Figures de style 4 : Rita
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Figures de style 4 : Rita
Le « Phare Ouest » sent la marée, la moisissure et la morue. Les portes battantes en rayures marines — blanches et bleues — grincent : l’une a du jeu et, à chaque entrée ou sortie, bat la mesure longtemps, et crée un courant d’air.
Les lanternes ternies éclairent mal le lieu, elles dessinent des ombres nuageuses sur les tableaux en reliefs de mouettes, d’océans et de navires de pacotille, et noient les couleurs des étoiles de mer et des coquillages en plastique accrochés aux murs. La boule du plafond, censée imiter la lumière d’un phare, ne tourne plus que par intermittence, elle se déclenche sans raison, faisant parfois sursauter un ou deux ivrognes endormis le nez dans leur verre, sans doute pour singer le patron.
Au centre de chaque table trône une bougie en forme de phare tricolore, entourée de dessous de verres qui renferment du sable. Sur une des étagères, derrière le bar, se trouve une collection de boules de neige, entre deux crises de sommeil, le patron du bar les retourne une à une et regarde les paillettes tournoyer au-dessus des plages et de leurs baigneurs en masque et tuba ou de leurs starlettes en bikini.
Les chaises sont recouvertes d’une bouée en guise de coussin. Et les deux portes qui mènent aux toilettes et à la remise ont des hublots salis sur lesquels quelques traces de doigts s’étalent en strate, permettant de déterminer la date de leur dernier nettoyage.
Le jukebox à thème déverse sempiternellement les mêmes paroles : Santiano, ô sombres héros de la mer, Dès que le vent soufflera et une dizaine d’autres chansons dédiées. L’un ou l’autre des habitués, pas lassé, vient de temps en temps le nourrir d’une pièce avant d’aller commander un autre sous-marin.
Simon est arrivé depuis une heure, en poussant la porte du bar il espérait trouver un chauffeur pour l’emmener un peu plus loin, si possible sur l’autoroute pour mettre un peu de distance entre la région et lui. Et pour éviter de passer une autre nuit dehors, à l’orée du bois, avec de sonores compagnies, les ululements des oiseaux nocturnes, le froissement des libellules, les angoisses qui pullulent en peurs sourdes et ridicules.
Après avoir constaté le vide des lieux et commandé un Picon-bière, il est parti se rafraîchir aux toilettes où il a sorti son couteau suisse, suisse de nom seulement — un ersatz marchandé dans un bazar et dont la moitié des outils, rouillés, ne sortent plus de leur gaine — mais qui lui permet de voyager léger. Il a soigneusement raclé le dessous de ses ongles pour enlever le noir, s’est donné un coup de peigne pour remettre de l’ordre dans sa tignasse tourneboulée par le vent marin, et a pris son rasoir de poche pour faire un sort à sa barbe de trois jours. Un homme est entré dans les pissotières et s’est soulagé longuement en le regardant d’un air méchamment amical. Simon a plié bagage et rasoir pour retourner se réchauffer dans la salle enfumée.
— Voilà votre pic…
— Monsieur ? Ça va ?
— Oh, laissez courir, c’est fréquent, paraît que ça vient de sa mère, elle s’est endormie en le pondant, ça laisse des traces.
Simon se retourne, surpris, vers la jeune brune qui vient d’entrer et de lui répondre.
— Personne ne le ramasse jamais ?
— Faudrait passer ses journées à ça.
Elle est à peine majeure en apparence, habillée d’un short en jean, de bottes de moto, et d’un blouson de cuir noir assorti. Sur la tête, elle porte un voile de mariée taché.
Elle referme la porte en hurlant à réveiller un ivre-mort :
— Salut les poivrots, mon marin d’eau douce est dans les parages ?
« Désolé Rita, on ne l’a pas aperçu de la semaine ton homme » répond le tenancier en sortant de dessous le comptoir comme si de rien n’était.
Rita se prénomme en réalité Carlita, mais c’était trop dur à prononcer pour son père, shooté du soir au matin depuis que sa femme l’avait abandonné, lui laissant Rita pour seul souvenir. Ironie du sort, le jeune époux de celle-ci avait aussi décidé, le lendemain du mariage, de mettre les voiles, depuis, Rita ne le quittait plus, probablement en guise de patte de lapin.
Il s’étaient rencontrés au collège, le lycée n’avait pas entamé leur couple, seule la mairie y était parvenue.
En sus du voile et de sa petite couronne de fleurs artificielles rosâtres, Rita ne quittait plus les bottes de son éphémère mari, un peu grandes pour elle mais ayant conservé sa trace olfactive. Il les portait déjà le jour de leur rencontre, de mémoire de bottes elles s’en souvenaient encore : quand, élève de sixième, Rita s’était cassée la gueule sur une plaque de verglas pour atterrir sur elles, chaussées aux pieds du plus beau mec de l'école, un grand de troisième, dont Rita était amoureuse of course comme toutes les petites connes du coin, et qu’elle n’osait même pas regarder...ça l'avait fait rire lui et ses copains, elle aussi ça la faisait rire… aujourd’hui.
Rita était restée la petite fille amoureuse des contes de fées qu’elle lisait seule, petite, elle se prenait encore à tenter d’approcher les grenouilles pour les embrasser, au cas où. Mais il y en avait peu dans le coin, plus de chance de croiser des crapauds, ou des salamandres dont caresser le dos tacheté, ou masser la peau noire et lisser la petite tête, la brosser comme une lampe à génie, la fesser, pourquoi pas, pourvu qu’un prince apparaisse et l’emporte loin.
Rita restait le moins possible chez elle, les présents intacts du mariage jonchant le sol du studio, tous les jours elle se disait qu’elle devait prendre le taureau par la queue et ouvrir les cadeaux sans lui, mais un je-ne-sais-quoi l’en empêchait, elle repoussait le moment, reculait, indécise, oublieuse, remettant la chose aux calendes grecques.
Pour passer le temps et ne pas le passer seule, elle traînait au Phare Ouest, s’amusait à pincer le patron quand il s’endormait, ou à lui mettre des allumettes dans les narines, pour lui griller les poils, ou coller ses chewing gum dans ses cheveux, ou encore lui verser du liquide dans les oreilles. Ça l’occupait, ça calmait les bouffées de haine qui l’envahissaient comme des grandes marées, noyant ses yeux dans l’écume ; elle repensait à sa nuit de noces et l’eau s’engouffrait dans ses veines ; elle songeait à son réveil, seule dans le lit pas froissé et le sel abrasait ses poumons ; elle s’entendait crier « chéri ? » en crescendo inquiet et le sable effritait ce cœur qu’elle avait tenté de changer en rocher.
Simon s’est perdu dans son verre, le pouce levé, par habitude. Dans sa tête des cartes routières s’esquissent puis s’effacent, en ardoises magiques, elles veinent et nervurent la carte de France, il ne sait pas où il va mais, parfois, un tracé rouge sang se dessine, pulse, occulte les artères secondaires, et il décide de le suivre un temps, jusqu’à la prochaine attirance, en errance.
Rita fixe ce jeune homme un peu sale, un peu ailleurs, un peu perdu. Elle en oublie d’agacer du narcoleptique, elle en oublie ses paquets à défaire, elle en oublie son voile qui tombe sur ses épaules sans qu’elle cherche à le redresser. Avec lui, lentement, son passé glisse à ses pieds, elle le laisse à terre, marche dessus pour s’approcher de Simon, se penche vers lui pour poser ses lèvres sur la joue fraîchement entretenue, en fermant les yeux.
— Vous avez une voiture mademoiselle ?
— Un van…
Alors il règle sa consommation, reprend son sac à dos, enfile son blouson et la précède vers la sortie. Au moment où il pousse l’une des portes battantes, Rita aperçoit l’écusson cousu sur sa manche, il représente une salamandre.
Les lanternes ternies éclairent mal le lieu, elles dessinent des ombres nuageuses sur les tableaux en reliefs de mouettes, d’océans et de navires de pacotille, et noient les couleurs des étoiles de mer et des coquillages en plastique accrochés aux murs. La boule du plafond, censée imiter la lumière d’un phare, ne tourne plus que par intermittence, elle se déclenche sans raison, faisant parfois sursauter un ou deux ivrognes endormis le nez dans leur verre, sans doute pour singer le patron.
Au centre de chaque table trône une bougie en forme de phare tricolore, entourée de dessous de verres qui renferment du sable. Sur une des étagères, derrière le bar, se trouve une collection de boules de neige, entre deux crises de sommeil, le patron du bar les retourne une à une et regarde les paillettes tournoyer au-dessus des plages et de leurs baigneurs en masque et tuba ou de leurs starlettes en bikini.
Les chaises sont recouvertes d’une bouée en guise de coussin. Et les deux portes qui mènent aux toilettes et à la remise ont des hublots salis sur lesquels quelques traces de doigts s’étalent en strate, permettant de déterminer la date de leur dernier nettoyage.
Le jukebox à thème déverse sempiternellement les mêmes paroles : Santiano, ô sombres héros de la mer, Dès que le vent soufflera et une dizaine d’autres chansons dédiées. L’un ou l’autre des habitués, pas lassé, vient de temps en temps le nourrir d’une pièce avant d’aller commander un autre sous-marin.
Simon est arrivé depuis une heure, en poussant la porte du bar il espérait trouver un chauffeur pour l’emmener un peu plus loin, si possible sur l’autoroute pour mettre un peu de distance entre la région et lui. Et pour éviter de passer une autre nuit dehors, à l’orée du bois, avec de sonores compagnies, les ululements des oiseaux nocturnes, le froissement des libellules, les angoisses qui pullulent en peurs sourdes et ridicules.
Après avoir constaté le vide des lieux et commandé un Picon-bière, il est parti se rafraîchir aux toilettes où il a sorti son couteau suisse, suisse de nom seulement — un ersatz marchandé dans un bazar et dont la moitié des outils, rouillés, ne sortent plus de leur gaine — mais qui lui permet de voyager léger. Il a soigneusement raclé le dessous de ses ongles pour enlever le noir, s’est donné un coup de peigne pour remettre de l’ordre dans sa tignasse tourneboulée par le vent marin, et a pris son rasoir de poche pour faire un sort à sa barbe de trois jours. Un homme est entré dans les pissotières et s’est soulagé longuement en le regardant d’un air méchamment amical. Simon a plié bagage et rasoir pour retourner se réchauffer dans la salle enfumée.
— Voilà votre pic…
— Monsieur ? Ça va ?
— Oh, laissez courir, c’est fréquent, paraît que ça vient de sa mère, elle s’est endormie en le pondant, ça laisse des traces.
Simon se retourne, surpris, vers la jeune brune qui vient d’entrer et de lui répondre.
— Personne ne le ramasse jamais ?
— Faudrait passer ses journées à ça.
Elle est à peine majeure en apparence, habillée d’un short en jean, de bottes de moto, et d’un blouson de cuir noir assorti. Sur la tête, elle porte un voile de mariée taché.
Elle referme la porte en hurlant à réveiller un ivre-mort :
— Salut les poivrots, mon marin d’eau douce est dans les parages ?
« Désolé Rita, on ne l’a pas aperçu de la semaine ton homme » répond le tenancier en sortant de dessous le comptoir comme si de rien n’était.
Rita se prénomme en réalité Carlita, mais c’était trop dur à prononcer pour son père, shooté du soir au matin depuis que sa femme l’avait abandonné, lui laissant Rita pour seul souvenir. Ironie du sort, le jeune époux de celle-ci avait aussi décidé, le lendemain du mariage, de mettre les voiles, depuis, Rita ne le quittait plus, probablement en guise de patte de lapin.
Il s’étaient rencontrés au collège, le lycée n’avait pas entamé leur couple, seule la mairie y était parvenue.
En sus du voile et de sa petite couronne de fleurs artificielles rosâtres, Rita ne quittait plus les bottes de son éphémère mari, un peu grandes pour elle mais ayant conservé sa trace olfactive. Il les portait déjà le jour de leur rencontre, de mémoire de bottes elles s’en souvenaient encore : quand, élève de sixième, Rita s’était cassée la gueule sur une plaque de verglas pour atterrir sur elles, chaussées aux pieds du plus beau mec de l'école, un grand de troisième, dont Rita était amoureuse of course comme toutes les petites connes du coin, et qu’elle n’osait même pas regarder...ça l'avait fait rire lui et ses copains, elle aussi ça la faisait rire… aujourd’hui.
Rita était restée la petite fille amoureuse des contes de fées qu’elle lisait seule, petite, elle se prenait encore à tenter d’approcher les grenouilles pour les embrasser, au cas où. Mais il y en avait peu dans le coin, plus de chance de croiser des crapauds, ou des salamandres dont caresser le dos tacheté, ou masser la peau noire et lisser la petite tête, la brosser comme une lampe à génie, la fesser, pourquoi pas, pourvu qu’un prince apparaisse et l’emporte loin.
Rita restait le moins possible chez elle, les présents intacts du mariage jonchant le sol du studio, tous les jours elle se disait qu’elle devait prendre le taureau par la queue et ouvrir les cadeaux sans lui, mais un je-ne-sais-quoi l’en empêchait, elle repoussait le moment, reculait, indécise, oublieuse, remettant la chose aux calendes grecques.
Pour passer le temps et ne pas le passer seule, elle traînait au Phare Ouest, s’amusait à pincer le patron quand il s’endormait, ou à lui mettre des allumettes dans les narines, pour lui griller les poils, ou coller ses chewing gum dans ses cheveux, ou encore lui verser du liquide dans les oreilles. Ça l’occupait, ça calmait les bouffées de haine qui l’envahissaient comme des grandes marées, noyant ses yeux dans l’écume ; elle repensait à sa nuit de noces et l’eau s’engouffrait dans ses veines ; elle songeait à son réveil, seule dans le lit pas froissé et le sel abrasait ses poumons ; elle s’entendait crier « chéri ? » en crescendo inquiet et le sable effritait ce cœur qu’elle avait tenté de changer en rocher.
Simon s’est perdu dans son verre, le pouce levé, par habitude. Dans sa tête des cartes routières s’esquissent puis s’effacent, en ardoises magiques, elles veinent et nervurent la carte de France, il ne sait pas où il va mais, parfois, un tracé rouge sang se dessine, pulse, occulte les artères secondaires, et il décide de le suivre un temps, jusqu’à la prochaine attirance, en errance.
Rita fixe ce jeune homme un peu sale, un peu ailleurs, un peu perdu. Elle en oublie d’agacer du narcoleptique, elle en oublie ses paquets à défaire, elle en oublie son voile qui tombe sur ses épaules sans qu’elle cherche à le redresser. Avec lui, lentement, son passé glisse à ses pieds, elle le laisse à terre, marche dessus pour s’approcher de Simon, se penche vers lui pour poser ses lèvres sur la joue fraîchement entretenue, en fermant les yeux.
— Vous avez une voiture mademoiselle ?
— Un van…
Alors il règle sa consommation, reprend son sac à dos, enfile son blouson et la précède vers la sortie. Au moment où il pousse l’une des portes battantes, Rita aperçoit l’écusson cousu sur sa manche, il représente une salamandre.
elea- Nombre de messages : 4894
Age : 51
Localisation : Au bout de mes doigts
Date d'inscription : 09/04/2010
Re: Figures de style 4 : Rita
Très bon incipit. On se représente bien l'endroit donc la contraire de l'hypotypose est parfaitement "remplie". Les autres sont également très bien intégrées au récit et aux situations, ai-je trouvé, par exemple l'oxymore, très crédible dans sa figuration de l'expression du personnage. Seuls le zeugme (je n'en vois pas), la prosopopée (habile, mais tendancieux ; disons qu'il n'y a pas vraiment acte de parole... mais c'est la même idée et ça lie bien les deux contraintes !), l'anadiplose (timide) et le narcoleptique (c'est comme si tu t'en étais souvenu au dernier moment) m'ont paru un peu faibles.
Sinon, grand plaisir à la lecture, c'est fluide (malgré les contraintes, donc), riche dans les descriptions et l'atmosphère - ça m'a d'ailleurs paru un peu plus dense, plus opulent que ce que tu fais d'habitude, ce qui ne m'a pas dérangé car ton écriture m'a plus de la même manière. C'est simplement au niveau de la psychologie, des sentiments, de l'émotion que ça m'a paru moins intéressant, moins élaboré, moins subtil ; me paraissent un peu trop évidents, convenues, ces deux êtres égarés, en errance.
Mais j'ai aimé : bonne intégration des contraintes, bonne construction, belle écriture qui sert l'ambiance et le détail.
Sinon, grand plaisir à la lecture, c'est fluide (malgré les contraintes, donc), riche dans les descriptions et l'atmosphère - ça m'a d'ailleurs paru un peu plus dense, plus opulent que ce que tu fais d'habitude, ce qui ne m'a pas dérangé car ton écriture m'a plus de la même manière. C'est simplement au niveau de la psychologie, des sentiments, de l'émotion que ça m'a paru moins intéressant, moins élaboré, moins subtil ; me paraissent un peu trop évidents, convenues, ces deux êtres égarés, en errance.
Mais j'ai aimé : bonne intégration des contraintes, bonne construction, belle écriture qui sert l'ambiance et le détail.
Invité- Invité
Re: Figures de style 4 : Rita
"donc la contrainte de l'hypotypose"
"ton écriture m'a plu de la même manière"
"me paraissent un peu convenus"
Désolé...
"ton écriture m'a plu de la même manière"
"me paraissent un peu convenus"
Désolé...
Invité- Invité
Re: Figures de style 4 : Rita
Il m’a vraiment semblé reconnaître l’endroit. Pas sûre de ne pas m’y être attablée devant un verre de bière et de mélancolie.
Beaucoup aimé l’incipit donc et la présentation de Simon jusqu’à ce qu’il sorte des toilettes.
Bien aimé aussi comment tu campes Rita.
En fait j’ai aimé presque tout. Ce sont les charnières que je trouve plus faibles, je veux dire comment les différents morceaux se goupillent ou devraient peut-être se fondre l’un dans l’autre. Je sais pas si suis claire, moi;-)
Beaucoup aimé l’incipit donc et la présentation de Simon jusqu’à ce qu’il sorte des toilettes.
Bien aimé aussi comment tu campes Rita.
En fait j’ai aimé presque tout. Ce sont les charnières que je trouve plus faibles, je veux dire comment les différents morceaux se goupillent ou devraient peut-être se fondre l’un dans l’autre. Je sais pas si suis claire, moi;-)
Kilis- Nombre de messages : 6085
Age : 78
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Figures de style 4 : Rita
Mais c'est quoi ce coin ? Ils dorment tous : le patron du bar, les clients, l'homme. Une bonne rasade de jaja et tu vas voir, ça va danser.
Une ambiance aux relents de port suinte des murs de ce lieu. Bonne accroche.
Je n'ai pas compris le lien existant entre la mariée et Simon, puisqu'ils ont l'air de se connaître.
Ce qui passe mal pour moi, c'est l'histoire de Rita. Je m'embrouille à suivre entre son état de collégienne et celui de jeune mariée. J'ai dû lire trop vite comme d'habitude.
Mais alors pourquoi cette salamandre arrive-t-elle à la fin ? Symbole trouble, voire inquiétant.
Oups, je viens de comprendre que ce n'était pas Simon qui dormait. Désolé.
De toutes manières, je constate une fois de plus que les jeunes mariées aiment bien les auto-stoppeurs dans l'ouest. Tu n'es pas la seule à vouloir les accoupler.
Une ambiance aux relents de port suinte des murs de ce lieu. Bonne accroche.
Je n'ai pas compris le lien existant entre la mariée et Simon, puisqu'ils ont l'air de se connaître.
Ce qui passe mal pour moi, c'est l'histoire de Rita. Je m'embrouille à suivre entre son état de collégienne et celui de jeune mariée. J'ai dû lire trop vite comme d'habitude.
Mais alors pourquoi cette salamandre arrive-t-elle à la fin ? Symbole trouble, voire inquiétant.
Oups, je viens de comprendre que ce n'était pas Simon qui dormait. Désolé.
De toutes manières, je constate une fois de plus que les jeunes mariées aiment bien les auto-stoppeurs dans l'ouest. Tu n'es pas la seule à vouloir les accoupler.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: Figures de style 4 : Rita
ton hypotypose m'a scié
je suis de ceux qui passent les descriptions qui les emmerdent, les remplissages sans âme... là, c'est juste ce qu'il faut
une beauté
pour le reste, les contraintes se font oublier, parfois parce qu'elles sont finement écrites, parfois parce qu'elles sont juste ébauchées.
t'as du style elea, je te l'ai déjà dit, je crois, je le répèterai encore, sûrement.
je suis de ceux qui passent les descriptions qui les emmerdent, les remplissages sans âme... là, c'est juste ce qu'il faut
une beauté
pour le reste, les contraintes se font oublier, parfois parce qu'elles sont finement écrites, parfois parce qu'elles sont juste ébauchées.
t'as du style elea, je te l'ai déjà dit, je crois, je le répèterai encore, sûrement.
grieg- Nombre de messages : 6156
Localisation : plus très loin
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Figures de style 4 : Rita
Dès la première phrase, on y est ! C'est
D'accord avec Kilis, tout est super, il manque juste un peu de liant. Mais je trouve que ta plume se délie de plus en plus, tu trouves vraiment ton style, ça devient de plus en plus jouissif de te lire !
comme on dit sur France culture !!!juste énorme
D'accord avec Kilis, tout est super, il manque juste un peu de liant. Mais je trouve que ta plume se délie de plus en plus, tu trouves vraiment ton style, ça devient de plus en plus jouissif de te lire !
Invité- Invité
Re: Figures de style 4 : Rita
ah oui, toujours joli et plein de fantaisies, j'avoue ne pas chercher les figures, je m'en fiche, peut-être, c'est vrai, les liants à faire mieux glisser mais sinon, au poil
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Figures de style 4 : Rita
Je m'ébroue, juste pour me débarrasser de ces mots (hypotypose et autres) qui me font frémir tant je me refuse à les intégrer et les comprendre. En plus je ne suis pas joueur. Ce qui ne m'empêche pas de saluer la performance et le regard aigu de l'auteur.
ses chewing gum : ses chewing-gums
Vous avez une voiture mademoiselle ? Vous avez une voiture, mademoiselle ?
ses chewing gum : ses chewing-gums
Vous avez une voiture mademoiselle ? Vous avez une voiture, mademoiselle ?
Invité- Invité
Re: Figures de style 4 : Rita
Je confirme le manque de liant, moi aussi ça m'a donné l'impression de parties mal emboîtées mais je n'avais pas le temps d'y remédier.
Le zeugme est tenté lu-k (il a plié bagage et rasoir) mais probablement loupé.
Merci beaucoup à tous pour vos commentaires, suis touchée.
Le zeugme est tenté lu-k (il a plié bagage et rasoir) mais probablement loupé.
Merci beaucoup à tous pour vos commentaires, suis touchée.
elea- Nombre de messages : 4894
Age : 51
Localisation : Au bout de mes doigts
Date d'inscription : 09/04/2010
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