Le couloir

Une mélodie pittoresque résonne au fond du couloir. Les couleurs ont déteint, les murs sont moisis. Et pourtant sur le sol, on aperçoit des débris que le temps n'emporte pas avec lui. La matière y est quelque peu effritée, mais le principal est là. Ce sont des beaux débris qui, inégalement répartis, s'abritent dans le couloir. L'air commence à pourrir lui aussi, il transmet péniblement les sons, il y a des trous dans l'espace, inhabités, imperceptibles, on ne les voit pas. Le néant à l'état pur. L'atmosphère est angoissante, quand on ose avancer franchement dans ce monde terrible, un cri extrêmement violent nous appel, nous transperce pour quelques secondes inexistantes. Plus loin encore, le mur gauche a pris feu, c'est un feu sans fumée, et il semble qu'il durera une éternité; quand nous serons morts, que notre âme flottera doucement dans l'air du temps, quand l'univers s'effacera, et qu'il laissera place à un silence éternel, lui vivra, brillera. La musique continue de retentir, lorsqu'elle ne traverse pas les trous béants, les riens absolus. Le couloir s'étend longuement, des yeux humains ne pourraient y voir la fin, et se noieraient affreusement dans des ténèbres trop noires, trop profondes. C'est une bribe de ce lieu aussi vivant que mort qui est décrite ici, d'ailleurs, ce n'est pas seulement un lieu, c'est une parole, un souvenir, quelque chose d'impalpable. Quand on marche assez, alors un mur le termine et nous fait face. Dessus, est accroché le " Cri de Munch ". Ce couloir est un amour mort.

Je profite que le texte soit en haut de page pour y ajouter quelque chose. Le texte peut être lu avec en fond, cette musique.




< Et cette nouvelle intervention de votre part contribue fortement à faire CONSERVER à votre texte le haut de page.
Est-ce si difficile à comprendre ??
La Modération >
.

...Vous avez raison, jeune homme ! Profitez !
Que dire ? Commençons par ce qui est facile :

Saner a écrit:Une mélodie pittoresque résonne au fond du couloir. Les couleurs ont déteint,
Ce sont des beaux débris qui, inégalement répartis, s'abritent dans le couloir.

Autant la relative homophonie, qui me gêne, peut être défendue avec l'idée qu'elle est voulue, pourquoi pas... Autant la répétition qui suit montre un manque de maîtrise à mon avis.

Saner a écrit:Le néant à l'état pur. L'atmosphère est angoissante, quand on ose avancer franchement dans ce monde terrible, un cri extrêmement violent nous appel,

Bon, ça n'est pas un substantif mais un verbe, passons...

Saner a écrit:Le couloir s'étend longuement, des yeux humains ne pourraient y voir la fin, et se noieraient affreusement dans des ténèbres trop noires, trop profondes.

Moi j'aurais dit "en voir la fin"...

Saner a écrit:Dessus, est accroché le " Cri de Munch ". Ce couloir est un amour mort.

J'aurais posé les guillemets sur "Le cri" de Munch.

... Continuons par ce qui est moins évident. Quoi ? Eh bien des répétitions, des tournures de phrases, une utilisation de la langue qui ne sont pas miennes et donc me surprennent, mais admettons. Quoi d'autre ?
Surtout, l'impression de ne pas vraiment savoir ce qui se dit, dans quel but, et où ça va. Des sensations nous sont communiquées certes, mais quelle est la direction générale ?

Voilà. On va dire : mieux que rien. J'ai ouvert le bal. Aux suivants !

Ubik.

Bonsoir,

Un petit texte à cent dix-neuf millions de dollars ?

Amicalement,
midnightrambler

Et sans le tableau, que vaut-il ? ;))



Petit rappel, Saner : pour vous comme pour tous, on discute ici : http://www.vosecrits.com/t10500-discussions-autour-de-nos-textes
Où Ubikmagic vous a d'ailleurs répondu. Merci d'en tenir compte pour la suite.

La Modération.

Bonsoir,

Sans le tableau, je n'accroche pas. Des images, oui, mais je ne vois aucune histoire, aucun fond, et finalement, pas grand chose à raconter, puisque ce couloir ne m'a même pas beaucoup surpris. Je ne suis pas convaincue.

Cela dit, j'aime beaucoup la musique, Chopin.

Bien à vous,
Remus