Issue de secours

L'incertitude dort, j'oublie ce que je sais.
Je cherche ce palais où tout se couvrait d'or
Dans ces longs corridors où glissent mes pensées
Je chemine égarée sous un grand mirador

J'ai froid de tout ce noir qui me tourmente encore.
Dans mon coeur qui s'endort, et qui ne veut plus voir
Sur ces murs bien trop hauts, ce qu'il a déjà vu,
Mon regard ne sait plus où chercher un flambeau.

Où donc est cette issue que l'on dit de secours
J'ai pris tous les détours, coeur ouvert, mains tendues
Quelqu'un a pris la clé. Sous le poids des soupirs
Où meurent mes désirs, il me faut la trouver.

Je veux ouvrir la porte, enterrer mes fantômes
Les chasser du royaume et que le vent m'emporte,
Enfouir l'incertitude au fond des oubliettes
Et devenir sujette à notre infinitude.

je crois que les issues de secours ont rarement des clés.

J'ai bien aimé ce poème. J'ai juste été un peu gênée par la répétition de la syllabe "dor".
Mais peut-être l'effet est-il voulu ?

pandaworks a écrit:je crois que les issues de secours ont rarement des clés.

Ça m'avait complètement échappé lorsque j'ai écrit ce poème, Panda. Je peux donc le jeter aux oubliettes...

Iris a écrit:J'ai bien aimé ce poème. J'ai juste été un peu gênée par la répétition de la syllabe "dor".
Mais peut-être l'effet est-il voulu ?

Je ne me souviens plus du nom de ces rimes (sur deux vers avec rime à l'hémistiche) que j'ai utilisées pour la construction ce de poème qui a quelques années maintenant, mais les sonorités ressortent peut-être davantage encore que dans un poème classique. Cela dit, la rime en "or" dans les quatre vers de la première strophe est une erreur, donc merci pour cette remarque tout à fait justifiée Iris.