Rien que

Et puis
Il y eut cette averse
rien qu'une averse subite brève
A mes pieds une flaque où tremble un ciel marine
Un vent tiède la froisse
C'est beau un ciel qui bouge

Et ce lézard figé au midi de juillet
qui me regarde
Et ce brin bleu de thym
aux fissures des rocailles
C'est beau un caillou qui brûle

Et puis
un crissement têtu
rien qu'un insecte sur un rameau de pin
gavé de soleil et de résine ambre
Sous mes mains striures et marbrures de l'écorce
C'est beau un arbre qui chante

Et puis
Et puis sur mon épaule
Rien que tes doigts
C'est beau une main qui retient.

bonjour, ma ryse du matin
votre poétique s'affirme !!!
j'aime quand vous laissez échapper la sensualité des éléments
celle qui filtre en nous/vous comme l'eau des volcans

s'il vous plait, supprimez le dernier vers, il réduit la force de l'avant dernier

amitié

Que d'images poétiques dans ce charmant petit poème

Surtout, ne change rien, et surtout pas la fin. Mes excuses, F. Prunuier

Oh ! Maryse, quel poème !!!
C'est beau un ciel qui bouge...Magnifique.
C'est beau un être capable d'exprimer aussi finement, poétiquement sa sensibilité.
J'adore tes écrits (mais tu le sais depuis longtemps)
Merci, bravo et...encooooooooore !

Bien aimé les images, la progression, bref... tout!

C'est beau c'est doux, agréables images... comme une sereine promenade.