Hommage à une poètesse (Sonnet seizain)
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Pussicat
loic
Orbel
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Hommage à une poètesse (Sonnet seizain)
Fidèle à cette langue où ton verbe est lumière
Tu fais chanter les mots et respirer la pierre ;
Et le lecteur s’éprend de tes vers glorieux
Semant en son esprit des sons mystérieux
Donnant une musique au froid de la matière.
Toute rime nous semble ainsi qu’une lisière
Dès lors que tes sonnets polis, harmonieux
Brûlent comme un soleil ami mais envieux
D’enjoliver la chair non l’âme et sa rivière
A l’aurore, il est doux de cueillir le cristal
De tes écrits bleutés au verbe digital
Offrant à nos galets la vague printanière.
Quand se lève la nuit, de ton poème humain
Nous rêvons en voulant sa beauté prisonnière
De nos cœurs désireux d’écrire par ta main
Fidèle à cette langue où ton verbe est lumière.
Tu fais chanter les mots et respirer la pierre ;
Et le lecteur s’éprend de tes vers glorieux
Semant en son esprit des sons mystérieux
Donnant une musique au froid de la matière.
Toute rime nous semble ainsi qu’une lisière
Dès lors que tes sonnets polis, harmonieux
Brûlent comme un soleil ami mais envieux
D’enjoliver la chair non l’âme et sa rivière
A l’aurore, il est doux de cueillir le cristal
De tes écrits bleutés au verbe digital
Offrant à nos galets la vague printanière.
Quand se lève la nuit, de ton poème humain
Nous rêvons en voulant sa beauté prisonnière
De nos cœurs désireux d’écrire par ta main
Fidèle à cette langue où ton verbe est lumière.
Orbel- Nombre de messages : 34
Age : 69
Date d'inscription : 15/06/2011
Re: Hommage à une poètesse (Sonnet seizain)
Prenez cela comme de l'humour, mais on dirait de la poésie officielle de la grande époque soviétique... :)) (pendant les purges)
Re: Hommage à une poètesse (Sonnet seizain)
Bel exercice de style.
La forme assez peu usitée du sizain avec à la chute, reprise du premier vers est ici très bienvenue.
Les sons "minéraux", en ière et en ieux confèrent à la destinataire la majesté d'une statue.
Entre les vers 9 et 12, la ponctuation fait défaut.
J'imagine que c'est un oubli lors de la frappe du texte.
La forme assez peu usitée du sizain avec à la chute, reprise du premier vers est ici très bienvenue.
Les sons "minéraux", en ière et en ieux confèrent à la destinataire la majesté d'une statue.
Entre les vers 9 et 12, la ponctuation fait défaut.
J'imagine que c'est un oubli lors de la frappe du texte.
Invité- Invité
RE : Hommage à une poètesse (Sonnet seizain)
Comme Tizef, je dirai : pas mieux. Ah ! si, un gros travail sur les rimes.
j'aime tout particulièrement :
A l’aurore, il est doux de cueillir le cristal
De tes écrits bleutés au verbe digital
j'aime tout particulièrement :
A l’aurore, il est doux de cueillir le cristal
De tes écrits bleutés au verbe digital
Pussicat- Nombre de messages : 4846
Age : 57
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
HOMMAGE A UNE POETESSE
Magnifique sonnet seizain de pure forme classique et bel hommage dont je ressors particulièrement
le premier tercet :
A l’aurore, il est doux de cueillir le cristal
De tes écrits bleutés au verbe digital
Offrant à nos galets la vague printanière.
Cordialement
calijo
le premier tercet :
A l’aurore, il est doux de cueillir le cristal
De tes écrits bleutés au verbe digital
Offrant à nos galets la vague printanière.
Cordialement
calijo
CALIJO- Nombre de messages : 105
Age : 73
Date d'inscription : 21/03/2012
Re: Hommage à une poètesse (Sonnet seizain)
Encore un régal de lecture dans cette forme pure.
Une vénération à cette poétesse dont les rimes sont glorifiées, presque sanctuarisées, qui me donnerait à la fois, si j'étais à sa place, un sentiment de fierté et une certaine peur de ne pouvoir satisfaire le poète.
Une vénération à cette poétesse dont les rimes sont glorifiées, presque sanctuarisées, qui me donnerait à la fois, si j'étais à sa place, un sentiment de fierté et une certaine peur de ne pouvoir satisfaire le poète.
Re: Hommage à une poètesse (Sonnet seizain)
il me faudrait un extrait du poète à qui sont dédicacés ses vers,
je ne peux surement pas apprécier ce texte à sa juste valeur, hors de ce contexte..
sinon si je regarde ce texte seul
il me manque un peu de charnel
de vrais images qui me voyagent en lecture, dans l'aventure, dans l'esprit du poète
Brûlent comme un soleil ami mais envieux
D’enjoliver la chair non l’âme et sa rivière
je lis bien ce poème comme un art d'enjoliver, mais je ne ressens pas la force, la puissance de la rivière, pour me laisser entrainer
...
je passe un peu à côté
même si ce sont de jolis vers, bien travaillés
Amitié
je ne peux surement pas apprécier ce texte à sa juste valeur, hors de ce contexte..
sinon si je regarde ce texte seul
il me manque un peu de charnel
de vrais images qui me voyagent en lecture, dans l'aventure, dans l'esprit du poète
Brûlent comme un soleil ami mais envieux
D’enjoliver la chair non l’âme et sa rivière
je lis bien ce poème comme un art d'enjoliver, mais je ne ressens pas la force, la puissance de la rivière, pour me laisser entrainer
...
je passe un peu à côté
même si ce sont de jolis vers, bien travaillés
Amitié
Hommage...
De très bonne facture au premier coup d'œil. Rien à dire.
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
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