Exo éphémère : Temps mort

Janis a dit qu'elle (il ?) qu'un petit meurtre lui ferait du bien (j'exagère à peine, aidé par l'heure tardive).

Paf, exo éphémère.

Contraintes :
Écrire en deux phrases maximum un meurtre, les protagonistes, le mobile et l'alibi.
Bonus : style elliptique.

Du genre

Dans le salon, derrière les volets fermés, le fracas s'est fait silence, poudre puis fumée, cri puis bruits sourds, puis rien. Salope, a dit Johnny à sa femme, t'es moins belle qu'à ton cours de gym maintenant.

oulala j'adore

cependant on peut mettre deux heures à écrire deux phrases

Certes, mais c'est éphémère ici !

oh gosh ! deux phrases maxi ! bon. ça marche

Eh bah pétard ça réfléchit sec !

Ah oui !
Mais le mobile ?

Que faire des corps après l'amour ?

Un grand trou au milieu de la forêt, on nous découvre un jeudi.

On m’a trouvé nue sur le divan, le psy en pleine crise de démence. « Encore une, encore une ! » hurlait-il comme un damné, m’éventrant un peu plus à chaque coup de coupe-papier, « encore une folle ! ».

(l'exercice est extraordinairement jouissif et drôle)

kazar a écrit:Ah oui !
Mais le mobile ?

le bruit des talons de l'autre dans le jardin

Le secret c'est le nœud imparfait : les flics pensent qu'elles se sont toutes suicidées. Pas de ma faute quand même si elles me rappellent ma mère.

La bouée jaune de Thomas s’est échouée sur la plage, perdue sans son propriétaire.

Non loin sa baby-sitter téléphone à sa mère, oui elle l’a lâché à peine deux secondes des yeux, non elle ne sait pas où il est, elle sourit, enfin le calme.

« ‘tain Jean-Claude, qu’est-ce que t’as fait du fric que ta frangine avait sur elle !? »

« Je sais pas, et puis le sang sur mes mains ca glisse, et puis je crois que j’ai laissé le couteau là-bas, t’façons même pas sûr qu’elle avait du blé, elle était juste chiante ! »

Elle s'était toujours demandé ce que ça ferait. Un bruit tout mouillé sous la voiture, entre le fruit pourri et la gadoue, un gros splotch et puis c'est tout, plus de marcheur, les champs silencieux.

Eh, maman, maman, qu’est-ce que tu fais accroché là-haut, t’as pas mal ?
Papa il a dit que tu m’offrirais une glace quand il serait parti, c’est maintenant, il est plus là, faut que tu m’emmènes, allez viens j'ai faim!

(C'est vrai, exo rigolo.)

Il ouvre encore la bouche pour dire "mais putain qu'est-ce que t'as aujourd'hui" et je lui file un dernier coup de bûche.
j'aime pas qu'on me parle avant le café.

(concentré d'un de mes textes posté ici !)

« C’est fragile ! ça se surveille non-stop, parce que ça gigote ça gigote et il suffit d’une seconde pour qu’un drame arrive » répète sans cesse maman. « Mais fragile comment ? ... ... Ah, si fragile que ça ? ».

:-) tu m'as fait rire, remus!


Avant je croyais qu’on se reverrait jamais Jean, je te jure, je croyais que c’était fini et que ta sale tronche je la reverrai plus.
Mais là, le flingue sous la main, toi, ta face de rat, ça le faisait pas, j’ai pas pu résister, et maintenant tu pues faut bien te mettre quelque part, t'en fais pas la terre sent bon dans le jardin.

Elle devient bleue, elle bave, elle ne bouge plus, j'ai mal aux mains. Je me relève ; au tour de l'électricien maintenant.

La neige avait mis son manteau rouge, et dans le froid qui tout bleuit, le corps d’Elise s’embourbait.

Son frère la hache à la main et l’argent dans la poche, regardait la lune qui lui demandait pourquoi.

Il ne reste plus qu'un tout petit morceau dans le frigo. Il va devoir aller faire les courses - ils ont ouvert une crèche à deux pas d'ici.

Une douce mélodie s’échappait de l’orgue aux touches écarlates.
Julie, assise dans un fauteuil, lame dans le cœur, semblait écouter son âme sœur jouer la tristesse de sa trahison.

Aspirer le cerveau par le nez aussi, c’est ok, maintenant maman si tu m’en veux pas faut que je te couvre de bandages, regarde, c’est écrit là.
Toi qui voulait toujours être belle comme une princesse, te voilà servie !

Y a pas le compte Steve, tu fais chier, comment je récupère le reste maintenant ? J'ai plus assez de balles pour aller voir ton patron.

Excellente la dernière, Alice !

« Oh tu me tues ! » hurlait-elle comme une furie, me griffant le dos et haletant à s’en éclater les poumons, « tu me tues ! ». Ben, j’ai fini le travail quoi.

Tu me regardes et ta tête fait un angle bizarre avec ton cou.
Fallait pas confondre le sel avec le sucre.

« Tu prends toute la place dans mon cœur », qu’elle m’a dit. J’ai voulu vérifier.

dans la pièce interdite au croc de boucher
Villepin éructe

:-)))
vous me faites rire!
mais punaise qu'est-ce que c'est glauque Ü

C'est des vrais ?
avec une lame il a vérifié, avait pas envie d'être trompé sur la marchandise, merde.

tu m'aimes ?
ouais, au four avec de l'ail et du persil.

T’as passé la soirée à m’expliquer pourquoi t’avais fait ton testament, faut être prévoyant, attends imagine si, et puis avec ma fortune, et bla bla bli blou blou.
C’est juste que mon nom aurait été si facile à effacer après que t’aies vu ce que j’ai fait de ta voiture.

Merde Ya plus de sel
Chérie, Sodome brûle toujours ?

« Mince alors, fais attention un peu. Si tu continues, je vais te tuer ! »
Pas voulu prendre de risque, du coup j’ai pris les devants.

Papa, pourquoi y a sa tête dans la poubelle?
Parce que ton frère a changé de tête ma chérie, celle-ci était trop vide alors il a pris le couteau et couic!

« Me regarde pas comme ça, avec tes yeux vitreux. Ça fait déjà deux jours qu’j’t’explique, et t'as pas l'air d'comprendre qu'c’est ta faute aussi ; ben ouais, chérie, mais t’sais pourtant qu’j’aime pas perdre au scrabble. »

(spéciale wqt Ü)