Le Temps
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Le Temps
C'est assez court, je ne sais pas quoi en penser :
Le Temps passe et trépasse
Jamais rien ne lui échappe
Sur son passage tout se fracasse
Voués à notre course effrénée
Contre le Temps qui s’efface
Condamnés à notre destinée
Où seule règne la fatalité
Et où résonne le glas.
Le Temps passe et trépasse
Jamais rien ne lui échappe
Sur son passage tout se fracasse
Voués à notre course effrénée
Contre le Temps qui s’efface
Condamnés à notre destinée
Où seule règne la fatalité
Et où résonne le glas.
Invité- Invité
Re: Le Temps
Mon cher Thomas,
je crains que vous ne vous fassiez bientôt "dézinguer" car on ne peut publier avant 7 jours glissants, donc pour vous le 12 votre dernier (premier) texte datant du 5. Ah! jeunesse impétueuse... Vous devrez patienter en soute ce qui vous permettra une cure de lecture des textes des autres.
< Marjevols, prière de ne pas - à nouveau - tenter de vous substituer à l'administration du site.
Une publication par semaine et par genre (prose-poésie) s'entend du lundi au dimanche.
Donc : pas de souci.
Contentez-vous de commenter les textes ici et tout ira bien.
La Modération >
.
je crains que vous ne vous fassiez bientôt "dézinguer" car on ne peut publier avant 7 jours glissants, donc pour vous le 12 votre dernier (premier) texte datant du 5. Ah! jeunesse impétueuse... Vous devrez patienter en soute ce qui vous permettra une cure de lecture des textes des autres.
< Marjevols, prière de ne pas - à nouveau - tenter de vous substituer à l'administration du site.
Une publication par semaine et par genre (prose-poésie) s'entend du lundi au dimanche.
Donc : pas de souci.
Contentez-vous de commenter les textes ici et tout ira bien.
La Modération >
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Re: Le Temps
Le Temps passe et trépasse => je veux bien éventuellement que le temps passe,
quoique cela soit très relatif ; ne serait-ce pas les choses et les êtres qui passeraient également ?
En tout cas, le temps ne trépasse pas. C'est au contraire un être bien vivant dans ses trois aspects :
passé, présent, futur, car il est surtout psychologique.
Sur son passage tout se fracasse => nouvelle objection,
tout ne se fracasse pas sur son passage. Le temps ne s'appelle pas Attila. Le temps est capable
de créer et de préserver, même s'il use et dégrade aussi.
Voués à notre course effrénée => se voue-t-on à une course effrénée ?
Ou sommes-nous contraints ? Promettre par vœu de faire la course contre le temps qui passe,
c'est ici la plus grande utopie de tous les temps.
Contre le Temps qui s’efface => seul le souvenir s'efface, le temps demeure.
Les pierres d'un monument antique conservent la trace du temps comme une sorte de mémoire,
mais le temps est toujours là.
Condamnés à notre destinée
Où seule règne la fatalité
Et où résonne le glas.
Ici encore, ta vision est relativement pessimiste.
Nous sommes surtout condamnés à vivre, n'a-tu pas remarqué ?
Il n'y a de fatalité que pour les fatalistes, quant au glas, réservons-le pour le jour de notre mort.
En conclusion Thomas, ton poème ne me convainc pas aussi bien pour sa forme, sa construction presque naïve, que pour son fond qui manque de force, d'imagerie et de poésie. Cela reste assez descriptif comme si tu nous parlait du film que tu as regardé hier à la télé.
Amicalement
PS
J'ai moi-même un texte qui porte le même titre que le tien, je posterai ça plus tard.
quoique cela soit très relatif ; ne serait-ce pas les choses et les êtres qui passeraient également ?
En tout cas, le temps ne trépasse pas. C'est au contraire un être bien vivant dans ses trois aspects :
passé, présent, futur, car il est surtout psychologique.
Sur son passage tout se fracasse => nouvelle objection,
tout ne se fracasse pas sur son passage. Le temps ne s'appelle pas Attila. Le temps est capable
de créer et de préserver, même s'il use et dégrade aussi.
Voués à notre course effrénée => se voue-t-on à une course effrénée ?
Ou sommes-nous contraints ? Promettre par vœu de faire la course contre le temps qui passe,
c'est ici la plus grande utopie de tous les temps.
Contre le Temps qui s’efface => seul le souvenir s'efface, le temps demeure.
Les pierres d'un monument antique conservent la trace du temps comme une sorte de mémoire,
mais le temps est toujours là.
Condamnés à notre destinée
Où seule règne la fatalité
Et où résonne le glas.
Ici encore, ta vision est relativement pessimiste.
Nous sommes surtout condamnés à vivre, n'a-tu pas remarqué ?
Il n'y a de fatalité que pour les fatalistes, quant au glas, réservons-le pour le jour de notre mort.
En conclusion Thomas, ton poème ne me convainc pas aussi bien pour sa forme, sa construction presque naïve, que pour son fond qui manque de force, d'imagerie et de poésie. Cela reste assez descriptif comme si tu nous parlait du film que tu as regardé hier à la télé.
Amicalement
PS
J'ai moi-même un texte qui porte le même titre que le tien, je posterai ça plus tard.
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: Le Temps
Je corrige ma faute d'orthographe : n'as-tu pas remarquéPascal-Claude Perrault a écrit: n'a-tu pas remarqué ?
Ce qui fait remonter ton texte, et je le fais exprès car je trouve injustifié que personne d'autre que moi ne fasse de commentaire.
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: Le Temps
Je ne crois pas pouvoir ajouter grand chose au commentaire de Pascal-Claude.
Il me semble que ce poème, Thomas, est parti sur le jeu de sonorités proches qui t'ont plu (asse, appe, age) mais tu n'as pas poussé très loin l'exercice qui se termine un peu en queue de poisson; quant au sujet traité : le temps il a si souvent été vu et revu qu'il en est devenu casse-gueule et qu'il faut en jouer avec sacrément d'inventivité pour avoir une chance d'intéresser tes lecteurs !
Si la poésie t'intéresse, lis ! lis ! lis ! les plus grands et les autres, imprègne-toi de leurs textes avant de te lancer toi-même sur la scène.
Il me semble que ce poème, Thomas, est parti sur le jeu de sonorités proches qui t'ont plu (asse, appe, age) mais tu n'as pas poussé très loin l'exercice qui se termine un peu en queue de poisson; quant au sujet traité : le temps il a si souvent été vu et revu qu'il en est devenu casse-gueule et qu'il faut en jouer avec sacrément d'inventivité pour avoir une chance d'intéresser tes lecteurs !
Si la poésie t'intéresse, lis ! lis ! lis ! les plus grands et les autres, imprègne-toi de leurs textes avant de te lancer toi-même sur la scène.
Re: Le Temps
Insuffisant pour susciter le plaisir de lire, en effet.
Mais avec un peu de travail, je suis convaincu que vous pourriez faire mieux.
Mais avec un peu de travail, je suis convaincu que vous pourriez faire mieux.
Hop-Frog- Nombre de messages : 614
Age : 36
Date d'inscription : 11/04/2012
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