
Lizzie : la MC pour la fin :-) Le personnage est superbement bien campé, et un Holmes déstabilisé mérite qu’on appelle ça exploit, en effet. Juste un truc : pourquoi une Camille homme dans un corps de femme ? Perso j’ai un faible pour les Camille femme tout court… quoique, maintenant que j’y pense, je connais aussi des Camille un peu homme nées femmes… et des Camille nées femmes dans un corps d’homme… Peu importe, sont toutes aussi adorables et insupportables les unes que les autres ! ^^ Enfin on s’égare ! Bref, c’est bien écrit, bien troussé, une belle justesse, la mayonnaise prend, et un bon baptême de MC !
Chako Noir- Nombre de messages : 5442
Age : 34
Localisation : Neverland
Date d'inscription : 08/04/2008
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