Exo « First love never dies » : De port en port…

Ces souvenirs tout doux, racontés avec une distance amusée, sentent la craie et les prés de l'enfance.
J'aime beaucoup les mains dans les poches du garçon manqué, et la fin en pointillés avec ce Léo du quai de gare.

De chastes souvenirs empreints de douceur et de nostalgie. Joliment évoqués.

Ce texte me laisse sur ma faim.

Je trouve que tu n'en dis pas assez sur les trois romances parallèles. C'est un peu comme un compte rendu comptable, objectif, froid, presqu'indifférent. On ne sent rien du trouble amoureux de la narratrice. Etait-ce de l'amour ?
La lectrice que je suis n'a pas eu le temps de s'attacher aux personnage en tout cas. Tu aurais du développer tes chapitres à mon avis .
Quand à Léo eh bien on en saura encore moins.
Trop elliptique dans tout ça Dusha, trop de pudeur pour que je puisse vibrer.

Hormis la scène du deuxième baiser avec Georges qui me plait par contre, trés visuelle et drôle.


Sinon je pense que les âges ont tout intérêt dans un texte littéraire à être écrits en toutes lettres.

merci !
Rebecca, comme je le dis en présentant mon second texte, j'ai tenté ici de retrouver le style de mes 12/13 ans... et la pudeur était de mise alors...
(note que tu n'en sauras pas davantage en lisant mon texte "poétisé", je ne parle pas de mon premier amour, j'en trace à peine la présence...)

Je pense qu'il est très difficile d'écrire un texte les mains dans les poches (ou alors en le dictant à quelqu'un d'autre) mais je trouve l'impression réussie. Un vrai bain de jouvence, presque trop parfait vu que il n'y a pas de faiblesse çà-et-là qui trahirait un texte réellement écrit à l'adolescence. Très chouette en tout cas.

il est trognon ce texte. Lu avec plaisir, les mains dans les poches ; on ne sait jamais, c'est bizarre les mains. Des fois, ça pourrait agir sans même qu'on s'en rende compte… Faire des guiliguili par exemple, sans trop savoir où cela peut mener. Ceci étant, je déteste les quais de gare (Mais Léo m’attendait à la gare ou m'attendit ??). Juste quelques mois (Léo et les bas de la vie en somme).

J’aime bien l’humour noir du premier paragraphe : « Ils ne se connaissaient pas, donc ce n’était pas grave, n’est-ce pas ? ». Cela me rappelle une blague entendue à la radio : « une femme qui a un amant doit être doublement fidèle ». L’anecdote des mains est la « substance » du texte, ce qui lui donne sa personnalité en découvrant celle de la narratrice. J’aime aussi la fin ouverte vers la suite. C’est à la fois nostalgique tout en imprimant un élan à l’histoire.

J'ai l'impression que ton texte me dit : "Circulez, il n'y a rien à voir !" Certes, les lecteurs n'ont pas à entrer dans l'intimité de l'auteur, mais rien ne t'empêchait de fictionner...
Dommage.

Les mains dans les poches, pudeur de la posture "polie amoureuse". Ah que faire de ses bras?
Toute en retenue.
"Je rentrais chez nous pour aider les parents". On dirait du William Sheller...
Cette inclinaison presque naturelle à s'oublier tout en souffrant.... et en cogitant.
Et l'écheveau de la passion qui pousse sa corne. Léo. ..

en fait c'est comme une bulle de BD au dessus de ta tête que je vois, avec ton texte dedans, et toi, pressée, les mains dans les poches, un sourcil levé, on t'imagine semi bougonne marchant dans la rue en rassemblant les bouts des premiers souvenirs qui te viennent, pêle mêle.

mais bon après...ce n'est que mon impression

en fait, c'est pudique.
mains dans les poches...

d'ailleurs tu le dis dés les premiers mots du texte. moi, ça me touche.

Merci à vous toutes et tous pour votre lecture. Suis touchée car j'ai dû un peu me "forcer" à parler d'amour. Je ne le fais pas volontiers. Igloo l'a très bien perçu. (merci à toi !)

Coline, je ne voulais pas fictionner sur mes premières amours. C'est mon jardin quasi secret et il semble que j'en ai déjà dit bien trop ! Fictionner, c'était trahir, non ? J'ai essayé de dépasser ma pudeur naturelle et de dire ce qui était la vérité, sans artifices.

Luluberlu : Léo m'attendait... l'imparfait s'impose puisqu'il m'a attendue toute une année scolaire.
S'il ne m'avait attendue qu'une seule fois, c'était "m'attendit" mais ce n'était pas une histoire d'amour alors...

Charmant. Ici "first love" est au pluriel. :o)
J'ai lu ton poème,
tu le préfères ça se comprend, il est plus mature.
j'ai un peu honte de le dire, mais dans sa fraicheur enfantine je préfère ce texte-ci.
La chute est... mutine

J’ai bien aimé ces trois petits portraits qui en disent aussi sur la narratrice, en creux. Un peu court peut-être, on a envie de plus.
Une tendresse particulière pour le papier mis sous la doublure, j’aime beaucoup de genre de petits détails qui font vivre un récit et lui donnent sa vraisemblance.

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